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“La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton

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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: “La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton   
posté Jeu 2 Mai - 21:35



“La violence commence où la parole s'arrête.”
L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connais pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir.

Ouvrant doucement les yeux, je fus réveiller par mon téléphone qui vibre de façon continu, il s’agissait celui du travail, celui que seul mes artistes étaient autorisé à appeler en cas de problème. Je le prends sur la table de nuit et y réponds. J’entends des pleurs et des cris. La jeune femme au bout du fils avait tout juste 19 ans et j’entends le mec derrière hurler. Elle était en panique et je sentais que ça aller mal se passer pour elle. J’appelle le téléphone de Dalton tout en m’habillant rapidement, en vrai, je faisais l’effort de mettre juste un jogging. Je n’avais pas le luxe de traîner. Mon garde du corps semblait ne pas répondre Alors je lui envoi un sms avec un gros warning et l’adresse de ma cliente.

Je fini par courir hors de chez moi mon sac à main dans les bras et mes clés dans l’autre. J’ouvre la voiture et démarre partant rapidement jusque chez elle. J’étais bien plus proche d’elle que la police et ils avaient parfois le don de traîner. Et la j’avais limite peur pour la vie de la jeune fille. Je sors de la voiture après m’être garé et monte vite à l’appartement de la jeune femme. Lorsque je toque et que le gars ouvre en hurlant, je lui envoi le gaz de ma bombe lacrymo en plein visage. Et le temps qu’il se pousse. Je me précipite dans l’appartement. J’oubliais le danger tout ce qui m’importer c’était le bien être de ma cliente.

Quand je la trouve, je l’aide à se relever, il l’avait visiblement bien amocher, je sentais la colère monter. J’étais furieuse envers l’homme qui lui a lever la main dessus. D’ailleurs à peine, je l’aide à se lever que l’autre nous tombe dessus. Je l’aide à partir hors de la pièce. Son mec enfin si on peut appeler ça ainsi fini par m’insulter tous les noms d’oiseau.

- Vous êtes bien charmant

Dis je d’un air ironique et limite froid rempli d’une certaine colère. Il finit par me bousculer et j’en perds équilibre. Erreur qu’il n’aurait jamais dû commettre car à peine il va pour s’approcher de moi, un homme arrive et pas n’importe lequel et alors que Dalton s’occupait de lui, je me redresse. Je sentais le poignet de ma main droite me lançait, je m’étais rattraper avec lorsque je suis tomber sur le sol en souhaitant ralentir la chute. Je grimace de douleur et me masse un peu le poignet.
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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: Re: “La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton   
posté Ven 3 Mai - 1:48

La violence commence où la parole s'arrête
« Ils disent que ce n'est rien, qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, que la mort de cette façon est bien simplifiée. Eh ! Qu'est-ce donc que cette agonie de six semaines et ce râle de tout un jour ? Qu'est-ce que les angoisses de cette journée irréparable, qui s'écoule si lentement et si vite ? » Lis-je lentement en tenant la vieille main fripée du Caporal Anderson, brisant le silence de la chambre. Ça faisait déjà plusieurs heures que les moniteurs avaient été éteint et seul le bruit de ma voix résonnait dans tout le département palliatif de l'hôpital militaire dans lequel je me trouvais. La triste vérité, c'est que la plupart des militaires dévoue tant leur vie à leur patrie qu'ils se retrouvent seuls lorsque vient le temps de mourir. Aucun ami, aucune famille ne les accompagnent pour leur dernier départ vers l'inconnu. Je me faisais donc un devoir de donner le peu de temps libre que je possédais pour les visiter, leur parler…les accompagner. Quelle heure était-il ? Je ne le savais même plus. À voir le long manteau d'encre obscurcir le ciel, la nuit était bien avancée. Quel était le meilleur moment pour mourir ? Était-ce lorsque tout le monde s'endormait ou au contraire lorsque le soleil brillait, réchauffant l'âme du mourant une dernière fois ? Peut-être n'y avait-il pas de moment parfait non plus. Les râles humides du caporal commencèrent à s'espacer de plus en plus et la prise qu'il exerçait sur ma main se relâcha doucement. Bien que souffrant le martyr, il quittait ce monde avec le sourire aux lèvres, serrant de sa main libre la photo de sa douce épouse, décédée quelques mois avant lui. Le caporal Anderson avait participé à bien des guerres et avaient connus biens des tortures durant sa vie militaire…il avait bien mérité ce repos.


Ne sentant plus de pouls à son poignet, j'ai lentement retiré ma main de la sienne et j'ai déposé le livre sur la table de chevet, près de ses médailles et décorations. Elles qui avaient tant fait sa fierté semblaient si vides de sens et froides maintenant. Je détestais vraiment la mort, qu'elle soit douce ou violence. Lentement, je me suis levé de la chaise sur laquelle j'étais demeuré assis pendant de longues heures et je me suis étiré, grimaçant lorsque mon dos craqua sombrement. J'étais définitivement devenu trop vieux pour rester immobile aussi longtemps sur une chaise de plastique inconfortable ! Doucement, je me suis glissé hors de la chambre d'Anderson, incapable de lui jeter un dernier regard avant de le quitter définitivement. « C'est terminé » Dis-je simplement à la petite infirmière qui leva les yeux vers moi au moment où je dépassais le poste de travail. Elle se leva avec précipitation et passa rapidement devant moi pour gagner la chambre de son ancien patient. Malgré le nombre d'année de bénévolat que je comptais, j'étais incapable de comprendre cet empressement presque maniaque que les infirmières avaient de se rendre au chevet des macchabés. Ce n'était pas comme si elles pouvaient encore les sauver.


Ce fut seulement une fois à l'extérieur de l'établissement médical que j'ai sorti mon cellulaire de la poche de mon veston noir. Les murs de l'hôpital étaient en béton tellement épais qu'il était impossible d'y avoir du signal de toute façon. « Mais qu'est-ce qui se passe ? » M'étonnais-je en voyant l'appel manqué d'Angeline. Pourquoi ne dormait-elle pas à cette heure-ci ? Pourquoi n'avait-elle pas laisser un message vocal ? L'esprit de plus en plus en effervescence alors qu'une légère montée d'adrénaline commençait à se répandre dans tout mon être, je me suis empressé d'ouvrir le SMS qui clignotait insolemment à l'écran de mon téléphone. « Bordel, mais qu'est-ce que tu as encore foutu Hauptman ? » Sifflais-je à mon cellulaire alors qu'une adresse s'affichait avec un grand warning très révélateur. À tous les coups, elle s'était précipitéw droit dans les bras d'un danger qui risquait de la blesser. Par chance, l'adresse indiquée était qu'à quelques rues de l'endroit où je me situais. Enfourchant ma moto roadster, j'ai démarré en trombe, sans prendre le temps de mettre le casque. Si mon instinct ne se trompait pas, j'avais failli à mon devoir !


Trouver l'adresse fut facile, tout comme le logement si je me fiais aux beuglements rauques qui résonnaient dans le silence de la nuit. À tous les coups, Angeline était à l'endroit d'où provenait les cris ; elle avait un don particulier pour trouver les ennuis ! Sans prendre le temps de regarder si ma moto était garée à un endroit légal, je me suis empressé d'entrer dans l'établissement en courant à toute vitesse, me fiant à mon instinct et à mon ouïe pour m'orienter. Un long couloir doté d'une multitude de porte se trouvait devant moi, mais des insultes résonnaient avec tant de force de derrière celle devant laquelle que je me retrouvais qu'il était impossible que ma protégée se retrouve ailleurs. Inspirant profondément une dernière fois afin de faire le vide dans mon esprit, j'ai compté mentalement les tambourinements de mon cœur avant de donner un magistrale coup de pied dans la porte de bois qui éclata en dizaines de morceaux. « Tu n'aurais jamais dû lever la main sur elle, enfoiré » Sifflais-je froidement alors que je voyais un homme foncer droit sur Angeline au moment même où j'entrais dans la pièce. Vif, je me suis saisi de son bras gauche et j'ai profité de son élan violent pour le balancer contre le mur opposé, sans me soucier des dégâts environnant. « Mademoiselle Hauptman, sortez vite de la pièce, si vous en êtes capable ! » Ordonnais-je en envoyant mon poing percuter le creux de l'estomac de mon opposant avant de lui donner un violent coup de pied à la gorge. Il y eu un grand fracas et les cris de goret du batteur de femme se transformèrent en gémissement plaintif et aigus. Sachant qu'il ne bougerait plus pour un bon moment, je me suis permis de me tourner vers Angeline qui n'avait pas suivi ma directive, bien évidemment.


« Angeline, ça va ? » M'inquiétais-je en me précipitant vers elle dès que j'ai remarqué qu'elle était au sol et qu'elle se massait le poignet. Je m'attendais à une ou deux remarques puisqu'elle n'était pas habituée de me voir aussi inquiet, moi l'homme d'acier qui laissait peu transparaitre mes pensées et émotions, mais je m'en moquais. Cet homme n'avait aucune honte à frapper une femme et elle aurait sans doute été violentée ou pire si je n'étais pas arrivé à temps. « Je suis désolé, je n'ai pas entendu mon téléphone…ça va ? » Redemandais-je encore en m'accroupissant auprès d'elle, plongeant mon regard sombre dans le saphir de ses yeux. J'y cherchais une trace de peur, de haine, de douleur ou de déception…quelque chose qui m'indiquerait son état sans qu'elle ait à me mentir.


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Sujet: Re: “La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton   
posté Ven 3 Mai - 17:53



“La violence commence où la parole s'arrête.”
L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connais pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir.

Puisque j’avais mal au poignet, je le massais et j’en ai oublié de me lever, de sortir comme Dalton me l’avait indiqué. En vrai, je le regardais frapper l’homme qui m’avait poussé et qui m’avait causé cette douleur au poignet, du visage de ma jeune cliente qui était amocher. Je comprenais maintenant le choix que mon père avait pu faire en choisissant Dalton comme garde du corps. Enfin sans le voir à l’oeuvre, j’avais compris mais là, j’avais les preuves sous le nez. Je n’aimais pas spécialement la violence même si parfois elle était nécessaire alors au bout du compte, j’ai fini par baisser la tête pour me concentrer sur mon poignet. Il avait déjà un peu gonfler et j’espérais qu’il s’agissait juste d’une foulure. rapidement Dalton était à ma proximité.

J’entendais de l’inquiétude dans sa voix et je senti mon coeur rate un battement de coeur car je savais que ce n’était pas juste le garde du corps qui parlait. Mon coeur s'accélèrent et je pouvais m’empêcher de l’insulter de traitre dans mes pensées dans lesquels je fini par sortir lorsqu’il croise mon regard. Je n’avais aucune envie qu’il lit en moi comme dans un livre ouvert. J’étais une femme avec une certaine fierté. Il fallait laisser les choses où elles sont. Je fini par lui sourire et me retient de venir lui tapoter la joue avec ma main encore valide.

- Ce n’est pas grave Dalton, je savais que tu allais venir… Oui ça va aller… Enfin, si on oublie mon poignet… Ça va… Par contre, il a vachement amocher la petite… Il ne va pas s’en sortir comme ça celui là avec juste des bleus et quelques blessures. Il ira pourrir en prison.

Je fini par me relever. Passant mes cheveux en arrière et croisant un peu les bras en faisant attention à mon poignet. J’oubliais que j’avais juste enfiler en jogging et que le haut était une nuisette. Heureusement qu’elle n’était pas trop voyante. Je me mets à rougir et m’empêche de rire.

- Tu peux t’occuper d’appeler la police. Je vais chercher la fille et j’irais lui trouver un endroit où dormir.

Je pensais même aussi appeler mon frère qui est avocat pour s’occuper de cette affaire. Je me dirige vers la chambre. J’en oubliais mon propre poignet qui était douloureux. Je n’étais pas une de ses filles qui pleurnicher au moindre ongles cassés. Je pris tout de même un sachet de légume surgelé dans le congèle autant se servir. Je le posais sur mon poignet et va dans la chambre où la jeune femme se trouvait, tremblant de peur. Je passe une mèche derrière ses cheveux et lui sourit en lui disant avec douceur.

- Ca va aller. Tu vas me suivre, on va aller à l’hôpital toute les deux. Ensuite, tu iras dormir quelques jours dans un endroit plus tranquille et j’annule tes prochaines auditions.

Je la laisse se préparer même si je n’allais pas en rester là. Pour en savoir plus sur cet homme avec qui elle a partager sa vie. Je me demande s’il lui a déjà lever la main dessus. Ce que j’avais peur c’est qu’elle retourne vers lui après. C’est souvent comme ça les femmes battues, elles se font souvent avoir par les hommes et leurs promesses que ça n’arrivera plus.

Je retourne vers Dalton. Soupirant, baillant et savait déjà que j’allais devoir faire un tour à l’hôpital même pour mon poignet. J’allais devoir appeler l’agence pour dire que demain, je prends ma journée suite à cet évènement. Je fini par le regarder à nouveau le beau ténébreux sans pouvoir m’en empêcher. J’avais limite envis de me secouer mais c’était plus fort que moi.

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Sujet: Re: “La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton   
posté Dim 5 Mai - 18:10

La violence commence où la parole s'arrête
Frapper, désarmer, détruire la menace…ne pas tuer. Lorsque la porte du petit appartement avait éclaté en morceau après mon coup de pied furieux, je m'étais mentalement préparé à retrouver Angeline blessée, ensanglantée ou même violentée et ça aurait certainement pu être le cas si j'étais arrivé quelques minutes plus tard. Après tout, cet ignoble bâtard ne fonçait-il pas sur elle avant que je m'interpose pour l'envoyer valser contre l'un des murs fragiles de la résidence. À cette heure-ci, je me moquais d'être à l'origine d'un énorme boucan qui réveillerait certainement tous les locataires de l'immeuble, je devais surtout me concentrer à ne pas laisser ma fureur prendre le dessus sur le bon sens et me répéter que la jolie rousse allait bien, que sa vie n'était plus en danger maintenant que j'étais là. Si je n'écoutais que ma volonté, je tuerais cet homme pour le fait de simplement avoir pensée à blesser ma…blesser Angeline, mais non, je ne pouvais pas. La magnifique jeune femme enflammée que je protégeais ne me laisserait sans doute pas prendre la vie de cet homme, elle voudrait certainement laisser la justice faire son devoir. Ce connard allait sans doute passer un mois ou deux en prisons avant de ressortir aussi arrogant qu'avant et retourner harceler la pauvre gamine qu'il avait battue encore et encore. « Angeline, tu sais que tu ne dois pas prendre de risque quand tu es seule. À quoi te sers d'avoir un garde du corps si tu ne l'attends pas ! Bon sang, il aurait pu te tuer…mais à quoi as-tu pensé ? Tu veux me dire à quoi je sers ! » Sifflais-je de colère, le regard sombre et la mâchoire serrer. En temps normal, seule ma fille parvenait en me sortir de mon stoïsme glacial avec autant de rapidité, mais Angeline avait bousculé mon existence en s'imposant dans mon esprit avec sa douceur, sa vivacité, son affection…et j'aurais pu stupidement la perdre !


J'étais dans un tel état d'énervement que je voyais même pas ses habits ou même la douceur de son sourire…je ne voyais que ce qu'il aurait pu arriver. Lentement, je me suis redressé alors qu'elle me demandait d'appeler la police et je me suis détourné en me mordant les lèvres. C'était pour cette raison que j'évitais de m'attacher aux autres, je n'étais définitivement pas fait pour ressentir ça. J'aurais voulu continuer de parler, mais j'en étais incapable. Avec raideur, j'ai sorti mon téléphone cellulaire de la poche de mon veston pour la seconde fois de la nuit et j'ai appelé les policiers pour leur ordonner de venir dans cet appartement entièrement détruit. Angeline se doutait-elle que j'allais sans doute être mis aux arrêts également, le temps d'éclaircir cette histoire ? Sans doute pas. Sans lui jeter un regard alors qu'elle quittait la pièce pour rassurer sa cliente, j'ai indiqué l'adresse de l'appartement aux policiers avant de raccrocher et de donner un coup de poing au mur de pierres. Une douleur électrisante parcouru ma main jusqu'à mon épaule, mais la souffrance eut le bénéfice de me faire retrouver un peu de sang froid. De mon pas lourd, je me suis dirigé vers la cuisine qui était dans un beau bazar et j'ai ouvert la porte du congélateur sans ménagement. « Bon sang » Soupirais-je alors que la porte me resta à la main. De toute évidence, j'avais tiré trop fort. J'avais sous-estimé ma force, encore. Jetant la porte contre une armoire, je me suis légèrement courbé afin d'attraper un sac de pois congelés et retourner au salon.


Le mec n'avait pas bougé de l'endroit où je l'avais laissé puisqu'il était encore dans les vapes. Malheureusement, il semblait toujours respirer. « Tient, met ça sur ton poignet, ça calmera ta douleur et ça empêchera l'oedeme d'augmenter » Dis-je doucement en tendant le sac gelé à Angeline. Je n'avais pas besoin de me tourner dans sa direction pour reconnaitre son odeur ou même le bruit de ses pas. « Désolé de t'avoir crié dessus tout à l'heure, mais…tu as vraiment été inconsciente sur ce coup. La prochaine fois, je te promets de rien dire et de m'en tenir à ma place de garde du corps » Grognais-je sans la regarder, surveillant la porte d'entrée, guettant l'arrivée des policier avec flegme. Mon cœur battait difficilement à cet instant et c'était insupportable.



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Sujet: Re: “La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton   
posté Sam 11 Mai - 10:29



“La violence commence où la parole s'arrête.”
L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connais pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir.

Je n’ai pas rêvé et je savais qu’il risquer de le prendre comme ça. D’ailleurs pourquoi, je le savais avant qu’il ne mette les pieds dans l’appartement ? Et d’ailleurs pourquoi lever la voix sur moi ? Et puis même s’il avait en partie raison, ma protéger serait peut être morte à cet heure ci. Je n’ai pas réfléchi, j’ai agit enfin si un peu sinon, je l’aurais pas appeler pour me rejoindre. Et je serais probablement dans une situation pire qu’un poignet douloureux. Cela dit en revenant de la chambre de ma protégé. J’ai pris le temps de le regarder. Je voyais qu’il était furieux, seulement il devrait garder la tête froide.

- Tu sais ce n’est pas la peine de me hurler dessus, j’ai l’air d’une femme en détresse mais je ne le suis pas. Tu m’entendras pas hurler à l’aide ou me tourner les pouces alors qu’on a besoin de moi. Si je serais venu trop tard. Elle serait probablement morte et je n’aurais pas pu vivre avec ça sur la conscience.

Je viens prendre le sac qu’il me tend bien que j’en avais un, il y a quelques instants car je sentais encore que sa taper. Je pose le sac dessus et je regarde l’homme qui était ko, je me retenais de dire que je l’avais trouvé très sexy à envoyer au tapis ce mec que je ne porterais pas dans mon coeur et sachant que j’ai un père comme juge et un frère avocat, il ne va pas s’en sortir facilement. Déjà, je vais porter plainte moi également et ma cliente aussi.

- Enfin et je n’étais pas inconsciente. Je savais que j’allais me mettre en danger et je peux comprendre que tu sois furax parce que je suis venu sans toi. Seulement, tu n’étais pas là et je ne t’en veux pas, il faut bien que tu es une vie privé à côté. Mais, j’ai vraiment eu peur pour ma cliente. Je l’ai entendu de l’autre côté et j’ai eu un mauvais pressentiment. Et puis tu es là, maintenant non ? Et je savais que tu arriverais à temps.

Oui, bon. C’est vrai que s’il ne serait pas arriver à temps, j’aurais eu le temps de taser le mec. Car dans mon sac, je n’avais pas qu’une bombe lacrimo, j’avais de quoi me défendre. Après, oui je suis consciente dans la situation où je me suis trouvé et j’ai horreur qu’on me dise que j’ai réagit inconsciemment. Je savais ce que je risquais au moment où je suis sorti de chez moi pour secourir une fille. Une fille qui est sous ma responsabilité. Si bien que je suis sous la responsabilité de Dalton, elle est sous la mienne. Je soupir et passe une main dans mes cheveux pour les repousser en arrière. Je referme bien la veste que j’ai piquer à ma cliente pour ne pas qu’on puisse voir dans la tenue dans laquelle je me retrouvais. Car, je dormais à point fermer et j’étais dans une tenue dans laquelle, on ne sort pas dehors d’habitude. Heureusement, j’ai mis un pantalon de sport par réflexe.

Ma cliente arrive et je me dirige vers elle. Je sors les clés de ma voiture et lui met dans une main qui tremblait. Elle était dans un état, je vous jure que ce fumier, il ne va pas s’en sortir comme ça. Je crois que je vais demander un ami dans la police d’enquêtait sur lui et sortir tout ce qui pourrait lui nuire. Histoire qu’il pourrisse un peu plus longtemps en prison.

- Tu vas descendre et tu vas te mettre dans ma voiture. Tuy n’en bouge pas tant que je ne te l’aurais pas dit. Je me charge de tout, la police aura probablement besoin de ta déposition. Je vais faire appel à mon frère pour prendre ta défense.

Elle dit oui de la tête, elle n’osait pas trop parler. Cela était sous le coup de l’émotion, j’imagine. Alors je place une couverture sur ses épaules avant qu’elle ne parte et je souris, un sourire rassurant. Je prenais toujours soin des autres. Je me tourne une fois de plus sur Dalton. J’avais hâte que cette histoire se termine. J’étais déjà fatigué par la situation et je savais que Dalton allait devoir suivre la police également. J’allais probablement devoir sortir du lit mon grand frère pour qu’il sorte mon garde du corps et amant de cette situation. Même si les flics faisaient leur travail, j’avais besoin de Dalton dans mes déplacements. Il suffit que mon oncle choisit ses moments pour me nuire. Mon père risque d’être fou de rage.


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Sujet: Re: “La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton   
posté Dim 12 Mai - 23:29

La violence commence où la parole s'arrête
Je n'aimais pas lorsque je perdais contrôle d’une situation; habitué que mes ordres deviennent paroles d'évangile pour mes hommes, je devais sans cesse me rappeler qu'Angeline n’était pas un soldat formé pour obéir, mais une jeune femme indépendante qui avait de la difficulté à se plier à un ordre. Surtout que bon, en théorie elle était la patronne et c’était à elle de dicter ma façon de travailler. En temps normal, je ne me serais jamais permis de lui parler d’une telle façon, mais la vérité était que j’avais réellement craint pour sa sécurité. Cette jeune femme pleine de fougue était plus que la personne sur qui je devais veiller, elle était également la femme qui avait appris à m’apprivoiser, celle à qui je commençais à beaucoup trop m’attacher. Elle pouvait bien trouver ma réaction un peu trop vive et mon ton de voix un peu trop froid, je n’en avais rien à faire; tant qu’elle ne comprendrait pas qu’elle s’était réellement et stupidement mis en danger, il risquait d’en rester ainsi. Son oncle pouvait aussi bien avoir payé cet homme pour qu’il maltraite cette pauvre fille jusqu’à ce qu’elle se décide à appeler son agente à l’aide, qu’est ce qu’on en savait ? Fronçant les sourcils lorsqu’elle m’ordonna d’arrêter de lui hurler dessus, je me suis immédiatement renfrogner alors qu’elle continuait de tempêter contre moi. Les personnes qui m’avaient déjà entendues hurler étaient rares et une seule était encore vivante aujourd’hui pour en témoigner  : mon ex-femme. « Ce n’est pas une question de femme en détresse ou non, c’est une question de sécurité mademoiselle Hauptman. Cet homme fait deux fois votre taille, il aurait pu vous briser le crâne en deux mouvements. » Répondis-je alors d’une voix égale, préférant me cacher derrière le décorum froid du garde du corps plutôt que de m'enliser dans un débat de sourds. J’aurais très bien pu lui rétorquer que je préférais mille fois plus que ça soit cette gamine battue qui succombe sous les coups de l’homme que j’avais mis K.O plutôt qu'elle, mais je savais qu’elle trouverait sans doute cette révélation monstrueuse…j’étais aussi bien de me taire.


La regarder s’approcher de moi pour prendre le sac de pois congelés que je lui tendais sans pouvoir la saisir pour la serrer contre moi était difficile. Même en colère contre elle, je ne pouvais m’empêcher d’éprouver le besoin de la sentir contre mon corps, sentir les tambourinement de son cœur contre le mien. Je voyais bien qu’elle allait bien, mais j’avais eu si peur d’arriver trop tard ! Avoir peur lorsqu’on était un homme tel que moi était déjà suffisamment difficile à avouer, le montrer plus qu’en ce moment était au-dessus de mes forces. Pourtant, elle continua à parler de la raison qui l’avait conduite jusqu'ici, amenant l’argument que je n’étais pas disponible lorsqu’elle avait tenté de me joindre et qu’elle savait pertinemment qu'elle se mettait en danger en venant dans cet endroit sordide complètement seule. Cette seule phrase me fit fermer les yeux. J'adorais cette belle flamme rousse, mais sa logique me laissais parfois pantois. « C'est encore pire, tu savais que tu risquais ta sécurité et pourtant tu as choisi de venir. Je me doute bien que tu as voulu aider cette fille, mais c’était insensé comme agissement, tu ne fais pas le poids contre un gorille de cette taille, peut importe le nombre d’armes que tu cache sur toi. La seule raison pourquoi je n’ai pas tué cet homme c’était parce que justement tu n’as qu’un poignet endoloris. Ton rôle est de lui trouver des contrats, pas de la protéger d’elle-même et de ses proches » Rajoutais-je d’une voix plus calme, repassant au tutoiement maintenant que je m’étais légèrement calmé. Il était évident que nous ne parviendrions jamais à nous entendre à ce sujet, nos deux égos refuseraient toujours de reconnaître totalement leur tord, nous étions aussi bien de passer à autre chose.



L’âme torturée par la petite remarque qu’elle avait fait sur mon absence, je me suis forcé à ne pas regarder sa magnifique silhouette qu’elle cachait difficilement sous une veste empruntée à son artiste pour me diriger vers le salopard qui avait oser cogner une femme. La jeune femme battue en question revenait dans le salon et je devais sans doute être la dernière personne qu’elle souhaitait voir. Allez savoir pourquoi, mais ce genre d’artiste maltraitée était souvent sujette au syndrome de Stockholm et je ne désirais pas devenir la cible de sa fureur si elle décidait que son copain n’avait pas mérité ce petit châtiment. Lentement, j'ai sortit une paire de menottes en acier noir brillant que j'ai passé aux poignets du pauvre évanoui, tout en prêtant oreilles aux paroles qu'Angeline prodiguaient à l’autre jeune femme. Cette douceur dont elle faisait preuve envers les autres était ce qui m’avait fais baisser ma garde au tout début de notre relation, mais c’était également cette douce candeur qui la rendait aussi facile à atteindre pour ses ennemis; quiconque avec une once de jugeote s’attaquerait à un de ses proches pour l’attirer dans un piège, c’était évident.


Une fois l'homme bien entravé et la jeune femme tremblante ayant quitté l’appartement pour aller s’enfermer dans la voiture d'Angeline, je me suis redressé lentement pour me rapprocher de nouveau de ma petite flamme rousse. Lentement, sans dire un mot, je l'ai doucement attiré à moi et j’ai refermé les bras autour d'elle, enfouissant mon visage dans sa chevelure rousse. Je me sentais encore terriblement coupable de l’avoir laissé sans protection, mais à moins de carrément habiter avec elle, c’était impossible de lui garantir une sécurité complète. « Je sais que tu crois ne pas avoir besoin de moi ou de quiconque pour te protéger, mais tu dois arrêter d’en faire qu’à ta tête. Ce n’est pas bon pour toi, pour moi, mais encore plus pour nous. Si tu pense réellement être en sécurité sans moi, dit à ton père de briser mon contrat, je comprendrai » Dis-je contre ses cheveux. Je détestais les conflits et si je devais revivre ce genre de scène à chaque fois que je voulais la protéger, je préférais le savoir d’avance . « J'aurais pu tuer cet homme pour avoir osé lever la main sur toi, tu le sais n’est-ce pas? » Rajoutais-je doucement.

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Sujet: Re: “La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton   
posté Lun 27 Mai - 21:08



“La violence commence où la parole s'arrête.”
L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connais pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir.

Je regardais Dalton et l’écouter mais ça ne m'empêche pas bien qu’il avait en partie raison d’en faire qu’à ma tête après tout mon métier, je ne le faisais pas que pour avoir des contrats pour mes artistes. Je prenais soin d’eux et bien que certains au début avaient horreur de ça. Ils ont fini par comprendre que je faisais ça pour leur bien et qu’ils ne manquent jamais de rien.

- On ne va pas débattre sur ce que je devrais faire en tant qu’agente. J’ai toujours été attentive à mes artistes et cela à toujours bien fonctionné jusque là. J’ai peut être agit de façon irrationnelle à tes yeux mais j’ai seulement écouté mon coeur. Tu as peut être eu peur qu’il m’arrive quelque chose et moi aussi d’ailleurs mais ça ne m’a pas empêcher d’agir. Parce que je suis comme ça, tu aurais voulu que je t’attende et qu’il tue la petite mais ce n’est pas moi… Et je n’aurais jamais pu dormir sereinement avec sa mort sur ma conscience. S’il y a bien une chose que je tiens de mon père. C’est que je cherche toujours à venir en aide aux autres.

Alors que mon artiste était parti descendre dans ma voiture, j’avais regarder Dalton se baissait pour attacher cet homme qui avait osé lever la main sur la petite et m’avoir pousser. Étant la fille d’un juge et la soeur d’un avocat, il n’était pas au bout de ses peines ce garçon. Lorsque Dalton se relève et s’approche de ma personne pour m’attirer à lui, je ne donne aucune résistance et le laisse me coller à lui. Je sentais mon coeur battre jusque dans mes tempes, je sentais une certaine émotion prendre à cet instant, ce que j’avais nié depuis longtemps prenait encore plus d’évidence à cet instant. J’étais amoureuse, bon il était une armoire à glace parfois mais si on creusait bien, on voyait qu’il était bon et qu’il a dû souffrir beaucoup dans le passé. Et au fond mes sentiments qui prenaient plus de place, m’effrayer un peu. Je ne savais pas comment ma famille le prendrait et je tenais beaucoup à cette dernière. J’avais peur de tout perdre, lui ou ma famille. Je pousse tout ça au tréfond de mon âme et quand j’entendis Dalton. Je redresse la tête. Je viens croiser mon regard avec le sien, le mien était brillant et si émotif.

- Je ne dirais pas que je n’ai pas besoin de toi. Au contraire, tu n’es pas là par un fabuleux hasard. Je sais que ce soir, j’ai mis en péril ton travail en me mettant en danger et je m’en excuse mais je suis comme ça, je suis assez impulsive. Et tu verras à tes dépends en plus que d’être buté c’est le pire de mes défauts.

Je lui fais un sourire radieux, celui que je ne réserve qu’à une poignée de personnes. Je ne cherchais pas à le manipuler avec pour qu’il se calme, non c’était un sourire franc et alors que je restais là, nos regards se fixant. La sirène des voitures de police me sort de mes pensées. Je fini par sortir de ses bras à contre coeur mais officiellement aux yeux de nombreuses personnes, il s’agissait de mon garde du corps et tant que j’étais pas prête à l’avouer à ma famille. Je ne voulais pas que ça s’ébruite.
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“La violence commence où la parole s'arrête.” Ft Dalton

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