Tu ne sais pas comment c'est possible, mais Zola a toujours le petit mot pour te faire plaisir. Pour te soulager. Quand tu avais commencé cette conversation tu avais imaginé une toute autre réaction. Tu avais eu peur de te mettre ta petite soeur à dos. Mais non, elle avait bien réagi, à ta plus grande surprise, mais à ton plus grand bonheur. Tu n'aurais pas pu vivre une vie sans ta petite soeur. Vous avez toujours été proche. Toujours ensemble malgré la différence d'âge. Tu as toujours été le frère protecteur, le frère présent, le frère un peu chiant, mais qu'on aime quand même. Ta famille c'est très important à tes yeux. Maintenant que Zola est au courant. Il va falloir le dire aux autres membres de la famille. Tu n'en meurs pas d'envie. Tu sais que cela va avoir un effet néfaste sur vous. Tu sais que ton père va râler et tu sais que cela va donner pas mal de discorde. Mais le ventre de Rosa ne cessant de grossir et toi qui veux pouvoir exercer ton rôle de père, tu n'as pas d'autre d'option. Tu souris à ta soeur et à ta nièce. "J'avoue que les camarades de classe masculin aurait pris peur." Tu imagines déjà ta nièce toute contente de montrer sa robe qui vole. Et les petits camarades de classe offusqués de voir des fesses de filles. Tu rigoles intérieurement et dire que dans quelques années cela ne sera pas la même choses. Vous vous remettez en route dans la foire et tu vois les yeux émerveillés de ta nièce devant la chenille. Tu devines que l'un d'entre vous, allait devoir faire un tour. Tu laisses ton tour à Zola. Premièrement, car c'est sa mère et qu'elle doit en mourir d'envie. Deuxièmement tu ignores si tes jambes arriveront à passer dans les minuscules wagon. Tu vas payer deux places et tu vas les offrir aux femmes de ta vie. Tu souries et les mitrailles de photos, alors que les deux demoiselles s'installent dans le wagon. Tu regardes le manège se mettre en route tout en sirotant ta bière. Quand le tour prend fin, les deux demoiselles reviennent vers toi. "Pas trop peur?" Tu fais un clin d'oeil à Kiara et tu reprends. "Je parle à ta mère, elle est toute blanche"!

Ta nièce du haut des trois pommes avait fait une chose que jamais tu n'aurais cru possible. À sa naissance, elle avait ressoudé les troupes. Ta famille que l'on peut qualifier de quelque peu compliqué, s'était unis en l'attente de son arrivée. Tu te souviens de sa venue au monde comme-ci s'était hier. Ta soeur voulait que tu sois présent, alors tu l'a était. Plusieurs fois, tu as crus tourné de l'œil, plusieurs fois tu t'es sentis mal, fasse à se sang, fasse aux ustensiles. Bref, tu n'aurais certainement pas pu devenir obstétricien. Tu tenais la main de ta soeur, tu étais quand même comblé de pouvoir assisté l'évènement qu'il allait bouleverser sa vie. Puis Kiara est arrivé et tel un rayon de soleil un jour d'hivers, elle a émerveillé votre journée. Tu regardes ta soeur et ta nièce sur la chenille et tu souris de fierté. Tu espères tellement pouvoir avoir ce même genre de complicité avec ton enfant. Quand le manège fut terminé elles viennent ta rencontre. "Kiara est vraiment très courageuse" Dis-tu en faisant un petit clin d'oeil malicieux à ta nièce. Le regard de la demoiselle à couette s'était penché sur la pèche au canard du coin. Tu es quelque peu ravis, c'est une attraction qu'elle peut faire seul. Tu lui souris et tu lui demandes. "Une petite pèche au canard ? Tu sais que ton oncle a toujours été le meilleur à ce jeu." Dis-tu fier comme un coq. Alors, qu'il n'y a aucune raison de l'être. Vous vous approchez du stand et tu paies le mec qui s'en occupe. Il donne une perche à Kiara et elle commence à attraper quelques canards. Puis tu entends Zola te poser une petite question. "Je pense que Sasha doit s'en douter. On n'a clairement pas eux de véritable conversation donc je ne peux pas te le jurer. Pour Rosa, non, étrangement, en ce moment, on ne se voit plus trop." Tu aurais cru que cette grossesse vous aurez rapproché, mais contrairement à ce que tu pensais ce n'est pas le cas. Rosa prend ses distances, tu ne la vois plus beaucoup, mais c'est peut-être mieux ainsi. Sa vie va être complètement chamboulée est, c'est à cause de toi. À l'âge où la vie devrait être amusante, joyeuse et pleine de péripéties. Elle, va devenir maman. Mais quand tu regardes ta soeur tu te dis que ça pourrait être pire. Elle est maman et pourtant elle semble être heureuse.

Tu te souviens de l'époque dont Zola te parlait. Elle s'amusait à te faire tourner en bourrique. Lui dire qu'il fallait attraper que les roses étaient une astuce pour qu'elle passe le moins de temps possible sur un autre manège. Il faut dire que courir avec une gamine de neuf ans de moins que toi ce n'est pas toujours. Même-si, tu prenais un grand plaisir à être avec ta soeur, il t'arrivait de vouloir autre chose. De vouloir traîner avec tes amis au lieu de jouer les babysitter. "Au moins tu restais calme pendant quelques minutes." Il est vrai que Zola était un peu comme Kiara toujours à vouloir courir partout. Ele avait une joie de vivre pour une enfant à l'enfance compliqué. Mais il est vrai qu'elle était entouré d'amour et cela n'était pas plus mal pour l'aider à bien grandir. "Tu as bien fait, au moins tu sais. Et puis ça va m'éviter d'avoir encore plus de travail." Enfin si c'est possible. Il faut dire que tu es déjà dans un sacré pétrin. "Je peux la comprendre, tu sais. Toute sa vie est bouleversée et j'aurais moi-même besoin de prendre du recul. Alors, je comprends et je la laisse faire." Tu te retournes sur cette petite boule de bonheur. Qui as réussi à attraper ses huit petits canards si ce n'est plus. Tu la regardes bâiller, elle est si fatiguée. Mais elle refuse de partir ce coucher. Alors, tu fais comme elle. Tu bailles et te frotes les yeux. La demoiselle choisit son cadeau et alors que vous prenez le chemin de la sortie, tu dis. "Je suis trop fatigué, je vais vous laisser. Je ne sais pas toi, jolie Kiara, mais moi j'ai besoin de dormir." Elle te réponds qu'elle non, elle est en forme. "Pour me faire plaisir, tu veux bien rentrer?" Tout en faisant une petite moue du visage. Elle te sourit et elle acquiesce. Tu fais la bisse à ta soeur et tu la prends dans tes bras. "Merci pour tout!" Tu regardes tes princesses. "Je vous aimes". Et tu retournes dans ta maison certainement trop vide.