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If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona

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Sujet: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Ven 14 Juin - 15:50

Lynch Egan & Epona Faure
If you're leaving, baby, let me down slowly
Ca devait faire ... 4 jours ? 4 jours que j'avais lâchement laisser Lynch au bord de l'eau, en tête à tête avec la lune. Je crois que je me suis jamais sentie aussi mal que ces derniers jours : j'avais prétexté une maladie pour ne pas devoir sortir et aller travailler. Adrian ne m'avait pas cru, et s'il a insisté pour venir me voir, j'ai refusé : je suis donc restée 4 jours, enfermée dans mon appartement, à regarder le plafond. Je me suis détestée, haïe : et si mon père ne m'avait pas appelé tous les jours, je crois bien que j'aurais replongé dans de sombres travers.

Je l'avais abandonné. Même si j'essayais de tourner autrement, la situation restait la même : je l'avais encore laisser. Pour la deuxième fois. Et je ne voulais pas attendre aussi longtemps que la dernière fois : je ne pourrais pas. Mon cœur avait trop mal, mon corps était trop absent, et ma tête me hurlait de retourner près de lui. Avec le recul, je vous avoue que je n'arrive pas à retrouver ce qui m'a poussé à partir. Mais c'est ainsi, et il fallait que je rectifie la donne avant de vraiment perdre la seule personne qui contrôlait le peu de moi qu'il restait.

Je me suis levée, et je suis partie sous la douche : après un bon gros nettoyage, j'ai enfilé un jean bleu, un débardeur blanc, une veste rouge bomber. Des baskets converses noirs, mon téléphone dans la poche arrière : j'ai pris mes clés et je suis partie, sans même prendre le temps d'attacher mes cheveux. Je devais le revoir, je devais lui expliquer.

Quand je suis arrivée devant le bar, et que j'ai vu la pancarte fermée, j'ai seulement pensé à l'heure qu'il était : 02h du matin. C'est un peu tard non ? Non. J'ai vérifié que la porte était fermée, et j'ai cherché une entrée par derrière : celle des employés souvent. Et rien. J'ai juste vu une fenêtre ouverte sur la pièce principale du bar : ni une, ni deux, j'ai escaladé la fenêtre et j'ai fini par me rétamer par terre. " Aie. "
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Ven 14 Juin - 17:39



If you're leaving, baby, let me down slowly •
You want a chance to rewind Or maybe change your one-track mind But you're too afraid of changing So you're locking yourself up In that safe place In that same old place Play the victim again It keeps getting older Your story is over

J'avais toujours eu un bon gros sale caractère, mais je crois que jamais dans ma vie j'ai été aussi irritable, irrité et irritant que ces 4 jours là. J'avais complètement perdu pied, pas longtemps au fond, juste quelques heures, depuis j'étais juste en colère, contre moi, contre elle, contre le monde entier qui m'avait pas crié assez fort de faire attention, contre tout, j'en avais juste marre. Je crois que j'avais pas mal, parce que je m'était détaché d'un coup, pas que je le souhaitais, j'avais probablement juste pas le choix, et je voulais pas la laisser gagner une deuxième fois, j'avais perdu plus de 10 ans la dernière fois que j'avais joué avec elle. J'avais été stupide de recommencer. Mais je savais à quoi m'en tenir. Je me disais que j'avais évolué. Pas de jeux depuis. Pas d'Alcool. Je me répétais que cette fois ça me foutrais pas à terre. J'étais con, parce que j'avais réussi à m'en convaincre, à me dire que tout allait bien alors qu'à la première phrase de plus de 4 mots je perdais patience et voulait encastrer tout le monde dans un mur. Mais comme j'étais pas triste c'était pas elle le problème, c'est beau le déni.

Je finissais de nettoyer le bar, j'avais juste envie de rentrer, d'aller retrouver mon chien. Je voulais juste qu'on me laisse tranquille.

Puis j'ai entendu un bruit, pas un gros bruit en soi, puis j'avais pas peur de grand chose. Par contre la voix que j'ai reconnu m a glacé le sang. Epona ? je m'approchais pour vérifier, des fois que et obtenait rapidement confirmation. J'ai pas su analyser le mélange d'émotions, j'ai réprimé la joie et soupiré longuement Ben oui, qui d'autre après tout hein...pas trop mal ? sans écouter sa réponse, elle m'intéressait qu'à moitié, je lui mettais trois glaçons dans un gant de toilette et le posait sur un plateau que je fit glisser jusqu'à elle. Puis je m'asseyais sur les marches qui séparaient le bar de l'arrière salle, lui tournant le dos, je me frottais le visage, fatigué qu'est ce que tu me veux ? Malpoli. Sûrement mais je voulais pas être proche d'elle. Je pouvais vraiment pas plus à ce stade.
 
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Ven 14 Juin - 18:21

Lynch Egan & Epona Faure
If you're leaving, baby, let me down slowly
Pour une entrée toute en douceur, on repassera : de toute façon, j'étais tellement maladroite que même si j'avais voulu pousser la porte, j'aurais réussi à me faire mal. J'ai grimacé et sursauté en entendant parler derrière moi : j'ai alors tourné la tête pour m'attarder sur le visage de Lynch. Il semblait aussi crevé que moi. Peut-être moins creusé que moi, vu que j'avais complètement zappé de me nourrir ces derniers jours. Mais on avait les mêmes cernes. La culpabilité m'a envahi en .. 2 secondes ? Même pas.

J'ai baissé la tête avant de le voir revenir, pour me balancer un plateau avec un gant de toilette : vue la fraicheur, je me doutais qu'il y avait des glaçons dedans. " Merci. " J'ai pris le gant et je l'ai posé sur le bas de mon dos. Il m'avait tourné le dos, et à sa question (aussi froide que douloureuse pour moi), j'ai relevé la tête vers lui. Allez, c'est le moment, faut que tu te lances si tu veux pas le perdre. J'ai pincé mes lèvres, et j'ai déposé le gant sur le plateau avant de me relever. " M'excuser. " J'ai dépoussiéré mon jean et je me suis avancée vers lui, prudemment.

" Ma mère m'appelait souvent moineau : elle disait que j'étais aussi frêle, et que j'avais toujours l'habitude de fuir au moindre bruit. " J'ai déglutis, j'ai refais un pas vers lui. " Mon père est persuadé que je vais finir mes jours seule et ... J'ai finis par le croire je pense. " J'ai continué mon petit chemin vers lui, en inspirant profondément. " Tout ça pour te dire que j'ai pas cessé de penser à toi ces 10 dernières années. Et je crois que j'ai carrément oublié de vivre ces 4 derniers jours. " Je me suis arrêtée. Je me suis prise ... Genre, un poignard dans le ventre qui m'a fait reculer d'un pas : je n'étais vraiment pas du genre à parler comme ça.

" Je suis désolée. Vraiment désolée. Je t'ai fais du mal en partant, et je me suis fais autant de mal à m'enfuir de nouveau. Et si je pouvais juste arrêter de fuir, ne serait-ce qu'un moment... Si je pouvais simplement vivre avec mes sentiments, ça serait beaucoup plus reposant pour moi. Encore plus pour toi. Et ... Je suis incapable de parler comme ça normalement, je garde tout, je ne parle pas. Mais t'es là, et je suis là, et ... " Allez. Dis le. HURLE S'IL LE FAUT. DIS. LUI. MAINTENANT.

" Je crois que ... " Impossible.
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Ven 14 Juin - 20:23



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J'étais pas fier de mon comportement, ma mère m'aurait donné un coup de balai sur la tête de me voir traiter une femme comme ça. Mais c'était vraiment au dessus de mes forces, son petit merci m'a fait comme un pincement au coeur, mais ça aussi j'ai choisi de l'ignorer, elle n'était pas la seule à avoir le droit d'avoir peur et de se braquer, et si elle voulait jouer, j'avais passé l'âge.

Alors quand elle a parlé de s'excuser. Je sais pas, je voulais pas la croire, c'était plus simple de lui prêter de mauvaises intentions, de me dire qu'elle jouait encore, ça flattait pas mon ego mais à terme ça me protègerai surement. Je savais pas comment gérer, alors j'évitais juste son regard, soigneusement. J'avais envie de la voir, mais j'aurais voulu croire à ce qu'elle me disait, je l'aurais surement cru, et c'était dangereux, trop. Je voulais juste lui crier que je m'en foutais, qu'à ce stade elle pourrait me faire tout l'arbre généalogique, me dire que son arrière petit cousin pensait que je devrais la pardonner que j'en aurais encore rien à cirer.

Mais les mots sont pas sortis. Je sais pas. Le doute. La peur au fond de clore définitivement ce chapitre. Je veux dire, considérer que c'est fini c'est une chose, y mettre un terme en est une autre. Et puis y a eu ses mots, si proches de ce que je voulais entendre que je les ai même pas crus. Qui m'ont touché si fort aussi. J'aimais pas la savoir mal, ça me consolait pas qu'elle me dise qu'elle avait galéré ces derniers jours, j'avais des centaines d'émotions qui arrivaient en même temps et j'arrivais pas à process, je me répétais juste qu'elle mentait. Pas forcément vrai, juste plus commode.

Puis au moment de faire une vraie révélation, La vraie révélation, elle s'est arrêtée. Le petit détail qu'il me manquait, le petit élément qui venait confirmer ma théorie fumeuse, on y était. Moi ce que je crois, c'est que t'es juste embêtée parce que ton petit jeu a pas marché comme tu l'espérais et que maintenant tu t'ennuies je continuais à fixer le mur, fuyant jusqu'a son regard dans le reflet de la vitre parce que c'est bien ça pour toi, un jeu. Ma voix vacillait un peu, j'aimais pas ça, j aimais pas avoir l'air affecté, pas là, alors je me reprenais J'ai cru que j'avais compris un truc, qu'en jouant aussi je finirais peut être par trouver un équilibre, quelque chose je riais, un peu nerveusement Mais j'aurais pu avoir la meilleure des stratégies avec toi, avec nous que j'aurais jamais pu y arriver. Je finissais par tourner la tête vers elle, pour conclure, mais mon regard s'est plus perdu quelques metres derrière elle que dans le sien Le truc, c'est que t'as jamais joué avec moi tu jouais contre moi
 
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Ven 14 Juin - 20:47

Lynch Egan & Epona Faure
If you're leaving, baby, let me down slowly
Allez hop : première claque dans la figure. Il ne parlait pas calmement, ses tremblements de voix trahissaient sa douleur- sa tristesse. Et la façon qu'il avait de me parler, ça relevait plus du dégoût que de l'amour : deuxième claque dans la figure. J'ai encaissé ses mots, ses phrases, ses upercuts : je les avais bien cherché après tout. J'ai juste croisé les bras sur ma poitrine en baissant la tête pendant qu'il déversait toute sa haine.

Il avait tellement gardé en lui en dix ans ; et là, en quatre jours, que j'ai cru que jamais ça ne se finirait : mais je le méritais après tout. C'était moi qui était partie, à chaque fois : c'était moi qui faisait tout foirer à chaque fois, même ce soir-là. On aurait juste pu être bien, tous les deux ; mais non : j'ai juste paniqué, comme à chaque fois. Et au lieu de parler, je suis juste partie. C'était pas de l'allergie aux sentiments : c'était de la connerie pure et dure.

Mais se le dire en pensée, et l'avouer à voix haute, ce n'était pas la même chose. " Je jouais contre moi-même à vrai dire. " J'ai relevé la tête, et j'ai regardé Lynch : il n'osait même plus croiser mon regard, et je me sentais plus que dégoutante à ses yeux. Un peu comme si je l'avais trahi, encore et encore. J'ai pincé mes lèvres. " J'ai joué avec le feu, sans penser un instant que je me brûlerai. Et je me suis brûlée. Et au lieu d'appeler au secours, j'ai juste laissé la brûlure comme ça. " J'ai soupiré.

" T'as peut-être pas trouvé ton équilibre. Mais t'es mon équilibre à moi. " J'ai décroisé les bras, j'ai regardé vers le plafond, et j'ai levé les bras vers le ciel. " Putain, j'en reviens pas moi-même d'être tombée amoureuse de toi aussi intensément. " J'ai laissé mes bras redescendre, et je me suis appuyée sur la table, derrière moi. J'ai chopé son regard, et j'ai balancé. " C'est douloureux de t'aimer, mais de pas pouvoir te le dire, parce que j'ai peur. "
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Ven 14 Juin - 22:55



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J'aurais pu continuer des heures, ça faisait des années que je ruminais tout ça, et l'incident d'il y a 4 jours avait achevé de me faire perdre patience. Je sais que je voulais la croire, je voudrais toujours la croire, je m'étais tellement persuadée que c'était la femme de ma vie. Ej préférais accepter mon erreur que la payer encore 20 ans.

Mais aussi determiné que je pouvais être, j'écoutais ce qu'elle disait, et le doute s'instillait, je voulais pas, mais au bout d'un moment, camper sur mes positions ne marcherait plus. Et si je lui reprochais son manque de franchise et son double jeu, je pouvais pas me permettre d'être de  mauvaise foi. Du coup j'écoutais, glissant un petit commentaire salé, ok Ona, t'as peut être joué contre toi aussi, mais l'un n'empêche pas l'autre tu sais... je sentais un certain malaise chez elle. Ca non plus ça me réjouissait pas,j'éprouvais rien de franchement négatif à son sujet, au contraire, la colère avait juste balayé tout le reste et laissait peu de place. La métaphore de la brulûre m'a parlé. Mais c'était toujours le même problème et je suis désolé pour toi. mais le feu ça se propage, et t'es pas la seule. c'est pas parce que tu tournes le dos à l'incendie qu'il s'éteint le premier incendie avait plus d'une décennie, j'avais fini par le contenir, par aller mieux. Je me redressais et m'adossait au mur, face à elle T'étais jeune, ça arrive, je t'en veux même pas. Mais. Il y avait bien sûr un mais Par contre ouais non, te voir revenir avec un bidon d'esssence et prendre un air choqué quand le feu repart, juste ça me prends la tête.

Y'a eu comme un silence je crois, puis elle a repris, et à nouveau, ses mots ont touché mon coeur, mon coeur qui était plus léger depuis que j'avais dit tout ça. Son regard ne mentait pas. Comme la première fois, j'étais sûre qu'elle était sincère, mais cette fois c'est moi qui avait peur, à raison. C'est douloureux de savoir que je t'aime depuis le premier instant et de te voir t'envoler, encore et encore plus d'agressivité, de la nostalgie beaucoup, de la résignation aussi, de la sincérité toujours.
 
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Sam 15 Juin - 19:29

Lynch Egan & Epona Faure
If you're leaving, baby, let me down slowly
Touchée. Coulée. Au fond de l'océan, j'ai continué à m'enfoncer dans le sable ; sable mouvant. C'était un peu comme si tout autour de moi s'effondrait, et que j'étais incapable de bouger : paralysée, fatiguée. Incapable de riposter à la colère, et à la tristesse ; les phrases piquantes, salées de Lynch faisait aussi mal que du sel sur une plaie ouverte. Le cœur serré, j'ai baissé finalement la tête, les bras toujours croisés, silencieuse.

J'avais merdé. Il n'y avait aucune autre explication, ou excuse : j'avais merdé, et j'allais tout perdre avec mon stupide caractère. J'ai fermé les yeux, et j'ai courbé le dos avant de soupirer, inaudible. Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire ? Je me suis excusée, je lui ai expliqué, avec mes mots, comme j'ai pu. J'ai essayé de lui faire comprendre mon point de vue : mais j'avais l'impression que l'incendie était devenu trop grand ; comme si jamais je n'aurais pu l'éteindre.

J'étais incapable de dire quoi que ce soit d'autre. Je lui avais avoué mes sentiments (à demi), et ... Je me suis heurtée à un mur de colère, de tristesse, de haine. Presque du dégoût. Mais je ne pouvais pas le laisser, je ne pouvais pas faire demi-tour et m'en aller encore ; parce que ce départ aurait un goût salé si je ne tentais pas le tout pour le tout. J'ai redressé la tête, et j'ai foncé vers lui : NE. REFLECHIS. PAS.

J'ai juste posé mes lèvres sur les siennes en aggripant son tee-shirt. Et je me suis perdue dans ce baiser, bien plus intense, bien plus profond que ceux que je lui avais offert jusque là. " Je suis tellement désolée. " Entre deux autres baisers. " Je ne veux plus partir, je te le jure. " Encore des baisers. Toujours aggripée à lui. Je ne pouvais pas le laisser filer, non. Je ne pouvais pas. Il ne pouvait pas partir.
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Dim 16 Juin - 12:14



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Je voulais pas continuer à l'engueuler, je me persuadais qu'elle me mentait, mais si c'était faux ? L'idée de la blesser m'étais douloureuse malgré tout, et si je pensais qu'il serait plus simple pour tout le monde que je ne l'aime plus, ça ne voulait pas dire que mes sentiments avaient déjà envie de suivre. C'est aussi pour ça que j'évitais son regard. C'était dur de la regarder dans les yeux et de lui dire de partir, presque impossible. J'avais voulu recroiser ce regard si longtemps. Au final je lui ai aussi fait une déclaration ce soir là, parce que c'était vrai, je l'aimais bel et bien, depuis le debut, aussi con que ça puisse paraître. Certaines personnes le savaient, mais même moi j'avais pas mesuré à quel point avant de la voir revenir. Je l'aimais, mais il lui était si facile de me détruire que j'étais peut être plus effrayé qu'amoureux, c'était dur à quantifier. je savais juste que pour moi, l'amour suffirait peut être plus à tout encaisser.

Et puis, elle m'a embrassé, typical Epona j'ai envie de dire, et si d'un côté c'était parfaitement déloyal, je ne l'ai pas repoussée, je n'en avais pas envie. L'intensité de ce baiser a fait émerger plusieurs émotions, qui balayaient la colère certes mais aussi un peu la raison, mes mains ont glissé dans ses cheveux, l'attirant vers moi, j'entendais ses mots et je voulais la croire, ne plus avoir à me poser la question en fait, juste l'embrasser jusqu'à ce que toutes mes peurs disparaissent, mais après plusieurs baisers, je l'ai doucement serré contre moi. Un silence, une inspiration. Le problème, c'est que là c'est moi qui suis plus sûr d'avoir envie que tu restes je l'ai serrée plus fort, parce que je voulais pas qu'elle parte non plus mais n'avait pas la force de le dire. Pas le courage. Mes mains caressaient doucement ses cheveux, d'un air absent tout ce que je sais, c'est que mes sentiments n'ont pas changé, et ne changeront probablement jamais. j'avais passé la moitié de ma vie à la considérer comme la femme de ma vie, et les heures passées avec elle n'avaient fait que le confirmer. Mais J'avais fait une croix dessus pendant quinze ans... continuer à le faire semblait plus si effrayant au fond.
 
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Lun 17 Juin - 13:08

Lynch Egan & Epona Faure
If you're leaving, baby, let me down slowly
J’ai aimé ses mains dans mes cheveux. Sentir son souffle s’accélérer au rythme de nos baisers. Sa poigne, assez forte pour ne pas me laisser partir, et assez douce pour ne pas me faire mal. Son physique trahissait les mensonges de sa voix : je me sentais importante à ce moment-là. Comme si j’avais enfin trouvé la place que je cherchais depuis … Depuis trop longtemps à vrai dire. Et quand il m’a prit contre lui, j’ai fermé les yeux, ma tête contre son torse : et si un sourire s’est niché sur mon visage, les mots qui ont suivis m’ont fait perdre l’envie de sourire.

Il a serré un peu plus, mais je n’ai pas vraiment fait attention : les yeux rouverts, j’ai fais tourner sa phrase dans ma tête. Plus. Sûr. D’avoir. Envie. Que. Tu. Restes. Qu’est-ce que j’étais censée faire ? Je sentais la boule dans ma gorge devenir plus difficile à contrôler, et j’ai juste serré mes poings endoloris par la retenue des larmes. Oui, si quelques minutes après, accompagné de ses caresses, il m’a avoué encore, avoir des sentiments pour moi, je suis restée figée quand même : était-il trop tard pour rattraper mes conneries ?

« Je voulais rester. » C’était un murmure, mais j’avais peur d’éclater en sanglots si je parlais plus fort. Je détestais voir mes émotions contrôlées par quelqu’un d’autre que moi-même. « Je n’ai juste pas réussi à vaincre … » Moi-même ? Parce que le véritable problème c’était moi, pas lui, et ça je l’avais toujours su. J’étais mon propre monstre, l’architecte de mon autodestruction : et si ça paraissait facile dit comme ça, j’avais plus un penchant pour me faire du mal qu’autre chose.

« Je ne veux plus partir. Je t’en supplie … Ne me dit pas que c’est trop tard. »
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Lun 17 Juin - 15:21



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Je savais que je risquais de le regretter, mais quand je l'ai entendu murmurer qu'elle voulait rester, j'ai voulu la croire, une fois de plus. C'était si loin de son assurance manifeste qui rendait ses revirements si frustrants, si loin de son côté si secret qui me donnait envie de la découvrir, si loin de son côté joueur qui, quand il ne me faisait pas de tort, me plaisait aussi. Je savais pas si j'avais finalement la vraie Epona sous les yeux, si elle allait bientôt retomber dans son incohérence sauvage. J'avais pas encore dit oui que, quelque part elle me faisait déjà péter les plombs, mais c'était Epona, et ça répondait à toutes les incertitudes, ça avait toujours été elle. C'est tard. Très. on aurait pu se dire ça y a tellement longtemps, j'avais attendu tellement longtemps. Et on voudra toujours attendre un peu plus longtemps. je m'éloignais d'un pas et plongeait mon regard dans le sien Du coup, j'imagine que je suis plus vraiment à quelques jours près pour essayer ? ça paraissait concessif, mais c'était pas avec elle, c'était avec moi même. J'essayais de rester pragmatique pour faire taire les sonnettes d'alarme dans ma tête, avec un succès discutable, mais je pouvais les ignorer, au moins quelques jours.
 
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Mar 18 Juin - 18:22

Lynch Egan & Epona Faure
If you're leaving, baby, let me down slowly
Son discours était aussi négatif que positif : j'ai choisis de ne tirer que le positif. Et j'allais lui montrer que j'en valais la peine ; que NOUS en valions la peine. Et s'il ne me donnait que quelques jours, et bien j'allais les prendre, et j'allais tout donner pour lui prouver que j'étais autre chose qu'une sauvageonne, qui s'enfuie à la moindre occasion de montrer ses sentiments. J'allais lui prouver que je n'étais pas qu'un moineau.

J'ai passé mes bras dans son dos, et je l'ai serré fort contre moi : vue sa carrure, il a dû penser que je n'osais pas, mais vu mon gabarit, il allait comprendre que c'était toute la force dont je disposais. " Je te promet de te montrer que j'en vaux la peine. " J'ai fermé les yeux et j'ai souris, la tête posée sur son cœur.  Il allait voir. J'ai reculé la tête, je me suis mise sur la pointe des pieds et j'ai posé mes lèvres sur son menton.

" Pardonne moi si je suis maladroite, si j'ai du mal, ou si j'ai peur. " J'ai haussé les épaules, laissant mes bras retombés à mes cotés. " J'ai jamais su faire. " Et c'était réel : je n'étais jamais vraiment sortie avec quelqu'un : peut -être parce que Lynch avait toujours été quelque part en moi, même si je ne me l'avouais pas. Alors, peut-être que j'allais tout donner pour lui prouver qu'il pouvait m'aimer, mais peut-être que ça n'allait pas suffire à ses yeux, parce qu'il avait vécu avant moi.

" Embrasse moi. " Et prouve moi que c'est moi que tu veux. Moi, et personne d'autre.
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Mer 19 Juin - 17:51



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Ca me plaisait pas de dire que j’attendais des preuves ou globalement de donner l'impression qu'on devait me prouver quelque chose, ni même qu'on me devait quelque chose tout court en fait. Mais à ce stade, tout était allé tellement loin dans le n'importe quoi qu'il était sûrement temps que je pose des exigences après tout. Pas pour avoir le contrôle, juste pour me protéger, et si la voir aussi déterminée à réchauffé mon coeur, je me mettais en garde sur le fait que, je voulais pas être seul à poser des règles.

Je voulais pas qu'elle se sente coincée, n'ose plus être elle même; je voulais juste qu'elle soit là suffisamment longtemps pour vraiment savoir qui elle était ça j'en ai jamais douté. et encore moins là, alors qu'elle était dans mes bras. Elle en avait toujours valu la peine à mes yeux et si elle était pas revenue dans ma vie j'aurais surement continué à en rêver encore dix ans. Le problème, c'est que là ou mes rêves ne pouvaient pas me blesser, ses revirements le faisaient. Et si je pouvais comprendre qu'elle aie du aml, c'était dur de passer l'éponge. J'ai jamais été doué pour pardonner, mais je ferai de mon mieux. surtout que, dans le fond, je savais pas beaucoup mieux qu'elle comment se passait une relation, j'avais bien été avec quelques personnes mais, j'avais jamais pu vraiment m'investir, Epona toujours dans un coin de ma tête. Du coup, ça serait surement malvenu de la jouer comme si j'allais être irréprochable, je le serai probablement jamais.

Quand elle m'a demandé de l'embrasser, j'ai eu peur que le jeu aie recommencé, qu'elle me teste, mais je devais apprendre à balayer ça aussi, si c'était une nouvelle blague, je serais définitivement fixé au moins, et puis, ses lèvres me manquaient. Ma main a glissé derrière sa nuque alors que je me baissais vers elle pour l'embrasser, doucement, mais sincèrement un des premiers baisers à mon entière initiative, ça faisait presque bizarre, d'avoir enfin au moins une part des commandes.
 
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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Mer 3 Juil - 18:09

Lynch Egan & Epona Faure
If you're leaving, baby, let me down slowly
J'étais une enfant : je pense que je le serais éternellement, et c'est sûrement pour ça que je prenais toujours la fuite plutôt que d'affronter des choses trop grandes pour moi. L'amour, les sentiments, l'appartenance : toutes ses notions étaient bien trop vastes, bien trop floues pour moi. Et pourtant, Lynch me donnait envie, dans tous les sens du terme. Il me donnait envie de donner le meilleur de moi-même, il me donnait envie de me surpasser pour pouvoir être avec lui -et que ça marche ; et quand son regard avait croisé le mien, la première fois, il m'avait donné envie de lui.

J'ai fermé les yeux, doucement, ma tête contre son torse : si j'avais peur de m'enfoncer dans cette relation ; si appartenir à un être m'effrayait au point de m'enfuir, je ne le voulais plus. Parce que ses bras, sa présence, son parfum étaient les endroits où je me sentais bien ; à la maison. Comme si, pendant des années, j'avais erré sans but, jusqu'à trouver un toit, un endroit où je serais à l’abri. C'était lui. Il était mon réconfort, ma sécurité ; et si ça avait mit un peu de temps, je pouvais dire que c'était lui, la personne qu'il me fallait. Je devais juste lui montrer que j'en valais la peine. NOUS en valons la peine.

J'ai levé mes yeux larmoyants vers lui : pas que j'étais triste, non. Je n'arrivais juste pas à croire que ce que j'avais rêvé jusque là se produisait. Et ça me faisait autant de bien que de mal, allez savoir pourquoi. Pourtant, quand il a accédé à ma demande ; quand il prit ma nuque dans sa main, que ses lèvres ont touchés les miennes, je n'avais plus mal. J'avais juste envie qu'il continue, encore et encore ; qu'il m'aime jusqu'à la fin des temps.

Je me suis agrippée à son tee-shirt, comme si j'avais peur qu'il disparaisse, comme dans mes cauchemars ; j'ai fermé fort les yeux, et j'ai prolongé le baiser. J'ai laissé ma langue se frayer un chemin entre ses lèvres, mon corps toute chose entre ses bras. Je ne sais pas si c'est son corps ou le mien qui a bousculé la table, mais j'ai entendu une chaise tombée derrière nous. On s'en foutait.

J'ai attrapé sa nuque et j'ai reculé un instant, le souffle court. " Reste avec moi. Jusqu'à la fin des temps. "
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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: Re: If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona   
posté Jeu 4 Juil - 22:03



If you're leaving, baby, let me down slowly •
You want a chance to rewind Or maybe change your one-track mind But you're too afraid of changing So you're locking yourself up In that safe place In that same old place Play the victim again It keeps getting older Your story is over

J'étais tombé amoureux de l'esprit libre et enfantin d'Epona, ça m'avait explosé à la figure, plusieurs fois, mais quelque part, dès le premier instant, dès ses premiers regards, quand elle était encore dans le manège et moi en pleine partie, j'avais su. C'est aussi ce qui m'avait tant attiré. Et si elle m'avait indéniablement blessé, ça serait malhonnête de ma part de faire comme si c'était totalement innattendu. Elle était comme ça, je tenais pas à la changer. Mais trouver un équilibre dans lequel son âme d'enfant et notre relation pourraient trouver une place sans étouffer l'autre, c'était un rêve eveillé, et à mesure que nous parlions, je la sentais tendre vers cette balance subtil. A petits pas, surement maladroits pendant un moment, mais j'étais convaincu qu'elle en avait envie et qu'il y avait de la place pour moi. Et c'était tout ce qui comptait.

Elle était contre moi. Et j'étais apaisée. Je n'avais pas perdu les 15 dernières années, d'une manière ou d'une autre elles me menaient à ce moment, à sa tête contre mon torse. J'en avais pas parlé à grand monde, pas mon genre et puis, j'avais vite compris que personne se retrouvait là dedans, là j'aurais pu courir les voir, leur dit que ca avait valu le coup d'attendre j'avais vraiment du mal à ne pas me laisser déborder par mes émotions. A maintenir une certaine méfiance. A me dire que tout pouvait encore mal se passer alors qu'elle m'embrassait avec de plus en plus de fougue, balayant les meubles sur notre passage.

Du coup, ses mots ont été comme un électrochoc, jusqu'a la fin des temps. je veux dire, je l'ai attendu toute ma vie, évidemment que je voulais quelque chose de sérieux avec elle, mais ça restait si surprenant tout à coup, si offiiel, si réel. J'étais nerveux mais quelque part ça m'a amusé un peu, dans un rire je lui ai répondu, taquin Ah oui, la demie-mesure c'est pas ton truc j'ai souri, repoussé une meche de ses cheveux derrière son oreille avant d'y glisser mais ça me va comme programme mes lèvres ont alors doucement glissé dans son cou alors que je la serrais contre moi.

Le meilleur des programmes, aucun doute possible.


 
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If you're leaving, baby, let me down slowly • Lynch&Epona

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