Ezickan s’était levé de bonne humeur, il n’avait pas croisé son meilleur ami, mais Sparrow, son chien, l’avait accueilli avec plaisir. Il le caressait avant de prendre un tasse de café noir, comme son âme comme disait certains. Il ne traînait pas avant de filer à la douche. Il avait promis à Michael qu’il passerait le voir avant de se rendre au travail. Néanmoins, avant cela, il devait également se rendre à la banque.
Le jeune homme sortait de la douche, propre comme un sous neuf, il s’habillait, se coiffait, se lavait les dents puis se dirigeait vers l'entrée de son appartement pour prendre son éternel veste en cuir. Il adorait sa veste. Peut-être parce que c’était un cadeau de son aîné ? En tout cas, elle ne le quittait que très rarement. Le garçon réfléchissait, avait-il tout pris ? Il tâtait ses poches, son téléphone, son paquet de clopes, ses clés de voiture, tout semblait en règle.
Il quittait son appartement quelques minutes plus tard. Il descendait les marches deux à deux, il ne supportait pas les ascenseurs, et marcher ne le dérangeait pas de toute façon, cela lui permettait de faire son sport quotidien. Arrivé au pied de l’immeuble, sa voiture fétiche et surtout chérie était là. Une belle Impala de 1967 de couleur noire. Il avait bossé dur pour pouvoir se la payer, mais il ne le regrettait absolument pas.
Le temps était encore clément pour la saison, il ne faisait ni chaud, ni froid. Le chauffage ne serait donc pas de mise. Il montait dans la voiture, l’odeur du cuir le frappait, mais il adorait cette odeur, ce n’était pas pour rien qu’il portait toujours une veste en cuir en même temps.
Le trajet jusqu’à la banque ne lui prenait que quelques minutes. Il se garait sur le parking prévu à cet effet avant de s’engouffrer à l’intérieur du bâtiment. La transaction ne devait lui prendre que cinq minutes. Ainsi, il commençait à faire la queue pour atteindre le guichet. Néanmoins, à peine s’était-il mis dans la file, qu’il entendait un rafus impossible.
_ Ceci est un hold up ! Que tout le monde s’allonge par terre immédiatement ! Hurle un gars.
Ezickan soupirait doucement, pourquoi est-ce que ce genre de choses n’arrivaient qu’à lui ? Il s’allongeait sur le sol, il ne voulait pas contrarier ses assaillants. Et il préférait, également, ne pas prendre de balles parce qu’il voulait jouer les téméraires. Il était psychologue, il savait parfaitement qu'il était inutile de jouer les héros dans ce genre de situation, à moins de vouloir faire tuer quelqu’un.
- Spoiler:
“@Michael Geller”