Blonde Vs Brune

Tu le sais très bien, c'est énervant, c'est enfantin mais tu adores ce bruit. Ce grincement de pneus qui agacent, qui fait soupirer ou râler les gens, toi tu l'adores alors tu n'hésites pas surtout après une telle journée. Vous savez c'est ce genre de jour où le destin est contre vous. Vous vous levez le matin en vous accrochant les pieds dans le tapis, vous tombez sur votre voisine bien pénible et pour finir, une idiote vous regarde haut dans un parking. Ce qui évidemment te donne encore plus envie de faire du bruit. Tu es comme ça, Beth, tu es ce qu'on appelle une emmerdeuse mais tu le vis bien c'est déjà ça. Les minutes défilent, le temps semble étrangement court dans le centre commercial bondé. Puis tu vois ce petit truc qui te donne le sourire, ce n'est qu'un sac mais qu'importe, tu n'es qu'une fille après tout. Tu le cherches en vain dans les rayons alors tu demandes de l'aide à une vendeuse qui le récupère en vitrine en même temps que sa collègue. Planning parfait enfin de manière ironique, sa cliente aussi le veut. Deux filles pour un sac, tu tournes le regard et tu reconnais la fille du parking. Les vendeuses vous regardent comme deux poissons rouge dans un bocal alors avec un sourire moqueur les mots t'échappent. « C'est le moment de lever les yeux au ciel, non ? »

Brune Vs Blonde

Je le sais, faire les magasins n’est pas chose simple, mais cela m’étais pas encore arriver depuis notre arriver à Melbourne. Alors, j'avais décidée de faire un tour au centre commercial. Cependant, quand je suis arrivée sur le parking une personne faisait grincer les pneus de sa moto. Je déteste ce bruit et encore plus les personnes qui font cela. Quand le motard ou plutôt la motarde enleva son casque je fus étonnée de voir un petit bout de femme. Je regardais durant quelques secondes cette jeune femme puis je me dirigeais vers l'entrée du centre commercial. Regardant quelques vitrines de boutiques, je remarque au loin un sac qui me tapa à l’œil. Je pris la direction du magasin et demanda directement à une vendeuse s'il leur restait un de ces sacs en rayons. Après avoir vérifiée, elle m'annonça qu'il ne restait plus que celui de la vitrine. Je suivis la vendeuse jusqu'à la vitrine, mais au même moment une autre vendeuse attrapa le sac. Disons que le destin me jouait un sale tour, j'avais flashé sur le sac et une autre cliente le voulait aussi. En levant les yeux je vis le visage de la jeune femme que j'avais croisée plutôt sur le parking en train de faire grincer ses pneus. Quelle ironie! Quand tu prends la parole, un sourire narquois apparut sur mon visage. «Je lève les yeux que quand c'est nécessaire. Et si je le fais c’est qu’il y a une raison et que ça m’énerve»

Codage par Libella sur Graphiorum

Blonde Vs Brune

Tu t'attaques, c'est ta manière à toi de prendre le contrôle d'une conversation. Tu n'aimes pas être prise de court même si tu as toujours eu une très bonne répartie, tu es bien plus forte pour montrer les crocs que pour mordre. La situation était vraiment un sale coup de destin, à vrai dire, si tu ne l'avais pas vécu tu ne l'aurais probablement pas cru, quel était le pourcentage de chance pour que vous aimiez les mêmes choses ? Elle te semblait être la femme parfaite, cheveux parfaitement coiffés, tenues droites et distingués, tu imaginais déjà son parfait petit mari en train de l'attendre à la maison. En résumé, elle était ton opposé. Tu n'es pas vulgaire mais tu te tiens comme la plupart des gens de la ville, un peu de manière avachi portant ton jean et ton tee shirt à l’effigie des Rolling Stones. En réalité, tu étais une enfant face à une dame même si vos âges n'étaient pas si éloignés. Sa réponse t'amuse, elle a de la répartie et c'est une chose que tu aimes bien. Tu veux la pousser plus loin, la tester encore un peu plus alors avec ton sourire toujours aussi moqueur, tu ajoutes quelques mots. « Comme perdre ce sac par exemple ? » Tu arques un sourcil. Tu abusais, certains diraient que tu vas même trop loin mais c'est surtout la réaction des vendeuses qui te surprend, elles sont là, postées devant vous comme deux poissons rouges dans un aquarium. Personne ne dit rien, elles vous regardent, sans un mot. « Je suppose qu'aucune de vous deux ne vas aller voir en réserve, il ne faudrait pas rater la fin du film ? »