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Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler

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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
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Sujet: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 14:47


Swan Garséa
« Cette histoire me rend malade »

SON PTIT SURNOM  ➺ Sweeany comme le personnage déluré : Sweeny Todd. SON ÂGE  ➺  26 ans née à Melbourne un soir de feux d'artifices. Avant que ma maman ne préfère ses bouteilles à ma présence, elle me racontait souvent que ces fameuses étoiles colorées était en faite une fête en mon honneur, pour fêter ma naissance. J'ai longtemps cru à cette légende urbaine jusqu'à ce que la dure réalité de la vie ne me rattrape en pleins vole. SON ORIENTATION SEXUELLE  ➺  Hétérosexuelle SON STATUT CIVIL  ➺   Célibataire depuis maintenant 2 ans. Je n'ai eu qu'une histoire dans ma vie qui a été un échec. Pervers narcissique, coups, manipulation mentale et j'en passe. Aujourd'hui je combat le mal par le mal en poussant un peu les vices jusqu'à la limite du raisonnable. Je ne suis plus capable d'avoir de l'amour comme avant, alors je fait toujours en sorte de provoquer ou de voltiger pour à nouveau ressentir quelque chose. SA NATIONALITÉ  ➺ Je suis née à Melbourne mais j'ai des origines indiennes de mes deux parents. Ils ont fuis l'Inde car la vie était miséreuse et ils espéraient gagner un peu plus d'argent en migrant vers l'Australie. Bon, le projet à échoué mais ils ne pouvaient pas savoir.SON CARACTÈRE  ➺  Adolescente, j'étais naive et très ouverte avec les gens. Je cachais ma situation compliquée à la maison et arborait toujours un masque souriant pour n'inquiéter personne. Puis j'ai rencontré mon ex qui a fait de moi quelqu'un aussi amorphe qu'un pantin désarticulé. Je n'étais plus vivante, une coquille vide qui se voyait fleurir des bleus au fur et à mesure sur le corps.
6 ans après cette mauvaise passe, je redeviens peu à peu celle que je suis et j'arrive à faire face. Plus forte mentalement que la plupart des gens, depuis toujours, je n'ai jamais versé une seule larme et j'affronte la vie avec détermination. Cette fâcheuse histoire a quand même valu la disparition de tout sentiments amoureux en moi. Du coup je papillonne, brave les interdits et les limites à la recherche de nouvelles sensations ou de capacité à ressentir à nouveau quelque chose au fond de mon coeur. SA PROFESSION  ➺  Infirmière en soin pédiatrique SON REVENU MENSUEL (en $)  ➺  3 583,33 très exactement. SON GROUPE  ➺  Les crocodiles.



Plutôt "mieux vaut seul(e) que mal accompagné(e)" ou "plus on est de fous plus on rit" ? 
Durant une courte priode de ma vie, j'ai eu " la chance " de faire face à ces deux cas bien précis. Aujourd'hui je pense que les deux se valent parce que parfois le bonheur ne se trouve pas forcément dans les bras des autres. Surtout si " ces autres " sont des personnes toxiques qui simulent le bonheur pour mieux pour vous blesser.
Les deux sujets s'apparentent à deux contextes différents : l'amour et l'amitié. Pour ma part du moins...
Mieux vaut être seul que mal accompagné car on ne choisis pas ses sentiments, on les subis. Et parfois on ne réalise pas toujours qu'on est tombé sur la mauvaise personne.
Plus on est de fous plus on rit s'apparente à cette seconde famille plus communément appelée : les amis. En général, tu les choisis car ils te ressemblent et tu vis les meilleurs moments de ta vie avec eux.
En fin de compte, les deux appellations sont exactes, il faut juste se blinder le coeur pour ne pas tomber sur la mauvaise rencontre qui fera tout basculer.
Si vous deviez vous décrire avec une chanson et/ou un film, vous choisiriez lesquels ?
C'est difficile comme question car j'ai beaucoup de réponses qui me viennent en tête. Romantiques, tristes, funky, rock n roll... et je ne parle pas des films !
Mais en général, quand on décide qu'une chanson qu'on écoute devienne notre préférée, c'est parce qu'elle renferme une part de nous-même et nous représente. Je vais donc choisir une de mes chansons préférées qui me fait vibrer jusqu'au tréfonds de mon âme : " Shadow of the day " de Likin Park. Pour ceux qui me connaissent personnellement, n'hésitez pas à me dire si ça me correspond bien.
En ce qui concerne le film, j'ai toujours adoré " Le moulin rouge " depuis que je suis toute petite. Mon plus grand rêve de ma vie était de monter sur les planches, mais je n'ai pas pu saisir ma chance.


MINIMUM 10 CHOSES A SAVOIR 

Extravertie ৩ Drôle ৩ Toujours là pour les autres ৩ Force mentale hors du commun ৩ Caractère de feu au coeur tendre ৩ Rêve d'une vie d'artiste ৩ Adore les enfants et en a fait son métier en devant infirmière/pédiatre ৩ Petite nana d'un mètre 63 pour 56 kilos ৩ à une petite cicatrice sur la lèvre inférieur du à son accident de moto ৩ Adore réparer/retaper des vieilles voitures et des motos. ৩ Elle est grande soeur de triplés de sexe masculin ৩ Ne connaît pas son père ৩ Maman alcoolique depuis le départ du paternel ৩ A appris toute seule à jouer du violoncelle et le maîtrise à la perfection



La vie est belle.
Du moins, c'est ce que je croyais.
Pourtant, j'ai eu beaucoup de signes qui auraient dû m'avertir que quelque chose de grave se présageait.
Mais je n'écoutait pas les signes du destin, je n'y croyait pas.

Je suis née dans une famille aux revenus modestes, et pourtant j'étais la plus heureuse du monde. L'argent ne fait pas le bonheur, c'est l'amour qui fait tourner le monde.
Mes parents ont fuis l'Inde bien avant que je naisse, en quête d'un meilleur avenir. Ils recommençaient à zéros dans un pays qu'ils connaissaient déjà grâce à ma mère qui est née et a vécue pendant 16 ans à Melbourne. Ce n'était pas simple. Mais ça ne faisait pas peur au jeune couple... c'était comme si, ensemble ils pouvaient surmonter tout les défis.
Quand je dis que l'amour est à l'origine de tout, je n'avait pas tout à fait tord. Mais comment vivre d'amour une fois qu'il n'est plus à votre porté? C'est la question que je me pose encore aujourd'hui.

Mon père a quitté le domicile quand j'avais 6 ans. Il était tombé amoureux d'une autre femme.
Étonnement, je n'ai que très peu de souvenirs de lui, c'est comme si il n'avait jamais existé pour moi. Ma mère, accablée par le chagrin, ne souhaitait pas dire quoi que ce soit sur tout ça et nous enfermait dans l'ignorance de ce symbole masculin que nous ne connaîtrions jamais. Aujourd'hui encore, je ne connaît ni le nom ni le visage de cet homme, pas même le pourquoi du comment il a fait la connaissance de notre mère. Il n'est que la raison de notre présence dans ce monde, et c'était déjà trop.
La décadence fut lente mais déchirante : l'alcool fut la seule délivrance de ma mère qui ne voyait pas le bout du tunnel, qui n'arrivait pas à se relever de son chagrin.

Je n'était pas seule dans mon malheur : grande sœur de trois triplés de type masculin, je me suis occupée d'eux comme une maman, cette dernière n'étant plus capable d'assumer ce rôle.
J'avais 10 ans que j'ai commencé à m'occuper pleinement de mes frères et de la maison. Ils avaient 7 ans à cet instant, mais ils avaient encore besoin d'assistance..
Nous vivions convenablement grâce aux aides, mais nous faisions attention de ne pas ébruiter la situation pour ne pas être séparés. Je ne connaissait que trop bien le système d'adoption à cette époque, ayant envisagé la possibilité de trouver une meilleure situation à mes frères qui ne méritaient pas cette vie qui leurs étaient imposées. Mais je me risquait à la séparation des triplés et de moi-même, ce que je ne pouvait même pas concevoir. Je ne pouvait pas vivre sans mes frères malgré la complexité de la vie, et eux non plus ne pouvaient pas vivre sans moi. De part cette situation peu commune, nous avions tissés des liens très forts et ils me soutenaient énormément malgré leurs jeune âge.
Tout comme moi, la vie les a forcé à grandir plus tôt que prévu et à voir la vérité en face : nous ne pouvions compter que sur nous quatre pour survivre.

Les années passaient et se ressemblait. Nous avions adopté le nom de ma mère " Garséa " qu'elle a elle-même héritée de son père d'origine Espagnole, pour définitivement tirer un trait sur l'homme qui n'avait plus le nom de " papa " à nos yeux. Notre mère se murait dans le silence, tabassée par l'alcool et peu reconnaissante de ce petit geste qui était tout de même une énorme preuve d'amour pour nous.
C'était comme si elle se laissait mourir sans vouloir en finir. Elle s'accrochait à la vie mais n'avait plus l'étincelle de bonheur qui caractérisait ce regard qu'elle arborait fièrement.
Pendant longtemps je m'en suis voulue de n'avoir rien fait pour eux, pour mes deux parents. Si j'avais été peut-être plus facile ou plus aimante, mon père serait-il resté ? Mais j'ai vite compris que ça n'était pas de mon ressort...
Les adultes ont une manière de s'aimer bien particulière et je venais d'en faire l'expérience...

Nous grandissions avec les années. Je n'était pas bien grande d'ailleurs, mes frères m'ont vite rattrapés et se sont longtemps moqué de moi. J'adorait cette ambiance bonne enfant qui régnait dans la maison, malgré la douleur et les fantômes du passer.
Passionnée par l'art et me réfugiant dans la musique, j'ai appris à jouer du violon rien qu'en écoutant les symphonies de Bach et de Beethoven. Je me suis d'ailleurs payé mon premier violoncelle à 14 ans en effectuant des tâches ménagères et des travaux chez nos voisins d'immeuble. C'était un petit quartier, tout le monde se connaissait et tout le monde connaissait mon amour pour la musique classique. C'est ainsi qu'après 6 mois de durs labeurs à enchaîner les petits boulots chez les voisins et la bonne tenue de la maison que je me suis offert mon premier instrument. Je ne manquait pas de faire des concerts tout les soirs à mes petits frères, comme une berceuse pour qu'ils puissent allez dormir sereinement. C'était un rituel, un beau rituel qui deviendra l'un de mes plus beaux souvenirs d'enfance...

C'est à 18 ans que l'amour sonna enfin à ma porte. Soudainement, sans que je m'y attende.
Bon, il a pas vraiment sonné et il était pas derrière la porte, mais j'aime parler comme une poète!
Je ne donnerait pas son nom par peur que vous ne commenciez à le maudire sur trois générations..
Il était dans ma classe au lycée et me faisait tout les appels de phares possible et inimaginable pour me faire comprendre que je l'intéressait. Mais moi j'étais naïve et le peu de notions que j'avais de l'amour était dans les livres ou les séries romantiques. Je ne pouvait pas imaginer que quelqu'un puisse s'intéresser à moi un jour, je ne m'imaginait pas dans cette position là...
Et pourtant j'aimais me faire belle, me maquiller, j'étais coquette et le regard des autres comptait énormément à mes yeux. J'étais adolescente...

L'amour est dangereux tant qu'on ne sais pas le manipuler avec précaution. C'est une leçon que mon père a tenté de m'inculquer, malgré lui, en quittant la maison. Mais je ne faisait pas attention aux signaux, je ne prenait pas le recule nécessaire au contraire. Tout ce qui m'intéressait, c'est qu'un autre humain s'intéresse à moi autrement que par mes prouesses de ménage ou de repassage. Je me sentais désirable aux travers les yeux d'un serpent à sonnette caché sous les traits du prince charmant.

Il n'aura pas de prénom dans cette histoire, seulement une appellation : Le pervers narcissique.
Savez vous ce que c'est qu'un pervers narcissique ?

Le pervers narcissique n’a qu’une idée en tête : satisfaire ses propres désirs. Ceux des autres ? Il n’en a que faire ! L’immaturité affective est une caractéristique constante dans la définition du pervers narcissique. Ce manipulateur hors pair est tel un enfant de quatre ans, encore incapable de faire preuve d’empathie ou d’identifier les besoins d’autrui. Pourtant, le pervers narcissique a conscience de l’emprise qu’il exerce sur sa victime, seulement il est n'a aucune idée de la souffrance qu’il occasionne.

Il était le cancer de mon cœur. J'étais fragile, rêvant d'amour et de prince charmant tandis que lui ne voulait que satisfaire son besoin de perversion.

Dans les premiers temps qui ont suivis son attaque, il a été le prince charmant que je désirait tant. Pour mieux planter ses griffes dans ma chaire, il me donnait ce dont j'avais le plus besoin. Il s'insinuait profondément en moi, gagnait cruellement ma confiance et s'apprêtait à attaquer et laisser naître le serpent.
Le fonctionnement de ce type de spécimen est plus minutieux qu'on ne pourrait l'imaginer, il travaille sa victime sur le long termes pour mieux la briser entre ses doigts.
J'étais une proie facile, ne connaissant rien de l'amour, il était capable de me donner une vision altérée de ce sentiment. Une vision qui l'arrangeait et qui excuserait ses actes cruels. Il pouvait ainsi sévir sans s'inquiéter, me reprochant même de ne pas être assez ouverte d'esprit ou me faisant culpabiliser de ses propres erreurs.

Interdiction de me maquiller, le pervers narcissique est jaloux et ne supporte pas que l'on regarde sa proie. Le moindre contact non verbal d'un autre homme à mon égard était signe de confrontation. Je n'était alors qu'une salope qui ne cherchait qu'à le pousser à bout et qui finirait par le tromper. Je me faisait insulter pour des actes que je n'avait pas commis, mais je m'excusait en pleurant pour qu'il ne me quitte pas. Il avait réussi à se rendre indispensable à mes yeux, me faisait croire que je ne pouvait plus vivre sans lui. Et ça marchait...
Interdiction de porter des robes ou des shorts, il n'avait pas envie que la concurrence me regarde comme un bout de viande. Et pourtant c'était comme ça qu'il me traitait...
Je ne pouvait plus avoir d'amis masculins et devait marcher dans la rue les yeux baissés, on ne sais jamais.. quelqu'un pourrait me voler à lui. Il parvenait quand même à être mignon dans ses phases de cruauté, pour équilibrer la balance...
Il me menaçait de me quitter si je n'obéissait pas à ses désirs, mais parvenait quand même à me dire je t'aime droit dans les yeux. Mensonge éhonté que je croyait bêtement.
Notre couple fonctionnait par menace, même si j'étais déjà sous son emprise et que je pouvait lui donner le bon dieu sans confession. Il me dénigrait sur ma coiffure, sur ma poitrine trop volumineuse, je n'était pas assez comme cela ou pas suffisamment comme ci... et je me devait de garder le sourire. C'était primordiale, je ne devait pas flancher.
Car la moindre phase de rébellion et il ne se gênait pas pour me balancer en pleine figure : " ce que tu me fais là, je quittais mes ex pour moins que ça " . Je m'excusais à nouveau, par peur qu'il ne m'abandonne. Dénigrée et rabaissée quotidiennement, j'arrivais à lui trouver des excuses à son comportement et à l'aimer si fort que ça me faisait mal. J'avais beau pleurer, je disait à mes amies " Il a juste besoin qu'on l'aide " car pour moi son comportement résultait d'un manque de quelque chose. Je me considérais comme sa sauveuse, son punching ball dont il avait besoin pour affronter la vie. Je ne pouvait pas entendre ce que me disaient mes amies, je ne pouvait pas concevoir que ce garçon était toxique pour moi.

Cette péripétie a duré 6 longues années. 6 ans où j'ai perdu énormément de poids car j'avais peur de ne plus plaire à ce garçon, je me faisait violence pour ne plus manger et être toujours belle à ses yeux, même si je ressemblait plus à une esclave qu'à une petite amie.

Il a pris ma virginité. Je ne voulait pas la lui offrir mais il s'en est emparé comme si elle lui était dû, comme s'il la méritait pour tout les sévices qu'il me faisait endurer. Il l'a prise de force, ne me laissant pas d'autres choix. Il en avait envie et ça lui donnait le droit de ne pas entendre mon " nom " et mes larmes. J'avais mal. J'avais mal et mon coeur me brûlerait de douleur.
Il a souvent tenté de m'expliquer. Quand une femme aime son maris, c'est son devoir de femme de laisser faire. Que c'est ainsi que fonctionne la vie. Que je devait m'y résoudre car on ne pouvait rien y changer...
Malgré ses explications venus d'un autre siècle, je continuait de me débattre et de pleurer. La douleur était si vive dans mon bas-ventre que c'était insupportable, je ne pouvait pas...

Les coups ont laisser place aux paroles. Il les utilisait d'abord pour me tenir tranquille, que je me laisse faire bien docilement. Puis quotidiennement pour que je me soumette un peu plus à lui. Le " Non " était une raison simple pour que je rentre chez moi avec la lèvre fendue ou l'oeil assombris.

Mes frères ont longtemps essayé de me tirer les vers du nez, ne comprenant pas pourquoi je revenait dans cet état quotidiennement. Je ne pouvait pas me résoudre à raconter cette faiblesse, moi qui avait été si forte jusqu'à présent à leurs yeux.
Je me contentais alors de sourire , de dire qu'il n'y avait rien et qu'il ne fallait pas s'inquiéter, prétextant une simple querelle entre filles.
Ils n'étaient pas dupes mais savaient qu'ils n'obtiendraient rien de plus venant de moi, et ça me suffisait.

Peu à peu, la joie devint de la tristesse et je ne savais plus sourire. J'étais juste fatiguée de souffrir. Suite aux nombreux reproches qu'il avait fait sur mon corps, je me sentais trop grosse et trop laide pour lui, alors que je faisait déjà à peine 43 kilos à force de maigrir. Il renvoyait une image de moi qui n'existait pas, l'image d'une petite salope qui ne savait pas la chance qu'elle avait d'avoir un garçon comme lui dans sa vie. Une petite salope ingrate qui ne voulait pas obéir et qu'il allait finir par quitter.
Bien sûr, la menace d'une éventuelle rupture et des coups qui suivirent suffisait à me convaincre d'être sage et ne plus dire non.
Je sombrais dans la folie au fur et à mesure. J'avais l'impression de suivre le chemin de ma mère qui n'avait plus que son alcool et les soap-opéras pour garder la tête hors de l'eau.

Les années passèrent, je dissimulait mes cicatrices et mes bleus sous d'énormes pulls. Même quand il faisait chaud...
La moitié de mes revenus en job étudiant lui revenait, car apparemment c'est comme ça que ça doit marcher et ça explique pourquoi je venais d'une famille pauvre. Il savait tourner la situation à son avantage, jusqu'à utiliser ma propre famille à ses fins.

Je ne vais pas m'éterniser plus longtemps sur mes déboires, je pense que vous avez suffisamment compris...
Je rajouterais juste des mots clés pour conclure et définir cette relation : violence, viols, tristesse, larmes, esclavage, dépendance, soumission...

Mais je crois que quelqu'un quelque part a entendu mon appel au secours.
Printemps 2018, pour la troisième et dernière fois ma vie a soudainement basculée.
Monsieur le pervers venait de décrocher son permis moto que je lui avait payer, car il n'avait pas les moyens et m'avait pas mal mis la pression, c'était mon rôle de payer après tout. Je lui ai même acheté sa moto, j'ai du faire un crédit mais c'est pas grave. Sa phrase fétiche c'était : " Foutu pour foutu hein ? " en faisant référence à ma situation financière pas très joyeuse...

Ce jour là il pleuvait à torrent. Mais pour une raison que je ne comprend toujours pas, il voulait absolument essayer sa nouvelle bécane. Peut-être a-t'il lui aussi eu un flash ? Ce flash qui laisse pressentir que sa vie allait changer à jamais ? Je ne saurais pas dire..
La seule chose que j'ai retenue c'est le dernier geste qu'il a eu avant de démarrer : me donner son casque.
Simple galanterie ou action pour montrer que c'est un bonhomme qui n'a pas besoin de ces trucs de tapettes ? Allez savoir... c'était bien son genre...
Sur le moment, j'ai été touchée.. mais je pense sincèrement que c'était plus par frime que par réelle peur que je me blesse. Quel idiot...

Une fois que nous avions démarré sur l'asphalte humide, je ne me souvient de plus grand chose. Juste de mon corps engourdie étalé sur le bitume humide, une larme de sang qui coule sur mon oeil et me brouille la vue.
Nous venions de faire un accident.
Glissade.
Percuté plusieurs voitures sur notre course.
Voltige.
Percuter le sol dans un bruit étouffé.

Il n'y avait aucun son autour de nous, comme si la vie c'était arrêté en même temps que la sienne.
Il est mort, la tête arrachée par le choc. Rien que d'y penser j'ai encore des nausées.
Par miracle, je m'en suis sortis avec des trucs cassés par-ci par-là, mais en vie.
Physiquement en vie...

Aujourd'hui, les séquelles de cette mésaventure sont toujours encrés dans mon coeur et je vais avoir du mal à guérir, je le sais.
Ma mère n'était pas venue me voir à l'hôpital...
Avec mes frères, nous nous sommes convenus de la mettre dans une maison de repos afin qu'elle puisse être prise en charges par des professionnels.
Nous avons arrêté de nous battre contre le passer et cet accident a été l'élément déclencheur.


Cette mésaventure m'a permise de savoir plus précisément ce que je voulais faire de ma vie : aider les autres et plus précisément venir en aide aux enfants dans la difficulté et faire en sorte qu'ils aillent bien. J'ai donc passé des examens épreuves, concours, pour devenir infirmière. Vous vous en doutez, j'ai eu mes diplômes haut la main.
La suite de mon histoire, c'est avec vous que je compte l'écrire désormais...

Que penses-tu du destin?.
Je pense qu'on a tous un destin tracé mais que nous pouvons choisir de ne pas le suivre. Comme ces jeux sur mobile où nous devons faire des choix pour choisir une fin différente. Le plus important dans la vie ce sont les choix que tu faits pour prendre en main ton destin, et non l'inverse.



PSEUDO/PRÉNOM   ➺ Evie ou Aymay pour les intimes ÂGE  ➺  22 ans PAYS   ➺  France. DISPONIBILITÉ  ➺  En ce moment c'est régulièrement sauf les week-end  L'HISTOIRE DE COMMENT TU NOUS AS CONNU  ➺  Grâce notamment à l'une des plus adorables admins du monde  Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler 234577142   UNE PETITE ANECDOTE A TON SUJET  ➺  J'ai déjà réussi à éviter une contravention en simulant une crise de panique. C'est grave docteur ? JE SUIS  ➺  un scénario {} un inventé {x}  AVATAR CHOISI ➺  Naomi Scott CRÉDIT  ➺  Moi même Very Happy

Spoiler:


Dernière édition par Swan Garséa le Mer 9 Sep - 15:42, édité 4 fois
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
Invité
Invité

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 15:01

Bienvenue ici ma belle :bullove:
Tu sais que j'adore ce personnage ! Merci encore pour les compliments Smile
Je suis là, mais ainsi que ma collègue aussi, si tu en as besoin ou pas, d'ailleurs Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler 234577142
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
Invité
Invité

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 15:04

Et moi j'adore toujours autant ton personnage Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler 1774294757 je ne pouvais pas faire autrement que poser mes bagages ici !!
Pas de soucis, pour l'instant je m'en sors mais merci énormément :coeur:
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Anonymous
Invité
Invité

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 15:08

Bienvenue sur le forum Smile.
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Anonymous
Invité
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Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 16:04

Merci beaucoup Soraya Very Happy
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Jay Davies
Jay Davies
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Célébrité : Cole Sprouse
Métier/Etudes : Militaire. Il vient de reprendre son travail suite à son coma, il est reparti sur la base militaire

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 16:13

Bienvenue avec ce personnage qui promet beaucoup de choses I love you
Et pour ton anecdote, la vilaine  Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler 687655371
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Anonymous
Invité
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Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 16:16

Merci beaucoup, hâte de trouver un lien avec toi :3

Anecdote : J'avoue c'est nul mais au moins j'ai rien eu  cat Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler 213179919 Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler 1277407899
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Anonymous
Invité
Invité

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 17:56

Bienvenue avec la merveilleuse Naomi :bullove:
Oh! La vilaine ! Au moins, tu as échappé à une amende :siffle:
Amuse-toi bien sur Melbourne
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
Invité
Invité

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Mer 9 Sep - 19:30

Bienvenue par ici ! :h2:
Bonne rédaction pour ta fiche déjà bien entamée !
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Zola Dawson
Zola Dawson
Messages : 2789
Célébrité : La sublime Lili Reinhart
Age : 26
Métier/Etudes : Soigneuse félins au Zoo

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Jeu 10 Sep - 8:26

Bienvenue :h2:

Ta fiche me semble déjà très bien avance (terminé même ?). Mais si tu as besoin de quoique ce soir, n'hésite pas ! :bril:
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Anonymous
Invité
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Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Jeu 10 Sep - 12:25

Merci à tous pour votre gentillesse et votre bienveillance, j'ai effectivement terminé ma fiche :3
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Alexis Dawson
Alexis Dawson
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Célébrité : chri wood
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Métier/Etudes : Tu n'as plus la tête à l'emploi, mais ça va, tu es un Dawson
Localisation : à Melbourne derrière la télé

Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Jeu 10 Sep - 12:47


Bienvenue chez toi !
Let's play !


Tu sais que j'adore cette histoire, j'adore comment tu l'as écris, j'adore ce que tu fais. Ce métier qui est parfait pour elle, bref ... j'ai hâte de la voir évoluer et devenir la femme qu'elle mérite d'être.

Je te laisse aller te créer une fiche de lien, mais aussi scénario si besoin. N'oublie pas de recenser  ton métier et de te trouver un logement. N'hésite pas à souhaiter la bienvenue à nos petits nouveaux et de voter toutes les deux  :angel:

Et surtout, Amuses-toi !  :coeur:  
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Anonymous
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Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté Jeu 10 Sep - 12:50

Merci pour tout cet amour que je ne suis pas sûre de mériter  :shy: :shy: 
Mais tu restes ma personne préférée de la terre toi  :please: :please: :please:
J'ai hâte de commencer !!! Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler 1774294757
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Sujet: Re: Swan Garsea - On ne peux m'empêcher de parler   
posté

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