Tu ne sais plus vraiment pourquoi Lewis t'avait demandé de passer chez lui. Tu regardais le message qu'il t'avait envoyé le matin même et tu réalisais qu'en fait, il te t'avait rien dit, c'était un texto tout simple te demandant de passer vers 18h. Il n'était que 17h15 quand tu avais quittés l'école. Et tu savais que tu étais un peu en avance à votre rendez-vous. Mais pas tant que cela étant donné que tu devais t'y rendre à pied. Tu venais de terminer ta journée à l'école, tu avais rangés un peu ta classe, même si les enfants le faisaient, il n'était pas rare qu'ils choisissent la facilité et qu'un jeu se retrouve au mauvais endroit. Alors régulièrement, tu remettais tout en place avant que cela ne devienne un carnage. Une fois terminé, tu avais pris ta veste et rejoins son appartement à quelques rues. Tout sourire, tu t'étais présentés devant sa porte, laissant ta main toquer légèrement contre le bois, sans deviner que le visage qui allait t'ouvrir n'était pas celui de ton frère.
C'était un jeudi ordinaire, après les cours j'allais directement chez l'amour de ma vie. Le plus grand avantage à sortir avec un gars plus âgé c'est qu'il a son propre appartement. Ce qui m'arrange énormément puisqu'il est impossible qu'on puisse se voir chez moi. Mes parents beaucoup trop borné pour réaliser mon bonheur. Ils n'apprécient pas que je puisse avoir une relation avec un garçon plus âgé. Il est impossible pour eux que notre amour soit fort et pourtant ça l'est. Certes, je n'ai que dix sept ans et j'ignore totalement ce que peut être le grand amour, mais lorsque je pense à Lewis, quand les papillons dans mon ventre sont présents, je sais que ça y ressemble énormément. Quand je suis avec lui, je me sens toute chose, je me sens importante et j'ai le sentiment d'être le centre du monde. Quand j'arrive enfin chez lui, dans son petit appartement, personne ne réponds. J'utilise donc la clef cachée sous le paillasson. Je suis surprise de ne pas le voir la tête plongé dans un bouquin quand j'ouvre la porte. Je fais le tour de l'appartement et aucun signe de mon grand amour. Je fais une tête triste, je suis déçu de ne pas pouvoir être avec lui. Puis soudain quelqu'un frappe à la porte. J'accours en furie vers le bruit "LEWIS!" Dis-je avant d'ouvrir, je fus quelque peu surprise de voir que l'invité en question n'était pas mon petit ami. Je commence déjà à imaginer plusieurs scénarios à la venue d'une charmante jeune femme à son appartement. "Oui, que puis-je faire pour vous ?"
Tu ne savais pas vraiment pourquoi ton frère t'avait demandé de passer chez lui. Mais comme toujours, tu accourais à chaque message de tes frères sans vraiment te poser de questions. Alors ta surprise n'avait pas été dissimuler en voyant une jeune femme t'ouvrir la porte. « Bonjour, je cherche Lewis Walker » Tu souriais à la jeune femme en face de toi tout en guettant une réaction. Tu étais déjà venu chez ton frère quelques fois et il ne te semblait pas que tu sois devant la mauvaise porte mais il faut dire que si tu t'étais trompé d'étage c'était parfaitement possible. Les couloirs de l'immeuble étant tous identique et aussi stupide que cela puisse paraitre, tu ne voyais pas grand chose à l'intérieur. Mais ce n'était pas lui qui t'avait ouvert, ni même l'un de ses colocataires. Tu les avaient déjà croisés quelques fois et ce n'était pas la charmante demoiselle en face de toi. Son visage t'étais totalement inconnu et le tien devait l'être aussi. Tu le devinais à la manière dont elle te regardait. Alors, comme si tu voulais rassurer la jeune inconnu, tu avais décidés de lui en dire plus sur ta présence ici, espérant qu'elle en ferait autant. « Il m'a envoyé un message pour me demander de passer, je suis Dana, sa soeur. »
Je suis un peu comme chez moi lorsque je suis chez mon Lewis. Je connais la maison comme ma poche, même mieux. Il m'arrive souvent d'oublier un papier ou un mouchoir dans une d'entre elle se qui a le don de rendre fou mon paternel. C'est peut-être la raison de mes subites pertes de mémoire à ce sujet. Je fus plus que surprise de voir une femme frapper à la porte de mon petit ami. Son visage me disait vaguement quelques choses, peut-être l'avais-je vu dans la rue ou encore en photo. Elle semblait être aussi surprise de moi. Elle ne devait pas s'attendre à moi me voir et moi à la voir. Je fus plus que soulagé d'apprendre que la charmante demoiselle était simplement la soeur de mon chéri. "Enchanté, je suis Chiara sa petite amie." Dis-je avant de m'écarter afin de laisser la jeune femme passer. "Il ne devrait pas tarder, s'il vous ... s'il t'a donné rendez-vous. D'ordinaire, il était là à cet heure-ci, il a dû passer faire quelques courses." Malgré que je connaisse la maison comme ma poche, je ne suis pas chez moi, je me sens un peu mal à l'aise, mais après tout, il faut avoir du caractère dans la vie. "Une petite soif ?" J'ignore si je dois la vouvoyer ou la tutoyer, je n'étais pas prête à rencontrer la famille de Lewis, aujourd'hui. Merde pensais-je, mes cheveux, je n'ai pas fait mon shampoing hier, elle va me prendre pour une crade.
Tu ne parlais pas vraiment de vos histoires de coeur avec tes frères et encore moins avec Lewis. Quand tu avais quittés Melbourne, il n'était encore intéressé par la gente féminine et aujourd'hui, tu avais plus ou moins compris que le sujet était délicat. Il t'avait parlé de votre différence d'âge, difficile à comprendre pour la plupart des gens. Pourtant quand elle avait ouvert la porte, tu n'aurais jamais deviné que c'était elle, elle, la fameuse jeune femme qui avait su faire fondre le coeur de ton cadet. « Ce n'est pas grave et je dois avouer que je n'ai pas fait attention à l'heure, il se peut que je suis en avance. Je .. je ne m'attendais pas à .. tomber sur toi.» Tu lui souriais, tu ne voulais pas l'effrayer, tout le monde le savait, tu étais protectrice avec tes frères, parfois trop peut-être mais après tout, durant de longues années, tu avais pris un rôle qui n'était pas le tien pour eux. « Ce n'est pas un reproche, je suis ravie d'avoir enfin un visage et un prénom sur la demoiselle qui fait battre le coeur de mon petit frère » Même si c'était la première fois que tu étais dans ce genre de situation alors tu tentais de cacher aussi bien que possible ton mal-être. Après tout, tes frères étaient devenus des hommes aujourd'hui, ce genre de situation allait être de plus en plus fréquentes et tu étais autant curieuse de découvrir ses femmes qu'angoisser. « Volontiers, j'aimerais beaucoup un grand verre d'eau. » Cela allait te faire du bien de boire quelque chose et peut-être que cela allait détendre l'ambiance ? Tu dois bien avouer que tu avais une tonne de questions mais tu ne savais ni par où commencer, ni comment ne pas passer pour la grande soeur un peu folle. « Je suppose que Lewis ne t'avait jamais vraiment parlé de moi, n'es-ce pas ? »
Sur toi avait-elle dit, je pouvais donc la tutoyer ou alors elle me voit encore comme une enfant comme les amis de Lewis. En grandissant notre différence d'âge ne sera plus un problème. Pour moi elle ne l'est pas, mais pour certain comme mes parents notre amour est interdit. Quand j'ai vu cette magnifique femme à la porte de mon chéri, je me suis imaginé le pire. Imaginais que l'homme dont je suis follement amoureuse pourrait me tromper. Puis je fus soulagé quand elle se présenta. Elle avoua qu'elle pouvait être aussi en avance. "Au mois, je suis là pour t'ouvrir, attendre sur le palier cela ne doit pas être très confortable." J'avais fait un peu comme chez moi et j'avais laissé entrer la jeune femme. Je sens mes joues devenir rouges quand elle m'appela ainsi, la demoiselle qui fait battre le coeur de mon frère. Je baissais la tête pour ne pas qu'on puisse remarquer la couleur de mes joues. "C'est réciproque, je suis enchanté de faire enfin ta connaissance." J'avais proposé tout simplement à la soeur de mon chéri ce qu'elle souhaitait boire et je partis à la cuisine pour lui préparer cela. En attendant que l'eau coule j'essaie d'appeler mon chéri, mais en vain. Je me sers également un grand verre avec des glaçons et je retourne dans le salon. "Il ne répond pas à son téléphone, il doit donner un cours en plus." Cela arrivait encore souvent à ton chéri de donner des cours du soir à l'improviste. Il aime tellement son métier que tu as du mal à lui en défaire. Soudain ta future belle soeur se mit à te poser des questions. Tu t'installes sur le canapé. "Oh si, il m'a parlait de toi ... Il m'a raconté comme quoi tu étais comme une deuxième maman pour lui." C'est peut-être la raison de mon angoisse si importante. Je voulais tellement faire bien impression.
En voulant la rassurer, tu venais de la mettre mal à l'aise, tu aurais probablement dû dire quelque chose pour la rassurer mais tu craignais d'empirer la situation alors tu avais préféré jouer celle qui n'avait pas vu ses joues rougir. Surtout que tu ne savais pas exactement ce qui venait de la mettre mal à l'aise dans tes mots ou est-ce que ce n'était que ta présence qui avait eu cet effet sur elle ? Il faut dire qu'elle ne s'attendait pas à te découvrir devant la porte de son petit ami. Tout comme toi, tu ne t'attendais pas à tomber sur elle aujourd'hui. Et même si une part de toi était heureuse de pouvoir enfin mettre un visage sur un prénom, tu ignorais si tu étais prête. Et surtout si Lewis était prêt. Est-ce qu'il t'avait demandé de passer pour que vous puissiez vous rencontrer ? Ou est-ce qu'elle était là par hasard ? Peut-être que tout cela n'était pas du tout programmé et que tu allais découvrir ton cadet aussi rouge qu'une tomate en découvrant la scène. « Probablement, il a toujours eu beaucoup de mal à refuser » Tu connaissais assez bien ton frère et surtout tu savais qu'il aimait ce qu'il faisait au point qu'il ne comptait pas ses heures. Sur ce point, vous vous ressembliez pas mal. Instinctivement, tu demandais ce qu'elle savait de votre famille. Elle n'avait probablement pas eu l'occasion de rencontrer vos parents, toujours sur la route mais est-ce qu'elle connaissait Sean ou Dario ? Est-ce que Lewis lui avait parlé de toi ? Du fait que tu l'avais abandonné ? « Il exagère un peu, disons simplement qu'il fallait bien que quelqu'un soit là, notre mère à toujours été assez ... indépendante » Tu ne savais si c'était le bon mot pour la décrire mais c'était toujours mieux que de dire qu'elle se fichait pas mal de nos notes ou de nos bêtises d'enfants.
L'amour de mon petit ami pour son travail ne fait qu'accroire mon amour pour lui. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour les personnes qui se donnent énormément au travail. La raison est peut être que je suis moi-même, un peu ainsi, enfin j'ai l'espoir d'être ainsi. Caché derrière mon jeune âge, j'ai déjà de gros espoirs pour mon futur. J'ai de beaux rêves et j'espère qu'un jour, ils se réaliseront. "Du coup, il a toujours été comme ça, c'est bon à savoir. Je sens que tu vas m'apprendre pleins de petites choses sur lui." Je connais déjà mon petit ami, mais il est toujours intéressant d'avoir un avis extérieur, car nous ne sommes jamais très objectifs avec nous-même. Lewis ne m'avait jamais réellement parlait profondément de sa famille, je sais quelques trucs, mais je n'ai jamais osé lui poser des questions sur ses parents. J'avais hâte de rencontrer la fameuse Dana, celle qui lui avait autant apporté alors qu'il n'était qu'un enfant. J'avais déjà un profond respect pour la femme que je ne connaissais que par des mots. "C'est tout à ton honneur. Une jeune adulte qui s'occupe elle-même d'adolescent cela ne doit pas être facile." Instinctivement mes yeux se tournent vers ses poignets. Lewis t'a raconté dans les grands traits son histoire. Soudain la jeune femme se met à cacher ses poignets. "Je suis terriblement désolé, je ne voulais pas te gêner, j'ai dépassé les limites." Saleté de curiosité qui va avoir ma peau, un jour ou l'autre.
Tu lui souriais, si il était vrai que tu pouvais lui parler du Lewis qu'il était enfant, la vérité c'était que tu connaissais beaucoup moins l'adulte. Parce que tout comme avec Dario, tu avais disparu à un moment important de sa vie, tu avais raté des choses sans même t'en rendre compte et forcément cette absence avait modifier le lien qui vous unissait. Tu le savais aujourd'hui, tu avais ouvert les yeux sur tout cela grâce à Dario. Sean te cherchant des excuses. « Je ne suis pas poser la question à l'époque, Lewis, Dario ou notre petite soeur, ils avaient de quelqu'un, j'étais leur grande soeur, c'était mon rôle de les proteger et t'éviter qu'ils ne fassent trop de bêtises » Oui, c'était ton rôle mais de la manière dont tu l'avais fais. La manière dont tu l'avais fais était beaucoup plus maternelle et protectrice que tu aurais dû mais cela, tu n'en a jamais vraiment eu confiance puisque la manière dont tu as agi avec des cadets était celle que Sean avait eu avec toi. Un regard sur tes poignets qui te met mal à l'aise. Tu n'as pas honte de ton histoire mais plus de ta faiblesse et comme un reflexe, tu les caches. Et elle s'excuses, tu sens qu'elle est mal à l'aise et tu réalises ton geste. Alors tu lui souris simplement comme pour lui dire que tout vas bien.« Ce n'est rien, j'ai fais des bêtises dans le passé. » Tu hausses les épaules et tu remontes tes manches, pourquoi les cacher ? Elle les a vu et puis si tu veux les assumer, les cacher à chaque regard ne sert à rien.« Et j'ai encore ce vieux reflexe de vouloir les cacher, alors qu'elles font parties de moi. »
Cette jeune femme en face de moi, m'impressionne, elle dégage une si grande énergique positive que je n'arrive pas à croire qu'un jour, elle est eue envie d'en finir avec la vie. Connaître une femme d'après des ont dit ce n'est jamais très sain et pourtant, Lewis m'a toujours dit des choses positives sur elle. La jeune adolescente prêt à tout sacrifier pour prendre soin de sa famille, est-ce qu'il y a quelques choses de plus beau. La famille est à mes yeux très importante, malgré que j'ai tendance à m'éloigner d'eux à la vitesse où je me rapproche de Lewis. J'aimerais tellement qu'ils puissent comprendre, j'aimerais tellement pouvoir aimer mon petit ami au grand jour. "C'est admirable de ta part! Ma grande soeur est aussi comme ça! Avec une petite touche de surprotection, mais elle est incroyablement généreuse." J'ai toujours été proche de ma soeur et aujourd'hui, nous le sommes encore plus, unis par un secret. Il y a t-il un moyen plus fort d'unir deux personnes ? Ma curiosité étant ce qu'elle est, je n'avais pas pu m'empêcher de regarder les cicatrices sur ses poignets. Aussitôt, aussitôt regretté, mon geste était mal poli et la politesse est importante, surtout avec une personne que nous venons de rencontrer. Je dois faire bonne impression. "Ma curiosité me perdra! Je peux savoir ce qui t'as poussé à faire ça ?" Lewis n'a jamais souhaité me le dire et étrangement, je n'avais jamais osé lui poser la question. Certainement par craindre de le faire fuir. S'il y a bien un point dont je suis d'accord c'est que notre passé fait éternellement parmis de nous. "Le passé est la seule chose qu'on ne peut plus changer de toute manière". Qui n'a jamais fait d'erreur.
« C'est un truc de grandes soeurs ça. » Tu lui souriais, tu étais contente d'apprendre qu'elle avait une grande soeur même si tu ne les connaissais pas. Au fond, c'était stupide mais c'était une information supplémentaire sur la demoiselle qui faisait battre le coeur de ton petit frère parce que tu le savais bien, il n'était pas très bavard sur le sujet. Il parlait davantage des filles avec ses frères et tu ne pouvais que le comprendre. Toi non plus, tu n'allais pas raconter ses histoires de coeur à tes frères, enfin pas à tes cadets. Tu ne connaissais pas Chiara mais tu l'as trouvait attachante et tu aimais la sincérité de ses mots. En te voyant gêné, elle ne s'était mise à te parler de la météo comme si rien ne c'était passé, elle avait assumée ce regard indiscret. Et c'était peut-être pour cela que tu n'avais pas de soucis à lui en parler. Et puis, aujourd'hui, tu savais que ton histoire n'était malheureusement pas un cas isolé. De plus en plus de jeunes sont humiliés et même si aucun ne réagit de la même manière, tous souffre. Ca tu le sais. « Je pourrais te dire que c'est un garçon, mais il n'a été que la goutte d'eau finalement. A l'époque, je n'étais pas ce qu'on appelle une jolie fille et on aimait bien me le rappeler » Tu haussais les épaules, se souvenir de l'ancienne Dana te faisait encore un peu mal. Tu te souvenais de ses fringales que tu n'arrivais pas à calmer, de ses douleurs que tu compensais par la nourriture sans te dire que ce serait encore pire. Une accumulation de mauvais choix qui avait failli te perdre. « Je suis d'accord avec toi, il vaut mieux miser sur l'avenir. D'ailleurs, il ne me semble pas que Lewis me l'est dit mais tu sais déjà les études que tu veux faire ? »
nightgaunt
WELCOME TO BERKELEY ৩
Le Destin
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Sujet: Re: (Chiara) Visite surprise
posté Dim 6 Oct - 16:30
Coup du destin !
et soudain...
Alors, que les jeunes femmes vont doucement connaissance, le téléphone fixe vintage de Lewis ce met à sonner. C'est le propriétaire des lieux à l'appareil, il a crever un pneu à quelques rues de son domicile.
Je n'ai jamais compris comment ont peut juger une femme à son apparence. Comme-ci il était possible de juger un livre à sa couverture. Une femme c'est bien plus qu'un visage, il y a tellement de couche de sentiments qu'elle même ignore. De plus la beauté c'est tellement subjectif ce qui est beau pour certains ne le sont certainement pas pour d'autre. Il y a rien de bien plus jolie qu'une âme, un coeur généreux, un coeur aimant est forcément beau. "Le principal c'est qu'aujourd'hui tout va bien. Tu es une très belle femme et je pense que l'as toujours était." Etais-je réellement objective sachant que la ressemblance avec son frère est présente et que je l'aime. Je l'ignore, mais je fais partie de ses gens qui n'ont pas peur de dire ce qu'il pense. Que ça soit positif ou négatif, je suis une vraie personne. Je rigole quand elle parle de moi de ce qu'elle a entendus de ce petit cachotier de Lewis. "On va dire ça, mes parents ne sont pas totalement d'accord avec mes choix. J'aimerais faire une école de marketing afin d'ouvrir mon propre label. J'aime la musique et par-dessus tous les nouveaux talents." C'est alors que le téléphone se met à sonner. Heureusement pour Dana, car quand je commence à parler de musique on ne m'arrête plus. Je me pause devant le téléphone un peu perdus, j'ignore comment cela fonctionne. J'attrape l'appareil pour le mettre à mon oreille. C'est Lewis il m'explique qu'il aura du retard, car sa voiture est tombée en panne. Il me dit aussi de l'attendre avec sa soeur et que nous n'avons qu'à faire connaissance. Quand je raccroche, je dis à Dana. "J'ai bien le sentiment que cette rencontre n'était pas un accident pour tout le monde."
Peut-être qu'elle allait te trouver étrange, après tout ce que tu avais vécu, tu n'en étais pas fière, personne ne pourrait l'être mais tu avais été capable de te battre face à tout cela. Capable de te reconstruire et de cela, tu savais que tu pouvais en être fière. Elle avait vu tes cicatrices, peut-être que Lewis lui avait parlé un peu de ton histoire. Et peut-être qu'inconsciemment, tu espérais qu'elle puisse t'en dire plus ce qu'il savait de tout cela. Dario en savait moins que ce que tu pensais, vos parents ne lui avaient pas dit grand chose, Lewis était encore plus petit. C'était probablement pareil sauf que vous n'étiez jamais revenu sur ce sujet. Sur cette période difficile de ta vie mais aussi de la sienne, tu le savais aujourd'hui. « Merci, c'est très gentil » Tu étais sincère, ses mots te touchaient vraiment. Tu aimais bien jeune femme que tu voyais en face de toi, malgré son jeune âge, elle n'était pas écervelé, pas superficielle, elle avait quelque chose dans la tête et cela se voyait dans sa manière d'être, sa manière de te parler. Naturellement, tu lui demandais ses projets pour l'avenir, l'université approchait et ce n'était pas toujours simple de trouver le métier qui allait nous définir alors qu'on ne sait pas encore l'adulte qu'on va devenir mais en l'écoutant, tu comprends qu'elle a déjà une idée bien précise. « C'est surprenant, je trouve ton projet vraiment intéressant, il est réalisable et tu as l'air motivé ! Tu as essayés de te renseigner auprès des labels de la ville pour faire un stage ou simplement avoir des conseils ? » Tu lui souriais, le côté enseignante refaisait vite surface, c'était presque un réflexe instinctif. « En même temps, Lewis a dû te dire que nos parents n'étaient pas les plus compliqué à convaincre » Ses parents semblaient être aux antipodes des vôtres et tu n'osais pas lui poser la question mais tu comprenais pourquoi leur histoire était plus ou moins secrète. Même si Lewis ne te parlait jamais de ses histoires de filles. Le téléphone sonne et tu comprends qu'il se passe quelque chose. « Tout va bien ? »
Il est clair que tu es le genre de femmes qui sait pertinent ce qu'elle veut faire de sa vie. Tu as un plan à respecter et tu dois admettre que tu n'avais jamais compté trouver un homme aussi vite. Mais maintenant que c'était le cas, tu ne voulais plus faire chemin arrière. Tu as toujours su comment tu voulais réaliser ce projet et quel chemin parcourir pour y arriver. "C'est justement en faisant un stage que j'ai découvert cet amour pour la musique et d'ailleurs je n'ai jamais arrêté. Mais j'aimerai encore plus approfondir, il y a tellement de talent caché dans ce monde et c'est toujours les mêmes artistes que nous mettons en avant." Tu es le genre de nana à acheter des cd que personne ne veut en cherchant une petite perle. Tu écoutes de tout, la musique ne te quitte jamais, tu aimes avoir une musique pour chacun élement de ta vie. "Et toi? Tu es maitresse d'école, si mes souvenirs sont exacts ." Ils le sont quasiment toujours, tu as une très bonne mémoire, mais ce n'est pas le moment de jouer les madames je sais tout. Quand tu raccroches au téléphone, Dana te demande si tout va bien. "Lewis est tombé en panne après un cours, il veut qu'ont l'attendu ici tout en faisant connaissance." Tu n'imaginais ton petit ami comme ça, assez malin pour improviser une rencontre avec sa deuxième maman et sa petite amie, mais il fallait croire que si. "Je suis certaine que ça doit être sa batterie, cela fait des mois que le voyant s'allume, mais monsieur à toujours une bonne excuse pour remettre ça à demain." Cela te fait bêtement sourire.
Tu ne savais rien de ce qu'elle connaissait de votre famille. Tu étais consciente que tout comme tes frères, vous aviez réalisé en grandissant que votre famille n'était pas classique. Mais est-ce que Lewis assumait cette famille complètement loufoque ? Des parents quelque part dans le pays vivant dans un camping car et une petite soeur dont personne n'a de nouvelles, personne ne sait où elle est et pourtant cela ne semble déranger personne non plus. Surtout que tu avais cru comprendre que la famille de la belle Chiara était à l'opposé de la vôtre. Ses parents avaient l'air strict, peut-être trop, tu l'ignores, tu n'es pas vraiment un bon juge sur ce point. Mais tu devinais que la situation n'était pas simple pour eux, connaitre les attentions d'un garçon, c'est compliqué, même si tu mettrais tes deux mains à couper que ton frère était un gentleman. C'était quelqu'un de bien et tu ignorais encore par quel miracle. Parce que grandir sans parents, c'était la porte ouverte aux bêtises en tout genre mais par change pendant que l'un décortiquait les bestioles du jardin, l'autre fouillait dans tes livres. « La dur loi du marketing malheureusement, mais j'aime beaucoup ta vision et ton projet, tu as raison de t'y accrocher » Tu lui souriais, elle avait l'air d'avoir du caractère et tu espérais sincèrement qu'elle en aurait assez pour rester fidèle à ses convictions. « C'est ça, je m'occupe des maternelles dans l'école du centre » Comme quoi, sans le vouloir c'était peut-être toi qui avais donner l'envie à Lewis de donner des cours, enfin tu l'espérais. Tu espérais avoir eu un rôle dans la vie d'Homme de tes frères même si tu n'avais fait que sauver les meubles au fond. « Ah bah mince, tout va bien ? Il ne veut pas qu'on vienne le chercher ? » Tu n'avais rien contre l'idée de rester ici et d'apprendre à connaitre la demoiselle mais comme toujours, tu étais protectrice avec lui. « Pourquoi est-ce que cela ne me surprend pas ?» Tu riais légèrement en écoutant Chiara, ce qu'elle venait de dire ne te surprenait. C'était du Lewis tout craché.
Je ne pourrais pas me permettre de juger la famille de Lewis, car par chance, elle avait fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. J'aime cet homme. J'ai l'habitude de me dire que c'est les petits aléas de la vie, les petits signes distinctif ou les petites péripéties qui permettent de nos construire. Peut-être ai-je tord, peut-être que j'ai raison, je n'en sais rien, mais je sais que si Lewis est un homme aussi merveilleux c'est en quelques parts grâce à la femme que j'ai devant moi. J’espérais ne pas l'avoir ennuyé en lui parlant de mon amour pour la musique. Je lui donne raison sur quelques points, il est certain que c'est une question de marketing, mais surtout de budget. Je sais qu'il est important d'avoir des groupes qui fonctionnent pour rapporter de l'argent. Mais, comme dit le dicton, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. "Au grand malheurs de mes parents, ils aimeraient que je parte sur une voix plus simple. Je dois sans le vouloir, aimer les rendres fous." Je sais que mes parents préféraient que comme ma soeur, je fasse des études de médecines. Mais je ne suis pas une amoureuse du sang et encore moins des aiguilles. Quelle genre de docteur serais-je si je devais refuser les vaccins ou les prises de sang. Un médecin sans aucune crédibilité. Après le coup de fils de Lewis sa soeur avait plein de questions et rien de bien inhabituel. "Il m'a dit qu'il était avec un élève et qu'il attendait la dépanneuse. Donc en gros qu'il n'avait pas besoin de moi" Je me connais, je serais bien capable de vouloir changer la roue ou encore de remettre le moteur en route, alors que je n'y connais rien. Je ris avec Dana, évidemment s'était du Lewis tout cracher. "Au moins, les présentations sont faites à présent. Plus qu'une soeur et deux frères." Dis-je en gardant le sourire.
Tu souriais à sa remarque, tout les enfants rendent leurs parents fous à un moment, ça tu le savais. Même les vôtre étaient passé par là alors que leur implication dans vos vies n'étaient pas notable. « Ce sont des parents, c'est leur rôle d'avoir peur et d'être trop prudent » Est-ce que c'était cela être mère ? Est-ce que c'était sentir ton coeur se mettre à battre plus vite simplement quand le téléphone sonne, simplement quand le regard de la personne qui décroche change ? Pourtant, elle ne semblait pas paniqué mais tu sentais que quelque chose n'allait pas et quand il s'agit de tes cadets, tu as toujours ce même sentiment. Malgré les années qui sont passés, malgré celle qui se sont incrustés entre vous, tu restes toujours cette grande soeur beaucoup trop inquiète. Quand elle te parle de la panne, tu es soulagé même si instinctivement, tu proposes d'aller le chercher parce que tu n'aimes pas. Il a beau être un adulte, tu n'aimais pas le savoir au bord de la route avec la nuit qui tombe. C'est risible tellement c'est ridicule et pourtant, c'est sincère. « Tu n'as pas encore eu l'occasion de rencontrer Dario ? » Tu étais surprise de le découvrir, certes son retour en ville était encore récent et tu ignorais si ils étaient toujours aussi proche. Même si tu avais savais qu'ils l'étaient pour te faire tourner en bourrique, ils étaient clairement les deux frères de la famille les plus proche, les inséparables même durant leur enfance. Alors tu aurais pensé que Dario aurait été la première personne qu'elle aurait rencontré. « Je suis certaine que tout va bien se passer, je suis la plus difficile à convaincre de la famille » Tu lui souriais, les garçons étaient des garçons et malgré le côté protecteur de Sean, tu savais qu'il se moquait bien des histoires de coeur de Lewis. Quant à votre cadette, c'était une toute autre affaire..
Je devais certainement choisir aimer me compliquer la vie. Car peu importe le chemin que j'appreintais s'était toujours le plus compliqué. Mais c'est ainsi et j'aime ma vie telle qu'elle est. Alors, je cache ma merveilleuse relation amoureuse, mais j'avais réussi à les affronter sur le sujet de mes études. Même-si je sais qu'ils attendent que je tombe pour pouvoir me dire le fameux ont t'avait prévenue. Mais j'ai beaucoup trop de caractère pour les laissait dire. Je sais que c'est la voie que je dois parcourir et je ne laisserais rien ni personne ne détournait du métier de mes rêves. "Certainement ou c'est moi qui suis un peu masochiste." Dis-je afin de laissé un sourire sur mon visage. Je ne me voyais pas trop me plaindre de mes parents, dès notre rencontre. Je ne voulais pas passer pour la pauvre petite adolescente, alors que je sors avec un homme, un vrai. "Je n'ai rencontré personne pour le moment, j'en ai entendus parler, mais pas plus. Notre relation n'est pas très vieille et vus que mes parents n'approuvent pas tellement on évite de trop l'ébruité." Car il est déjà difficile pour deux personnes de garder un sercet alors pour plusieurs, un véritable désastre. "Et je m'en sors bien ? J'ai tendance à bien m'en sortir durant les examen, mais là je n'ai pas eu le temps de me préparer." Dis-je sur le ton de la plaisanterie. Même-si ce n'était pas tout à fait faux, je ne m'étais pas préparé, mais étrangement le contact ce passé plus tôt bien ou me ferais-je une fausse idée.
La vie de la jeune femme te semblait bien compliqué pour son jeune âge, elle était tiraillée entre ses désirs et ses devoirs. Entre ce besoin de faire plaisir à ses parents et ses envies de vivre sa vie comme elle l'entend. Est-ce que Lewis était l'homme de sa vie ? Tu n'en savais rien, mais pour le moment, ils étaient heureux, est-ce que ce n'était pas le plus important ? Ils auraient bien le temps de se poser des questions plus tard quand la vie les forcera à faire des choix. Mais pour le moment, la question du mariage ou des enfants te semblaient bien trop loin dans leurs esprits pour que vous vous tracassiez l'esprit. Pourtant, tu comprends un peu cette méfiance. Lewis t'a dit qu'ils ne les connaissaient pas alors tu devines qu'ils l'imaginent comme celui qui va briser le coeur de leur fille un beau matin sans crier garde mais est-ce que le rôle des parents n'est pas juste d'être là ? Tu n'en savais rien, tu étais bien loin d'être prête à devenir mère ou simplement à comprendre l'amour. « Je dois t'avouer que je suis surprise, les garçons ont toujours été plutôt proche et je te laisse deviner qu'ils parlent bien plus filles entre eux qu'avec moi » Est-ce que cette rencontre était prévue ou pas ? Tu commencés à te poser la question. Au départ, tu pensais que c'était le plan de Lewis de vous présenter ce soir mais quand tu avais réalisés qu'elle ne connaissait pas Dario, cela t'avait fait douter. En grandissant, Sean était un plus distant avec tes frères, une histoire virilité absurde mais Dario et Lewis, c'était une évidence depuis toujours. Alors tu ne comprenais pas pourquoi ce serait à toi qu'il l'aurait présenté en premier. Même si tu étais ravie de mettre un visage sur son prénom, sur le prénom de la fille qui fait battre le coeur de ton petit frère. « Tu n'as pas besoin de te préparer ne t'en fais pas, tu t'en sors très bien mais j'ai une confiance aveugle en Lewis donc je me doutais que serait quelqu'un de bien. » Tu lui souriais, c'était l'impression que tu avais parce que vous ne vous connaissiez que depuis quelques dizaine de minutes mais elle te semblait mature pour son âge et réfléchi, elle avait des convictions et des envies.
J'ignore totalement pourquoi je n'ai pas fait la connaissance de Dario. Je le connais d'après les dire de Lewis, mais pas personnellement. Je ne m'étais pas posé la question, ma relation avec Lewis étant encore toute récente, je ne me voyais pas l'obligé à me présenter à sa famille. Surtout après avoir connu la mienne et son envie irrésistible de nous voir nous séparer. Sauf ma soeur, heureusement que je l'ai. "Je ne savais pas que Lewis voulait que je fasse la connaissance de sa famille. C'est un peu une surprise, ce n'est pas que je n'en ai pas envie, mais je ne peux pas le forcer." Pour moi cela avait été un peu différent puisqu'ils connaissaient déjà Lewis le tuteur avant de connaître Lewis le gendre. J'avais eu cette petite appréhension en leur en parlant et cela s'était bien vérifié. Ils avaient hurlés, dit des choses que chaque filles ne veut pas entendre et t'avaient défendus de continuer à le voir. Comme-ci cela allait suffire à t'empêcher de le voir, à t'empêcher de l'aimer, bien au contraire cela n'a fait qu’accroître l'amour que j'ai pour lui. "C'est gentil. C'est vrai qu'on peut avoir confiance au jugement de Lewis. Il cerne plutôt bien les gens en général" Et cela est foncièrement agaçant.
« C'est la preuve qu'il est sûr de lui, parce que notre famille n'est clairement pas le genre de famille qu'on présente pour rien » Vous n'étiez pas des extraterrestre, ni des gens horribles mais vous aviez un fonctionnement assez particulier. Vous étiez une famille décousu et la réalité, c'était que tu n'avais jamais eu d'histoires assez importante pour présenter ce côté fou de ta vie à un homme. Evidemment, tu n'avais jamais cachés à tes conquêtes que tout le monde était loin, mais aucun d'entre eux, n'avaient eu l'occasion de rencontrer un Walker. Ce qui te semblait être la meilleure et aujourd'hui encore quand on sait que tu es seule. Lewis était discret sur son coeur depuis toujours, enfin avec toi. Alors tu savais que si cette rencontre n'était pas un hasard, cela voulait dire que ce n'était pas une simple fille. « C'est vrai même si c'est agaçant, on ne peut rien lui cacher » Tu riais légèrement, il avait un bon sens de l'observation même si tu avais su être douée aussi quand tout allait mal. Il faut dire qu'il était encore tout petit et depuis, il avait appris à voir quand tu essayais de mentir. Quand tu disais que tout allait bien alors que tout allait mal. « Si ma question est indiscrète, n'hésite pas à me le dire mais vous vous êtes connu comment ? » Tu savais que selon le contexte ça pouvait être gênant de répondre à cette question et tu ne voulais en rien mettre mal à l'aise la jolie brunette.
Je ne voyais pas ce qui pouvait être étrange dans la famille de mon petit ami. Chaque famille à son drôle de train de vie, mais de là à dire qu'une famille et plus bizarre que d'autre, je n'oserais pas, je ne suis pas comme ça. Mais quand elle m'annonce que notre relation doit être sérieuse, le rouge me monte aux joues. Cela me fait plaisir, car pour la première fois de ma vie, je n'ai pas l'impression d'être considéré comme une enfant un peu trop idiote pour comprendre les règles de l'amour. "J'ignore si pour lui c'est sérieux, je n'aurais pas la prétention de parler pour lui. En tout cas, il compte réellement pour moi." Je n'ai jamais eu honte de dire ce que je ressentais. Mes parents m'ont appris de ne pas avoir honte de mes sentiments. Encore plus quand cela est positif. L'amour est une chose tellement belle qu'il ne faut pas la cacher, me disait ma mère. Avant bien-sûr d'apprendre que celui qui allait faire battre mon coeur serait plus vieux que moi même-si il ne s'agit en réalité que de quelques années. Dana me demande comment nous nous sommes connus, c'est avec aucune gène que je lui réponds. "Il donnait des cours supplémentaires à ma grande-soeur. J'ai rejoint Santana pour qu'on puisse manger un morceau et j'ai eu un coup de coeur pour Lewis. J'ignore réellement comment ça s'est passé, mais quand je l'ai vu, lunette au bout du nez, j'ai su qu'il allait avoir une grande place dans ma vie." Pendant quelques secondes le silence prend place dans la conversation et je réplique. "Voilà, tu me prends pour une folle, maintenant."
Pour toi l'amour n'a pas d'âge. Pour toi l'amour est une question bien plus complexe et bien plus mystique qu'une histoire de chiffre. Bien évidemment, tu ne cautionnerais jamais les mariages entre les personnes d'un certain age et les enfants mais vous étiez bien loin d'être dans ce cas. Chiara n'avait rien d'une fille stupide et naïve, tu avais un bon présentement la concernant alors tu ne voyais pas de raison de la traiter comme une enfant. Même si il y avait quelques années entre ton frère et elle après tout plus les années allaient passés et plus cette différence deviendrait invisible. « D'aussi loin que je me souvienne, l'unique copine de Lewis que j'ai rencontré c'était par accident » Tu lui souriais, c'était la vérité. Il ne t'avait jamais présenté personne. Même si officiellement cette fois non plus. Quoiqu'il en soit, tu étais contente de la rencontrer, de mettre un visage sur la fille qui faisait le bonheur de ton frère. Mais tu étais aussi curieuse de savoir comme ils avaient bien pu se rencontrer. Tu l'écoutais en lui souriant, c'était une rencontre simple et mignonne. « Bien au contraire, je trouve cette histoire vraiment mignonne » Ta curiosité pourrait te pousser à lui demander ce que sa soeur pense de tout cela. Après tout c'était grâce à elle qu'ils s'étaient rencontré même si tu devines que le reste de l'histoire, ils l'écrivent sans la moindre aide. Mais tu sais que cela ne te regarde pas, tout comme tu sais mieux que personne que les relations dans une fratrie peuvent être compliqué même si ta relation avec ta cadette n'existe pas.
Mon petit ami m'a jamais caché avoir toujours été très distrait sur ses relations amoureuses. C'est peut-être pour ça que j'avais été forte inquiètes à l'idée de rencontrer sa soeur. Pas qu'il m'est dit des choses effrayante sur elle, bien au contraire. Je pensais qu'elle pourrait croire que je ne suis pas assez bien pour son frère. Ou que simplement que je suis bien trop jeune pour lui. Comme avec mes parents, j'avais peur de recevoir encore un refus. Alors, certes, nous n'avons besoin de l'autorisation de personne pour nous aimer, mais si le monde pouvait être un peu en notre faveur cela ne serait pas mal non plus. "Tu veux dire qu'il ne t'a vraiment présenté personne d'autre ? Je pensais qu'il avait dit ça pour me mettre la pression." Dis-je en souriant bêtement. Sourire bêtement n'est-ce pas qu'un simple résultat de l'amour. J'aime Lewis, j'aime le couple que nous formions avec lui je me sens meilleure, plus forte que jamais. Je fus un peu soulagé qu'elle ne me prenne pas pour une folle. Je ne pensais pas que rencontrer la soeur de mon petit ami allait me procurer autant de stress. Il a beau descendre, il reste sur mon épaule comme-ci j'allais dire une bêtise. Allait faire une erreur et briser toutes mes chances de vivre une belle et longue relation avec l'homme que j'aime. "Et toi ? Lewis m'a dit que tu étais célibataire, comment est-ce possible ?"
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