La fête foraine vient d'arriver en ville et j'avais hâte de pouvoir y aller. Comme d'habitude, j'avais demandé à mon petit ami de m'accompagner, mais il avait refusé. Je n'avais eu des nouvelles de personne, alors, j'ai pris mon courage a deux mains et j'ai décidé d'y aller seul. Un jour, peut-être, je pourrais m'y rendre avec mon enfant, mais pour cela il faudrait que la procédure ce fasse et qu'elle fonctionne. L'ambiance des fêtes forraines sont vraiment particulière. Les musiques, les lumières tout est mit en place pour pouvoir s'amuser. Je tourne en rond quand je remarque une attraction, qui me donne envie. Je me mets dans la file d'attente, en attendant enfin mon tour. Quand vient ce moment, je réalise qu'il faut être deux pour pouvoir monter. C'est pour cette raison que l'ouvrier se met à hurler, il recherche une autre personne seul. Déjà installée dans le wagon, je regarde l'homme y monter à son tour. Le manège démarre enfin et j'essaie de profiter de l'attraction sans penser que je suis à côté d'une personne dont je ne sais rien. Puis plus rien, le manège ce stop. Si cela pouvait être pire, nous sommes les pieds en haut. Je souris poliment à mon voisin de wagon, rester zen ? Quelle drôle d'idée! "Niveau confort, ça laisse à désirer!" J'essaie de ne pas montrer mon angoisse qui commence à se montrer. "Respire Madi tout va bien se passer!" En essayant de me convaincre.

Choisir la meilleure place ? Parce qu'on pouvait choisir ? Je regarde le début des montagnes russse, ils assit et semble presque rire de la situation. Moi, poisseuse comme dans mon habitude, je suis coincé la tête en bas avec un inconnus qui semble avoir un drôle sens de l'humour. J'aimerais bien pouvoir me gratter le nez sauf que je me tiens avec force aux deux petites barrières accroché à mon harnais de sécurité. Mon voisin de wagon devine mon prénom, je le regarde en fronçant les sourcils avant de me rappeler que je venais de le dire à voix haute. "C'est ça, Madisson, mais on m'appelle Madi, enfin en général." Les gens proches de moi on tendance à m'appeler ainsi, mais vu la situation et le fait que je vais peut-être mourir à cause d'un cerveau un peu trop irrigué peut-être que ce Hélias deviendra un proche dans un futur, s'il y en a un. "Enchanté, j'aimerais te serrer la main, mais je n'arrive pas à les décrocher." Il me paraît si à l'aise et moi je suis complètement effrayé. J'ignore comment je trouve la force d'ouvrir la bouche.

Pendant ses minutes qui me semblent une éternité je me demandais bien pourquoi j'avais voulu monter dans ce manège. Pourquoi avais-je besoin de sensation forte alors que toute ma vie en ai remplit. Je déglutis, je n'ai pas envie de parler en vérité, j'ai envie de pleurer. Est-ce à cause de ma tête à l'envers que mes larmes n'arrivent pas à couler. Contrairement à moi, mon voisin semble vouloir parler, il me pose des questions, je prends une grande respiration. "Je suis née à Melbourne et toi?" Mon regard posé sur les écrous de la wagonnette d'en face, je commence à me demander combien de temps, il va pouvoir tenir le coup avec notre poids dedans. C'est tout sauf une bonne idée, je me met à imaginer la chute et évidemment probablement ma mort. "Te parler de moi ... euh.. je ne montrerais plus jamais dans un manège de ma vie, sinon je suis une excellente avocate et j'adore la couleur rose." Le foulard que je porte autour du cou en es la preuve.

Ne plus vouloir monter dans un manège et la réaction la plus logique. J'ai tellement peur que le harnais lâche et que ma tête s'éclate contre le sol. Tellement peur de ne jamais avoir la chance d'avoir un enfant, peur d'être à jamais la grande soeur. C'est étrange comme la peur de mourir te rappelle les éléments essentielles de la vie, je veux être mère. Mon voisin de manège me demande dans quel spécialités, je fais fureur. "En général, je travaille pour les classes moyenne voir défavoriser, divorce ou tout ce qui concerne les mineurs. J'aime aider les gens qui en ont véritablement besoin." J'ai toujours voulus faire les choses bien, j'ai toujours désiré que ma vie est un sens. En aidant mon prochain, c'est une façon pour moi d'être une sorte d'héroïne. Ça m'aide pas mal, moi et mon manque de confiance. "Et toi? Tu fais quoi dans la vie? " J'ai tendance à être assez bavard surtout dans des moments où je ne suis pas à l'aise. Objectivement, je peux affirmer qu'avoir la tête à l'envers à plusieurs mettre du sol est une situation de ce genre.