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Eye to eye. (paul&joan)

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WELCOME TO BERKELEY ৩

Joan Mills
Joan Mills
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Sujet: Eye to eye. (paul&joan)   
posté Dim 25 Avr - 12:31


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tumblr_inline_nzglqvaEQ11sx44qt_250.gifvEye to eye.

— Paul & Joan
La nuit m’avait semblée courte et assez peu reposante. Il faut dire que depuis un certain temps je passais mon temps à réfléchir à tout un tas de chose. Apprêtée, habillée et le ventre plein, j’attrapais mon téléphone sur lequel j’avais préféré ne pas poser le regard de peur de me lever du mauvais pied. La veille, j’avais tenté une énième fois de contacter Paul, mon meilleur ami. Depuis le décès de sa petite amie je n’avais plus la moindre nouvelle. Si je pouvais comprendre que cet évènement l’ai chamboulé, j’avais plus de mal à concevoir le fait qu’il est rompu toute forme de communication avec moi. Il faut dire qu’avec Paul, les périodes où l’on avait très peu échanger était rare pour ne pas dire inexistant. Collés ensemble comme les deux doigts de la main, je devais admettre que ce silence radio avait quelque chose de perturbant à mes yeux. C’était un peu comme si j’avais perdu un repère et puis, il y avait eu ce baiser. Celui qui n’aurait jamais du avoir lieu, si je préférais m’éviter d’y penser, il m’arrivait néanmoins de ressentir de doux papillons dans le ventre à l’idée que ce soit arrivé. Mais dans l’instant, ce n’était pas vraiment ma priorité. Mon meilleur ami avait perdue la femme de sa vie et je ne savais que trop bien ce qu’on pouvait ressentir lorsqu’on perdait un être cher avec qui on entretien une relation spéciale. Ce qui me contrariait encore plus dans l’idée qu’il refuse d’avoir un contact avec moi. Comme je m’y attendais, en déverrouillant le clavier de mon portable, je n’avais pas la moindre réponse. Je n’avais jamais voulu le brusquer, je voulais sincèrement lui laisser le temps de surmonter cette épreuve à son rythme. Pourtant, c’était la goutte d’eau, j’avais essayé un nombre incalculable de fois, de toutes les manières possibles, en vain. Alors je prenais la décision de faire les choses différemment. C’est comme ça que je me retrouvais devant le garage familial des Bennett. Un endroit que je ne connaissais que trop bien pour y avoir passé beaucoup de temps. « Bonjour Monsieur Bennett. », lançais-je le sourire aux lèvres accompagné d’un signe de la main. Le père de famille ne me connaissait que trop bien, et je n’avais pas besoin de lui en dire plus pour qu’il sache pourquoi j’étais là. « Salut Joan. Paul vient de partir. », me rétorquait-il la tête sous le capot d’une vieille voiture de collection. Je pinçais mes lèvres l’une contre l’autre, sachant très bien que ce n’était pas la vérité. Un sourire nerveux étirait mes lèvres. J’avais tellement fréquenté cette famille que ce genre de petite combine pourrait probablement prendre avec n’importe qui mais pas avec moi. « Oh, je vois. », répondais-je en tentant de garder mon calme. « Je suppose que vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je l’attende ici. C’est vraiment important. », demandais-je en croisant les bras sous ma poitrine, montrant bien à quel point j’étais décidé à ne pas laisser tomber. Le père de famille se redressait avec un air plutôt ennuyé avant de m’inviter à m’installer sur une chaise non loin de lui précisant qu’il en aurait sûrement pour un moment. A nouveau un sourire étirait mes lèvres, il devait penser que j’allais me lasser et finir par partir. Mais pas cette fois. Si comme lui je comprenais que son fils est besoin de temps et de solitude, ça faisait bien trop longtemps à mon goût. Et le deuil ne l’empêchait pas de répondre un simple « oui » ou « non » à la question basique du « est-ce que ça va ? », si la réponse était évidente, envoyer ce genre de message était un signe d’affection. Je perdais patience et les coup d’œil incessant du père de famille vers le fond du garage ne faisait que confirmer ce que je pensais. Je me levais d’un bon. « Monsieur Bennett, je vous présente mes excuses, mais c’est vraiment important pour moi. », adressais-je au doyen avant de me diriger vers le fond de l’atelier sans attendre son avis. « Paul ? Je sais que t’es là et cette fois je partirais pas. », hélais-je à travers l’atelier en cherchant mon ami du regard…
MAY
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Paul Bennett
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Sujet: Re: Eye to eye. (paul&joan)   
posté Lun 26 Avr - 10:04


L'absence de sommeil, personne ne connais l'effet que ça fait avant d'y être confronté. Pendant un temps, tu avais lutté pour ne pas prendre de somnifère. Tu n'avais pas envie de te droguer, pas envie d'avoir recours à tes cachets pour effectuer ce besoin quotidien. Malheureusement, les insomnies n'ont fait qu'accroire. Fermer les yeux étaient devenu un supplice. Si tu avais le malheurs de t'endormir s'était pour voir le corps froid de ta petite amie à la morgue. Reconnaître un corps ? Comment cela ne peut-il pas être traumatisant. Mais c'est surtout la culpabilité qui te pousse à te renfermer sur toi-même. Depuis quelques jours, tu refuses de voir du monde. Tu vis presque au boulot, pas presque, tu vis au boulot. Tu as transformé le bureau en chambre, dormant enfin somnolant sur ce canapé-lit, si peu confortable. Le boulot s'enchaîne et tu profites de ton temps libre pour retaper une vieille bagnole qui traine dans le champs depuis plus de dix ans. Tu n'as pas revus ta meilleure amie, tu ne l'as pas revue depuis que vos lèvres ont eu le malheur de se toucher. Malheur ? Car, ce petit baiser à provoquer la mort de la femme que tu aimais. Aimee, elle comptait pour toi, elle avait de la valeur, tu avais de l'estime pour elle, une sorte d'amour, une sorte de passion, mais désormais cela n'est plus que dans tes rêves. Tu étais à l'arrière de la voiture quand tu entends ton père parlait, tu l'entends prononcer ton prénom. Tu poses tes outils sur une boite rouge pour t'avancer vers le hall du garage. Puis vient une deuxièmes voix, Joan. Ton père ignore toute l'histoire, ignore ce baiser échangé, mais il respect ton besoin de solitude. Il ne le comprend peut-être pas, mais vous êtes assez proche pour qu'il puisse l'accepter. Tu te caches, tu ne veux pas l'affronter. Tu te rassures en te disant qu'elle va bien finir par s'en aller. Que cela fait déjà quelques jours que tu n'as plus de nouvelle d'elle. D'ailleurs, c'est loin d'être évident. Vous êtes amis depuis la nuit des temps. Ne plus avoir de nouvelle d'elle et comme une déchirure, mais tu n'as pas le choix. Tu ne peux pas t'approcher d'elle, tu ne peux pas faire cela à Aimee. Ironique puisque le mal est déjà fait. Tu finis par sortir de ta cachette quand tu la vois se mettre assise. Elle est bien décidée à avoir cette conversation. "Laisse pa'!" Ton père te regarde et il retourne s'occupe d'une voiture. "Qu'est-ce que tu veux Jo?" Tu gardes tes distances. Tu as le regard bouffit, tu es cerné et la salopette remplit de produit de moteur. Tu n'as pas vraiment envie d'avoir une conversation avec elle, tu n'es pas prêt. "Tu ne devrais pas être ici!" Tu serres le poing, tu ne veux pas laisser tes sentiments transparaître. Car merde, elle t'a manqué, mais Aimee est morte et c'est ta faute.

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Joan Mills
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Sujet: Re: Eye to eye. (paul&joan)   
posté Dim 2 Mai - 15:16


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tumblr_inline_nzglqvaEQ11sx44qt_250.gifvEye to eye.

— Paul & Joan
Je m’étais montrée très intrusive. Mais c’était la seule solution que j’avais trouvé pour entrer en contact avec Paul. J’ai beau savoir qu’il traverse une période difficile, je n’arrive pas à comprendre qui me délaisse à ce point. Nous étions supposer être amis et je supportais très mal le fait qu’il puisse me rejeter ainsi. A croire qu’il ne se rendait pas compte que moi aussi cet accident m’avait marqué. Je connaissais Aimee et son décès m’affectait également, même si ça devait être moindre à côté de ce qu’il ressentait. J’aurais pu le perdre lui aussi dans cet accident et ça aussi ça me travaillait à chaque seconde. Sans compter que je ressentais une certaine forme de culpabilité dans toute cette histoire. Alors que j’entrais plus ou moins en force dans l’atelier, mon ami finissait par montrer le bout de son nez, indiquant à son père qu’il allait se charger de moi. J’avais du mal à cacher à quel point j’étais furieuse de son silence. Le regard figer sur son visage, je pouvais sentir mes muscles se tendre un à un à sa question. Ce que je faisais là ? Je fermais les yeux un court instant tandis qu’un sourire nerveux venait se greffer au coin de mes lèvres alors qu’il poursuivait en indiquant que je n’avais rien à faire là. Je continuais à le fixer avec insistance. « Oh.. Excuse-moi, aux dernières nouvelles il me semblait qu’on était amis. », lançais-je en me laissant porter par mes émotions. « Et arrête moi si je me trompe mais, en tant qu’amie, je crois que ma place est justement ici à ce moment précis. », ajoutais-je en guise d’argument. Paul avait gardé ces distances ce qui me fit un léger pincement au cœur. La mâchoire serrée suite à ses remarques qui me faisait l’effet d’un couteau dans l’estomac, je soupirais avant de passer une main le long de mon front, réalisant qu’il n’avait pas vraiment besoin de cela maintenant. Pour autant, je ne pouvais pas me contenter d’accepter son silence, c’était au dessus de mes forces. Croisant finalement mes bras sous ma poitrine, je pouvais sentir ma gorge se nouée en le voyant ainsi distant en ma compagnie. « Est-ce qu’au moins tu comptes me dire comment tu te sens ? », lui demandais-je en essayant de me montrer aussi calme que possible. J’étais vraiment inquiète pour lui, plus que pour moi à vrai dire. Finalement, je crois que aussi douloureux que ce soit, j’aurais préféré qu’il me dise qu’il irait mieux sans moi que d’avoir à supporter ce silence pesant. Je relevais le regard vers son visage, avant de reprendre. « Je veux seulement t’aider à traverser ça Paul. », lui avouais-je. J’aurais voulu faire un pas vers lui, j’aurais voulu le prendre dans mes bras mais les quelques mètres qu’il avait instauré entre nous traduisait bien qu’il n’en avait aucune envie. J’étais sincère, franche, honnête, et quand bien même j’étais peut-être indélicate, mon but n’avait jamais été de le faire souffrir d’une quelconque manière que ce soit…
MAY
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Paul Bennett
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Sujet: Re: Eye to eye. (paul&joan)   
posté Lun 21 Juin - 17:49


Tu as le ventre noué, cette boule dans cet estomac, ce trop plein de culpabilité. Tu écoutes Joan, mais ton coeur bat si fort, que tu n'arrives pas à comprendre tout ce qu'elle peut bien t'expliquer. Tu avais tenté de l'éviter, tu n'es pas prêt à croiser son regard. C'est comme-ci croiser son regard rendrait tout cela réelle. Comme-ci l'enterrement, comme-ci les larmes de la mère d'Aimee sur ton costard n'était pas assez réel. Comme tu refuses de rentrer chez toi, tu n'as pas fait totalement ton deuil. Tu le sais et peut-être que d'une certaine façon c'est ce que tu souhaites. Tu as beau savoir qu'elle n'est plus là, il t'arrive parfois de sentir son odeur. Tu entends le ton de sa voix montée, tu entends son agacement, mais tu ne sais pas quoi lui faire réponses. Tu bouges ta tête de gauche à droite, tu es aussi agacé. "Tu comptes faire une scène en public ou on peut au moins aller dans le bureau." Elle prends le pas, elle connait aussi bien la maison que toi. Vous en aviez passez des soirées entre ses quatre murs. À présent que vous êtes tous les deux au calme, éloigné de tout regard indiscret, tu te plantes derrière la porte, prêt à prendre la poudre d'escampette au moins signe de faiblesse. "Amie ? J'ignore qu'elle étiquette on peut mettre à notre relation, mais ami ne me semble plus approprié." Maintenant que vos lèvres se sont touchés, maintenant que tu as découvert que tes sentiments peuvent être partagés. Comment tu te sens ? Tu ne supporte pas cette phrase. Digne de faiblesse, digne des personnes qui veulent se faire plaindre. Ce n'est pas ton cas. Tu croises le regard de Joan, tes yeux brillent de souffrance. "Comment je me sens ? J'ai dû assister au funéraille de ma fiancée, j'ai dû tenir dans mes mains la mère d'Aimee, alors qu'elle n'aurait jamais dû vivre cette tristesse. Cette femme qui a été comme une mère pour moi, qui m'a tans donné à enterrer sa propre fille. Alors, non, Joan je suis désolé de te l'apprendre, mais je ne vais pas très bien et je pensais que tu pourrais le comprendre." La messe est dite, tu vas certainement regretter certain de tes mots, mais ils viennent tous de ton coeur. Tu souffres et cela tout les jours, certainement pour tous les jours de ta vie. C'est désormais ta destinée et il faut que tu puisses vivre avec. Tu es énervé, malheureux et a bout de souffle. "Mais tu ne peux rien y faire.... Aimee est morte, je l'ai trahis juste avant sa mort. Est-ce que tu comprends cela ? Je l'aimais, elle était importante pour moi et désormais elle n'est plus de ce monde. Tu ne peux pas m'aider."
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Joan Mills
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Sujet: Re: Eye to eye. (paul&joan)   
posté Jeu 29 Juil - 21:34


medicalexam.jpg
tumblr_inline_nzglqvaEQ11sx44qt_250.gifvEye to eye.

— Paul & Joan
La tristesse, l’agacement, la colère, j’ignorais laquelle de mes émotions était prédominante. La seule chose dont j’étais certaine c’est que j’avais besoin de cette conversation. Je ne pouvais plus me heurter au silence pensant de mon ami. J’étais capable de faire preuve d’empathie, je pouvais comprendre beaucoup de choses. Mais j’avais l’impression que Paul oubliait qu’il n’était pas le seul à souffrir des récents évènements. Comme si la peine qu’il pouvait ressentir annihilait les sentiments des gens autour de lui. La tristesse me rendait crue dans mes propos, mais Paul me connaissait suffisamment pour savoir que c’était ma manière de réagir face à certaines émotions négatives. Sa remarque m’agaçait un peu plus. Le garage était vide et à part son père, je n’avais aperçu personne. Levant les yeux vers le plafond face à dédain. Malgré tout, je lui emboitais le pas, bien décidé à ne pas laisser Paul m’éviter une énième fois. Une fois dans le bureau, je restais droite comme un « i », les bras croisés sous ma poitrine mon sac toujours à l’épaule. J’avais du mal à saisir le sens de ses paroles. Instinctivement, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’il sous-entendait que je n’étais plus son amie. J’admets que je n’avais pas envisagé l’hypothèse qu’il puisse ne plus vouloir de moi dans sa vie après le décès d’Aimee. Après tout, ça expliquait qu’il soit aux abonnés absents depuis quelques temps. Ma gorge se nouait à cette idée, ma mâchoire se crispait même si j’essayais de masquer cette pointe qui venait de piquer mon cœur. Pinçant mes lèvres l’une contre l’autre pour contenir la peine que m’évoque cette phrase. J’aurais pu répondre, mais cette fois c’est moi qui jouais la carte du silence en continuant à détailler le visage de mon ami. Pourtant, j’étais incapable de continuer de rester silencieuse après sa remarque. Un sourire nerveux étirait mes lèvres. « Tu crois sincèrement que je suis incapable de le comprendre ? », lançais-je en plantant mon regard dans le sien. Nos yeux trahissaient notre peine, elle n’était surement pas la même et n’avait probablement pas les mêmes sources, mais elle n’en était pas moins palpable. « C’est fou que tu puisses me dire une chose pareil alors que t’es incapable de comprendre que moi aussi ça me touche. Pas de la même manière, pas avec la même intensité, mais ça me touche. Et voir refuser mon aide, ma présence, c’est … », je marquais une pause, ne trouvant pas mes mots. Je mettais trop de temps à trouver le bon terme, Paul enchaînait, précisant que je ne pouvais rien y faire. Qualifiant notre baiser échanger de trahison, j’avais beau ressentir toute la culpabilité que ressentait mon ami à travers les mots qu’il utilisait, je ne pouvais m’empêcher de penser que son comportement prouvait qu’il me tenait aussi pour responsable de ce tragique évènement. Mes lèvres se pinçaient une nouvelle fois l’une contre l’autre trahissant toute la retenue dont je faisais preuve. « Quand est-ce que tu vas saisir que je ne suis pas dans l’incompréhension de ce que tu ressens ? », lançais-je finalement en décroisant mes bras, presque découragée à l’idée de lui faire réaliser que je n’étais pas là par égoïsme. Un soupire s’échappait d’entre mes lèvres et mes paupières se fermaient un court instant. « Bien, admettons que je ne sois pas en capacité de t’aider. », lui adressais-je pour tenter une approche différente. « Qu’est-ce que t’attends de moi Paul ? », ajoutais-je en observant toujours mon ami. « Je dois juste accepter de te voir disparaître de ma vie sans broncher ? », commençais-je en faisant un premier pas vers lui. « Je dois accepter d’être considérée et de me considérer comme la cause initiale de cette tragique disparition ? », poursuivais-je en avançant encore d’un pas dans sa direction sans quitter son regard des yeux. Mon regard brillant trahissait à quel point je pouvais être attristée de me sentir aussi coupable que lui. « Et ne me dis pas que ce n’est pas ce que tu penses, parce que je suis certaine que cette idée t’as traversé l’esprit. », avouais-je finalement avant de m’arrêter à un pas de lui continuant à détailler son visage. « Je suis désolée que tu es perdue la femme de ta vie. », ajoutais-je tandis que mes yeux brillants cédaient de plus en plus leur place à mes larmes. « Je suis désolée que ça ait été aussi brutal. », continuais-je en marquant des pause de plus en plus courte. « Je suis désolée que tu es eu à vivre tout ça. », terminais-je en laissant échapper quelques larmes qui témoignaient de ma sincérité. « Mais est-ce que me repousser te permets vraiment de te sentir mieux ? Parce que je ne suis pas désolée d’être là aujourd’hui. Je ne suis pas du tout désolée de me battre pour continuer à faire parti de ta vie. », avouais-je finalement en plantant mon regard dans le sien à la recherche d’un je ne sais quoi, un signe qui me montrerait qu’il ne voulait pas vraiment qu’on ne soit plus amis ..
MAY
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Paul Bennett
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Sujet: Re: Eye to eye. (paul&joan)   
posté Dim 12 Sep - 17:15


Tu n'es pas fier de ce que tu fais endurer à ta meilleure amie. Tu aimerais pouvoir agir autrement, mais étrangement, c'est la seule manière que tu as trouvé pour te protéger. C'est idiot, mais ça t'aide, d'une certaine façon. Il est toujours très compliqué pour toi de parler de la mort d'Aimee, tu sais qu'elle est morte, mais tu aimes croire qu'elle va franchir la porte du garage avec un panier plein de bonnes choses à manger comme elle le faisait autrefois. Il est dur de faire ton deuil, plus dur que tu ne l'aurais imaginer. Entendre une personne prononcer son prénom, te serre les entrailles. Cette impression folle qu'on désire te retirer un organe interne. Tu souffres, tu as mal, ta voix se casse. Tu n'arrives pas à répondre tout de suite à Joan. Tu n'aurais pas la prétention de dire qu'elle ne puisse pas comprendre ce que tu vis. Ce n'est pas une raison pour devoir partager ce que tu ressens. "Je n'ai jamais insinué ça, je veux simplement souffrir en silence et vivre avec ma culpabilité. Ça ne te concernes pas. Ce n'est pas tes problèmes, c'est ma souffrance et ma culpabilité." Tu insistes bien sûr certains mots pour faire comprendre que cela ne concerne que toi. Tu apprécies l'attention, tu apprécies le faites qu'elle puisse t'aider, mais tu n'en as pas envie. "Mais ça ne te concernes pas Joan!" Répètes-tu, légèrement agacé de devoir recommencer le même discours. Tu prends une grande respiration comme pour évacuer tout se stresse qui commence à s'accumuler en toi. "Tu mélanges tout ! Arrête de parler de cette situation comme-ci tu l'avais perdus! C'est moi qui ai perdus ma fiancée! C'est moi qui souffre! C'est mon problème." Têtue, elle ne cesse de te dire qu'elle comprend parfaitement ce que tu vis. "Donc quelqu'un de ta connaissance est morte après que tu l'ait trahis ? Tu comprends donc cette culpabilité ? Pas à ma connaissance." Puis vint une cascade de questions auxquels tu ne t'attendais à devoir répondre. D'une certaine façon, tu avais l'impression qu'elle ne souhaitait pas avoir de réponses. Elle marquait des pauses, mais trop courte pour que tu puisses lui répondre. Tu essaies de trouver des réponses. Des réponses qui pourraient lui convenir, mais rien ne vient, tu n'es qu'un incapable. Puis finalement tu lèves les yeux avant sa dernière phrase. "J'ai évidemment porté la culpabilité sur toi, mais cela fait bien longtemps que je ne te prends plus comme responsable de cette situation. Le seul responsable c'est moi. Je n'aurais pas dû me laisser aller à mes pulsions. J'aurais dû être dans cette voiture et j'aurais dû être présent pour Aimee." Puis tu te souviens de quelques quelques questions qu'elle t'a posés et tu finis par volontairement y répondre. "Ce que j'attends de toi ? Rien, je n'attends rien de toi, je ne veux rien de personne. Je ne veux pas de pitié, ni d'aide. Je n'ai besoin de rien!" Il est étrange de comprendre, mais tu as simplement besoin de solitude pour essayer d'aller mieux. Joan te manque. Aimee te manque, mais Joan est encore en vie, tandis que Aimee n'est plus là. Jusqu'à présent, tu avais volontairement évité son regard. Tu n'as jamais réussi à rester de marbre devant son doux regard. Ces yeux remplient de fragilité, mais si courageux. Aimee à toujours été importante à tes yeux et elle ne méritait pas de mourir. Tu as longtemps crus qu'elle était la femme de ta vie et puis tu as embrassé Joan. Tout ce qui te semblait normal et qui avait du sens, n'en avait plus. Ce baiser à tout compliquer, à tout fragiliser et tu t'es mis à douter. Tu t'es posé des questions, est-ce qu'il est possible d'aimer deux femmes à la fois ? Est-ce que tu aimes Joan? Mais il y a eu cet accident et tout cela fut si idiot, mais surtout prétentieux. Tu entends ses excuses, tu sais qu'elles sont sincère, mais tu finis par lui tourner le dos. Tu n'as pas envie qu'elle puisse te voir faible, qu'elle puisse te voir détruit. Tout doucement, tu lui réponds. "Je n'ai pas envie de te perdre, j'ai perdu assez de femmes dans ma vie. Mais...." Tu laisses cette phrase en suspens le temps de trouver tes mots. Tu veux être honnêtes. Tu finis par recroiser son regard, le reflet de la vitre du bureau, te permet de l'observer. "Mais il faut que je fasse mon deuil, comme je pense le mieux."
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Sujet: Re: Eye to eye. (paul&joan)   
posté Lun 27 Déc - 23:36

@Joan Mills @Paul Bennett Toujours d'actu ? :coeur:
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Sujet: Re: Eye to eye. (paul&joan)   
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