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(nevaeh) comme deux soeurs

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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: (nevaeh) comme deux soeurs   
posté Dim 12 Mai - 20:56

Enceinte de presque cinq mois, tu as de plus en plus de mal à vivre comme cinq mois et plus auparavant. Ta vie te manque, cette vie où tu étais libre d'agir et de faire comme bon te semble sans que tout le monde ne te regarde comme une bombe à retardement. Tu n'es pas prête d'accoucher et même si tu aimes ce bébé alors qu'il n'est même pas arrivé, tu ne t'imagines pas mère. Mère d'un bébé, bébé dont le père ne ressent rien pour toi. Beaucoup trop à gérer. Et les hormones n'aidant pas, la simple pensée qu'Alexis ne ressente pas pour toi le quart de la moitié des sentiments que tu as pour lui te fait souffrir. La peste en toi a disparu au profit d'une jeune femme pleine de douceur, ou du moins, plus que d'ordinaire.

Depuis le début de ta grossesse tu essaies de t'occuper comme tu le peux. Résultat, tu as passé ton temps à lire beaucoup de livres. Sur le rockingchair familial, c'est un Dickens que tu as choisi. Tu attends Nevaeh, avec qui tu dois passer un petit moment dans l'après-midi, en fonction du temps qu'elle a de disponible. Tu entends la clé dans la porte, tu sais que c'est elle. Rare sont les enfants des domestiques qui ont la clé, mais Nevaeh fait partie des exceptions. Parce qu'elle est importante pour toi. Et qu'elle a longtemps partagé ta chambre quand sa mère travaillait trop tard pour la ramener chez elle. Tu entends ses pas venir jusque dans le salon et tu essaies de te relever pour l'accueillir. Ton ventre ne t'handicape pas, mais il te donne un peu mal au dos.

- Bonjour mon rayon de soleil !
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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: Re: (nevaeh) comme deux soeurs   
posté Mer 15 Mai - 17:30

Tu savais que tu devais quitter les lieux au plus vite parce que t’allais avoir du mal à te retenir d’avantage. T’as beau tenter de faire la fille forte et indifférente, tu peux pas t’empêcher de serrer les poings. T’as envie de lui arracher les cheveux à cette blondasse qui chuchote à ses oreilles. Et tu le vois sourire comme un idiot à ses paroles, ce qui avait le don de t’énerver d’avantage. Tu supportais pas de voir toutes ces filles autour de lui, mais tu savais aussi que tu pouvais rien dire. T’étais pas sa copine après tout. Ton rythme cardiaque s’affolait et tu étais comme tétanisée sur place. Ce qu’il y avait derrière cette colère, c’était surtout une blessure béante dans ton cœur. Parce que même si après avoir lutté longtemps avant de t’avouer que tu l’aimais, il te rappelait aussi qu’il ne se passera jamais rien entre vous. Tu étais parfaitement consciente de faire tâche à ses côtés, toi, la fille d’une employée. Il aspirait à un grand avenir et surtout, il avait les moyens d’aller très loin. Tu ne pouvais pas espérer la moitié de ce qu’il était censé vivre au vu de ta situation. C’était dans ce genre de moment que tu détestais être venue au monde dans une famille ayant si peu de moyens. Tu savais que c’était égoïste et ingrat de ta part, mais tu pouvais pas t’en empêcher. Dans ces moments-là, tu maudissais la Terre entière de porter autant d’importance à un statut et à l’argent. Tu savais pourtant que tu étais quelqu’un de bien et que tu méritais d’être aimée par quelqu’un comme lui. Mais peu importe les pensées qui traînaient dans ton esprit, rien ne changerait : tu allais continuer à le regarder flirter avec ces filles. T’étais tellement plongée dans ta réflexion que t’avais pas remarqué qu’il avait posé le regard sur toi. Ses yeux avaient rencontré les tiens et l’espace de quelques secondes, c’était comme si le temps s’était arrêté. Il te souriait comme il ne souriait à personne et tu te sentais fondre devant ce minois si adorable. Pourtant, tu n’avais rien laissé paraître, trop fière. Tu n’avais même pas pris la peine de lui sourire en retour parce que tu lui en voulais de répondre aux sollicitations de ces filles. T’avais soudainement dévidé ton regard pour quitter définitivement le campus de la journée, le cœur lourd.

Sans même te retourner, tu avais pressé le pas, comme pour pouvoir t’éloigner le plus vite possible de cette situation. Tu étais condamnée à ne pas vivre ton histoire d’amour, cet amour défendu. Jamais tu n’avais aussi bien compris Juliette qu’aujourd’hui dans son histoire avec Roméo. Ce n’était pas pour les mêmes raisons, mais tu comprenais la douleur que pouvait infliger un amour impossible. À l’heure actuelle, tout ce que tu voulais, c’était voir Rosalina. Elle était la seule à pouvoir calmer tes peurs et apaiser ta douleur. Tu savais que tu pouvais compter sur elle à n’importe quel moment. Elle aussi, avait besoin de toi. Bien que tu demeurais toujours dans le mystère concernant l’identité du père, ta meilleure amie était enceinte et se retrouvait donc seule. Tu te devais d’être là pour elle pour que justement, elle sache que tu lui tiendrais la main quoiqu’il arrive. Quelques bouquins sous le bras pour les lui offrir, tu venais de franchir le portail de la grande demeure des Camões. Même si tu avais passé la majorité de ta vie ici, tu étais toujours autant impressionnée. Tu connaissais le chemin par cœur alors tu n’avais pas eu de difficultés à te rendre auprès de la belle brune. Avoir la clé était un privilège que peu de personne pouvait avoir et tu le savais. Tu te diriges vers ce salon que tu ne connais que trop bien tellement tu y avais passé du temps avec Rosa.

« Meu amor ! Toujours aussi rayonnante, tu vas finir par me rendre jalouse ». La jalousie, tu en as ressenti pas mal pendant un certain temps parce que Rosa avait la vie que tu avais toujours désirée. Mais ce sentiment s’était assez rapidement estompé lorsque tu as compris qu’avec ou sans son argent, tu aimais ce bout de femme plus que tout au monde. Tu étais plus qu’heureuse de partager sa vie et d’être toujours à ses côtés aujourd’hui, malgré toutes vos différences. « Comment tu te sens aujourd’hui ? Bébé va bien ? » Tu pouvais pas non plus t’empêcher de t’inquiéter pour elle et son bébé. Tu faisais de ton mieux pour être présente et l’aider au quotidien. C’était une toute nouvelle aventure pour Rosa et tu savais qu’elle était effrayée. On ne naît pas mère, on le devient. L’air de rien, tu t’étais attachée à cette petite chose qui grandissait dans son ventre et tu faisais de ton mieux pour être une tata exemplaire.
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Sujet: Re: (nevaeh) comme deux soeurs   
posté Lun 20 Mai - 20:10

Dans ton "malheur", tu as cette folle chance d'avoir des gens comme Nevaeh qui t'entourent. Tu sais très bien que tu as également Dana, mais c'est différent. Elle est la soeur de l'homme que tu aimes, tu as toujours cette peur qu'elle te reproche de briser le couple qui unit Alexis à Sasha. Même toi, à la place de Sasha, tu voudrais la mort de celle qui a eu le culot de tomber enceinte de ton époux. Au lieu de quoi, tu te sens comme une victime. Victime de cette foutue destinée qui se refuse catégoriquement à te laisser aimer et te laisser être aimée par l'homme que tu aimes, celui qui sait si bien faire battre ton coeur et qui a aidé à faire battre celui de ce petit bout que tu portes dans ton utérus. Et qui s'amuse à bouger à des moments complètement inopportuns comme c'est très souvent - trop souvent ? - le cas.
Dans ton livre, tu aurais très bien pu ne pas entendre la clé, mais tout le monde sait à quel point c'est impossible. Surtout lorsque tu attends Nevaeh. Tu es toujours aux aguets pour ta meilleure amie, toujours à l'affût du moindre bruit pour lui sauter dessus. Enfin, ce qui ne t'empêche pas de stagner sur place, ton ventre arrondi ne t'aidant pas à trouver l'équilibre nécessaire pour te relever par toi-même. Et puis, généralement, c'est le regard froid de ta mère que tu croises à ce moment-là. Ce regard froid d'une femme qui se demande comment tu as pu te laisser à ce point aller au point de ne pas te protéger. Cette femme qui ne comprend pas comment tu peux cacher à ta famille l'identité de ce père dont elle voudrait tout savoir alors qu'elle sait déjà tout sur lui mais l'ignore. Ta mère qui se détourne avant de revenir, tout sourire en compagnie de ton père, "fière" de cette héritier qu'elle donne l'impression d'espérer autant que ce qu'elle semble le mépriser en l'absence de ton paternel.
Nevaeh s'approche de toi. Tu sais qu'elle a appris quelques mots de portugais à force de côtoyer ta famille et ça te fait toujours sourire d'entendre son accent aux allures si imparfaites qu'il en devient parfait à tes oreilles. Sa douce voit te complimente. Rayonnante ? tu ressembles sans doute encore moins à quelque chose qu'un chiffon qui vient de servir à faire la poussière. Mais tu prends le compliment, les joues légèrement rosies.
Ne dis pas de bêtises, tu t'es vue ? Tu es flamboyante, comme à ton habitude ! En même temps, pourquoi nier l'évidence ? Entre son tempéramment et ses cheveux, il n'y a rien à redire sur Nevaeh et son teint toujours parfait, même sans maquillage. Alors que le tien, maquillé, a des allures grisâtres aujourd'hui. Bébé a envie de jouer avec maman aujourd'hui. Mais maman n'a pas autant envie que lui. Un moue incertaine sur le visage. Non, tu n'as pas envie, tu n'as pas la force de t'amuser avec ce bébé que tu aimes mais que, toi aussi, tu regrettes quelque peu. Mais on va bien tous les deux. Ou toutes les deux, je ne sais toujours pas. Ca aussi ça t'angoisse. Tu ne veux pas savoir parce que tu sais qu'Alexis ne sera certainement pas avec toi poru savoir s'il s'agit d'un petit bonhomme ou d'une petite rebelle, comme toi.
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