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don't forget to smile (yulian&nell)

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WELCOME TO BERKELEY ৩

Nell Hopkins
Nell Hopkins
Messages : 584
Célébrité : kaya scodelario
Métier/Etudes : fille de militaire, j'ai choisi de suivre les traces de mon père à la suite de son décès.

Sujet: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Mar 16 Fév - 17:39

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don’t forget to smile.
yulian & nell
La musique faisait trembler les murs. La lumière tamisé donnait à la pièce un côté obscure qui allait plutôt bien avec mon état d’esprit actuel. Je n’étais pas certaine d’avoir plus envie d’être ici qu’ailleurs, mais j’arrivais à y trouver un semblant de sérénité. Peut-être que l’alcool y était un peu pour quelque chose. Me retrouver au milieu d’un tas de personne qui cherchait sans doute à oublié autant que moi leur vécu me donnait la sensation d’être moins seule dans cet étau qui m’étouffais peu à peu. Assise seule sur l’une des banquettes de la salle, je reprenais une gorgée afin de m’enfoncer un peu plus dans ce sentiment passager de légèreté. J’observais autour de moi, imaginant la vie des uns et des autres, surement dans le but d’oublier la mienne. Ma gorge nouée m’indiquait que ce stratagème n’avait rien de fructueux. En l’espace d’une seconde la sensation presque qu’agréable qui m’avait envahit laissais place à un sentiment de colère. Peut-être que le fait d’avoir vu certaine situation autour de moi en était le cause. Je n’en savais rien, et j’étais bien trop fatiguée moralement pour y réfléchir ce qui ne me permettait pas de m’apaiser. Serrant mon verre dans le creux de ma main, je décidais de fuir. J’avais besoin d’air, besoin de respirer. J’étais venue pour cela à la base, m’autoriser une bouffée d’oxygène dans une vie anxiogène. Visiblement, ça n’avait pas suffit. Je me glissais entre les nombreuses personnes présentes à cette petite fête. La densité de la foule ne faisait qu’accentuer mon sentiment d’oppression. Si je pouvais sentir mes yeux s’humidifier peu à peu, je gardais le regard visé sur la porte qui donnait sur l’extérieur comme si j’allais me sentir mieux une fois que je l’aurais franchi. C’est ce que je faisais, je quittais cette pièce pour rejoindre l’extérieur. Si je me sentais un peu moins submergé par la foule, je ne me sentais pas mieux pour autant. Jetant un regard noir au groupe de personne qui me fixait avec insistance, je poursuivais ma route pour me mettre un peu à l’écart. J’étais loin d’avoir assez bu pour être ivre et encore moins pour cesser de réfléchir à tout ce que j’avais pu vivre ces dernières années. Je trempais à nouveau mes lèvres dans l’alcool, avant de m’adosser contre le mur y déposant l’arrière de ma tête en fermant les yeux. J’essayais de me contrôler, de ne pas pleurer. Mais j’avais envie de hurler. De crier à m’en époumoner. J’avais envie de me libérer de ces poids que je portais seule depuis trop longtemps. Mes tentatives furent rapidement interrompues par le groupe de jeune qui m’avait dévisagé à la sortie. Visiblement bien plus ivre que moi, ils commençaient à se bousculer en riant comme des idiots. L’un de chutait, me heurtant dans sa chute. Mon verre se reversait, il était aussi mouillé que moi. Si cet incident n’avait rien de dramatique, je n’avais pas su me maîtriser davantage. « Eh ! Tu peux pas faire gaffe ! », lançais-je en reculant d’un bon alors que je sentais le liquide imbiber mes vêtements. S’ils rigolaient à ma remarque en me disant que ça n’avait rien de grave, je pouvais m’empêcher de laisser sortir ma colère. « Bande de gamin ! Vous n’avez aucun putain de respect. », ajoutais-je en serrant la mâchoire. Ce n’était que des gosses et il n’était qu’une petite étincelle face à la bombe à retardement que j’étais, mais je crois qu’à cet instant, j’avais tellement de rage en moi que je n’aurais pas pu me contrôler davantage. Pourtant, j’allais partir, j’allais quitter cet endroit pour retrouver mon chez moi. Mais l’alcool et l’âge idiot faisant, l’un d’eux à fini par m’insulter alors que j’avais le dos tourné. « Pardon ? », lui adressais-je en me retournant vivement. Je n’allais pas me battre avec des jeunes alcoolisées qui n’avait sans doute même pas l’âge d’être là, mais je refusais de me laisser manquer de respect. Pas encore une fois. Le poing et la mâchoire serrer, j’aurais pu me mettre à hurler si personne n’était venu nous interrompre…

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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Lun 1 Mar - 11:28



Tu ne saurais dire pourquoi tu étais à cette fête. Tu n'es pas un homme fêtard et être entouré de personnes cela n'a jamais été ton fort. Ami avec la solitude, tu n'es pas à l'aise quand il y a trop de monde. Ton style de vie t'a poussé à être un brin agoraphobe, tu ne supportes plus les gens. Mais malheureusement tu avais rejoint ce club avant de voir qu'il était réservé pour la soirée. Tu avais posé ton derrière au fond de la salle sur une banquette avec une bière à la main. Mais on t'avait vite rejoint par le manque de place. Regardant les gens dansaient au milieu de la piste, tu n'avais qu'une envie, vomir. Rejeter ton repas devant une telle hypocrisie. Vider ton estomac devant ces mélanges de salives sans pudeur. Tu n'es pas coincé, mais cette diffusion de romance dans l'air, c'est trop pour toi. Tu aurais bien voulus quitter la table, tu aurais voulu pouvoir respirer de l'air presque saine, mais tu étais coincé. Une femme dont le prénom t'avait échappé est sur le point de ce marier et elle fêtait ça avec ses copines. Tu ne comprends pas le principe de faire une fête pour une corde au cou, mais malgré toi tu étais coincé dans cette conversation de petite tenue, de jouet sexuel et d'huile de massage. Il t'a fallut au moins vingt minutes avant de comprendre que le but principal de cette huile n'était pas d'être mangé. Bref. Soudain toutes les filles ont quittées la banquette pour se retrouver au toilette. Tu as préféré ne pas demander pourquoi elle y aller en groupe pour pouvoir prendre la fuite. Refusant d'être encore embarqué dans une conversation dont tu comprendrais qu'un mot sur deux. Te faufilant comme une anguille, tu longes les murs pour trouver la sortie. Tu te hisses entre les tables et les gens, refusant de faire une crise d'angoisse. Comment cela pourrait arriver, tu n'as jamais eu ce moindre problème. Mais depuis ton arrivée à Berkeley, tu dois admettre que tu n'es plus vraiment le même. Appréciant une jeune rousse qui lit l'avenir, créant une amitié avec un collègue et une sorte de guerre avec une autre. Tu avais fait des connaissances, choses dont tu t'es toujours interdit de faire. Mais désormais la vie n'était plus la même. Tu ne travails plus pour les mêmes personnes. Ta vie est complètement différente. Lorsque tu arrives près de la porte d'entrée, tu te dis qu'enfin tu vas pouvoir t'en aller. Malheureusement, ce n'est pas le cas, tu es témoins d'une drôle de scène, tu connais la jeune femme qui est sur le point de se battre. Tu reprends une grande respiration et tu t'interposes entre les jeunes et elle. "Aller on ce calme, je vous paie la prochaine tournée." Tu fais signes au barman de mettre ça sur ta note et tu te retournes vers Nell. "Tu pars au garde à vous!"
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Nell Hopkins
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Mar 2 Mar - 23:34

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don’t forget to smile.
yulian & nell
Mon sang n’avait fait qu’un tour. L’alcool ne devait cependant pas m’aider à garder mon calme. Alors que mon regard brulant continuait de fusiller la bande de jeune, un homme se dressait entre nous. Il me tournait le dos, ce qui m’empêchait de le reconnaître à cet instant précis. Alors qu’il invitait le groupe de se calmer en leur proposant de payer leur prochaine consommation, je tournais les talons sans même  m’interroger sur l’identité de ce mystérieux inconnu. Sa voix aurait du me paraître familière, pourtant avec le brouhaha environnant ça n’avait pas été le cas. J’étais sur le point de reprendre mon chemin, lorsqu’il s’adressait à moi. Cette fois-ci, je pouvais mettre un nom sur cette voix. Yulian était donc celui qui venait de m’éviter une rixe ridicule avec des gosses. Sa remarque me fit me stopper et mes yeux roulaient vers le ciel étoilé de la nuit. « Ouais. Déformation professionnelle je suppose. », lançais-je avant de me retourner pour lui faire face. « Je présume que je dois te remercier. », ajoutais-je comme si cela allait m’arracher la bouche de le faire. L’alcool devait probablement faire gonfler mon égo et ma fierté. Je croisais les bras sous ma poitrine, comme j’avais l’habitude de le faire depuis quelques temps. C’était pour moi un moyen de me protéger. J’arquais un sourcil, en fixant mon ami de loin. « Je me tire de cet endroit. Il craint. », avouais-je à Yulian les bras toujours bien plaqué contre mon corps. « Mais libre à toi de rester profiter de cette soirée décadente avant tes nouveaux petits amis. », concluais-je en haussant les épaules. J’étais peut-être un peu cinglante dans mes propos. Peut-être qu’une partie de moi espérait que ça le dissuaderait de me suivre. Mais une autre partie de moi, celle qui tentait tant bien que mal de ne pas s’écrouler. Elle, elle lui criait de ne pas me laisser partir. De ne pas me laisser seule. Je ne connaissais pas Yulian depuis longtemps, pourtant, quelque chose nous liait. Je ne pourrais pas mettre de mot sur cela mais je supposais que nous étions plus semblables qu’il n’y paraissait. Je venais de lui dire que j’allais m’en allez, pourtant, je continuais à me tenir face à lui sans bouger. La partie fébrile de moi prenait le dessus. J’ignore si je manquais de force ou si j’étais juste pétrifiée à l’idée de me retrouver seule. Mais je savais que mon égo ne me permettrait jamais de lui dire ouvertement que je voulais qu’il reste avec moi. C’était trop difficile pour moi, notamment parce que je ne voulais plus jamais avoir l’impression d’avoir besoin de qui que ce soit…
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Ven 5 Mar - 16:05


C'est dur pour toi, de te mélanger dans la foule, de te mélanger au monde qui t'entoure. Tu te sens toujours mal à l'aise, tu te sens toujours comme l'extraterrestre parmi les humains. Le sucre de trop dans le sucrier, le poids en plus sur la balance. Te mélanger à eux, faire comme-ci tu pouvais comprendre leurs petits problèmes, comprendre ce qui pourrait les blesser, les heurtés, ce n'est pas ta spécialité. Ce travail chez les Cruz t'oblige à sortir de ta zone de confort, la jolie Rosa traîne pas les mêmes coins que toi. Mais tu as toujours ce blocage et c'est ce qui fait de toi un homme à part. Tu avais évité une bagarre, tu avais évité à trois mecs de se faire allumé par Nell. Tu connais que trop bien ce genre d'histoire, la bagarre aurait explosé, un aurait été blessé, un aurait fini derrière les bureaux et il y en a un qui aurait pleuré. Imaginé le doux visage de Nell en cage, tu ne préfères pas, elle serait capable de trouver cela agréable. "Si j'attends d'être remercier c'est d'eux, je sais que tu les aurais mis au tapis." Tu n'as pas honte d'avouer qu'une femme a du pouvoir. Ta belle-mère était une femme de caractère, une femme que tout le monde respectait et elle n'avait qu'à tousser pour que tous les hommes de l'assembler s'incline devant elle. Tu acquiesces quand elle te dit qu'elle veut sortir de ce bar et tu ne te fais pas prier pour la suivre. Refusant d'être embarqué dans notre histoire d'enterrement de vie de jeune fille. "Je te suis!" Tu étais déjà dans ses talons avant qu'elle continue en te disant que tu n'étais pas obligé de la suivre. Tu ne connais pas le sarcasme, tu ne comprends pas toujours tout quand il s'agit des femmes ou de l'humain en général. Tu es un loup solitaire, Yulian, la compréhension des uns, tu les laisses aux autres. Tu es un homme d'action et quand tu es enfin dehors, tu profites pour prendre une grande respiration d'air fraie. Tu ne supportais plus tous ces gens, cette odeur de transpiration de personnes se pensant danseur. Tu n'es pas commode est alors ? "Tu comptes aller où comme ça ?" Tu n'as pas envie d'être seul et étrangement, tu as l'impression que Nell ressent la même chose. Est-ce à cause de votre lien si particulier. Tu ne saurais le décrire, deux exclus de la société qui trouve repos l'un envers l'autre, c'est d'un cliché. Enfin pas plus que l'homme renfermer tombant amoureux de la rousse liseuse de carte. Tu ne crois même pas en toutes ces histoires, mais cela te fait simplement plaisir de la regarder y croire. Au fond de toi, tu aimerais pouvoir croire, avoir la capacité de voir au-delà du réel, mais c'est impossible, tu es bien trop terre à terre.
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Nell Hopkins
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Mer 10 Mar - 17:29

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don’t forget to smile.
yulian & nell
Il avait probablement raison. Si les choses avaient dégénérées j’aurais certainement mis une bonne correction à ce jeune insolant. Cette petite altercation m’avait néanmoins permis de me rendre compte que je n’étais définitivement pas prête à fréquenter à nouveau de genre de petite fête. J’avais donc décidé de m’en allez. Si je pouvais donner l’impression de n’avoir aucune envie d’être suivi, une partie de moi n’avait pas non plus envie d’être seule. Je passais suffisamment de temps à ruminer sans vouloir m’en octroyer davantage. Lorsque Yulian me précisait qu’il avait l’intention de me suivre, je pouvais ressentir un certain soulagement à cette idée. Si j’ajoutais néanmoins qu’il n’y était pas obligé, ce dernier ne se laissait pas démonter pour autant. Peut-être que j’avais besoin de ce genre de comportement. Peut-être que j’avais besoin qu’on ne prenne pas au pied de la lettre ce que je pouvais formuler. En fait, je crois que je n’étais moi-même pas en mesure de dire clairement ce dont j’avais besoin. C’est comme ça que nous nous étions retrouver à laisser derrière nous cette petite sauterie. Sa question me coupait un peu l’herbe sous le pied. En fait, je ne savais pas où j’avais l’intention d’aller. Rentrer chez moi était probablement la solution qui m’avait paru la plus logique. Mais au fond de moi, je savais pertinemment que cela ne m’apporterait rien de réconfortant. A vrai dire, je peinais à trouver une place depuis quelques temps. Livrant une bataille permanente avec moi-même, j’imaginais facilement que cela pouvait me coûter une certaine instabilité. J’aurais aimé lui donné une réponse, mais je n’en avais aucune. « J’en sais rien. », avouais-je finalement, trop épuisée émotionnellement pour essayer. « Loin d’ici en tout cas. », ajoutais-je. Je ne savais pas où j’allais mais je savais pertinemment où je ne voulais pas être. Les bras croisés sous ma poitrine, j’avançais, sans réel but mais accompagnée. Ce détail me permettait de me sentir un peu moins effrayée à l’idée de n’avoir aucun refuge. « J’ai faim. », concluais-je malgré l’heure tardive. Mon dernier vrai repas devait remonter à la veille. Ne prenant plus autant de plaisir à savourer la nourriture depuis de longue semaine. Je me disais que la présence de Yulian me permettrait de m’accorder le droit à un semblant de repas. J’avais conscience que la liste des possibilités allait se réduire à des fast food au vu de l’heure, mais ça serait toujours mieux que les quelques pommes et autres gâteaux en tout genre dont je me sustentais. « C’est moi qui t’invite, prends ça comme un remerciement et c’est non négociable. », terminais-je par  lancer en continuant d’avancé. L’avantage du fast food, c’est qu’on ne serait pas obligé de rester dans la salle de restauration pour manger. Cette idée m’allait très bien, même si peu de personne devait s’y trouver actuellement, j’avais simplement envie d’être au calme. Un banc dans un parc me conviendrait parfaitement. Je ne me sentais pas obligé de remercier Yulian, ma proposition était faite de bon cœur. J’estimais que je lui devais au moins cela, plus pour ne pas m’avoir laissé partir seule que pour cette stupide histoire de haussement de ton…
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Ven 19 Mar - 9:58

Ta vie a Berkeley est quelques peu différentes de celle que tu avais vécu jusque là. Il était plus facile de pouvoir sortir dans cette nouvelle ville. Ici, tu n'es que le protecteur d'une famille puissante, alors que dans ton pays natal, tu as désormais quelques ennemies. Si tu aurais pu deviner que la soirée allait dégénéra ainsi, tu n'aurais pas mis les pieds dans ce bar. Tu n'apprécies pas ce genre de personnes qui se sentent obligé de faire autant de bruit. Tu affectionnes le silence, tu affectionnes la possibilité de pouvoir penser en paix. Vous avez quitté le bar et tu n'en ressens aucune tristesse. En temps, tu étais sur le point de le quitter avant de tomber nez à nez avec Nell. Elle t'emmène dans les rues de Berkeley, rue dont tu ne saurais prononcer le nom. "Cette réponse me va, parfaitement." Tu ne parles jamais trop, Yulian. Tu préfères suivre la jeune femme, malgré quelle te distances de quelques mètres. Peut-être n'a t-elle pas envie de se faire voir à tes côtés ? Tu l'ignores, mais tu n'es pas le genre de personne à te soucier de cela. Tu l'as laisses marcher ou presque courir devant toi, tu suis. Tu es calme comme toujours, peut-être même froid aux yeux de certaines personnes, mais tu ne bronches pas, puis elle te dit qu'elle a faim. "Allons manger, j'ai les crocs aussi comme vous dites." Il te semble avoir entendus deux personnes utilisées cette métaphore pour annoncer qu'ils avaient faim. Elle continue en te disant que c'est une façon pour elle te remercier et qu'elle t'invite. Elle finit par dire que c'est non négociable et tu rigoles. "Je n'aurais pas négocié, un repas gratuit, dans mon pays, on n'en refuse jamais." Dans ton pays ou simplement de ton côté. Il faut admettre que ton avarice est assez prononcé. Tu économises beaucoup et dépenses très peu. Tu mets beaucoup d'argent de côtés, car tu en envoies beaucoup à ta famille. Elle en as pas forcément besoin, mais cela te donne l'impression de payer tout ce que tu as dépensé lors de ta vie. Tu n'aimes pas devoir des choses et malheureusement tu te sens redevable auprès d'eux. Tu n'as pas eu une enfance digne des contes de fées. C'est trop jeune que tu as appris la valeur de l'argent et à te battre.

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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Dim 21 Mar - 15:34

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don’t forget to smile.
yulian & nell
J’avais envie de partir de cet endroit. D’aller n’importe où tant qu’il était moins peuplé qu’ici. Yulian semblait être du même avis. Si je n’en montrais rien, le fait qu’il rejoigne cette opinion ne me déplaisait pas. La solitude devenait pesante et mon ami n’était pas ce genre de personne extravertie qui aime se faire remarquer et dont la présence finie par devenir insupportable. Tout en déambulant dans les rue de Berkeley, j’avais fini par proposé d’improvisé un repas nocturne. Encore une fois, cette idée avait l’air de convenir au jeune homme. Il ne ressemblait pas aux gens qu’on croise tout les jours. Yulian avait ce côté détaché et sans prise de tête qui faisait que sa compagnie ne me m’apparaissais pas comme un poids supplémentaire sur les épaules. « Je suis pas certaine que quelqu’un utilise encore cette expression. », avouais-je à sa remarque. « Mais belle tentative. », ajoutais-je finalement d’un ton neutre. A vrai dire, c’était typiquement le genre de petits échanges qui me donnait l’impression que tout était plus simple avec le jeune Pietrovish. Sa spontanéité avait le don de rendre les choses plus légères. Si je n’en avais pas décoléré, je pouvais néanmoins déjà sentir mes épaules se relâcher. J’avais insisté pour payer, ajoutant par habitude, que cette option n’était pas négociable. Rapidement, le blondinet me rassurant en m’expliquant que dans son pays natal on ne refusait jamais un repas gratuit. Je m’arrêtais un court instant le temps qu’il arrive à ma hauteur en relevant un sourcil. « Et bien laisse moi te dire qu’ils ont raison. », admettais-je avant de reprendre ma route aux côté de Yulian. « Ca évite bien des politesses inutiles. », concluais-je avec franchise. J’avais perdue ma patience légendaire. Alors ce genre de courbettes avait le don de m’agacer. L’idée d’un monde où l’on acceptait le plus simplement possible l’opportunité de se faire offrir un repas me semblait séduisante. Les mains dans les poches, je continuais de marcher, mon corps se délassait au fur et à mesure que l’on avançait. Ma langue finissait par se délier. « Yulian ? », lançais-je pour attirer son attention. « Ca t’arrives de te demander où est ta place ? De te sentir seul ? », demandais-je finalement en essayant de camoufler ma mine gênée. Il y avait une telle simplicité en lui que je ne pouvais m’empêcher de me libérer un peu de ce poids que je portais au quotidien quand j’étais avec lui. J’ignorais pourquoi, je ne me l’expliquais pas, mais il avait cet effet sur moi. Si je ne lui avais jamais parlé de ce que j’avais pu vivre, je savais qu’il ferait parti des potentielles personnes à qui je pourrais être amené à le dire quand je m’en sentirais prête. Peut-être qu’à quelque part on était aussi abîmés l’un que l’autre, que ça nous rapprochait. Ce n’était pas les mêmes blessures, mais ça nous rendait semblables …
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Mar 6 Avr - 9:18


On t'a appris beaucoup de choses durant tes longues heures d'entrainement dans la mafia russe. On t'a montré comment il fallait te comporter en société, comment donné l'impression qu'on puisse avoir confiance et pleins d'autres sortes de combats. Mais la vérité c'est que tu ne sais pas comment être un ami. Tu n'as jamais eu besoin de l'être. Parler pour simplement faire une conversation, tu ne sais pas faire. Tu n'as jamais eu besoin de le faire. L'avantage c'est que Nell ni va pas par quatre chemins, elle n'a pas peur de dire ce que tu penses. Depuis ton arrivée au Amérique, tu dois avouer, qu'elle est la première à le faire. Les Cruz se servent de toi, les femmes elles te draguent et les hommes est bien ... tu n'en connais pas beaucoup. Sauf ce barman qui te sert cette bonne vodka qui te rappelle tes origines. "Ah bon ? Et vous dites quoi quand vous avez faim?". Tu avais suivi la jeune femme sans vraiment savoir pourquoi. À la base, tu voulais simplement sortir de ce bar. Cet endroit bien trop remplit pour toi. Tu préfères les regarder de loin que de rentrer en communication avec eux. "Il est vrai que vous les Américain, vous avez une fâcheuse tendance à trop parler et les français c'est les pires. Tu serais le nombre de formules de politesses qu'ils peuvent utiliser, c'est aberrant." Tu avais dû apprendre cette langue lors de ton entrainement à la mafia. Mais pour le moment tu n'avais pas eu besoin de l'utiliser. Tu ne dis jamais non à un repas gratuit et rien qu'à cette idée ton estomac ce réveil. Tu es un homme qui aime manger, tu es un homme gourmand, mais tu as surtout l'impression que la jeune femme à besoin de parler. Tu sais décrypter le langage du corps et tu sens que Nell à quelque chose sur le coeur. Tu l'entends prononcer ton nom et tu te mets à la regarder dans les yeux. "Tu me demandes ça à moi ? Je suis un russe au amérique. Je travaille pour la famille la plus influente de la ville et je n'ai quasi aucune vie sociale." Tu reprends un peu ton sérieux. "Je me sens très souvent seul, il faut se concentrer sur un point d'encrage ? Ça ne va pas Nell ?" Si tu es bien intelligent sur pleins de choses, tu as beaucoup de mal à communiquer avec les gens et encore moins quand il s'agit de sentiment.
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Mar 13 Avr - 16:20

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don’t forget to smile.
yulian & nell
Mon regard bleuté se levait vers le ciel, tandis que mes sourcils se fronçaient légèrement comme si je réfléchissais à une réponse. Si l’expression existait bel et bien, ça faisait une éternité que je n’avais pas entendu quelques la prononcer. « Et bien, je crois qu’on dis juste qu’on a faim. » avouais-je finalement réalisant à quel point mes relations sociales étaient au point mort depuis bien trop longtemps. Finalement, peut-être qu’il avait raison et que cette expression avait été remise au goût du jour. Qu’est-ce que je pouvais bien en savoir avec mes deux sorties mensuelles pour allez faire mes courses ? Yulian allait dans mon sens, pour lui nous étions trop bavards à son goût mais que son expérience lui permettait tout de même d’affirmer que les américains étaient bien moins pipelette que les français. Les mains visées dans le fond de mes poches, je haussais les épaules. « C’est stupide. », lançais-je sans le moindre filtre. « La politesse à outrance c’est nocif. Combien te demande comment tu vas sans même s’intéressé à la réponse, uniquement par politesse. C’est idiot. », argumentais-je d’un ton agacé. Depuis ma mésaventure avec Jonah j’avais du mal à faire confiance, du mal à croire les autres. C’est probablement pour ça que je voyais les formules de politesse comme un accessoire bon à envelopper le mauvais en chacun de nous et le faire passé inaperçu. Une raison qui me poussait à me montrer plus dure, plus directe peut-être mais ce n’était pour quoi qu’une manière d’être plus sincère. Si le silence c’était installé, le sentiment d’être sur la même longueur d’onde que Yulian me poussait à me laisser tenter par une question bien plus personnelle. Si ma question me rendait nerveuse à l’idée de devoir argumenté davantage, sa réponse n’était que plus rassurante. Le fait que nos vécus différents nous amène sur le même chemin sociale me faisait me sentir un peu moins seule. Si son conseil me poussait à réfléchir, sa question quand à mes ressenti me fit rapidement perdre le fil de cette pensée. J’esquissais un sourire pendant une fraction de seconde, comme si cela allait lui permettre de croire davantage elle le mensonge je m’apprêtais à lui dire. « Si, bien sûre que si. », lançais-je rapidement, comme pour ne laisser aucun doute possible sur cette réponse. « Je me disais simplement que parfois ça doit pas être évident de vivre ici quand toute ta vie a été construite ailleurs. », ajoutais-je finalement pour agrémenté mon mensonge. Ce n’était pas totalement faux, j’avais beaucoup d’estime pour Yulian, quitter ses repères pour allez vers l’inconnu c’était une décision courageuse. Mais si j’avais déjà eu l’occasion d’y penser en discutant avec mon ami, ce n’était absolument cette raison qui m’avait poussé à lui poser cette question. C’était un peu contradictoire, mon désire de sincérité sur mes intentions et ce mensonge que je répétais en permanence quand à mes ressenties actuelles. Mais c’était un point sur lequel je n’étais pas encore prête à me libérer. C’était trop lourd, trop difficile pour en parler. Si nous continuons à avancer, nous n’étions plus qu’à quelques mètres du fast-food. « Et puis, on va bientôt pourvoir manger, comment pourrais-je me sentir mal alors que je vais déguster un merveilleux repas rempli de graisse ? », ajoutais-je finalement en désignant l’établissement d’un signe de la tête…
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Mar 20 Avr - 13:50


Il t'arrive d'avoir l'impression de ne pas être à ta place, Yulian. Tu aimerais dire que ce sentiment est moins fréquent avec le temps, mais cela serait un mensonge. C'est faux, plus le temps passe et moins tu te sens à ta place. Les Américains ont une façon bien à eux de vivre leurs vies. Ce qui était fascinant en arrivent en devient presque laçant dorénavant. Le seul petit avantage de cette nouvelle vie, c'est de ne plus avoir aussi peur. Tu sais que tu n'as jamais eu le droit de ressentir cela, mais en Russie, tu avais peur. Un ennemi de la famille pouvait débarquer à la moindre occasion, un ennemi aurait voulus avoir ta peau, mais cette vie est bien loin. Alors, tu ne comprends pas toujours les Américains, ton discours peut-être parfois vieillot et peu construite. Mais on ne te changera plus Yulian. "Pour une fois, ils vont droit au but." Tu avais expliqué la routine des français. Cette capacité qu'ils peuvent avoir pour les formules de politesse. Mais surtout combien il peut être compliqué de monter dans un simple ascenseur. Entre les bonjours, excusez-moi, pardon et autres balivernes. Tu n'aimes pas ce genre de conversation sans profondeur. Pour toi un corps en dit beaucoup plus que des mots. Mais contrairement aux autres membres de l'espèce humaine, tu es plus du genre à observer qu'à parler. "Ou combien de te demande comment tu vas pour pouvoir se plaindre eux-même!" Il parait que c'est cela avoir des amis, Yulian. Une connexion si profonde avec une autre personne que la communication n'est qu'une option. Peut-être ne pas avoir les mêmes points de vue, mais s'accorder qu'on puisse tout de même avoir tort. La demoiselle semble avoir le coeur lourd et avoir envie de se confier. Elle a choisi la bonne personne. Tu as une bonne oreille. Ont a appris à écouter et même-si tu ne comprends pas toujours les sous-entendus, surtout quand il s'agit des femmes, tu sais être présent. "Tout dépend des raisons qui t'ont poussé à partir! Si c'est un choix, tu ne peux t'en vouloir qu'à toi-même, alors que si c'est par dépit, c'est une autre paire de manche." Tu marques une petite pause. "Cette expression ce dit encore ?" Tu es rarement loquasse Yulian et c'est la première fois depuis des lustres que tu t'autorises une réelle conversation avec une personne et encore plus avec une femme. "Tu anticipes peut-être le mal de ventre que tu auras après l'avoir mangé?" Il faut admettre qu'il n'y aucune demi-mesure avec les Américains. Leurs hamburgers sont d'une taille démentielle et souvent la viande n'a pas un réel goût de viande.
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Nell Hopkins
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Dim 25 Avr - 0:57

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don’t forget to smile.
yulian & nell
Yulian c’était cette personne qui vous dit les choses. Il les dits, brut et simplement. C’était sans doute pour cela que j’appréciais sa compagnie. J’avais l’impression qu’il n’avait aucune intention, ce qui lui donnait un côté pur que je savais apprécier à sa juste valeur. C’est pourquoi j’arquais un sourcil à sa remarque. Si mon état d’esprit avait été plus léger j’aurais probablement souris. Je ne pouvais pas le contre dire, rare était les personnes qui allait droit au but. Moi la première d’ailleurs. J’avais pris cette sale manie d’envelopper la vérité dans un tissu d’autres choses parsemant ainsi un tas de petits indices sans jamais allez droit au but. Je crois que souvent, j’agissais ainsi parce que je ne me sentais pas suffisamment forte pour en parler de manière abrupt. C’est d’ailleurs ce que j’avais fini par faire. Abandonner lâchement ma tentative en englobant mes intentions initiales dans un tas d’autre chose. Yulian m’expliquait sa vision des choses. Elle était intéressante et me donnait presque envie d’y réfléchir davantage. Il n’avait pas tort, un choix doit s’assumer pleinement. Tandis que nous sommes moins responsable d’avoir agit par obligation. Il m’arrivait de penser à m’en aller, à tout plaquer et laisser mon passé derrière moi. Mais comme pour tout le reste, je n’en avais pas le cran. Comme j’avais besoin de vivre à moitié. Comme si j’avais besoin de m’infliger de la culpabilité. La question de mon ami me sortait de mes pensées. Mon regard se levait vers son visage et j’affichais une légère moue désolée. « Hm .. Pas entendu depuis des années. », avouais-je en haussant les épaules. « Mais tu sais quoi, c’est pas important ce qui se dit encore ou pas. Finalement, l’essentiel c’est qu’on se comprennent. », lui adressais-je tandis que mes lèvres s’étiraient à peine durant quelques courtes secondes. Nous n’avions pas cessé d’avancer et nous nous retrouvions rapidement devant le fast food. Devant la porte, Yulian me répondait que les maux d’estomac lié au gras que je m’apprêtais à manger pouvaient expliquer un que je puisse me sentir mal. Sa façon de ne rien prendre au second degré me plaisait. Il donnait à tout un air simple et sans fioriture. J’attrapais la poigné de la porte avant de plonger mon regard dans le sien. « Je crois que les maux d’estomac sont de loin les derniers de mes problèmes. On a vécu pire que des indigestions, je pense qu’on devrais survivre. », lui adressais-je en haussant les épaules. Je ne savais pas tout de la vie de Yulian, mais je savais qu’il avait probablement déjà vu bien plus impressionnant qu’un burger géant. Tirant la porte vers moi, je m’engouffrais dans le restaurant, presque vide, tenant la porte à mon ami pour qu’il me suive. M’avançant vers le comptoir, je levais le regard vers les pancartes qui indiquait les diverses propositions de menu. « Bonjour. Pour moi ce sera un hamburger frite avec une bouteille d’eau. », adressais-je à la personne de l’autre côté de la caisse. Je sais, l’eau faisait tâche dans cette commande, mais j’avais consommé une certaine quantité d’alcool et si je voulais éviter les migraines du lendemain, j’avais besoin de m’hydrater avec quelque chose de sain. Je me tournais vers mon ami, en l’interrogeant d’un simple regard quand à ce qu’il allait prendre ..
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Lun 26 Avr - 11:20


Pour quelqu'un dont l'emploie et de se cacher dans la masse, tu n'es pas très doué. Ta vie en Russie était quelque peu différente. Tu n'avais pas besoin de te noyer dans la masse. Le simple fait de ta présence signifiait déjà que la personne avait des ennuis. Tu n'étais qu'un bouquet misère envoyé pour faire respecter la loi de tes patrons. Désormais, tu devais être discret, te noyer dans la face pour savoir qui pourrait faire du mal à la famille que tu protèges. Ironiquement, tu dois trouver dans la foule ceux qui font le même travail que toi. Tu es doué, tu es un observateur, tu regardes tout et surtout tu enregistres pas mal de choses. Nell n'avait pas tort le plus important en ce moment, c'est qu'elle puisse te comprendre. Avoir une amie ? Tu ne te souviens pas d'avoir eu cette attache pour une personne un jour. Mais tu comprends enfin que cela puisse être agréable. "Je te donne raison. Peu importe si je n'ai pas les expressions à la mode, de toute manière, je ne suis pas payé pour parler." Si certains ont un job à côté de leurs vies, de ton côté tu vis pour ton boulot. Il représente toute ta vie. Si tu es sur ce continent c'est pour ce travail. Tu n'aurais jamais quitté la Russie si tu n'avais pas tapé dans l'oeil de Monsieur Cruz. S'il n'avait pas aimé ton travail, ton efficacité et surtout ta discrétion. Votre conversation n'avait pas ralentis votre avancé et c'est ainsi que vous arrivez devant la porte du restaurant. "Il manquerait plus qu'un simple maux de ventre, nous tue. Cela serait assez drôle à raconter lors de nos enterrements." Après tout ce que vous avez vécus, Nell sur le champs de bataille et toi ... entre les guerres de mafia, de gang (...) Si Nell s'est toujours battu pour le bien, tu ne peux pas en dire de même de toi. Tu sais que dans ta prochaine vie, tu n'iras pas au paradis, mais peu importe, les grillades sont certainement meilleure en enfer. Ta partenaire ouvre la porte du restaurant, celui-ci est vide. C'est un grand soulagement pour toi, tu n'apprécies pas tellement les lieux surchargé. En s'avançant vers le comptoir, tu laisses l'honneur à la demoiselle de passer sa commande puis vint ton tour. "Un hamburger double viande avec des frites sauce russe et un coca-cola." Tu laisses échapper un sourire pour remercier la demoiselle certainement sous payer pour cette heure aussi tardive.
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Dim 2 Mai - 15:19

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don’t forget to smile.
yulian & nell
Nous avions fini par atteindre notre point de chute. L’heure tardive ne me permettait pas de lui offrir mieux qu’un burger et des frites en guise de repas. Mais j’imagine que mon corps ne dirait pas non à une bonne dose de nourriture grasse vu la composition de mes derniers maigres repas. Yulian me fit remarquer que ce serait plutôt ironique de passer l’arme à gauche pour un sandwich, j’haussais les sourcils en y réfléchissant. « A survécu au front, mais pas au burger du coin. J’imagine, que ce serait pas très reluisant sur nos CV. », avouais-je en imaginant la tête de ma famille en apprenant la nouvelle. Déjà que je n’étais pas très haute dans leur estime, alors j’osais à peine penser à ce qu’il dirait si une chose pareille arrivait. L’invitant à entrée, je ne me fis pas prier pour passer commande. L’alcool que j’avais ingurgité à cette fête avait encore quelques effets sur mon organisme. Absorber et hydrater, voilà mon plan, jusqu’à présent ça avait toujours été efficace. J’osais espérer que ce soit encore le cas pour cette fois. Une fois que mon ami eut passé sa commande, je sortais ma carte afin de réglé le tout avant de sortir une pièce que je glissais dans le pot à pourboire pour remercier le service. La serveuse m’adressait un sourire avant de nous inviter à nous asseoir, précisant qu’elle ne risquait pas de faire erreur sur la table à servir. La salle était vide et c’était très bien ainsi. Lui adressant un simple signe approbateur de la tête, je prenais le chemin d’une table, sans trop me poser de question. Retirant ma veste, je l’accrochais au dossier de la chaise avant de m’installer à table. « Alors Yulian, qu’est-ce que tu faisais là-bas ? », demandais-je pour rompre le silence qui commençait à s’installer. A vrai dire, je n’avais pas l’habitude de voir mon ami entouré de plusieurs personnes réunies pour partager un verre. Alors l’imaginer au milieu de cette foule me paraissait plutôt étonnant quand bien même il aurait pu s’y trouver pour affaire. Mais là encore, si c’était le cas, ça me semblait incohérent avec le fait qu’il n’ait montré que très peu de réticence à s’en aller. Alors que je jetais un coup d’œil rapide à mon téléphone, la jeune serveuse venait nous apporter notre commande, un plateau pour deux, je la remerciais de vive voix avant de ranger mon téléphone dans le fond de ma poche où il était très bien pour le moment. Je n’avais pas le cœur à traîner sur les réseaux sociaux comme la plupart des gens de mon âge pouvait avoir la sale manie de le faire. Je préférais de loin passer ce moment avec la seule personne que je connaisse et qui ne soit pas sans arrêt entrain de me dire que j’avais changé. « Bien, je vais enfin satisfaire mon envie de gras. », avouais-je en détaillant le plateau. Une envie, c’était bien le mot. Je n’avais pas réellement faim, mais j’imaginais sans trop de difficulté que le fait d’être accompagnée, me permettrait de ne pas céder à la facilité de quitter la table sans même toucher à mon repas. « Et si ça devait être le dernier, alors je ne pourrais pas rêver mieux. », ajoutais-je en haussant les épaules. Je faisais évidemment référence à l’échange que nous avions eut un peu plus tôt. Laissant ma main glisser jusqu’à ma boite de frite. Je l’appréciais, à vrai dire, je ne me souvenais pas à quand remontait la dernière fois que j’en avais avalées, je crois que je ne me souvenais même pas de mon dernier vrai repas …
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Lun 21 Juin - 17:08


Le restaurant est vide, mais ce n'est rien étonnant pour cette heure tardive. Cela te plait, tu n'apprécies pas tellement les gens et encore moins quand il y en a trop. Tu n'aimes pas pouvoir écouter la conversation des autres. À cause de ton métier de ton éducation, tu ne sais pas mettre tes oreilles sur pause. La vie des Américain est quelques peu ennuyante à mourir. Avouerais-tu que la plaisanterie de Nell puisse te faire sourire et même rire. La jeune femme à un humour bien à elle, mais pour la première fois depuis longtemps, tu pourrais presque trouver cela drôle. "J'imagine qu'une fois mort nos CV n'auront que très peu d'importance. Je ne pense pas avoir les portes du paradis bien ouvert." Après les torts que tu as fais. Les malheurs que tu as fais subir, les larmes et le sang versés, la porte est définitivement fermée et tu le sais. C'est certainement par pur curiosité, Nell fini par te demander ce que tu faisais à cette fête. Tu ne t'en souviens plus vraiment, tu ne te souviens plus de comment tu as fini dans ce bar, mais tu y étais. "J'avais une envie folle d'être embarqué à un enterrement de vie de jeune femme." Tu grimaces, une grimace de dégout, tu avais détesté, te retrouver coincé entre ses femmes et leurs discussions. Il t'a fallut quelques instants que les jouets vibrant qui occupé la conversation était autre chose que leurs téléphone portable. Tu peux être assez naïf quand il s'agit des humains. "J'aime ce bar quand il est moins bombé et j'aime la bière. Je présume que ton état n'était pas souhaité ?" Tu essaies d'être taquin Yulian, tu n'avais jamais vu Nell dans cet état et en même temps, vous n'êtes pas ce qu'on peut appeler des proches. La nourriture était arrivée et le moment de passer à table par la même occasion. Ton burger si appétissant t'ouvre l'appétit. Tu croques dedans avant de manger dans quelques frites. "C'est certains qu'après nous allons bien dormir." Tout en essayant de rester charmant et poli. "Assez morbide la façon de voir les gens, mais je suis bien d'accord. C'est délicieux et partir l'estomac pleins, ça me plait pas mal." Tu n'aurais jamais cru pouvoir faire de l'humour sur la mort. Il faut avouer que dans votre famille, c'est un sujet à ne pas employée. Tu peux tuer les gens, tu peux les blesser, mais toi, tu n'as pas le droit de partir. Cela serait comme un abandon pour eux.
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Sujet: Re: don't forget to smile (yulian&nell)   
posté Jeu 29 Juil - 21:28

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yulian & nell
Mon ami fit preuve d’une touche d’humour qui me montrait qu’il commençait s’acclimater peu à peu à cette mentalité qui n’était pas la sienne. Un léger sourire étirait mes lèvres, chassant l’espace d’une seconde toutes mes pensées parasites. Je crois que j’osais à peine imaginer à quel point il avait du se sentir à l’aise dans cette situation. Sa nouvelle explication me semblait bien plus concordante avec le peu d’informations que je connaissais sur Yulian. Je grimaçais légèrement à sa question. Souhaité, j’en savais rien, mais il était certain que j’avais choisi de noyer mes pensées sombres dans un trop plein d’alcool. Je haussais finalement les épaules avec une moue détachée. « De quel état tu parles ? », commençais-je comme si je ne comprenais pas de quoi il parlait. « La colère ? Tu ne me connais pas encore suffisamment Yulian, mais je suis toujours en colère. », lançais-je avant de hausser à nouveau les épaules. Ce n’était pas totalement faux, depuis le décès de Jonah, j’étais perpétuellement en colère contre lui, contre moi, contre le monde. « Bon ok, peut-être que ma passion pour la vodka pomme n’y ai pas pour rien. Mais pour ma défense, avec une peu de glace pillée, c’est vraiment super rafraîchissant. », ajoutais-je comme pour me laver de toute responsabilité. Le repas avait beau être servi, je ne me jetais pas sur la nourriture pour autant. Mon estomac avait beau grommeler de faim, je m’enfermais dans cette idée que je n’avais pas réellement faim. Dégustant ma première frite, je détaillais le visage de Yulian qui semblait bien plus enthousiaste que moi à l’idée de manger. « Normalement, tu devrais être comblé dans ce cas. », avouais-je. Si partir avec l’estomac plein était synonyme de bien manger pour Yulian, ce fast food devrait remplir sa mission. Ca n’avait rien de transcendant, mais on en ressortait rarement avec une fringale. Je prenais une nouvelle frite avant de rompre le silence de quelques secondes qui venait de s’installer. « Alors comme ça ta passion c’est les enterrements de vie de jeune fille ? », lui adressais-je avant de croquer dans mon morceau de pomme de terre rempli d’huile. « Ca marche ça comme technique pour aborder les filles ? », demandais-je avec un soupçon d’humour. L’avantage avec Yulian c’est qu’on n’avait pas besoin d’avoir nécessairement des conversations sérieuses. Parfois on n’avait même pas besoin d’avoir de conversation du tout. Je crois que c’est ce que j’appréciais chez mon ami, cette légèreté et cette non-prise de tête qui rendait la relation humaine tellement plus simple et saine. J’avais beau ne pas connaître beaucoup le jeune homme, ce que j’en savais me suffisait à l’apprécier…
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