Un regard, une palpitation. Un contact, un frisson. Lui sportif populaire et elle petit oisillon tourmente par les autres. Mais vous savez Dean est ce genre de mec qui s’en fou de tout, il s’en foutait de ces kilos en trop, il la voyait elle. C’est un peu bête et romantique mais Dean est ce genre de mec. C’est qu’une image qu’il se donne, il n’est pas aussi con que les autres. Alors il s’est mis à tourner autour d’elle, plus il lui parlait plus elle l’envoutait. Bien que tout le monde pensait l’inverse, bas en fait il l’aimait comme un ado de dix-huit. Il la protégeait, il essayait du mieux qu'il pouvait. « Viens au bal avec moi.» Il caresse son poignet, il voit ces joues se teinter d'une couleur de rouge, il aborde ce sourie qui lui fait baisser le regard. Il espère qu'elle ne refusera pas. Il l'embrasse sur la jouer lorsqu'elle accepte, il n'a jamais montré autant de patience avec une fille. Il avait pour réputation d'être un voleur de cœur, vrai mais il n'a jamais vraiment voulu cette réputation. C'était sans doute dû à sa gueule d'ange et à cette volonté de vivre comme bon lui semblait. Il avait cette envie indescriptible de vivre sa vie cent pour cent. Puis comme il a subi les aléas de la vie, une nouvelle fois. « Dean ta grand-mère est morte. ». Merde, le cœur chamboulé il envoie un message à son meilleur pote de l'époque pour qu'il prévienne sa dulcinée. Il n'a pas pensé à l'appeler peut-être que ce simple geste cela aurait bien changer des choses « Elle a tenté de se tuer. » un autre coup dans son cœur d'athlète, merde c'est quoi cette histoire ? Et un bien nombre de personne l'accusait a tort, c'est de faute on lui disait. Qu'il s'était joué d'elle. Mais il ne comprenait pas, jusqu'à ce que l'une de ses ex lui explique tout. Il s'est senti tellement mal si vous savez, il ne voulait pas ça. Il n'avait pas besoin de ça  Il pleura sur la route en allant à l'enterrement de sa grand-mère, dans vielle mustang il ‘s'éclate le poing dur le volant. La vie est une chienne pas vraie ? Il pleurait parce que tout l'accablait, car tout se détruisait autour de lui. Pour sa grand-mère, mais pour Dana aussi. Cette nuit n'aurait jamais dû se passer ainsi, cela aurait dû être l'un des meilleurs souvenir de Dana, pas le pire. Pas celui qui la poussera à se tuer. Il éclata le lendemain la tête d'un ou deux de ses anciens potes, il fut aussi tôt viré durant quelques jours.

« Madame Walker. « il était allé chez elle, pour la voir, s'excuser de ne pas avoir été là pour la protéger. La mère de Dana lui ferma la porte au nez manquant de lui en mettre une. Un de ses frères avait cherché la bagarre au lycée, il s'était laissé frapper, car au final il se sentait coupable aussi. Puis il se mit à lui écrire des lettres, quelques unes pas beaucoup. Il finit par arrêter sans réponses. Car la vie continuait a défilé et il devait vivre la sienne.


« Qu'est-ce que tu fais ici ? » elle connaissait ce regard, cette pointe d’excitation dans le fond de ses iris et pourquoi il la scruta à présent du pied à la tête. Elle connaissait sa soif et son appétit depuis le temps qu'ils couchaient ensemble. Personne ne pouvait dire qu'ils sortaient ensemble hormis les deux concernés. C'est elle qui l'a découvert et s'est entichée de lui, pour la faire taire il s'était mis à sortir avec elle. Mais désormais le corps, les mains, l'odeur de cette sulfureuse blonde avaient un pouvoir sur lui. Il refusait toujours de le reconnaître, par fierté. Il s'était approché de la blonde de pour l’acculer contre le mur en posant ses mains sur ses épaules. Son visage allait à la rencontre du sien, mais non pour l’embrasser pour tout simplement lui glisser quelques mots à l’oreille. « J'ai envie de toi. » Sa main gauche profite pour descendre le long de son corps et pour frôler sa jambe. C'était toujours très charnel entre eux, ils passaient plus de temps à coucher ensemble qu'à sortir main dans la main, elle qui lui avait tout donner ne pouvait désormais plus rien refuser. « Pas maintenant, pas ici, pas chez moi. » il était pourtant passé, c'était tellement rare qu'il vienne sans qu'elle lui demande. Sans prononcer un seul mot il se jetait sur ses lèvres. Il savait qu'elle ne pouvait pas le repousser, il sentait ses mains explorer ses cheveux et le décoiffant. Les mains du brun venaient se balader sur son corps, caressant chaque centimètre qu'il avait à portée de main en soulevant le tissu gênant, dégrafant un à un les boutons. Toc toc, « Tout va bien ? » il quittait ses lèvres d'un air amusé, tournant ses prunelles vers la porte, elle reprenait ses lèvres d'assauts. Cet élan virulent l'avait fait sourire alors que la personne derrière la porte continuait à tambouriner. « Ton père vas me refaire le portrait si je reste ici. » venait il de susurrer d'une voix suave, il se décollait d'elle après avoir posé ses lèvres sur son front. Il déverrouilla la porte se trouvant face à une petite femme potelet. « Bonjour. » son air charmeur l'avait laissé sans voix tandis qu'il posait ses lunettes de soleil sur son nez. « On se voit ce soir. » avait-il articuler à l'égard de la blondinette qui se recoiffait. Une année plus tard il s'est mariée à cette sulfureuse blonde, à tout juste vingt-deux ans. Il continuait sa carrière sportive et elle de comédienne. Un idylle parfait, ils s’aimaient, Ils étaient si jeunes, ils ignoraient qu'ils allaient se faire du mal. Ils avaient vu les autres mais ils n'étaient pas les autres, ils allaient gagner là où ils avaient échoué, Ils ne savaient pas qu'un jour l'amour deviendrait un souvenir qui tord le cœur. 



Bruit de tôle froissée, crissement de pneus, et puis plus rien. Un silence morbide à la lueur de la lune. L'impact a été redoutable, le choc effrayant. La vie est injuste. Il a fallu que ça arrive à cet instant précis. Lorsqu’il était dans son ascension dans sa carrière sportive. Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Ils ne faisaient rien de mal, ils fêtaient simplement leur jeunesse. Il ne se souvient que des lueurs des phares de la voiture d’en face qui roule trop vite. Un cri « freine » et puis le vide intersidéral. Le gout du fer dans la bouche, il entend le chant des sirènes au loin, il ne ressent rien. Il a l’impression que sa vie lui échappe, doucement ses prunelles azur se ferment.  Il a simplement pensé à sa fille, qu’est ce qu’elle devrait s’il n’était plus là.
Pendant un instant il avait quitté cette terre, son cœur s’était arrêté, mais en vérité une partie de lui est mort cette nuit-là. « Monsieur Cassidy vous comprenez ce que je vous dis ? » La fin de sa carrière s’était envolée, il était trop fragile pour pratiquer ce genre de sport. Il avait les larmes aux yeux, sa femme l’a vue pleurer pour la première fois. Mais pas seulement car sa carrière avait pris fin. Mais surtout qu’il avait failli crever sans revoir sa fille. Il a dû réapprendre à marcher, le temps fut dur et les mois longs. Mais par persévérance, il a fini par se relever. Il avait cette envie de vivre et de se battre.

« Papa » Elle saute sur son lit, il ouvre un œil et soupir. Pas de grasse matinée. « J'ai faim papa. » Il pose sa main sur la chevelure de sa fille, caressant sa joue. Son divorce a bien failli les séparer. Mariés trop tôt, croyant que leur amour était puissant, qu'ils étaient différents mais ils étaient comme tous les autres. L'amour se fane, elle l'a trompé car il ne la regardait plus avec autant de passion, le contact de leurs corps se faisaient si rare. Il l'a trompé à son tour car il n'en pouvait plus de toute cette histoire, qu'il étouffait et avait besoin de sa revanche. Pensant qu'ils allaient au final traverse cette phase. Puis elle a appris son infidélité et elle a voulu le divorce. Elle a été là pour lui, lorsqu'il était au plus bas. Mais tout ça s'est finit, elle aura toujours de l'importance à ses yeux. Elle est la mère de sa fille et rien que pour ça il l'aimera toujours au fond. Ils se sont simplement perdus sur le chemin de la vie, c'est d'une folle tristesse. Mais ils se sont connus trop jeune, ils ont trop vite construit leur histoire. « J'arrive championne. » Il la chatouille légèrement, le rire de sa gamine c'est sa dose de caféine. Il la prend dans ses bras, elle se blotti contre lui. A cet instant de sa vie elle est tout pour lui, il ne vit que pour elle. « Je t'aime plus que trois fois mille. » lui souffle-t-elle en embrasse sa joue mal rasée. « C'est beaucoup. »