On ne peut pas dire que tout vas pour le mieux dans la vie de la belle @Rosalina Camões et c'est perdu dans ses pensées qu'elle bouscule un homme et tombe. Rien de grave, mais comme la demoiselle est enceinte et M. @Callum Mason est un gentlman, mieux vaut prévenir que guérir.

C'est un jour assez ordinaire pour toi, tu te ballade dans les rues de Melbourne afin de poser quelques flayers sur le ranch. Tu en accroches sur des poteaux, jamais sur des arbres, tu refuses de leurs faires du mal, tu en mets aussi au essuie glaces des voitures. Enfin tu en pauses un maximum. Monsieur X, ton beau-père, le père de ta femme t'a demandé de recruter le plus de membres possibles. Il t'a demandé cela, car il fallait bien renfloué les caisses. Les hivers c'est plus compliqué à vivre au ranch. Les plantations sont mortes et heureusement pour vous que vous avez vos réserves de l'été. Certains vont à la chasse et cela te permet de manger autre chose que des graines. L'odeur alléchante d'un fast food attrape ton attention, tu sais que c'est mal, mais cela te donne beaucoup trop envie. Tu y rentres et tu manges beaucoup trop pour ton petit estomac, mais peu importe. Tu y vas tellement peu et tu penses que tu dois en profiter. Tu discutes du ranch avec quelques autres clients du restaurant puis quand ton repas est terminé, tu laisses un petit pourboire discrètement à la serveuse. Quand tu sors du restaurant, tu bouscules une jeune femme qui passait par là. Suite à la bousculade, la jeune femme trébuche sur un objet traînant par terre. Tu t'en veux et tu cours vers la jeune femme, inquiet. Bien avant de remarquer son ventre, bien rond. La jeune femme est certainement à la fin de sa grossesse. "Je suis tellement désolé." La culpabilité est là, tu t'en veux d'avoir blessé la jeune femme et encore plus maintenant que tu remarques qu'elle n'est pas tout à fait seule. Tu aimerais tellement que ta femme puisse vivre cette merveilleuse aventure, tu aimerais tellement pouvoir avoir un petit nourrisson à élever, à couvrir d'amour et tu espères que tu vas pouvoir lui offrir un enfant. Tu espères que votre plan va fonctionner. "Vous allez bien ? Je ne vous ai pas fait mal j'espère. J'étais perdus dans mes pensées et je ne vous ai pas vu." Tu ne t'y connais pas en grossesse, mais il est clair qu'avec une chute sur les fesses, cela peut donner des contractions surtout vu le stade avancé de la grossesse. "Vous ne voulez pas vous asseoir ?" Légèrement, névrosé monsieur Mason, toujours avec les bébés ou les futurs bébés.

Ta grossesse, c'est devenu quelque chose de si difficile à gérer. Ton ventre a déjà bien commencé à s'arrondir et tu as mal partout. Dix huit ans et des douleurs de partout comme si tu en avais vingt de plus. Tu te rappelles encore ta mère te raconter comme sa grossesse était difficile quand elle t'attendait. Et combien tu t'es moquée d'elle en lui disant que ça ne pouvait pas être si difficile que ça. Tu n'as certes peut-être pas le ventre d'une baleine, du moins pas encore, il te reste encore quelques semaines avant d'être une véritable baleine, mais cette prépondérance commence à bien te faire mal partout, et tu n'en peux plus du tout de cette lacérante douleur. Rien que lorsque ce bébé bouge tu as mal. Comme tu regrettes d'avoir été si heureuse d'apprendre cette grossesse... Cette grossesse qui, quelque part, obligeait Alexis à être avec toi. Résultat, rien n'a vraiment changé depuis que étais simplement sa maîtresse.

Tout ça te donne le vertige si bien que tu passes plus de temps à prendre l'air qu'à te morfondre sur ton "triste sort". Pourtant, tu savais à quoi tu t'exposais en aimant un homme marié. Le fait qu'il ne soit jamais tien. Le fait que tu sois perdante sur tous les plans. Mais tant pis pour toi, tu l'as choisi, tu as choisi d'être celle qui a le plus à perdre. Comme si tu n'avais pas d'autre possibilité qu'être simplement victime de ton obsession. C'est l'esprit perdu, les pensées plein la tête que tu prends l'air, marchant sans regarder où tu vas, comme à ton habitude en fait. Adieu la Rosa fougueuse et impartiale, ta grossesse t'a rendue mielleuse et sensible. Alors, tout sourire, tu lui réponds :

- Rassurez-vous, tout va bien. Je ne vous avais pas vu non plus, je pensais également à autre chose. Tu t'écartes un peu pour étirer ton dos. Ce n'est pas cette bousculade qui a rendu ce mal nécessaire, tu le fais tous les cent mètres force de ne pas réussir à marcher normalement. Et vous, vous n'avez rien ? Ton sourire s'élargit, attendrie par cette élan d'attention. C'est si gentiment proposé, comment refuser ? Mes pieds me font un mal de chien.

La vie t'avait offert la chance d'avoir une femme aimante, gentille, belle et intelligente. Vous étiez heureux et marié depuis quelques longues années. Votre amour toujours aussi qu'au premier jour et pourtant il y avait bien une ombre au tableau. Elle ne pouvait pas te donner la chance de devenir papa et cela te pèse bien plus que tu ne le dit. Tu sais à quel point c'est une chose difficile pour ta femme et tu ne veux pas lui mettre la pression. Tu sais que si elle ne peut pas ce n'est pas parce qu'elle ne le veut pas, mais surtout qu'elle ne peut pas. Un foutu cancer qui lui avait enlevé sa mère lui avait enlevé la possibilité de l'être. Quand tu vois le ventre arrondis de la jeune femme et la brutalité tu gestes qui venaient de ce produire, tu ne pouvais pas faire autrement que de t'inquiéter. Tu sais comme ces fragiles une grossesse et comme un seul petit coup peut avoir des concéquences importantes pour un si petit bébé. "Moi je vais bien, ne vous soucier pas pour moi." En plus d'être un homme déjà fier de base, tu as la capacité d'être encore plus fier que la majorité des hommes que tu côtoies. Tu aides la jeune femme à s'asseoir et tu restes non loin d'elle pour être sûr que rien de grave puisse se passer. "Vous avez essayé de dormir les pieds un peu sur-élevé par un coussin. J'ai entendus parler que ça pouvais apaiser vos douleurs. Après, je n'ai jamais tenté sur moi, je n'ai pas encore les pieds qui gonflent." Vivre une grossesse en pleines été cela ne doit pas être simple à vivre. Malheureusement et heureusement pour toi, tu n'es pas équipé à vivre ce genre de choses.

Il fait chaud, il n'a jamais fait aussi chaud en australie depuis bien longtemps. Tu remarques que la jeune femme à fort chaud. Tu sors une bouteille de ton petit sac qui t'accompagne toujours quand tu es service. Tu pauses les flayers sur le côté de la jeune femme et tu lui tends ta bouteille. "Tenez, je vous l'offre cela ne pourra vous faire que du bien. Il fait tellement chaud, vous avez besoin de vous ressourcer. C'est déjà important pour une personne lanbda, alors encore plus pour vous qui êtes deux." Cela doit être tellement agréable de pouvoir sentir un bébé bougé dans son ventre. De porter la vie, tu aimerais tellement pouvoir avoir toi aussi ton petit bébé.