"Super" pensa-t-elle. Si il y avait une fouineuse, Rosalina devrait redoubler d'effort pour protéger son secret. Prenant son téléphone, elle envoi rapidement un message à Yulian. "Trouves-moi qui est cette foutu fouineuse de sharpeye qui, visiblement, ma vie intéresse beaucoup avec les autres habitants. Si elle apprend pour ELLE, je retourne la ville entière pour la tuer de mes propres mains." Oui, menaces. Mais Rosalina n'est pas de ce genre la d'habitude hors ... Ici, la vie de sa fille ainsi que sa sécurité est en danger avec cette maudite sharpeye. Elle lance son téléphone sur son lit avant que Berdi, sa jeune servante, n'arrive et lui indique que quelqu'un aimerait la voir. Fronçant les sourcils, elle regarde Berdi. "Qui ça ?" La servante mordille sa lèvre et soupire. "Monsieur Dawson." Rosalina se fige. Pourquoi Alexis est ici ? Zola avait tout dis à son frère ? "Dis lui d'attendre un peu ... Je vais me changer avant." Berdi s'éclipse rapidement et Rosa l'entend prévenir Alexis qu'elle arrive. Elle enfile une robe noir et elle dépose autour de son coup un petit pendentif qui, peut-être, rappellera des souvenirs à Alexis ... Peut-être.  C'est un collier simple avec une perle de nacre en forme de goutte. A l'époque, elle le portait souvent quand ils étaient ensemble. Elle soupire et sort donc de sa chambre pour rejoindre le salon où attend visiblement Alexis. "Bonjour ... Je ne savais pas que tu viendrais. Zola à du te donner mon adresse, non ? Ta chère petite femme ne va pas encore tenter de me tuer si elle sait que tu est ici ?" Oui c'est petite et méchant mais pour Rosalina, pourquoi quelqu'un d'autre aurait voulu faire ça ? Pourquoi détracter une voiture sans raison valable ? Le père d'Alexis n'aurait pas pu faire ça après tout, même si Rosa n'était pas Sasha, c'était sa petite fille. Et puis il n'aurait pas risquer son amitié avec le père de Rosa juste pour un enfant. Et puis, ce n'est pas son père non plus vu que la nouvelle avait totalement rendu fou de joie ce dernier. Non, Rosalina ne voit personne d'autre que Sasha comme coupable. Elle croise les bras et fixe Alexis avec un air déchiré entre la tristesse et la colère.

Faire le trie dans ta vie, c'est exactement ce que les médecins t'ont demandé de faire. Ils t'avaient demandé de ranger ta maison comme ton esprit. Tu avais retrouvé un paquet d'affaire qui ne semblait pas appartenir à ta femme et après avoir passé un coup de fils à Zola, tu savais à qui cela appartenait. Il n'y avait rien de grandes valeurs, enfin peut-être affective. Mais tu ne pouvais pas garder tout cela, que ça soit pour les restes de ton mariage ou simplement pour ton esprit. Ta soeur t'avait donné l'adresse et tu avais pris un taxi pour t'y rendre. Tu n'as toujours pas le droit de conduire et tu n'es pas habitué au chauffeur de la famille Dawson. Tu sais qu'il va certainement te balancer à ton père. Tu avais frappé et c'est un gouvernant qui t'avait ouvert. C'est avec aimabilité que tu avais désigné cherchait Rosalina. On t'a demandé d'attendre et on t'a proposé de t'installer sur un petit sofa. Ce que tu fis, ton coeur sembla ralentir quand elle apparut. Elle portait une robe noir et un joli collier. Tu n'as rien à dire, un rien l'habille. "Bonjour Rosalina." Tu souffles quand tu l'entends dénoncer ta femme comme responsable de l'accident. Tu ne préfères pas répondre à cette attaque. "En effet Zola m'a donné ton adresse, mais je l'aurais trouvé dans l'annuaire de toute façon." Les familles influentes de la ville y sont forcément notée. "J'ai trouvé des affaires qui semble être à toi, enfin ils ne sont pas à Zola et ils sont assez différents des affaires de Sasha .. Enfin bref, je me suis dit qu'il y avait peut-être des trucs "important."" Tu n'aurais peut-être pas dû venir, tu ne sembles pas être le bienvenue et en même temps cela n'aurait rien d'étonnant.

Rosa se demandait pourquoi il était là mais en même temps, elle avait la trouille de savoir le pourquoi du comment. Son père lui avait demander de ne pas trop sortir en guise de protection, surtout quand Yulian n'était pas là. Il ne voulait pas qu'elle sorte sans protection tant qu'il n'avait pas mit la main sur la personne responsable de l'accident. Elle fixe Alexis, tiraillé entre la colère, la tristesse, l'envie de l'embrasser ... Elle n'a jamais cessé d'aimer Alexis, pas un seul instant. Ce sera tellement plus simple si elle pouvait le haïr. Quand il dit que oui, Zola lui a donner l'adresse mais il aurait pu la trouvée dans l'annuaire, Rosalina hausse les épaules. "Plus maintenant. Papa l'a fait retiré. Il ne voulait pas qu'on m'agresse pour rien." Elle s'installe juste en face de lui avant que son monde s'écroule à nouveau. Lui ramener ses affaires ... Elle s'était préparer à cette éventualité ... Mais c'était comme si son univers s'écroulé, comme si le sol s'ouvrait pour la dévorée entièrement. Elle se relève d'un bond, incapable alors de caché correctement ses sentiments. Des larmes parlent ses joues. "Tu aurais pu les brulés plutôt que venir ici Alexis. Cela t'aurais épargné bien des choses. Berdi prend les affaires et débarrasses-toi en. Cela n'a plus aucune valeur à mes yeux à présent." Pourtant c'est faux n'est-ce pas ? Rosalina, tu sais que c'est faux. Toutes ces affaires-là, elles ont toutes un souvenirs qu'elle a partagé avec Alexis. Mais le fait qu'il lui ramène montre bien qu'elle n'a plus sa place dans sa vie, qu'elle n'en a peut-être jamais eut. Berdi, une mine désolée, prend les affaires et s'éloigne alors que Rosalina tourne le dos à Alexis, comme pour caché cette maudite faiblesse.

Qu'attendais-tu d'autre comme réaction Alexis ? Tu lui as gâché la vie. À cause de toi, elle vit dans la peur, à cause de toi, elle ne vit plus vraiment. Tu as perdu la mémoire, mais elle, c'est un bébé qu'elle a perdu. Tu te dis que tu n'aurais pas dû venir et au son de sa voix, tu comprends, qu'elle est du même avis que toi. "Je vois." Son père n'a pas tout à fait tort, après tout, la responsable de l'accident court encore. Vous n'avez pas la même opinion, pour toi, ce n'est qu'un accident dont tu es le seul responsable, mais pas pour Rosalina. "Très bien .. Je ne voulais pas te déranger, je ne vais pas te déranger plus longtemps. Bonne journée Rosa." Tu aurais voulu qu'elle te demande de rester. Tu étais sur le point de partir, quand tu entends un bruit lourd. Berdi a fait tomber les affaires au sol, tu t'approches pour l'aider à ramasser quand tu tombes sur deux billets de cinéma. Ça te reviens, c'est votre première sortie, ce film qu'elle voulait à tout pris voir. Doucement tu souris. "Je me souviens de cette soirée !" Les médecins t'ont prévenu les souvenirs peuvent venir progressivement. Il faut simplement que tu l'acceptes. Ce n'est pas facile pour toi, car tu as l'habitude d'être le sauveur et non celui qui a besoin d'aide. Tu as toujours porté les malheurs de la famille Dawson sur tes épaules et non le contraire. Tu n'aimes pas cette sensation de faiblesse. Tu n'aimes pas être faible. Vos doigts ce touchent et tu sens un courant électrique parcourir tout ton corps. "Je suis terriblement désolé." C'est répétitif, mais sincère, tu es vraiment désolé, d'avoir bouleversé sa vie.

Rosalina, petite poupée de porcelaine. Veux-tu réellement que tout ce finisse ainsi ? Veux-tu le voir partir, te tourner le dos et ne plus le voir ? Est-ce réellement là ton souhait le plus cher ? Bien sur que non. Malgré que tu t'es fissurée, petite poupée de porcelaine, tu as besoin de lui comme tu as besoin d'air pour respirer. Et au fond tu le sais. C'est comme inscrit dans ton âme, gravé au fer rouge sur tes trippes. La brune soupire en entendant le bordel de Berdi. Elle se lève, prête à engueuler la pauvre jeune fille mais elle est stopper, souffler dans son élan par la révélation d'Alexis. Il se souvient de leur première sortie. Rosalina se fissure un peu plus alors qu'elle s'abaisse doucement pour regarder les billets. "Je voulais tellement voir ce film ... Alors qu'il était à chier ... Tu m'as vanné pendant des semaines car j'avais clâmé que c'était le film de l'année ..." Quand leurs doigts se touches, Rosalina relève son regard rougie et nouillé. "Alexis ... Dis moi que tu ne m'aimes pas ... Dis moi que tu ne ressens plus rien pour moi." La question/demande fatidique, celle qu'elle voulait lui demander avant l'accident. Maintenant qu'il n'y avait plus le bébé, plus aucune raison pour lui de mentir, non ? "Dis moi que j'ai tord de m'accrocher a notre passé ... Dis moi qu'il n'y aura plus jamais de nous ..." Elle baisse la tête, esquivant à présent le regard d'Alexis.

Si seulement tu pouvais te fier à ta mémoire, Alexis. Te te souviendrais de tous les bons moments que tu as passé avec Rosalina. Tu te souviendrais comme tu l'apprécié et comme tu ne pouvais rien lui refuser. Tu te souviendrais combien elle avait insisté pour que tu l'accompagnes voir ce film et surtout de votre premier baiser échanger. Mais tu ne peux pas et d'après les docteurs c'est entièrement ta faute. D'après les docteurs tu t'empêches de te souvenirs certainement pour ne pas avoir à vivre tout ça. "Je ... je ne peux pas te répondre." Ce n'était certainement pas ce qu'elle souhaité entendre, mais tu t'es promis de ne plus jamais mentir. Tu ne voulais pas la blesser, mais tu lui dois un peu de franchise. "Je ne me souviens plus des sentiments que j'avais à ton égard et ceux que je ressens aujourd'hui, me perturbe plus qu'autre chose. Je ressens quelques choses pour toi, c'est indéniable. Mais je ne peux pas te promettre, ni te dire que c'est de l'amour, je ne sais plus ce que c'est." Tu n'as pas le droit de lui mentir, pas le droit de lui dire que tu seras toujours là pour elle, car tu l'ignores. Tu n'as pas une vue d'ensemble, aujourd'hui, ce que tu espères c'est que ta mémoire va vite revenir, car tu en as marre. "Je ne sais pas de quoi sera fait demain et je n'ai pas le droit de te demander de m'attendre, ni même de comprendre, tu dois être heureuse." Tu es ce genre d'homme, Alexis. Tu fais toujours passer le bonheur des autres avant le tien. Tu as trop longtemps fait l'inverse, profitant de l'affection de Rosalina pour te satisfaire, tu n'as plus le droit désormais.

La question fatidique. Elle s'attend à cette réponse, elle s'attend à n'être qu'un visage parmi les souvenirs perdu d'Alexis ... Pourtant ... La réponse la brise encore plus. Elle le savait qu'il n'y aurait plus rien entre eux, plus de "nous". Pourtant la douleur est si forte ... Son coeur se serre alors qu'elle l'entend dire qu'il n'a pas le droit de lui demander de l'attendre. Elle se relève, le sol se dérobe presque sous ses pieds et elle manque même de tomber mais Berdi la ratrappe. "Mademoiselle !?" Le visage complètement neutre malgré les larmes coulant en cascade, elle fixe Alexis. "Très bien ... Monsieur Dawson ... Berdi vous raccompagnera à la porte. Je vais vous facilité la vie, à votre épouse et vous même. Bonne fin de journée Monsieur Dawson ..." Obligeant Berdi à relâché sa prise, elle s'évade de ses mains pour s'avancer vers la porte, non pas de sa chambre, mais celle de la salle de bain. Cette fois-ci, ses jambes ne la retiennent plus et elle tombe à genoux, s'autorisant alors à pleurer. L'amour est torture, enchantement, violence, douceur, conversation, silence. Il est bonheur et chagrin. Mais il a un fin ... Et celle-ci est violente.

Tu vois Rosalina au bord du malaise, tu es perdu, tu avais pourtant, voulu jouer sur la sincérité, mais cela ne semble pas lui convenir. Tu avais tenté de la rattraper, mais Berdi avait été efficace. "Si c'est ce que tu désires." Tu étais prêt de la porte, quand tu entends une porte claquer. Puis un bruit sourd, tu ignores ce que ça peu être, mais tu cours la rejoindre. Pourquoi ? Pourquoi, as-tu fait ça ? Tu ignores ce que tu ressentir pour Rosa, mais tu ne veux pas la perdre. Tu es un égoïste. Tu te retrouves derrière cette porte, tu ignores que c'est la salle de bain. Tu reconnais les pleurs de Rosalina et ça te blesse. Tu toques à la porte. "Rosa ouvre-moi!" Aucune réponse, tu lui as fait du mal. Tu t'assoies accoudé à la porte et tu continues. "Je n'aime pas te voir souffrir, je veux juste plus te mentir. Je t'ai fait perdre ton temps et à cause de moi .. Aelis est morte! J'aurais dû faire attention!" Tu ne sais plus comment cela s'est exactement passé, mais tu sais que tu es responsable. Tu étais au volant, tu aurais dû redoubler d'attention surtout sachant que Rosa était enceinte. Tu aurais voulu pouvoir les protéger, mais tu n'as pas réussi et ça te fait mal. "J'aurais dû être prudent, j'aurais dû pouvoir vous aider, vous protégez, sans moi tu aurais ta fille, sans moi tout serais différent." Tu marques une pause. "Mais je n'ai pas envie de te perdre." C'est égoïste, idiot de ta part. Tu es marié, tu étais heureux, enfin tu le présumes, mais il y a Rosa, mais tu n'arrives pas à tourner la page. Certainement, parce que, tu en as pas envie.

Berdi est chagrinée de voir Rosalina dans cet état. La disparition de sa petite fille avait rendue la jeune femme plus faible émotionnellement et elle l'avait entendue plus d'une fois dans sa chambre, pleurant. Pourtant, il est difficile de faire pleurer la jeune femme ... Rosalina sent son coeur se tordre dans sa poitrine, elle se fait violence pour respirer correctement. Pourquoi n'avait-elle pas écouter son père quand il disait qu'Alexis était déjà marié et qu'il ne lui ferait que du mal. Pourtant, elle était heureuse dans ses bras, non ? Elle entend la voix d'Alexis qui lui demande de lui ouvrir. Puis il continue en disant qu'il n'aime pas la voir souffrir et qu'a cause de lui, Aelis est morte. C'est la goutte d'eau. Elle prend le vase près d'elle et le balance contre le mur dans un bruit de fracas. "TAIS-TOI ! TU NE SAIS RIEN, VOUS NE SAVEZ RIEN !" La colère de la brune s'amplifie alors qu'il continue, argumentant que sans lui, elle aurait SA fille. Tout s'écroule à nouveau autour d'elle. Sa fille ... "Ouais ... J'aurais ma fille. Ma fille ... Non. Je n'aurais rien car j'aurais jamais du t'approcher ni même t'aimer. Retourne voir ta femme ! OUBLIE MOI ALEXIS TOURNE LA PAGE CAR NOTRE PSEUDO RELATION EST MORTE LE JOUR DE L'ACCIDENT, JE N'EXISTE PLUS ! DE TOUTE FACON TU NE TE SOUVIENS DE RIEN !" Elle pousse un hurlement de rage en s'écroulant dans le coin. Sa tête dans ses jambes, totalement dévastée. Berdi s'approche derrière Alexis. "Monsieur ... Le petit balcon donne sur la salle de bain." Dit-elle à voix basse.

Les mots qu'elle te balance, te coupe la respiration, tu as le souffle court. Cela te fait du mal, mais tu ne peux rien dire. Si elle ne veut plus te voir, est-ce que tu peux faire quelques choses ? Est-ce que tu as ton mot a dire? Tu avais embarqué Rosalina dans une relation sans aucun lendemain, une relation sans suite, une relation qui n'aurait jamais dû commander. Ta tête collée à la porte, ta respiration trop lente et les yeux remplies de larmes. Tu entends sa souffrance, mais tu ne peux pas la comprendre. Tu ne connais pas la perte d'une enfant, car n'oublions pas que tu n'as jamais connus Aelis. Berdi s'approche de toi et te rappel que tu as accès au balcon par la fenêtre voisine. C'est par aimabilité que tu souris à ce viel homme. Cet homme qui en a vu tellement plus dans sa vie, cet homme qui semble vouloir t'aider. Tu passes par la petite chambre pour rejoindre le balcon. Mais devant la fenêtre, tu es pris d'un vertige. Un horrible vertige qui te fait tomber. Par chance, tu arrives à te tenir à la rambarde. Tu as la tête dans le vide, tu ne sais plus vraiment où tu es. Tu as mal à la tête et puis tu as quelques souvenirs de Rosa qui te revienne. Comme le premier jour où tu as vu Rosalina quand elle n'était qu'enfant. Votre premier baiser, caché au cinéma et même le jour où vous avez créé votre fille. Tu te souviens comme tu l'appréciais, mais tu n'as pas le droit de lui dire, tu dois quitter sa vie pour la rendre heureuse.

Rosalina ne sait plus du tout quoi faire. Dans un sens, si Alexis sort de sa vie comme elle vient de lui demander, elle perdra l'envie de vivre. Mais si il reste dans les parages, en restant avec sa femme, alors c'est son coeur qui va prendre cher. La voilà face à un dilème Cornélien. Berdi suit Alexis des yeux et elle remarque rapidement l'état du jeune homme. Fonçant vers lui, inquiète, elle lui émet un petit sourire forcé. "Vous savez Monsieur ... Mademoiselle est ainsi depuis plusieurs mois, depuis l'accident. Elle n'ose rien dire car elle a une sacrée carapace mais ... Elle souffre. De votre absence, de sa perte car elle a perdu son enfant mais aussi vous dans cet accident. Mais elle n'est plus heureuse ... Elle s'enferme dans sa chambre et avec Monsieur, ont l'entend souvent pleurer. Monsieur a dépêché des gardes, un homme et une femme, car il a peur qu'elle ne tente une bêtise quand il n'est pas là." Berdi à vu grandir la petite Rosalina. Elle la connait mieux que personne. Elle sait quand elle est malade, quand elle est amoureuse. Confidante mais aussi figure maternelle pour Rosalina, Berdi n'a jamais failli à sa tâche. Elle prend le bras d'Alexis, le soutenant puis elle sourit doucement. "Si je peux me permettre un conseil Monsieur ... Vous devriez faire le tri dans vos souhaits. Que voulez-vous réellement ? Que ressentez-vous réellement au fond de vous ? Je suis au courant de votre perte de mémoire, Mademoiselle m'en a parler mais justement, cela peut vous aider à savoir ce que veux réellement votre coeur car il n'y a plus d'entraves. Vous êtes libre de vos choix." La vieille femme sourit tendrement à cet homme perdu. Quand a Rosalina, elle s'est allongé sur le sol. Prenant alors son portable, elle envoi un seul et unique message à Peyton. *J'ai tout merdé hein ? Ma fille est loin de moi et ... Je viens de perdre le seul dont j'étais amoureuse ... J'aurais du t'écouté dès le début ... Et ne pas m'approché de lui ...*

Les vertiges ne sont pas là pour rien, en général ils indiquent que ta mémoire veut revenir. Mais pourquoi bloques-tu l'accès ? Cela pourrait être bien plus facile dans un certain point de vue, mais d'un autre, il est tellement plus simple de vivre ainsi, de vivre dans le déni ? As-tu réellement envie de souffrir ? Car c'est ce qu'il t'attend, tu le sais. Tu as fais souffrir trop de monde. Ce n'était peut-être pas ton attention, mais le mal est fait. Les mots de l'homme de main te touche, tu sais qu'il faut que tu fasses un choix. Mais tu es indécis. Tu ne veux pas blesser ta famille, mais tu n'as pas envie de t'oublier. Tu l'as fait pendant tellement d'année. Tu as un peu envie d'être égoïste. Tu étais prêt à garder cet enfant, à t'en occupé, mais Rosalina ne le voulait pas. Elle voulait votre fille pour elle seule et toi tu ne voulais pas la brusquer, mais tu te souviens comme tu as souffert de cet évènement. "Vous pourrez dire à Rosalina que j'aimerais lui parler quand elle se sentira prête." Il faut que tu mettes les points sur les i cela va être compliqué, mais il faut que tu agisses comme un adulte, tu n'as pas le choix. Il faut qu'un d'entre vous, prenne ses responsabilités et tu décides à se moment précis que ça sera toi. Tu regardes par la grande fenêtre de la salle de bain, Rosalina. Toujours étendus au sol, tu vois son dos se soulever à chacune de ses pleures et une larme coule sur ta joue. Tu l'enlèves, refusant de passer pour un homme faible surtout aux yeux d'un employés, tu restes un Dawson. Tu te relèves et prends la direction de la sortie.

Berdi le regarde avec un regard compatissant. Elle a vu l'état de Rosalina et elle sait très bien que même si il fait l'homme dur, imbrisable ... Il est aussi dévasté que Rosalina au fond de lui. Il ne le montre pas, il ne le remarque peut-être même pas lui même mais voilà ... La servante se souvient du visage heureux de la jeune Cruz quand elle avait le test Positif dans les mains, dans cette même salle de bain. Elle été terrifiée mais tellement heureuse. Ses yeux brillés d'une lueur qu'elle avait perdu quand sa pauvre mère a perdue la vie. Rosalina été revenu à la vie avec ce bébé, cette petite princesse ... C'est Berdi qui lui avait dit de prévenir Alexis car elle ne pouvait pas disparaître du jour au lendemain et c'est Berdi aussi qui l'avait rassurée. Quand Alexis lui demande de passer le mot à Rosalina, la vieille femme baisse le buste en signe d'accord "Ne vous en faite pas Monsieur, je lui dirais ... Elle a besoin de se remettre de tout ça ... La boîte ... C'était important pour elle et en vous voyant la ramener ... Elle a surement du croire qu'elle avait définitivement tout perdu ... Oh. ne dite pas à Mademoiselle mais ..." La vieille servante sort une lettre de son tablier. "J'ai trouvé ceci la semaine dernière au sol dans la chambre de Mademoiselle. Elle est a votre nom ... Je pense que vous devriez la lire, seul." Berdi la lu, bien évidemment. Elle se permet ce genre de chose car elle connait sa petite demoiselle, elle a besoin qu'on la guide, l'aide et c'est exactement ce qu'elle va faire. Rosalina se calme peu à peu ... Malgré la douleur de son coeur mais aussi de son corps, elle se redresse et se colle dos au mur, cachant son visage dans ses genoux. Si son père la voit ainsi, il va finir par vouloir tuer Alexis ... Elle sait qu'il n'en peux plus de la voir ainsi, elle sait qu'il ne le supporte plus ... Puis elle pense à Aelis. A-t-elle déjà une bonne famille ... ? Va-t-elle bien ? Est-elle un bébé adorable, souriante, gentille ... ? Sa main se porte sur son ventre et elle mord sa lèvre.

Le contenu de la lettre:

Tu étais prêt à partir, prêt à prendre la fuite, tu avais demandé au major d'homme un service. C'est avec une lettre qui finit par répondre à ta demande. Tu n'avais pas pu attendre d'être sortie de la maison pour la lire. Malgré les pleurs de Rosalina que tu entends à travers la porte. Tu n'avais pas pris le temps de remercie ce gentil homme qui ne pense qu'au bonheur de la jeune femme. Il te faut deux lectures pour comprendre ce que tu lis. Ton coeur se sert! Puis soudain tu comprends que ta fille est en vie et cela te tort le coeur. "QU'EST-CE QUE TU ME DIS ? AELIS EST EN VIE?" Mais toujours pas de réponses, tu frappes à la porte, tu toques sans cesses. "OUVRE MOI ROSA!" Mais toujours personne, Berdy te tiens, il te demande de te calmer. "Je ne peux pas me calmer, ma fille est en vie! Ou elle est ? Vous savez où elle est ?" Mais il ne te réponds pas et aucune nouvelle de la jeune femme. "Je te promet Rosa, je vais retrouver ma fille avec ou sans ton aide, même-si cela ira certainement plus vite si tu m'aides !" Tu n'avais jamais mis cette option dans l'équation, comment avait-elle pu faire ça ? Comment as t-elle pu t'enlever ta fille durant ses longs mois ? Tu aurais pu voir ta fille grandir, elle doit désormais pouvoir se tenir assis, peut-être même marcher à quatre pattes et tu as tout loupé. Dire que depuis des mois, elle te fait passer pour le méchant, alors qu'elle a fait passer ta fille pour morte. Tu as le coeur lourd et après cette sérénade, tu préfères  prendre la fuite. Tu n'es pas violent d'ordinaire, mais à cet instant, tu ignores comment tu pourrais réagir.