Grossesse, perte d'argent, merde

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Je rentre dans ce bar où je suis certain de ne pas tomber sur Sasha ou même sur Rosa. Je m'installe au comptoir et je commande un verre, puis deux, puis trois et je finis par leur demander de laisser la bouteille. Le bar est bombé de monde, rien d'inhabituel pour un vendredi soir. La tête dans mes bras croisé, j'essaie de vider la tête. En plus d'avoir mis une nana d'à peine vingt ans enceinte, j'avais blessé ma fille et pour couronner le truc le truc je venais de perdre de l'argent dans un paris sportif débile. De magnifiques journées en perspectives.

Le coup de mou du Big'Bro

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« La bouteille, rien que ça » Il était encore de dos quand j'avais prononcé cette phrase. Je m'approchais ensuite de lui posant ma main sur son épaule avant de m'asseoir sur le tabouret à ses côtés. Je le regardais en lui souriant, quelques choses n'allait pas, je le savais mais je ne pouvais pas dire que c'était de l'instinct, j'avais les indices sous les yeux. Il était seul avec une bouteille, c'est cliché mais ça marche à tout les coups. Et j'étais curieuse de voir ce qui mettait mon frère dans cet état. Dans mes souvenirs, se mettre dans cet état ne lui ressemble pas. « Tu veux en parler ? »

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Je ruminais dans mon coin seul au bar comme un alcoolo, je pensais à toutes mes dernières conneries. J'étais le parfait d'exemple de catastrophe ambulante et pourtant je voulais toujours bien faire. La tête entre mes bras croisé assis au bar une main toucha mon épaule, je le regarde, ma petite soeur est là. Je regarde le barman en le pointant, du doigt. "Tu as appelé ma petite soeur, bro ! ça ne se fait pas!" Je reprends une gorgée de whisky, les larmes à l'oeil devant mon imbécillité. Ma petite soeur, celle à qui je devais donner l'exemple, mais ce n'est pas le cas. "Ton frère est un con!" Dis-je avant de reprendre une gorgée. "Ne t'inquiète pas pour moi! Ta fille a plus besoin de toi! Je suis en bonne compagnie, même si c'est des traîtres." Assez fort pour que le barman puisse m'entendre.

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« Ce qui ne se fait pas, c'est que toi, tu ne l'ai pas fait » Je souriais au barman en guise de remerciement. Contrairement à Alexis, j'étais ravie qu'il l'est fait, ravie de pouvoir être là pour mon frère. Pour une fois que ce n'était pas l'inverse et puis ce comportement ne lui ressemblait pas. C'était surement ce que c'était dit le barman pour me prévenir si rapidement. L bouteille était encore pleine et je pouvais constater qu'il n'y allait pas de main morte pourtant. « Ne t'inquiète pas pour elle, elle est chez Marcus, elle s'amuse surement plus que ta bouteille et toi. Mais si tu n'as pas envie de parler, je peux seulement resté à côté de toi et te ramener quand Jack te lâchera ou quand tu l'auras assez entamé pour parler. » Tout comme il le faisait depuis toujours avec moi, j'essayais de jouer entre la dureté et la douceur, parce que je n'étais pas là pour l'engueuler. Mais ce soir, je n'étais pas prête de lui obéïr non plus.

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J'avais pris ma main et faisant comme une marionnette je me moquais de ma petite soeur. Ce n'est pas son rôle, c'est à moi d'être là pour elle et non l'inverse. Je levais les yeux au ciel, mais dans le fond j'étais content. Heureux de ne pas être seul ce soir. Je ne pouvais plus lui en parler, c'était notre secret. Mon petit trio devait rester discret, c'est ce qu'on en avait conclu pour le moment. Et pourtant si un jour je voulais que ce petit bébé sache que je suis son père, il fallait bien qu'on le dise. Je continue à boire de ma bouteille qui me brûle tout l’œsophage, mais je continue. "Là, seule chose que je peux te dire c'est que je ne suis qu'un con, petite soeur." Je fais signe au traître de barman de venir par ici. "Sers un truc à boire à ma petite soeur." Je le vois faire les yeux doux à ma ravissante petite soeur, je me lève, ma tête tourne, mais ça va j'arrive à tenir sur mes jambes. "J'ai peut-être un peu trop bu ... mais ne touche pas à ma soeur!" un brin protecteur, malheureusement oui.

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« Et moi, je te connais assez pouvoir savoir que parfois tu fais des boulettes mais tu n'es pas un con, Alex. Bien au contraire même si peut-être que là tout de suite, tu n'as pas de solutions évidente mais tu vas trouvés. Il te faut juste un peu de temps » En boulette, je m'y connaissais. Quand j'avais découvert ma grossesse, je n'avais que 17 ans et même si je n'ai jamais hésité entre garder ce bébé ou l'abandonné, j'avais passé une bonne partie de ma grossesse en larmes à me dire que j'avais raté ma vie. Surtout quand j'avais vu mon niveau d'études couler à pic. Lui avait la bouteille facile, moi ça avait été le chocolat, à chacun sa drogue pour oublier. J'ignorais si ne pas parler était une bonne solution, mais il ne voulait rien me dire et je respecterai son choix. L'important était que je sois là pour lui et qu'il sache que si il change d'avis, je suis prête à l'écouter. Puis il avait demandé au serveur de me servir à boire avant de laisser son instinct de grand frère quand celui-ci m'avait un peu trop souris pour lui. Je n'avais pas pu retenir un petit rire avant de lui demander un soda.. Vivement mes 21 ans que je puisse m'amuser un peu plus même si il était clair que ce soir, j'étais Sam. « Tu n'as rien a craindre, je suis toute à toi. »

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Les mots de ma petite soeur me touchèrent en plein coeur, mais je savais qu'elle n'avait pas tout à fait raison. Comment pourrais-je me qualifier d'autre, je suis le parfait exemple de débilité ambulante. "Tu ne sais pas ce que j'ai fais." Si encore ma connerie ne faisais du mal qu'à moi. Mais ce n'était pas le cas. "Je fais souffrir Sasha, alors que je l'aime. Tu sais que je l'aime?" demandais-je a ma soeur comme-ci dans le fond, je voulais me prouver à moi-même que je montrais au monde a quel point je suis fou d'elle. Ce n'était pas gagné, nous n'étions même pas majeur quand nos parents nous ont prévenue que nous allions devoir nous marier. Mais j'avais fini par tomber amoureux de la jolie brune. Aurais-je un problème avec les brunes ? Je continue à boire ma bouteille. "Je veillerais toujours sur toi petite soeur même et surtout ivre." D'habitude, je sais seulement me faire discret.

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« C'est vrai, je n'en sais rien, mais quoique tu es fais, je sais que tu avais une bonne raison de le faire » Je lui donnais un petit coup d'épaule avant de reprendre. Je n'étais pas féministe mais les clichés sur les hommes et les femmes sont suffisament commun pour que je les utilise, avec un peu de chance, je pourrais lui arracher un petit sourire. « Puis tu es un homme, c'est dans ta nature de faire des conneries » L'histoire d'amour d'Alexis, je ne l'avais jamais vraiment comprise. En faite, c'était le comportement de mes parents que je ne comprenais pas. Leur capacité à ne pas nous connaitre mais à croire qu'il savent exactement ce qu'il y a de mieux pour nous. Mais j'étais heureuse que mon frère soit tombée sur Sasha, c'était une femme bien et il avait fini par en tomber amoureux. C'était une belle histoire, même si elle avait mal commencé. Sa question m'avait surprise mais je lui avais répondu tout naturellement sans trop comprendre pourquoi il posait la question. Cependant, il semblait avoir besoin de l'entendre.« Bien sur que tu l'aime, ça crève les yeux.. »

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Je me suis mis dans une sacré merde et je ne savais pas comment pouvoir m'en sortir. J'aimerais tellement pouvoir en parler, pourvoir vider mon sac, mais je ne peux pas. Nous nous sommes fait une promesse et je ne peux pas en plus ne pas être fidèle à ça. Je souffle. "J'aimerais tellement pouvoir te dire ce qui ne va pas." Mais je ne peux pas, alors je continue à boire en espérant oublier mes malheurs. Puis Zola me lance une remarque sur les hommes et leurs natures à faire des conneries. Je souris "Heureusement que vous êtes là les femmes pour nous aider. A moins que vous soyez la cause de nos conneries." La faiblesse de l'homme est la vie, mais derrière tous les grands hommes se cache une femme. J'avais demandé à Zola si elle pensait que j'aimais Sasha. J'avais besoin de l'entendre, j'avais besoin de savoir si aux yeux du monde j'étais un bon époux. "Alors, pourquoi je la fais souffrir." et je continue à boire.

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Je n'avais pas l'habitude de voir mon frère dans cet état et je mentirais en disant que je n'étais pas curieuse de savoir pourquoi. Mais assez rapidement, j'avais compris que la raison n'était pas le plus important, le plus important était que je réussisse à comprendre ce qu'il lui fallait et je n'étais pas certaine que la réponse était dans le verre qu'il vidait a une vitesse éclair. « Quand tu seras prêt, tu me le diras, je ne m'en fais pas » Je lui souriais, j'étais bien loin d'être capable d'imaginer la vérité. Mais je serais là, quoiqu'il arrive. « Bien sur qu'on en est la cause » Je riais légèrement, et eux étaient la cause des nôtres. Semblable mais différent, c'était ce qui faisait que les hommes et les femmes s'aimaient, mais également ce qui les séparaient parfois. L'être humain est étrange, n'est-ce pas ? Il me parlait de son amour pour Sasha. Je ne connaissais pas les détails de leur histoire, je ne savais que ce qu'il m'avait raconté, ce que j'avais entendu également sans trop comprendre pourquoi nos parents avaient fait cela. Et pourquoi à Alex ? Mais ils étaient tombés amoureux, c'était une histoire qui finissait bien, c'était le principal. « Parce que tu sais qu'elle est capable de tout te pardonner par amour. » Je posais ma main sur son bras pour l'empêcher de finir le verre qu'il avait prévu de boire d'une traite. « Tu crois vraiment que c'est la bonne solution ? »

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Me noyer dans l'alcool, ce n'est pas la bonne solution et ce n'est pas dans mes habitudes, mais j'en ai besoin. J'ai besoin de sentir cette boisson parcourir mon corps. J'ai besoin de ne pas avoir à refléchir pendant un cours instant. Malgré tout cela me faisait du bien d'être avec Zola. Je suis content, car elle n'essaie pas de savoir pourquoi, elle veut simplement m'épauler. Je souris elle n'avait pas tort, les femmes et les hommes se ressemblent tellement plus en fin de compte. Je suis perdus, est-ce que Sasha arriverait à me pardonner un jour, je l'ignore. J'aurais-je pardonné si cela aurait été l'inverse, je ne pense pas. "Je pense que là j'ai été trop loin." Les yeux remplient de larmes, je baisse la tête, alors que je suis sur le point de prendre une autre gorgée ma soeur m'en empêche. Est-ce raisonnable, bien-sur que non, mais je n'ai pas d'autre option. "J'ignore si c'est la bonne solution, mais là c'est la seule qui me vient en tête." Je pousse la main de ma soeur pour me servir un autre verre.

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J'ignorais ce qu'il avait bien pu faire pour aller trop loin. J'ignore si c'est la bonne solution, surement pas mais c'est la sienne. Il avait retiré sa main de la mienne, je m'étais donc levée pour m'éclipser quelques instants avant de revenir vers le bar. « Comme je suppose que je n'arriverais pas à te convaincre qu'un chocolat chaud rempli de guimauves est le meilleur des remèdes, si on te pose des questions tu t'appelles Simba. » Je lui donnais un léger coup d'épaule en souriant. La guimauve dans le chocolat c'était sa méthode à lui pour me remonter le moral depuis que je suis toute petite. Mentir c'était mal, c'était ce que j'apprenais à ma fille tout les jours mais parfois mentir c'était nécessaire et quelques choses me disait que si il ne voulait pas m'en parler et qu'il était seul ici, c'était qu'il ne voulait en parler à personne. C'était pour cela que j'avais menti à Marcus pour avoir ma soirée. Je faisais signe au barman qui gardait un oeil sur nous discrètement. « On peut avoir un truc a grignoter s'te plait ? »

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J'ai beau savoir que ce je fais c'est mal que ce je ne suis qu'un sombre idiot. Je continue et plus je me plonge dans l'alcool et moins mes pensées sont douloureuses. Je finirais par ne pus sentir ce poids sur mes épaules, mais il me manque encore quelques verres. Je souris à ma soeur et je me souviens que c'était de cette façon que je finissais par la consoler. Zola est ainsi faite, c'est une boule de guimauve dans un bol de chocolat chaud. "Si j'aurais pensé que cela pourrait fonctionner j'aurais directement pensé à toi. Puis Pumba franchement tu n'as pas trop trouvée plus cool. Aucun le personnage est cool mais bon pour draguer ce n'est pas terrible". Devais-je draguer? Je ne devrais même pas répondre ainsi, un homme marié ne répond pas ça, un homme marié pense tout d'abord à sa femme. Dans le fond, dans mon égo, pumba n'était pas spécialement viril non plus, mon égo en prenait un coup. Puis ils nous apportent un truc à grignoter, je savais que le but de Zola était de me faire éponger, mais peu importe je continuais à remplir et à un finir mon verre. "Tu crois que je ferais un bon père ?" Car oui en plus de tous mes problèmes, je me posais la question que chaque futur parents se posent, vais-je être à la hauteur.

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« C'est pas terrible mais en attendant, c'est le nom d'un de mes lions pas très en forme et .. je me suis dit qu'il fallait mieux dire à Marcus que j'allais passer la nuit au travail plutôt qu'ici .. Je me suis dit que tu n'avais peut-être pas envie que tout le monde soit au courant.. » Je lui souriais. J'avais menti de mon plein gré et j'espérais qu'il ne m'en voudrais pas. Si dans notre famille, nous n'étions pas forcément les plus solidaire, je ne doutais pas de la curiosité d'aucun d'entre nous. Et aussi surprenant que ce soit, j'ignorais où en était la relation entre mes frères. Si ça se trouve, Marcus était au courant de toute l'histoire et j'avais menti pour rien. Je l'ignorais. « Bien sûr » Je posais ma mais la sienne mais pour le rassurer cette fois. « Alex, je ne sais pas ce que c'est d'avoir un père, je veux dire, un vrai père mais pour moi, c'est quelqu'un qui gronde mais qui rassure parce qu'au fond, il a juste eu peur. Quelqu'un qui s'endors à votre chevet parce qu'il y a un monstre sous le lit » Je lui souriais avant d'ajouter tout simplement. « C'est quelqu'un qui te dis que tout va bien se passer quand tu lui annonces que tu es enceinte avant même d'avoir fini le lycée alors qu'il n'en sait rien.»

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Encore une fois ma petite soeur avait bien raisonné. Je n'avais pas spécialement envie que toute la famille soit au courant de mes baisses de moral. D'habitude, je me noie dans un jeu vidéo et quand en quelques heures je le finis, j'ai les idées plus claires. Mais là rester chez moi dans cette ambiance pesante, ne m'aide pas du tout. "Je comprends mieux, mais tu aurai quand même pu trouver un autre surnom." Et je continue à boire, j'aimerais tellement qu'une personne sorte de mon verre et me dise quoi faire, comment procéder. Puis j'avais demandé à Zola si au final j'allais être un bon père. C'était sorti tout seul, sans que je le refléchisse et pourtant ça sortait aussi de mon coeur. J'angoisse à l'idée d'être un père absent comme le notre. Ma soeur posa sa main sur la sienne et elle me rassura. Elle m'a parla de son histoire personnelle. Je m'étais promis d'être toujours là pour ma famille, mais c'est quand même plus simple quand ce n'est pas biologiquement notre enfant. "Tu n'as pas toujours été facile avec moi, je m'en souviens." Et un sourire se dessine sur mon visage. "Mais tu vois j'avais raison, tu es une mère formidable."

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« Il est arrivé au zoo avant moi, j'y peux rien » Je haussais légèrement les épaules en lui souriant. Puis il me parlait de son rôle de père et naturellement, je me demandais si Sasha était enceinte ? Si c'était la peur d'être père qui l'avait mis dans cet état ? Cela me surprenait mais ce n'était pas impossible. Quelques choses me disaient que notre père n'avait pas été beaucoup plus présent pour lui que pour moi. « c'était de l'entrainement. » Je riais légèrement, mangeant l'une des cacahuètes amenés par le barman. « Je ne sais pas si je suis formidable, je fais comme je peux mais ma fille est en bonne santé et heureuse, je ne demande rien de plus et puis, elle vous a aussi, ses deux supers tontons. D'ailleurs, l'idée que manger des fraises tagada en tant que fruits, j'engueule qui ? » Je lui souriais, ma fille n'avait pas besoin d'aide pour avoir des idées folles mais elle m'avait que c'était tonton qui l'avait dit. Reste à savoir lequel de mes frères est le coupable...

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Papa n'était un homne violent même-si il pouvait s'énerver assez sévèrement. Mes frères et soeur l'ignore, j'ai toujours était celui qui se faisait engueuler. Je ne voulais pas que d'autre le connaisse ainsi. J'ai toujours fait ce qu'il attendait de moi et malgré le fait que je ne veux pas reprendre l'affaire familiale, je sais qu'il n'attend que ça. Je me souviens du jour où Zola nous a annoncé à sa grossesse. J'avais pris mon père à part afin de le calmer et j'en étais sortis avec un beau oeil bien bleu. Au moins, il n'avait pas touché Zola et ce fut le plus important à mes yeux. Mais malgré tout, je me suis toujours demandé qui était le père et je me suis toujours dit que je lui referais le portrait au abandonne pas une femme enceinte et je sais de quoi je parle. "Kiara c'est tellement toi quand tu étais petite et j'espère qu'elle t'en ferra autant baver que toi au même âge." dis-je en rigolant. Zola n'a pas toujours été la petite fille modèle. Elle faisait le mur, sécher les cours, pour je ne sais quelle raison. "En même temps c'est la stricte vérité, les fraises c'est des fruits." Lui répondais-je comme-ci s'était une évidence. "Merci d'être là p'tite soeur."div style="font-family:arial;font-size:7px;text-align:center;text-transform:uppercase;letter-spacing:3px;line-height:20px;border-top:3px solid white;margin-top:10px"> nightgaunt

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Contrairement à lui, je n'espérais pas qu'elle allait m'en faire voir de toutes les couleurs. L'idée d'avoir une petite fille modèle me convenait, comme tout les parents je pense. Et comme tout les parents, au fond de moi, je savais que ce n'était qu'une illusion et qu'elle allait faire des bêtises. Je lui donnais un coup sur l'épaule, c'était donc lui le coupable de cette histoire de fruits. « tu abuses, elle fait une grève des vrais fruits depuis une semaine ! » Même si en soit, c'était assez rigolo comme situation, au quotidien c'était plus compliqué. Pour des raisons évidentes, elle ne peut pas finir tout ses repas par un bonbon. « Je peux te dire un truc. Juste de toi à moi ? » C'était une question qui me tracassait l'esprit depuis que j'avais reçu cette fameuse lettre. Depuis que je savais pas vérité sur ma mère biologique. J'étais bien consciente qu'il n'y avait aucun lien direct avec notre discussion mais j'avais besoin d'en parler à quelqu'un. Et avec un peu de chance, l'alcool lui fera oublier mes paroles. « Ma mère est morte. Ma mère biologique bien sur, pas maman.»

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De mon côté je trouvais ça très drôle. Puisque Kiara n'est pas ma fille je ne me voyais pas faire le flic. Quand elle vient c'est la fête à la maison. On fait des grands château avec mes fauteils et les draps. On met la musique à fond et on se nourrit de pizza et de bonbons. J'adore avec cette petite pleine de vie à la maison. "Rah rabajoie !! Laisse la vivre cette gamine." Je sais très bien qu'il faut des règles, mais j'aime tellement être le tonton cool. Puis Zola semblait vouloir me dire quelques choses. Je venais de boire la moitié de la bouteille et je sentais que je ne voyais plus claire, mais elle semblait y tenir. "Fait toi plaisir!" Quand elle finit ses paroles, je fus a deux doigts de défaillir de tomber de ma chaise. "Quoi ? Comment ? Attend quoi ? Depuis quand tu es au courant ? Que connaissais ta mère biologique ? J'ai loupé combien d'épisode?" Et là je me demande depuis quand je ne suis plus le mari et le frère que j'étais auparavant.

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Est-ce que j'osais lui parler de tout cela parce que je savais que tout comme la bouteille, il était déjà bien entamé ? Probablement. C'était lâche de ma part, j'en avais conscience et même si je me moquais de ma mère biologique, je ne pouvais pas ignorer sa mort. Volant un gorgé de son verre, j'avais pris une longue inspiration avant de lui répondre. « Tu n'as rien loupé, je n'en ai parlé à personne .. Ma mère biologique m'a fait parvenir une lettre il y a un peu plus d'un mois, elle voulait que je lui pardonne son acte. Elle voulait me rencontrer, apprendre à me connaitre. J'ai refusé .. et il y a une semaine, un notaire m'a téléphoné pour savoir ce que ma soeur et moi voulions faire de son corps .. » Je baissais le regard un instant. Cette histoire me perturbait, aujourd'hui j'avais réussi à me construire, à me faire une vie, à être une Dawson. Je n'avais ni l'envie, ni le besoin de vivre tout cela. « Sauf que je n'en sais rien et que je m'en fiche de ce qu'on va faire de son corps. Elle m'a abandonné comme un chien devant une caserne en pleine nuit, si ..» J'essuyais une larme sur ma joie, une larme sincère mélangeant la peine et la colère. « Si on m'avait trouvé quelques heures plus tard, j'aurais surement été morte. »

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J'étais encore plus perdus que je ne l'étais en arrivant. Et dire que j'étais venu pour oublier et boire un coup. Mais peut-être que c'était le but de ma soeur. Quel me dit cette information en sachant que peut-être demain j'aurais tout oublié. Même-si à cet instant je ne pense pas l'oublier un jour. J'aperçois ma soeur me prendre mon verre afin de boire une gorgée Que puis-je lui dire? Je noie mon chagrin dans une bouteille de Jack, mais mon instinct de grand frère dit quand même. "Molo soeurette, c'est mon verre!" en lui reprenant des mains. Après tout, elle n'a pas l'âge légal de boire. "Attends un mois!" Je fus sur le point de recracher ma boisson de la bouche, mais je prend le temps de l'avaler afin de reprendre. "Ouille .. Tu as répondu quoi ? Du coup tu as une soeur." Je suis heureux pour elle est triste à la fois. Elle allait retrouver sa véritable famille et nous oublier. "Tu vas vite nous oublier." Je suis comme ça je dis ce que je pense, et surtout lorsque je suis ivre. "Je te connais trop bien, c'est la haine qui parle! Tu es la femme la plus gentille que je connaisse. Prends le temps de digéré la nouvelle et on en reparleras, enfin si je m'en souviens encore."

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« Entre frère et soeur, on partage, non ? » C'était une phrase courante que les parents prononçaient dans une fratrie et que bien sûr, nous avions eu le droit d'entendre dans notre jeunesse. « Je n'ai rien répondu du tout ..» Je haussais les épaules tout en laissant échapper un petit rire, peut-être bien nerveux. «Oui, une seconde grande soeur, espérons que celle-ci ne me détestera pas » Ma grande soeur ne me détestait pas mais notre relation était vraiment compliqué. Et nous n'étions pas aussi proche que ce qu'on imagine quand on pense à des soeurs. Pour nous, pas de journées entre filles ou de soirées cocooning, on se salue, on échange des banalités et basta. A la phrase d'Alexis, j'avais senti mon coeur se serrer, c'était exactement ce que je craignais qu'il ressente. « Mais ça va pas ! Vous êtes ma famille, peu importe ce que mon sang dit. Vous ne vous débarrasserez pas de moi comme ça ! » Je lui avais donnée un coup sur l'épaule pour le faire réagir. Comment pouvait-il penser quelques choses d'aussi grave. « J'ai surtout envie d'oublier tout ça et de retrouver ma vie. »

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A la remarque de ma soeur, je lève les yeux au ciel. On partage tout entre frère et soeur, ce n'est pas tellement ça surtout chez les Dawson. "Je te partagerais mon verre quand tu auras l'âge, petite soeur" EN insistant bien sûr le petite, pour lui rappeler qu'ici c'est moi le grand frère. Malgré à la limite du convenable, maman crierait au scandale si elle était là. C'est égoïste, mais une part de moi fut rassuré à l'idée qu'elle n'est pas répondu. Ma famille est très importante pour moi, malgré le fait que je puisse prendre du recul sur tout ça. "Tu peux compter sur moi, tu le sais ça j'espère." En collant mon front au sien, je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça, mais je venais de le faire. Quand elle me parle de notre soeur, je lève les épaules, Holly n'est pas très démonstrative. "On ne changera pas Holly, malheureusement. C'est un roc, elle encaisse tout." Notre soeur est une battante, ne montre ni ses faiblesses ni ses sentiments. "Tans mieux, car tu n'es pas si mal comme p'tite soeur." dis-je lui en tapotant l'épaule en m'y prenant à deux fois. "Malheureusement, tu ne peux pas, crois moi j'essaie en vain." En reprenant une gorgée de whisky, qui ne me brûle même plus la gorge.

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Je lui tirais la langue pour me défendre, je n'avais pas l'âge mais ce n'était qu'une question de mois et puis, ce n'était pas comme si je n'avais jamais bu. Malgré mon jeune âge, je pense que j'ai vécu beaucoup plus de choses que la plupart des jeunes. Alors boire de l'alcool c'était un détail, enfin bon, pour ce soir c'était pratique. « et toi sur moi, on est dans la même équipe » Je lui souriais, cette proximité entre nous n'était pas habituelle. Enfin pas physiquement, nous n'étions pas du genre à nous embrasser constamment même si nous savions que nous pouvions compter l'un sur l'autre envers et contre tout. Je lui avais fais un petit sourire en coin à sa remarque, Holly était Holly et même si comme chaque Dawson, elle avait une carapace assez puissante, se glisser derrière la sienne était impossible. « Tu sais même si je me demande souvent pourquoi tes parents m'ont adoptés, je me sens bien avec vous. Je suis une Dawson de coeur » Je haussais les épaules. Le sang n'avait pas d'importance, ce n'était qu'un détail pour moi. « C'est ce que je vois, tu essayes pas mal même .. Ce n'est qu'une question de temps, dès qu'elle sera enterrée, chacun va reprendre sa vie et je l'oublierais à nouveau. »

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Dans notre famille nous n'étions pas très taciles, dire nos sentiments ce n'était pas notre genre, nous sommes assez froids les uns pour les autres. Mais si quelqu'un d'extérieur s'en prend à un d'entre nous c'est comme une famille que nous répliquons. Nous avons était élevés telle que notre père a été élevé à l'ancienne. A l'époque ou les nounous accrochés les enfants au lit pour qu'ils n'en sortent pas et dorment. Mais en beaucoup moins violent évidemment. Papa n'était pas souvent là et maman et bien elle le suivé plus heureuse avec lui que sans. "Tu es une Dawson, tu as été élevé comme tel. Pour certain ce n'est pas un compliment pour d'autre une bénédiction, mais peu importe ce que tu penses les autres, tu en es une. Peu importe le sang dans tes veines, la couleur de tes cheveux !" 'ai moi-même crus être adopté, ne cherchant pas le pouvoir, ni la réussite, ne cherchant qu'une chose être heureux, mais comme tout bon Dawson, j'effleurais le bonheur sans y pouvoir le toucher. "Tu ne pourras jamais l'oublier, car tu auras ta soeur!" dis je avec une pointe de jalousie, je ne pouvais plus la cacher vue mon état d'alcoolémie. "Elle deviendra notre soeur du coup ?"