Ma journée de travail à la boutique était fini et bien une légère fatigue qui se faisait sentir, je n’avais particulièrement pas envie de rentrer à la maison et comme ma fille dormait ce week end chez ma mère. je me suis dit que c’était le bon moment pour profiter de mon temps libre. Et le beau temps était lui aussi au rendez vous. J’ai beau aimer ma fille de tout mon coeur, un peu de temps libre ne faisait pas de mal non plus. Je me suis changer pour des vêtements plus confortable et j’ai pris la laisse de mon chien, j’avais envie de faire une balade et rien de mieux que la plage en compagnie de mon compagnon le plus fidèle.

Moi et mon berger, nous arrivons sur la plage, nous marchons le long de celle ci jusqu’à que je finisse par me poser sur le sable et sort un livre pour une petite lecture. Il n’y avait pas grand monde alors j’en profitais pour lire un peu et ça avant que le soleil ne se couche. Ensuite, j’avais l’intention d’aller manger un morceau à quelques parts.

Une demi heure après ma lecture, l’obscurité qui s’est installer m’empêche de pouvoir continuer ma lecture alors, je range mon livre dans le sac et je me lève prête, je donne un coup vite fait sur mon pantalon pour enlever le sable et nous marchons jusqu’à que j’entende mon chien poussait un un cri de douleur. Alerté, je viens rapidement à lui et je remarque qu’il s’était coupé avec une bouteille cassé qui sortait légèrement du sable. Paniqué, je viens rapidement vers mon chien. La blessure semblait grave. Je prends ma veste de jogging pour pressant légèrement dessus. Seulement, je ne savais plus comment réagir par le suite tant je m’inquiétais pour mon chien. C’est la que je vis une personne passait.

- Si vous plaie. J’aurais besoin d’aide… Mon chien s’est couper la patte et s’est sérieux.

Le soucis c’est que ma voiture était assez loin vu les kilomètre de marche que j’ai fait. J’étais paniquer, mes yeux légèrement humide surtout lorsque mon chien sorti des petits sons plaintif du à la douleur qu’il pouvait ressentir.

Me balader est une chose à laquelle je ne peux pas m'empêcher depuis que nous sommes arrivés à Melbourne. Autant je pouvais n'éprouver aucun intérêt dans de la marche sans but précis, autant il m'est désormais nécessaire de vagabonder au minimum 3 voire 4 soirs par semaine. Si l'activité est conseillé pour se maintenir en forme, sans nécessité de devoir courir ou faire du sport de manière plus intense, se dégourdir les jambes reste la moindre des choses comparée à l'évacuation de mes arrières et encore plus arrières pensées qui peuvent surgir à tout moment dans mon esprit. Errer au vent de cette longue ligne en bord de baie me permet de me vider la tête, de m'isoler et de tenter de ne penser à rien de ces choses négatives qui parviennent encore à germer à l'intérieur de mon crâne et que je devrais cesser d'alimenter par des hypothèses, des craintes ou encore des remords.

Parfois il faut accepter que les choses deviennent ainsi ou plutôt comme cela. Souvent il faut composer avec les conséquences et ne plsu revenir sur les causes mais passer à autre chose si ça nous dérange ou nous pèse. Regarder des gens continuer à se baigner par une température moyenne de l'eau oriente mes pas vers les vagues qui me sont toutefois toujours distantes de plusieurs dizaines de mètres. Mes orteils foulent toujours ce sable tiède et sec au lieu de l'humide sensation que me ferait sentir sous la plante de mes pieds une zone que la marée laisse progressivement tranquille. J'essaie de faire le vide, ce qui est à peine réalisable depuis mon départ de Perth il y a désormais plus d'un an. Le regard sans attache fixe, sans destination programmée, je tourne dans le quartier et à travers ces derniers lopins qui entament le continent avec pour horizon lointain le détroit de Bass. Cette mer silencieuse alors que quelqu'un m'accoste pour venir à la rescousse de son chien blessé par la négligence d'un touriste ou d'un local dépourvu d'éducation.

Dans son expression, la propriétaire ne cache pas son attachement à son compagnon de sortie qui souffre comme ses jérémiades se font entendre. Je tente tant bien que mal de tâter son pelage pour la rassurer, mais au moindre contact la bête redevient craintive et sort maintenant les crocs pour m'avertir que mon insistance ne lui apaisera pas sa douleur. Insensible à ma voix qui prend le relais de mes gestes accueillis avec grognements, le berger n'a besoin que de soins. Je ne suis pas vétérinaire, alors j'analyse à un demi-mètre de la scène qui renforce l'idée que Tammi et moi rendrions un animal plus malheureux qu'autre chose.

- Il faudrait peut-être trouver des bandages pour calmer l'hémorragie et le porter à un cabinet vétérinaire une fois qu'il se sentira rassuré. C'est quoi son nom ?

Un genou dans la sable, la main par-dessus, je songe aux possibilités au moment où mes yeux croisent un poste avancé de surveillants de plage. Ils sont bien équipés de trousse de premiers soins non ? Pour des humains certes, mais cela s'adapte à nos amis les animaux. Je n'ai jamais eu pour vocation de sauver des vies, mais pourquoi ne pas envisager un début à ça ?

Je tremblais légèrement, je paniquais un peu aux cris de douleurs de mon chien. Un jeune homme m’avait rejoint et il me semblait l’avoir déjà vu à quelques parts mais je ne cherchais pas plus pour l’instant, non j’étais trop inquiète pour mon chien et légèrement furieuse contre ceux qui laisse leurs déchets sur la plage. J’écoutais ce que le brun me disait et ça pour ne pas laisser la panique totalement s’installer. Et il avait raison, ma veste ne servait pas à grand chose à cet instant et je m’en voulais d’être aussi nulle.

- Oui, des bandages seraient mieux…Non, mais quel idiote je suis. J’aurais dû y penser. Ce que je fais là ne sert à rien.

Mes pensées devenaient irrationnelle, je me disais que j’allais le perdre tout comme le père de ma fille. J’avais l’impression de porter malheur. Je me fou une gifle mentale pour arrêter de penser à ça et regarde le jeune homme, il était en train de me proposer d’aller chercher des bandes au poste des surveillants

- Le soucis après c’est de le ramener chez le vétérinaire. Je vis loin et j’ai marché pendant un moment sur la plage.

Mon coeur se serra, je calais la tête de mon chien contre moi, il sentait que j’étais comme lui, je n’étais pas rassurer et oubliant sa douleur, il se mit à couiner pour me rassurer alors que je continu a plaquer ma veste tout de même contre sa plaie car même si cela servait pas a grand chose c’était mieux que rien le temps que le jeune homme revienne avec ce qu’il faut. Je réfléchissais en même temps pour le ramener le plus vite possible en urgence chez le vétérinaire. Je faisais d’ailleurs avec une main libre le numéro de mon vétérinaire, c’était le numéro d’urgence. Il devait être rentrer chez lui depuis longtemps mais il m’a toujours dit au moindre problème de l’appeler. Je lui explique le cas et je regarde vers le jeune homme qui revient avec les bandes.