le repas entre frère et soeur.

Tout ce que l’esprit peut imaginer est réel.

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Des paroles plus fortes que les autres, une porte qui claque violemment. Ma lèvre du bas me chauffe pas mal, mais ça c’est autre chose. Mon patron commence réellement à me prendre la tête pour que je fasse des choses que je refuse depuis le début. Alors que je monte dans ma voiture, je m’observe dans le rétro centrale de ma voiture puis je soupire longuement. Je passe doucement mon pouce sur celle-ci pour l’essuyer un peu, je sais que j’aurais une belle marque pendant un petit temps quand même. Une fois garé sur ma place de parking, je prends mon téléphone en main pour regarder si j’ai eu des messages où appels manqués. Alors que je vois l’heure à laquelle je rentre je soupire doucement. Je viens m’appuyer sur le dossier de mon siège. Dans moins de cinq heures je t’avais promis d’être présente chez toi pour un repas ensemble. Mais, je sens que je vais être encore en train de dormir. J’ouvre notre conversation puis mes doigts glisse sur le clavier rapidement. “Hey mon petit crabe. Je suis désolée, mais, je ne serais pas là pour le repas de midi. Est-ce qu’on peut le remettre à ce soir s’il te plait ? Parce que je serais encore entrain de dormir. Tu sais ce que c’est la vie nocturne, alcool, musique, soirée… Bref, bisous mon petit crabe à ce soir !” En réalité je ne te laisse pas trop le choix, et je te mens encore. Je n’ai pas trop envie de te dire que je ne suis pas réellement en soirée mais que je danse dans une stupide boite pour me faire encore plus d’argent. Quand je sors de la voiture, une fois dans l’ascenseur je soupire à nouveau. Je passe une main dans mes cheveux pour les lâchés, les laisser retomber sur mes épaules. Sans un bruit j’entre dans la colocation, je me dirige vers la salle de bain après avoir jeter mon sac et ma veste sur le canapé. Ma douche prise, je me jette limite dans mon lit avant de sombrer de sommeil. April n’a pas dû m’entendre rentré, je l’entendais parler dans son sommeil, c’est signe qu’elle dort plutôt bien. Au bout de plusieurs heures, les rayons du soleil qui traverse le rideau me fait ouvrir doucement les yeux. J’entends du bruit dans le salon. Ca doit être les filles. Je ne sais même pas quelle heure il est. Je soupire doucement, puis je me retourne dans mon lit doucement pour venir regarder l’heure sur mon radio réveil. Heureusement que je t’ai envoyer un message pour te prévenir que je ne serais pas là. Plus de quinze heure passé. Je reste quelques secondes allongés, en étoile de mer dans mon lit en fixant le plafond. Puis je me décide enfin de me lever. J’enfile mon peignoire et je sors comme ça de ma chambre. Les cheveux encore en bataille. Je salue les filles puis je me serre rapidement d’un tasse de café. Je m’assois au près d’elles sans réellement parler. Le matin, je n’ai pas vraiment envie de parler, et elles le savent. Une fois que j’étais d’humeur a enfin me bouger pour aller me préparer je réussi à lever mes fesses pour retourner à la douche. Je me coiffe à peu-près comme il se doit. J’enfile un jean et un petit pull en laine pas trop épais, ni trop chaud. Une pointe de maquillage, puis quand je regarde dans le miroir, j’essaye comme je peux te cacher ma lèvre. Mais aujourd’hui je n’y arrive pas. Je trouverais une excuse si tu me pose la question. Comme toujours j’y arrive. Je sors comme ça, puis je salue les filles qui sont encore là. Je prends mon sac et ma veste. Sur le chemin pour aller chez toi, je m’arrête dans une boulangerie pour attrapé un desert sucré, ton préféré, heureusement que je connais tes goûts. Alors que j’arrive devant chez toi. Gâteau dans une main, et une bouteille de vin dans l’autre. Je sonne, dès que la porte s’ouvre un grand sourire s’affiche sur mes lèvres. « Salut petit crabe d’amour ! » je sais que tu n’aimes pas trop que je t’appelle comme ça, mais personnellement ça me fait bien rire, puis aussi c’est ma façon de te dire que, je suis là, mais encore désolée pour ce midi. Surtout pour m'excuser ou te redonner le sourire.

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