Compotes party sous le soleil

Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Le soleil australien brillait aujourd'hui, mais par chance, un nuage semblait vouloir jouer les parasols pour la journée. Si dans le passé cela m'aurait certainement fait râler, aujourd'hui cela signifiait que j'allais pouvoir aller à la plage. Le soleil n'étant pas agressif pour la peau de ma jolie Kiara, même si je préférais tout de même attendre la fin d'après-midi. J'adorais voir ma fille s'amuser, c'était bon pour elle de prendre l'air marin, de jouer un peu dehors et je dois avouer que le parc me tentait beaucoup moins. J'y allais souvent mais aujourd'hui, je n'en avais pas envie, pas du tout. Surtout que pour une fois, je n'allais pas être seule avec ma fille pour cette sortie, j'avais envoyé un message un peu plus tôt à Raf. Nous nous étions connu au supermarché, par hasard et depuis, ils nous arrivaient de nous retrouver avec nos filles. Je n'étais pas certaine de ce que je faisais avec Kiara, je vivais constamment avec cette boule au ventre, cette peur de faire ce qu'il ne fallait pas. Et il était exactement comme moi et aussi surprenant que ce soit, c'était notre côté jeune parent paumé qui nous avait rapproché. Il était un peu plus de 16h quand nous étions arrivée sur la plage, j'avais déposé une grande serviette sur le sol avant d'y déposer Kiara avec quelques jouets. Soudain, je n'avais pas pu retenir un petit rire en voyant arriver, une chose était sûre, sa fille savait attraper maintenant. « Salut, tu as eu droit à une coiffure made in Aurore ce matin, non ? »

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Quand je me suis retrouvé seul avec Aurore, personne n'avait douté de mes capacités à m'occuper d'elle. Après tout je me suis toujours occupé de ma petite soeur comme-ci elle était ma fille. Pourtans personne ne m'avait prévenue que cela allait être aussi dur. Le manque de sommeil et il m'arrivait de ne pas comprendre ce qu'elle désirait. Je ne savais pas ce qu'elle avait réellement besoin et il fallait bien se mettre à l'évidence, je ne m'étais pas assez bien préparé. J'ai toujours pensé que nous serions deux, deux à l'élever et puis la vie en a voulus autrement. Heather nous avez laissé pour je ne sais quelle raison et il a bien fallu que je me débrouille seul. Essayant du mieux que je pouvais pour jongler entre ma fille, le boulot et mes études. Je m'étais dit que peu importe le temps que j'allais mettre, je finirai par obtenir mon diplôme de kiné en poche. Avec Zola nous nous étions préparé une fin de journée à la plage. Je suis le genre de père paniqué sur tout, les microbes j'en ai horreur, je refuse de voir ma princesse malade. Arrivé sur la plage et devant la réplique de Zola, je me touche les cheveux. "C'est moche à ce point_là ?" Les yeux cerné, le vomi sur mon épaule gauche, j'étais bien un père d'un petit bébé. Je dépose Aurore sur le sol et celle-ci se redresse toute seule. Tout émerveillé, je dis "Oh mon bébé, se met assise toute seule." Les yeux pleins d'étoiles, je me dis que j'ai beaucoup de chances.

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Je regardais ma fille jouer sur le sable, les yeux remplis de joie, elle s'amusait sincèrement avec une poupée et quelques bricoles. Puis mon ami était arrivé, sa princesse étant plus petite que la mienne, elle me rappelais souvent les moments de la vie que Kiara et moi avions déjà traversé. Et à la coupe de son papa, je supposais qu'elle était en pleine période d'acrobate qui s'accroche aux vêtements mais surtout aux cheveux. J'en avais fais les frais avec Kiara durant plusieurs mois, ayant de longs cheveux blonds, elle s'éclatait. « C'est pas le pire » Je riais légèrement en regardant son épaule couvert d'une jolie tache avant de me pencher et de prendre dans mon sac un bavoir et de l'eau pendant qu'il posait sa fille près de la mienne. « Je peux ? » J'aimais également le regard de Kiara sur Aurore, même si il fallait les garder à l'oeil constamment, c'était un regard doux. Elle lui tendait des jouets, elle essayait la regardait, on voyait qu'elle voulait jouer avec elle mais sans savoir comment s'y prendre. C'était incroyable de voir que déjà si petite, elle avait ce reflexe de protection et la conscience de la fragilité d'un bébé. Soudain, Aurore s'était assise, tranquillement, tout naturellement. J'allais lui demander depuis combien de temps elle faisait cela mais j'avais rapidement compris que c'était une première. « Félicitation jolie demoiselle »

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Je ne peux pas me vanter d'être le pire de l'année, je fais de mon mieux et j'estime que c'est déjà bien. Avec ma petite soeur j'étais passé par des événements similaires, mais c'était encore différent, elle n'était pas réellement ma chaire. J'aimais regarder Aurore dormir même-si je ne finissais pas toujours le regrettait par la suite. Je venais donc de rejoindre Zola à la plage, il est vrai qu'un bol d'air frais, ne peux que nous faire du bien. Seize heures les rayons de soleil n'étaient plus aussi dangereux qu'une heure auparavant. Je souris quand Zola me nettoya l'épaule pleine de vomi. Je me disais bien que cela sentait la vieille carotte. En pleine diversification, Aurore veut goûter à tout. "Merci beaucoup, je ne l'avais même pas vu venir." Pourtant cela sentait assez fort. A peine posé sur le sol que la grande Kiara s'approcha de ma fille. Elles sont trop mignonnes à voir, Kiara qui malgré son âge apporte des jouets à Aurore. Elle essaie de faire doucement, mais ce n'est pas facile pour une fille de son âge. "On dit merci" Et puis ma fille se met assise seule avec une grande facilitée. Elle avait dû déjà le faire chez la nounou, mais je ne l'avais jamais vu auparavant. "Je suis tellement fier." Comme un papa poule devant sa petite princesse. Je finis par faire la bise à Zola. "J'en oublie les bonnes manières, tu vas bien ?"

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Le coup vomi sur l'épaule, je crois que tout parents qui se respectent à déjà vécu cela. C'était traite, on ne le voyais pas souvent même si assez rapidement, il y avait quelqu'un pour nous le dire avec plus ou moins de délicatesse. Quand je voyais Raf avec Aurore, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment aurait été Jay avec Kiara. Est-ce qu'il aurait été un papa poule ? Ou est-ce qu'il m'aurait demandé d'avorter ? Cette question me hantait depuis le jour où j'avais vu mon test positif. Mais quand je voyais Raf, je me disais que peut-être que l'envie de devenir parent n'était pas exclusivement féminin. Quoiqu'il en soit, Jay était dans le coma alors même si je décidais de lui dire la vérité sur Kiara, il ne serait pas conscient de tout cela. Mais je sais que je lui dirais un jour, quand il ira mieux.. Quand je serais prête. « Elle fait ce qu'elle peut pour rester la femme de ta vie » Et elle le serait toujours, c'était certain mais entre la chemise et les cheveux, elle surveillait les arrières de son papa. « Tu as de quoi, c'est une championne ! Kiara n'a pas réussi avant ses sept mois, elle aimait trop être sur le ventre pour faire le moindre effort » Je souriais, une partie de moi avait l'impression que c'était hier et l'autre que c'était il y avait bien longtemps. Kiara n'avait pas été une enfant très pressé pour se déplacer, ni même pour s'asseoir. D'après ma famille, c'était parce que je l'a couvais trop, je lui donnais les choses qu'elle faisait tomber au lieu de la laisser se débrouiller. Quoiqu'il en soit, elle s'est bien rattrapé aujourd'hui. « Priorité aux bébés, je connais ne t'en fais pas » Je lui avais fais également la bise avant de lui répondre. « Bah écoute, ça va plutôt bien. Même si je commence déjà a stresser pour la rentrée de Kiara en septembre » C'était tôt mais que voulez-vous. « Et vous deux ? »

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Durant la grossesse de Heather, j'étais présent, très présent. Je me refusais de manquer le moindre rendez-vous, la moindre échographie, toutes les excuses étaient bonnes afin de voir mon petit grain de sésame. C'est à peu près la taille que fait le bébé à cinq semaines. Je souris bêtement en me souvenant de ce petit détail. Quand Aurore était encore bien au chaud, je m'imaginais ce qu'allait devenir notre vie. Notre vie tous les trois, car dans chacun de mes scénarios, nous étions trois. Jamais je n'aurais pu imaginer qu'elle allait nous lâcher ainsi. Quand je regarde ma jolie petite blonde grandir, j'espère que je serais à la hauteur. J'espère qu'elle ne manquera de rien. Je ne sais pas toujours quoi faire et quoi lui dire. C'est la première fois, que j'ose l'emmener à la plage. Je suis un papa extrêmement angoissé. Quand je la vois jouer avec Kiara, je me demande si un jour je pourrais lui offrir une petite soeur. "Mais ça sera toujours le cas." Dis-je lui en faisant un bisous d'eskimos. Heureusement pour moi j'étais tombé sur Zola qui m'avait enlevé le plus gros du vomi et recoiffé. Je ne compte pas séduire, j'ai une femme dans le collimateur, mais rien n'est bien fixer. "Elle se pensait au club-med voyons, un bib s'il vous plait ! Bien corsé!" Quand vous devenez parents, votre sens de l'humour changent. Vos priorités changent et on ne peux rien ni faire. Je souris à Zola ce que j'apprécie dans notre relation c'est que nous sommes dans le même état d'esprit. Peut-être parce que nous sommes deux jeunes parents, mais c'est très agréables. Puis Zola m'annonça que dans quelques mois sa princesse irait à l'école. Une étape compliquée, surtout pour les parents, les enfants s'adaptent assez facilement. "Prête ?" En lui faisant une grimace. J'ai encore du temps devant moi, mais mon coeur de papa risque de prendre cher. Puis elle me demanda comment nous allions. "Les nuits se passent mieux, hier elle s'est endormit dans le transat et j'ai pu réviser une heure ou deux. J'ai un gros exam dans trois semaines, j'espère que la crèche va me la prendre." Elle va à la crèche deux fois par semaine, le reste elle est chez la nounou. Mais puisque la nounou est sur le point de me lâcher, il faut que je puisse l'inscrire en crèche.

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Les bébés ont un pouvoir étrange sur les autres humains. Ils ont cette innocence bien à eux qui donne envie de les protéger, de leur sourire, de les prendre dans nos bras. Et cette envie est encore plus folle quand il s'agit de nos enfants. En devenant mère j'avais compris à quel point j'étais capable des pires folies pour ma fille. A quel point, je pouvais faire n'importe quoi pour calmer ses chagrins. Je me souviens qu'une fois, elle devait avoir quatre ou cinq moi, j'avais fais près d'une centaine de kilomètres pour trouver une pharmacie ouverte en pleine nuit avec le bon lait. C'était fou et ça m'avait valu quelques moqueries de mes proches mais sur le moment, c'était ce que mon instinct m'avait dit de faire. Puis la voiture avait toujours le don de la calmer. « Si je te dis que je suis aller espionner la cour de récréation de la maternelle vers chez moi, est-ce que tu vas me prendre pour une psychopathe ? » Je riais légèrement. Même si j'étais consciente de l'importance de l'école et de la sociabilisation. Même si elle passait déjà ses journées à la crèche, l'école, c'était important et c'était un peu comme si mon bébé devenait un enfant.. Etrange comme sentiment. « Tu sais, si tu as besoin de temps pour réviser, je peux te l'a garder quelques heures, ça me dérange pas » Je n'avais jamais posé la question, j'ignorais si Raf avait de la famille ou quelqu'un pour l'aider. Mais je savais que quand j'avais fais mes études, ma famille avait été primordiale en me prenant Kiara quelques heures de temps en temps. Au départ, c'était difficile de la laisser puis finalement, on se rend compte que seul on fini par craquer ..

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Est-ce une psychopathe d'avoir fait ça ? Devrais-je m'inquiéter de sa santé mentale. En réalité, j'ai toujours pensé qu'un parent avait forcément une maladie mentale. Etre capable de passer de l'énervement à la joie avec seulement un sourire. Dire à un enfant que c'est dangereux et le laisser faire par lui-même pour qu'il comprenne. Souffrir le martyre pour leur donner la vie et en vouloir d'autre quand même. Alors, regarder dans la future cour de récréation pour voir les maîtresses sont à la hauteur de notre enfant, c'est dans la logique. Aurore, n'avait que six mois et pourtant j'étais moi-même passé devant l'école où j'avais aperçus deux femmes brunes discuter. Alors, je souris à Zola, car au fond il fallait simplement être parent pour comprendre à quel point s'était normal. "Tu donnes de trop bon conseilles pour me passer de toi. Je n'appellerais pas l'hôpital psychiatriques." Puis plus sérieusement, je repris la parole pour enfin rajouter. "Et ça te sembles bien ? Tu as bientôt une visite de l'école ? Tu me diras si elle est bien." Parce que le temps passe, nos bébés vont devenir des enfants, pour devenir des ado et enfin des adultes. Et nous pauvre parents, nous allons vieillir en espérant avoir inculqué de bonnes valeurs à nos enfants. Puis Zola me proposa simplement de garder Aurore de temps en temps. J'ai totalement confiance en elle. Quand je vois à quel point sa fille est souriante et épanouie, je me dis qu'Aurore sera entre de bonnes mains. "J'apprécie et j'y penserais." En lui faisant un petit sourire. "Il y a des jours ou ça va et il y en a d'autres ou c'est plus compliqué!" Devenir kiné c'est mon rêve depuis quelques années maintenant. Ma mère n'était pas la maman parfaite, mais au moins elle m'a permis d'acquérir une certaine responsabilité et de savoir ce que je voulais faire de ma vie. "Ce n'est pas à ma mère ou à mon père que je vais pouvoir confier Aurore." Devant le regard incompréhension de Zola, je continuais. "Je ne t'ai jamais parlé de ma mère qui a des problèmes affectifs et de mon taulard de père ?" Ce n'est pas surprenant, je n'ai pas l'habitude d'en parler. Ce n'est pas une fierté, bien au contraire, mais je suis tout de même assez surpris. J'ai certainement dû lui parler de ma petite soeur de dix ans qui vient presque tous les soirs dormirent à la maison.

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« C'est trop gentil ! » Je riais légèrement. Si j'avais osé lui dire cela c'était parce qu'au fond, je savais qu'il était capable de faire exactement la même chose dans quelques années. C'était ça, être parent, avoir un grain de folie. Et puis aussi stupide que ce soit, cela m'avait un peu rassuré de voir des enfants rires et s'amuser ensemble. « Oui, elle à l'air pas mal. Normalement, je peux la visiter courant mai, il y a une réunion d'information pour les futurs élèves. Donc on verra bien.. » J'avais hâte d'en savoir plus sur cette école et sur le déroulement de l'année. La rentrée de Kiara allait me demander une organisation plus précise mais cela ne m'inquiétais pas trop. En parlant d'organisation, mon ami semblait avoir du mal avec la sienne, c'est vrai qu'être seul avec un bébé et des études a gérer.. J'étais passé par là et par chance, je n'avais pas seule.. « Je suis passée par là, la première année de medecine est horrible donc n'hésite pas. » Medecine, j'avais tenté même si je n'avais jamais voulu être medecin la spécialisation pour les animaux étaient seulement en seconde année. Et cette année avait surement été la pire de ma vie .. « Pas du tout, je me doutais que tu étais proche de ta soeur dont tu t'occupes souvent. Mais en tant que fille de parents absents, je ne m..» J'avais été coupé dans ma phrase en jetant un coup d'oeil aux filles. Kiara avait décidé de quitter la serviette pour ramener du sable sur la serviette, sable qu'elle était en train de déguster avec Aurore, l'air de rien. Je retirais rapidement le bébé pour le passer à Raf tout en essuyant les mains et la bouche de ma propre fille.

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Alors, que nous étions en train de discuter Zola s'arrête afin de regarder nos filles. Il est que le silence est inquiétant quand nous sommes parents. C'est souvent le signe que les enfants sont sur le point de faire une grosse bêtises. Mon regard ce pose directement sur ma fiche la bouche et les mains remplies de sable. Mon pouls commence à s'accélérait et mes idées à se mélanger à un tel point que je ne me souviens plus de quoi nous étions en train de discuter. Zola me tends tranquillement ma fille comme-ci il n'y avait rien de grave. Mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Quand j'attrape ma fille, je commence à parler assez fort. "Mais quelle idée que j'ai eu de venir à la plage! Mon bébé papa va t'emmener à l'hôpital!" Au son de ma voix, ma fille se mit à pleurer alors que deux minutes avant tout allait pour le mieux. Je commence à rassembler mes affaires au plus vite pour aller vider l'estomac de ma fille. Comment ais-je pu être aussi inconscient et ne pas faire attention à ma chaire, ma vie. La culpabilité de n'avoir pris soin de ma file m'envahit, je me sens nul comme père. Je vois Zola qui nettoie simplement les mains de sa fille et je lui demande. "Tu ne t'inquiètes pas plus que ça ? Et si un grain de sable s'était placé dans leurs poumons, elles pourraient en mourir, tu sais ? dis-je toujours autant paniqué.

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Le sable. Je mentirais en disant que c'était la première fois que Kiara en mangeait. Et je mentirais aussi en disant que je n'avais pas paniqué la première fois. Elle était à peine plus grande qu'Aurore aujourd'hui et nous n'étions que toutes les deux. Je me souviens l'avoir conduite rapidement à l'hôpital pour rien, les infirmières c'étaient presque moquée de moi avant de me rassurer en voyant mon âge. Aussi surprenant que ce soit être une jeune maman nous permet de faire pas mal de bêtises tout en étant pardonné. Je sentais la panique de Raf et je décidais de ne pas lui répondre puisque je savais que peu importe ce que j'allais dire, cela ne changerait rien à ses plans. Des plans que je devinais sans difficulté mais ma priorité était que Kiara arrête de se nourrir du sable. Je lui frottais les mains afin de faire tomber le sable avant de la mettre debout et de faire tomber le sable prit dans les plis de sa tenue. « Calmes-toi Raf, ce n'est pas grave. Elle ne craint rien, je ne vais pas te dire que c'est bon pour elle, ça ne l'est pas mais elle ne court aucun risque avec le peu de ce qu'elles ont mangées. » Puis je lui avais souris avant d'ajouter rapidement. « Je vous conduis quand même je suppose ? Tu n'es pas en état de prendre le volant. »

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J'étais assez impressionné par Zola, elle est capable de garder son souffle. Personnellement, mes mains trembles, ma voix défailles, mon pouls s'est accéléré. Je me sens comme un moins que rien qui n'a pas su prendre soin de sa fille. Pour moi il était normal de devoir accourir à l'hôpital, mais pour Zola, ce n'était pas nécesaire, je le voyais dans ses yeux. Mais je n'écoutais qu'à moitié ce que me disait la demoiselle. Je suis paniqué à l'idée qu'il puisse arriver la moindre chose à ma fille . Zola termine se nettoyer sa fille et j'enlève également le sable de ceux d'Aurore le plus vite possible. Je ne comprends pas Zola est-ce normal de ne pas paniquer ? Suis-je anormal ? Suis-je étrange d'être aussi angoissé pour ma fille. Je déteste la voir malade, je déteste la fière même quand elle est dûe au vaccin, je déteste la voir faible. Zola me demande si au moins, elle peut nous emmener à l'hôpital, car je ne suis pas en état de conduire. Elle n'avait pas tort, mes jambes tremblent tellement que j'ai du mal à rester debout. J'ai peur, ma fille pleure, je la sers fort dans mes bras. Je fais un signe de tête afin de confirmer à Zola que je suis d'accord. Mes sacs dans une main ma fille dans l'autre, je vais vers la voiture de la demoiselle et j'attends qu'elles arrivent. J'installe le siège de ma fille et je rentre tans bien que mal à l'arrière entre deux sièges auto. Et nous prenons la route direction l'hôpital, je n'arrive pas à ouvrir la bouche, je suis paniqué, je veux juste que ma fille aille bien.

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Je savais que ce voyage à l'hôpital était inutile, mais je savais aussi que je pouvais faire n'importe quoi et dire ce que je voulais cela ne le calmerait pas. Suite à cela, nous remballons les affaires aussi vite que possible. J'avais décidé de me taire mais en sentant la panique de son père, Aurore c'était mise à pleurer. Elle avait déjà un peu commencer quand il lui avait enlever les grains de sable qui lui servaient de jouet mais également de goûter. Le sentir dans cette état était la goutte d'eau. « Il faut que tu respires Raf, elle sent ta panique et tu lui fais peur » Ma phrase avait été totalement transparente. J'aurais pu ne rien dire, cela aurait probablement été pareil. Une fois les filles installés dans la voiture, j'avais vu Raf s'installer à l'arrière. D'abord surprise, je m'étais souvenue de l'âge de sa poupée et puis avouons que ce n'était pas nécessaire que je le lui dise. Il ne voulait pas la quitter des yeux et je le comprenais. Prenant le volant, j'essayais de nous conduire aussi rapidement que possible aux urgences, tout en respectant les limitations de vitesse et les divers règles de la route. Si dans les yeux de Raf, c'était une question de vie ou de mort, dans les miens c'était beaucoup moins important et je ne voulais pas prendre le risque d'avoir un réel accident. Malgré mon envie de faire plaisir à Raf, mon envie de le rassurer, je n'oubliais pas que j'avais deux bébés à l'arrière. « Je vais te poser devant les urgences, je trouve une place et je te rejoins à l'intérieur, d'accord ? »

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C'était la première fois qu'une telle chose m'arrivait. J'essayais toujours du mieux que je pouvais de faire attention à ma fille. De faire attention qu'elle ne fasses pas n'importe quoi et il vrai que c'était beaucoup plus facile quand elle ne parlait pas. Zola semblait trouvais cela idiot et peut-être qu'elle avait raison, mais pour moi cela n'avait aucune importance. Je ne l'écoutais pas, quand il est question de ma fille je n'en fais qu'à ma tête. Ce n'est peut-être pas très intélligent, mais il en était ainsi. Mon instinct de père était plus fort que tout et quand j'ai peur pour ma princesse, plus rien n'a d'importance. Quand nous arrivons à l'hôpital, Zola me dit qu'elle se gare et nous rejoins plus tard, j'acquièsce et je rentre en courant à l'hôpital. Je parle à l'accueil et il me semble me rire au nez, j'apprécie moyennement ce comportement et je commence à monter le ton. Je finis dans une salle d'examen et un médecin s'occupe du cas de ma fille. Quand je sors de la salle d'examen j'aperçois Zola dans un coin avec Kiara qui joue. Je m'approche des filles, ma princesse dans les bras. "Désolé, j'ai paniqué pour rien." Boire beaucoup d'eau et le sable ressortira dans les selles, venait de me dire le docteur. "Je me sens affreusement idiot." dis je en baissant la tête.

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En devenant mère, j'avais découvert que parfois nos réactions étaient exagérés, que nos peurs prenaient facilement le dessus sur notre raison. Qu'on suivait notre instinct plus que notre tête et dans ce cas, cela ne servait à rien de lutter pour faire quelques choses de logique. C'était pour ce que quand ma première tentative d'entrer en communication avec Raf avait échoué je n'avais pas vraiment réessayer. Il avait besoin de s'en rend compte seul alors en bonne amie, j'avais limité les risques qu'ils leurs arrivent quelques choses de grave. Une fois déposé devant les urgences, j'étais partie en quête d'une place de parking. Une fois trouvée, j'avais prise Kiara sous le bras et nous étions entrée dans les urgences où j'avais reconnu assez rapidement les deux standardistes sympathique que j'avais vu la dernière fois mais contrairement à moi, Raf semblait les avoir convaincu car il n'était plus là. Je m'étais donc installé dans un coin de la salle d'attente où Kiara avait trouver quelques livres qu'elle s'amusait à feuilleté. Au bout de plusieurs minutes, Raf était réapparu. Je m'étais levé et dirigé vers lui avec un sourire compatissant. « Bienvenue dans le monde des parents d'enfants qui commence à bouger » Je riais légèrement.
« Si tu es rassurés, c'est le principal. Puis tu as passé l'épreuve des deux symapthises standardistes, ça c'est un exploit ! »

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Ma réaction avait été exagérée et maintenant que je me suis calmé, je m'en rends compte. Il est tellement facile de s'emporter pour nos enfants. Les petits êtres fragiles qui compte tans pour nous. Mais le détour à l'hôpital m'avait fait un bien fou. Un soulagement qui m'a permis de pouvoir reprendre mon souffle. Imaginer qu'il puisse arriver un truc à ma fille et la pire des choses. J'aimerais que jamais elle ne connaisse la peine, la souffrance et j'ai beau me dire que c'est impossible c'est pourtant mon rêve le plus cher. Je m'étais excusé de mon comportement infantile à Zola. Elle venait de se comporter comme une très bonne amie et aucun mot ne pourrait assez la remercier pour cela. Je ris, elle n'avait pas tort, il va falloir que j'apprenne à prendre sur moi si je souhaite laisser ma fille évoluer tranquillement. "Je vais faire un arrêt avant qu'elle puisse marcher. Il devrait me prescrire des calmants." Dis-je sur le ton de l'humour. A prèsent que la tension fut descendue, je pouvais enfin revenir moi-même. "Quand on a un tel talent d'amabilité c'est tout à fait normal de travailler à l'accueil." Dis-je en adressant un grand sourire aux standardiste. Le cliché de la nana derrière un bureau sauf qu'elles étaient deux. "De toute façon remontait comme j'étais, s'était soit elle me laissait passer où je cassais tout sur mon passage".

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« Impossible, elle a besoin de toi donc je te l'interdis » J'avais pris au mot même si l'un comme l'autre savions que c'était faux. Cela faisait parti du rôle de parents, cette facilité à paniquer tout le temps, à avoir tout le temps l'impression que son coeur est au bord de l'explosion. J'aimerais lui dire qu'avec le temps ce sera plus simple mais c'était faux. Bébé on n'a peur qu'il tombe ou qu'il s'étouffe, puis on a peur de ce qu'il avale et enfin quand il marche, on a peur du reste du monde. Peur de les voir finir sous une voiture et ce n'est pas quand ils seront assez grand pour se faire briser le coeur que notre esprit sera tranquille. Un enfant c'était une promesse de finir fou un jour et pourtant, je ne connais pas un seul parent qui ferait marche arrière. « Elles te l'ont fait, hein ? Leurs rires de cheerleaders ? » J'appelais ce rire ainsi car il me rappelait le lycée et ses idiotes avec leurs pompoms qui pensent gouverner le lycée. D'ailleurs, j'étais curieuse de savoir ce qu'elles étaient devenues aujourd'hui, faudrait que je recherche sur Insta à l'occasion .. « Allez, je t'invite à manger un truc, qu'est-ce qui te tente ? » Après une frayeur, j'avais toujours une faim de loup..

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Aujourd'hui, je ne verrais plus vivre ma vie sans ma fille. Je l'ai déjà fait, mais c'était différent. Aujourd'hui, elle est mon bonheur, ma vie, mon soleil et chacun de ses sourires font mon bonheur. Je voudrais qu'il lui arrive rien de mal et même-si je sais que tout cela est impossible, je ferais tout ce qui est possible. Alors, oui, ma réaction avait disproportionné. Certes, je m'étais inquiété pour pas grand chose. Mais comme à mon habitude, je m'étais trop inquiété pour ma princesse. Le personnel le l'hôpital on dû me prendre pour un fou. Mais cela ne me faisait ni chaud, ni froid, je n'avais pas écouté ma tête, mais mon coeur. J’acquiesçais à Zola, en faisant une petite grimace. Le genre de rire qui avait hanté mon adolescence. Le genre de personnes que j'avais réussis à éviter durant mes années lycée. J'étais le jeune que l'on ne connaissait pas. J'étais l'enfant invisible bien trop occupé à aider sa famille. Qu'à faire la fête ou à vouloir faire mon intéressant. "Le rire que tu as envie d'étriper, exactement." Dis-je en souriant vers les jeunes femmes en question. Tout en espérant qu'elles s'étouffent avec leurs propre salives. "Il va falloir qu'on empêche nos filles de rire ainsi, je ne vais pas le supporter." Puis nous prenons le chemin vers le véhicule de Zola. Alors, que nous venons de sortir du bâtiment, elle me propose d'aller manger un truc. Mon ventre se met à crier famine. "C'est avec plaisir" Tout ce stress m'a donné faim. Ma petite Aurore qui se remet de ses émotions s'endort sur mon épaule, alors que nous traversons le parking de l'hôpital. "Tu veux manger où et quoi ?" Ce n'est pas très gentleman de ma part, mais Zola s'en sort mieux financièrement que moi.

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« A qui le dis-tu .. » Je hochais la tête pour lui répondre. Ce rire était celui des pestes, ils étaient hautains, narcissiques, tout ce que je détestais. Malheureusement, durant mes années lycées, j'avais eu l'occasion de fréquenter beaucoup d'entre elles. Je riais à sa remarque, il m'arrivait souvent de regarder ma fille en me demandant ce qu'elle allait devenir. Si elle serait le genre de femme à faire de grande chose ou si elle allait rêver d'une vie plus simple, d'une vie sans chichi. Dans le second cas, je dois avouer que j'étais curieuse de découvrir la tête de papy Dawson, quoiqu'au fond, j'avais une vie assez simple pour une Dawson. « Bonne question .. Un truc pas sain mais après, je ne sais pas trop ..» Je lui faisais une petite moue hésitante avant de sourire en voyant la douce Aurore endormie, la pauvre avait dû avoir sa dose d'émotion pour la journée. De son côté, Kiara me regardait, la demoiselle était bien loin d'avoir envie de faire une petite sieste. « Et toi ? Après tout ce stress, il doit bien y avoir un truc qui te fait envie ? » Lui avais-je dit tout en montant au volant de ma voiture. L'avantage de Melbourne, c'est que c'est une grande ville alors on peut facilement trouvé en plein milieu de l'après-midi n'importe quel plat.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Ce rire était ta hantise quand tu étais au lycée. Il te suivait dans les couloirs du lycée comme dans les films d'horreurs. Leurs chaussettes longues, jupe trop courte et nombril à l'air, n'était pas désagréable à regarder, mais leurs caractères à la con, ça te le ne supportais pas et c'est toujours le cas. Tu espères qu'avec le temps les choses vont changer histoire que ta fille ne devienne pas comme elle ou une de leurs souffre douleur. Qui sait qu'elle va se faire asperger de boisson collante à la sortis d'un cours. "Je suis certain, que tu en étais une. Tu sais, celle qui s'en veut de faire du mal, mais qui suit ses copines." Tu imaginais Zola ainsi. Après tout, elle avait la richesse, la beauté, elle était le parfait combo pour faire partie des populaires au lycée. Tu te dis que si vous aviez partagé les mêmes années lycées, vous n'auriez jamais été amis. Enfin, peut-être car toi tu n'aurais jamais laissé une jeune femme seule dans son coin surtout pas enceinte. Toi, tu veux être en héros, ton envie de sauver toutes les demoiselles en détresse, ta gentillesse, voilà comment tu es. Zola te demande ce que tu veux manger, alors que vous êtes sur le point de vous en aller. Tu réfléchies un court instant, elle souhaite manger un truc bien gras, un truc qui remonte bien le moral. "Un bon truc avec pané dans une friture ça peut être envisageable." Il va falloir aussi que tu penses à récupérer ta voiture, laissais sur la plage. Sinon tu vas avoir des soucis pour retourner à ton domicile. Ta fille dors paisiblement, pas un sursaut quand tu la poses dans son siège auto, tu es fier de toi, tu sais que c'est une victoire. Puis ton amie te demande, si tu n'as pas faim. A ta montre, il est quasiment dix-huit, il est tôt, mais tu t'en moques. Ce n'est pas tous les jours que tu vis ce genre d’événement et tans mieux. "J'ai surtout envie de ne plus y penser, je me trouve tellement bête, tu n'imagines même pas." Tu es montés à l'avant et tu te retournes pour voir la princesse. Tu jettes un coup d'oeil au miroir qui fait face à Kiara, elle joue tranquillement, elle ne semble pas fatigué. "Pas de bouton pause pour mademoiselle Dawson, elle a fait une sieste en début d'après, peut-être ?"

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Je lui donnais un léger coup contre l'épaule, je comprenais parfaitement pourquoi il me rangeait dans cette catégorie et peut-être que j'aurais pu être l'une de ses filles. Après tout, je savais me débrouiller et le compte de papa était plein à rabord. « Raté ! La Zola du lycée était très différente de celle que je suis aujourd'hui mais j'étais plutôt la petite soeur "de" que la fille populaire. Puis la fin du lycée, j'étais enceinte donc je n'avais pas vraiment de contact avec quelqu'un d'autre que mon lit. » J me souvenais de cette année et de l'horreur qu'elle avait été. Ma grossesse n'avait pas été de tout repos, j'avais passé presque neuf mois à vomir mes tripes ne supportant plus aucunes odeurs. Ajouter à cela une fatigue incompréhensible et une famille qui faisait la gueule. Parce que la nouvelle avait eu beaucoup de mal à passer auprès de papa Dawson même si aujourd'hui, c'était un véritable papy gateau. C'était même étrange de le voir avec Kiara. « Le diner de Jo's ? C'est près de la plage pour ta voiture et si tu aimes, tu y mangeras des onion ring à tomber ! » Même si la plage était fini pour nous aujourd'hui, il ne fallait pas oublier la voiture du jeune homme abandonné un peu plus tôt. Je riais légèrement à sa remarque. « Oh que si j'imagine, j'ai eu la même réaction l'année dernière quand Kiara a tester le sable pour la première fois .. C'est pour ça que je savais que ce que je pouvais te dire ne changerait rien à ton idée d'aller la "sauver". » C'était un mauvais souvenir mais je n'avais jamais regretté. Quand on est parents, je pense qu'on ne peut pas trop s'inquiéter pour ses enfants mais je pense également que les standardistes n'étaient pas obligés d'avoir un tel comportement. Comme si elles cherchaient un genre de supériorité. A sa phrase, je jettais un coup d'oeil dans le rétroviseur enfant de la voiture, il était vrai qu'on ne voyait pas la moindre marque de fatigue dans le regard de ma blondinette. « Même pas, mais il faut croire que les nuits de quatorze heure dispense de la sieste. Enfin là, elle est en forme et si se trouve dans 5 minutes, il n'y a plus personne. » Ma fille était comme ça, en pleine forme puis deux secondes plus tard dans les bras de Morphée, cette enfant était un mystère. De nature dormeuse, elle ne ratait que rarement sa sieste de l'après midi, surtout que l'air de la plage la fatiguait en général.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu imagines Zola au lycée et tu ne peux pas t'empêcher au milieu d'un tas de filles. Tu l'imagines populaire et aimait de tous. Après tout, elle est souriante, belle et riche. Une sorte de combo parfait pour être élu la reine du lycée. Tu ignores ce que c'est toi, tu étais pauvres et trop occupé à élever ta soeur et ta mère. Les deux femmes te mettaient toujours en retard et s'était rarement à cause de ta soeur. Ta mère t'avait toujours cré un petit soucie que tu ne voyais que le matin-même. A la tâche inexplicable sur le tapis du salon, au chien disparut. Evidemment, ta soeur refusait d'aller à l'école si tu n'avais pas retrouvé le chien avant. Tu étais excusé, ta mère signait touts les mots d'excuse dont tu avais besoin. Mais tu finissais souvent chez le proviseur, car ce n'était pas très clair. "Etant la dernière des Dawson, tu dois avoir l'habitude. Malheureusement, tu as toujours été la fille de, la soeur." En même-temps, tu l'envies. Tu aimerais avoir ce statut, mais ce n'était pas le cas. Ta mère trop occupée à rechercher l'amour et ton père certainement en prison à Buenos Aires. Aujourd'hui, tu as ce statut, tu es le père de. A tes yeux, c'est le plus beau statut du monde. A l'époque tu étais le copain de Heather et tu étais heureux ainsi. Enfin, tu pensais l'être et puis tu as rencontré l'amour de ta vie. Puis Zola te propose un petit diner's près de la plage. Tu trouves que c'est une bonne idée. Toi qui aime l'organisation, tu savais enfin comment tu allais pouvoir récupérer ton véhicule. "C'est parfait, j'adore ça! J'étais déjà stressé à me demander comment j'allais pouvoir récupérer ma voiture. Je ne serai pas me déplacer sans." La voiture est devenue un outil des plus important à tes yeux. Avant la naissance d'Aurore, tu prenais le bus. Moins cher et puis pour circuler en ville, c'est plus facile. Puis, tu es habitué, tu as longtemps dû te débrouiller entre les horaires de bus et le vieux taudis que ta mère avait pour voiture. Et encore, quand ton frère n'avait pas décidé que s'était son tour de l'avoir. Et clairement, tu n'étais pas du genre à vouloir t'attirer des ennuis, alors tu lui laissé toujours le véhicule. Tu te sens mieux quand Zola te dit qu'elle aussi a fait cette erreur. Si on peut appeler cela une erreur. Elle aussi s'était inquiété pour une chose aussi futile. C'est ça être parent, c'est s'inquiéter plus pour les autres que pour nous-même. "C'est donc là que tu as fait la connaissance des deux pompom-girls" C'est fou à quelle point quand tu es parents, tu adores parler de tes enfants, ils sont le centre de tes conversations. Toi, tu ignores ce que c'est les nuits de quatorze heures, de toute façon tu en as jamais faites. Tu n'es pas un gros dormeur et ça te va. Tu as toujours quelques choses à faire. "Moi qui suis satisfait des huit heures d'affilé d'Aurore." Tu rigoles. "Elle va certainement s'endormir deux minutes avant d'arriver au restaurant. C'est la spécialité d'Aurore. Et là, je dois attendre qu'elle se réveille toute seule, sinon madame est grognon et elle me fait regretter de l'avoir réveillé."

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Il est vrai qu'être une Dawson m'avait apporté une certaine popularité au lycée mais je n'en avais jamais vraiment profité. Je n'aimais pas être le centre de l'attention, déjà que je l'étais malgré moi en étant l'unique blonde de la famille, j'étais aussi la fille qui ne pouvait pas trop sortir. Notre père n'était pas des plus présents dans nos vies mais il avait ses principes, il fallait que l'un de mes frères soit dans les parages. Alexis ayant déjà sa vie, c'était dans les pattes de Marcus que je trainais souvent, rêvant des bras de son meilleur ami sans me douter d'où j'en serais aujourd'hui. « C'est ça, mais au fond, c'était pratique, j'avais un genre de "protection", personne n'osait venir m'embêter, même si les profs ne cessaient de me comparer à Holly ou Marcus. Personne ne leur a dit qu'il était impossible d'être bonne élève dans tout ? » Je riais légèrement, je n'avais jamais été une calamité, j'étais le genre d'élève dans la moyenne sans faire trop d'effort. J'avais des facilités c'était certain et je m'en contentais, sauf en dernière année où il a vraiment fallu que je m'accroche. Visé la medecine, c'est difficile, d'ailleurs je n'avais pas vraiment réussi. « Rassures-toi, peu importe où on serait aller, je t'aurais ramener à ta voiture, je ne séquestre plus les garçons aujourd'hui. » Je riais légèrement, Raf était différent de moi et semblable à la fois, c'était assez étrange mais je pouvais comprendre son besoin. Depuis la naissance de Kiara, ma voiture me rassurait, comme si elle me garantissait de pouvoir agir en cas de drame. Penser au pire c'est mauvais mais souvent, c'est nécessaire.. « Oui même si je préfère les comparer aux hyènes du roi lion ! » Je riais légèrement. J'avais longtemps eu honte de mes références mais depuis que je suis devenue maman, Kiara me sert de bouclier, d'excuses pour être caler dans ce genre de choses. Et puis, c'est vrai qu'elles leurs ressemblent, ce n'est pas ma faute, c'est la nature. Je regardais ma fille dans le rétroviseur, les yeux grand ouvert, elle regardait par la fênetre un paysage qu'elle connaissait bien. Pour une voiture avec deux enfants, elle était calme, même si les petits yeux étaient ouvert, on sentait que le sommeil n'était pas loin. Ce n'était qu'une question de temps. Le restaurant n'était pas très loin et à cette heure, la ville n'était pas encore couverte de bouchons, enfin pas dans les rues que nous avions besoin d’emprunter. « A six mois, c'est déjà pas mal. Je connaissais une fille qui se levait toute les trois heures pour nourrir son fils jusqu'à ses un an. Tu imagines, un bébé qui fait ses nuits à un an ? » J'avais eu de la chance, à trois mois, Kiara faisait déjà de jolies nuits de presque huit heures. « Plus elle va grandir et plus elle va dormir. » Je l'écoutais parler de sa fille et je dois avouer que cela me faisait rire en l'entendant parler du caractère de la demoiselle. Elle avait l'air d'en avoir déjà un bien affirmer malgré ses quelques mois. Et je me demandais si elle le tenait de Raf. Pour ce que je savais de lui, ce n'était pas vraiment son genre d'être impatient ou râleur mais qui sait ? Ou alors c'était un trait d'un autre membres de la famille mais à cette question, je ne peux pas vraiment apporter de réponse. « A oui, elle a déjà son petit caractère, bon courage pour la suite. » Nous arrivions sur le calme avec une voiture bien trop calme et avant même de jeter un coup d'oeil à l'arrière c'était à mon voisin que je souriais. Sans même les voir nous savions exactement l'effet que le trajet avait eu sur les deux princesses.





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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu ignores ce que c'est de bénéficier de la protection de quelqu'un toi. Tu as toujours été celui qui protège. Tu ne comptes plus le nombre de fois ou tu es allé payer la caution de  ton frère en prison. Ou tu as récupéré ta mère en pleurs après une énièmes rupture et ou tu as dû partager ton lit avec ta petite soeur, car elle faisait des cauchemars. Pour toi, le lycée, ça n'a pas été facile et tu te dis qu'Heather tu la rendus meilleur. Elle a donné à ta vie un petit goût sucré. Quand tu étais avec elle tu pouvais agir comme n'importe quelle adolescent amoureux pour la première fois. "On ne peut s'attendre que du meilleur venant d'une Dawson, voyons" Tu dis ça, mais tu ne le penses même pas. C'est simplement ce que tu as pu comprendre à force de discuter avec Zola. Toi tu avis de bon résultats et tu bossais dur quand tu avais le temps. Sacrifiant des nuits afin de pouvoir te mettre à jour dans les révisions, par chance, tu avais des profs qui comprenaient et qui était clément avec toi. Tu espères qu'il le soit avec ta soeur à présent. "Ouf ! tu ne vas donc pas nous enlever." Dis-tu sur le ton de l'humour. L'humour ce n'est pas ton genre, tu n'es pas tellement à l'aise avec cela. Mais avec le temps, tu essaies, tu essaies de faire des efforts et d'agir comme un père de ton âge. Je riais à la remarque de Zola "Tu passes peut-être un peu trop de temps avec ta fille" Tu dis en souriant puis te te retournes regarder ta fille, tu l'as trouve si belle endormit. Tu venais de lui faire vivre un choc, elle l'avait bien pris, mais toi tu avais exagéré et tu avais fini par lui faire peur. Tu regardes Kiara, souriante et calme, regardant par la vitre de la voiture. Tu vois bien quelle lutte contre le sommeil et cela te fait sourire. Tu aimerais pouvoir retourner à cet âge où tout était plus simple, plus facile. "Est bien cela ne doit pas être facile tous les jours" Tu remercies le seigneur que ta fille ne t'ait pas fait cela. Tu te souviens au début s'était difficile, elle cherchait sa mère, tu pensais que jamais elle allait pouvoir s'y faire, que jamais tu pourrais avoir deux rôles pour elle et puis elle a fini par s'y habituer. Tu t'es donné à fond dans ton rôle de père et cela a payé. "Pour avoir du caractère elle n'en manque pas" Et alors que vous arrivez tranquillement à la plage, un grand silence c'est installé. Zola te sourit et tu sais déjà que les deux demoiselles à l'arrière dorment. Tu te retournes et tu les regardes, elles sont magnifiques. Tu n'es pas objectifs, mais cela n'a guère d'importance. "Maintenant il va falloir les réveiller!"