La mémoire c'est quelques choses de bien particulier, tu fais le tris des souvenirs sans vraiment t'en rendre compte. Avec le temps les moments gênant le son de moins en moins. Les moments tristes se font moins ressentir. La colère passe au oubliette pour enfin ne laissais que certains moments clefs. Dont on préfère généralement se souvenir en bien. Notre cerveau fait ça pour que nous soyons heureux. Pour que quand nous regardons dans le passé, les bons moments nous reviennent en premier.

Petite fille sage comme une image j'attends avec mon ours en peluche, ma mère. Je sais qu'en restant calme elle va finir par venir me rejoindre. Caché dans mes draps roses à paillette, dont j'ai bien embêter mon père pour les avoir. Je n'attends qu'une chose, ma chanson du soir. J'aime tellement ses petits instants avec ma mère. Elle sent bon la lavande et elle est toujours souriante ou presque. Je sais que le soir quand elle pense que je dors, elle pleure. Je l'ai déjà entendus, se plaignant de son bas du ventre, mais devant moi, elle reste toujours forte. Je commence à m'impatienter, l'horloge indique 09:00, l'heure pour moi d'aller me coucher. "Maman" J'entends le bruit de ses talons dans la couleur. Elle me regarde en posant sa tête vers le coin de la porte. Elle est blanche, elle semble avoir mal, mais je ne suis qu'une enfant et je ne pense pas que cela puisse la fatiguer, moi je ne désire qu'une chose être auprès de ma maman. "Ma chanson s'il te plait ?" Dis-je en faisant une petite moue dont elle ne peut rien me refuser. Je suis ainsi faite, j'obtiens toujours ce que je désire. "Princesse, je suis fatigué!""Mais maman!! Tu sais que je ne peux pas bien dormir si tu ne me chantes pas la chanson." Elle souffle, lève les yeux au ciel et elle vient s'allonger à côté de moi. Elle me chante notre chanson et sans m'en rendre compte, j'ai déjà rejoins le royaume des rêves.

Métastase ... Ce mot me hante depuis le jour où je l'ai entendus sortant de la bouche de ce médecin. Je n'ai pas tout de suite compris le sens de ce mot. Je savais seulement que cela signifié quelques choses de grave. Pas face à la réaction du médecin qui lui nous as annoncé ça, tel quelle sans mettre des gants. Mais en voyant ma mère fondre en larme et mon père tremblant cherchant un moyen de se retenir. Je n'étais qu'une enfant presque une adolescente, mais je sentais que quelque chose de grave allé arriver. Le soir même, ma mère ne m'a pas chanté mon histoire. Je n'ai pas eu à réclamer qu'elle vienne me voir. Elle s'est allongée à côté de moi et avec sa main gauche, elle s'est mise à caresser mon visage. "Ma princesse!" "Mais tu pleures maman, pourquoi tu pleurs ? C'est le médecin qui t'a fait pleurer, tu sais les médecins ils sont tellement bêtes!" "Ma chérie, je pleure, car bientôt, je ne serais plus près de toi " "Tu vas ou ? Je peux venir avec toi." "Non, ma chérie, je vais aller au paradis." "Et c'est loin ? Tu vas revenir bientôt." "Non, ma chérie, mais je serais toujours dans ton coeur!" "MAIS MOI JE NE TE VEUX PAS DANS MON COEUR! MAMAN! JE TE VEUX LÀ TOUS LES SOIRS" "Je t'aime tellement ma princesse" Elle me serre dans mes bras et le soir là, elle à passé la nuit à pleurer, me serrant dans ses bras et me disant qu'elle m'aimait. Deux mois plus tard, je perdais ma maman, la femme de ma vie, mon monde.

J'ai eu beaucoup de mal à me remettre de la mort de ma mère. L'enterrement fut très éprouvant. Des gens que je ne connaissais pas faisait comme-ci ils pouvaient ressentir le mal que j'avais. Ils jouaient les gens charmants, aimant, avenant, alors qu'avant ils ne m'auraient même pas regarder. C'était dur de vivre tout ça, de subir cela sans avoir le soutien de ma mère. Mais ce qui me faisait le plus de mal c'est de voir mon père se reconstruire aussi vite. Je n'avais que treize ans quand il m'a présenté sa nouvelle petite amie. Pour lui le deuil était fait, il avait certainement fait une promesse à mettre comme moi je l'ai faite, mais quand je l'ai vu, sur ses talons de dix centimètres bouche en cul de poule, j'ai toujours su que nous ne serions jamais ami. "Tu dois être la petite Chouquette" m'avait-elle dit. "Chiara, merci et oui c'est moi, vous deviez être le lot de consolation ou mon père est retourné en crèche." Dis-je avant de tourné les talons. La vérité c'est que je ne l'aime pas, elle ne m'aime pas et elle fait tout son possible pour que je sorte de sa vie. À présent c'est ma belle-mère, car mon père n'a pas trouvais mieux à faire que de l'épouser.

C'est à ce moment-là que je me suis tourné vers la musique. Préférant écouter ce genre de son que d'entendre ma belle mère se plaindre. J'adore aller me promener écouter les chanteurs ambulants, écouter de nouveaux son sur internet. J'aime la nouveauté, j'aime ce qu'un bon son peut procurer. J'aime l'idée qu'un simple morceau pour unir deux personnes vivant à l'opposer du monde. La musique nous rassemble et toute musique qui sait procurer une émotion est une bonne chanson. Je sais que je veux en faire mon métier. Je sais que je veux donner la chance aux petits musiciens de devenir grands. J'ai des projets pleins la tête et je sais que mes rêves deviendront réalité. Je me battrais toujours pour cela.

Je n'avais pas prévus ça, bien au contraire. Je ne voulais pas trouver l'amour, je voulais simplement me consacrer sur le travail. Mes rêves ne vont pas se réaliser tout seul. Mais quand tu l'as vu, cela t'a tout de suite fait des papillons dans le ventre. Il y avait ta soeur et c'est grâce à elle que je suis aller faire connaissance. C'est timidement que j'ai annoncé ma venue. "Salut, moi c'est Chiara." "Lewis" Sa voix me fit frissonné, je ne savais pas ce qu'il était en train de m'arriver. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Où se cachait la Chiara qui n'a peur de rien. Et puis nous avons fini par nous revoir. Fuyant l'attraction chimique qu'il y avait entre nous. Cela n'a pas duré longtemps, car sans savoir comment j'avais posé mes lèvres sur les siennes. "Oh, désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris." "Tu en avais envie ?" "Oui" J'étais afreusement gêné et puis il m'a répondu."Moi aussi." C'est ainsi que nous avons laissé nos corps, nos coeurs parlé, s'était évident. Nos coeurs sont faits pour être l'un à l'autre et même-si mes parents n'approuvent pas cela, peu importe. Je suis heureuse et éperdument amoureuse.