Il y a des nuits comme ça, des nuits où malgré les efforts que l'on peut faire, nos yeux refusent de se fermer. Je venais de vivre l'une de ses nuits et il était environ cinq heures quand j'avais compris que deux heures de sommeil allait devoir être mon quota pour tenir toute la journée. Sans autre choix, j'avais pu prendre le temps de me préparer, d'abord un long bain qui même avec les yeux ouverts me reposait toujours un peu puis je m'étais préparer à partir, maquillée légèrement et coiffé. A six heures, j'étais prête. Prête pour être dans ma classe, dans deux heures trente alors que j'habite à quelques mètres .. J'avais donc décider de m'offrir un vrai et bon petit déjeuner dans l'un des cafés du centre. Pour une fois que je n'étais pas à la course dès le matin, je comptais bien en profiter. Et puis, malgré l'heure, le soleil était déjà au rendez-vous, annonçant une journée chaude alors qu'à la télévision une tempête de neige dévastait New-York. J'avais commandé mon café que j'avais décidé d'accompagner d'un muffin. Et alors que je m'installais à une table sur la terrasse, je n'aurais jamais parier finir quelques secondes avec un café sur les genoux qui n'était pas le mien.
C'était un de ses jours où Thomas n'avait pas envie de se levé. Trop tôt, trop peu dormis et trop peu de bonne humeur. Comment cet homme d'habitude si enjoué pouvait s'être levé du pied gauche ? Sa vie paraissait parfaite, il avait le métier qui le passionnait, un petit-amie incroyable et avait vraiment tout pour être heureux. Oui, mais justement, ce n'était que du "paraître". S'il avait bien un métier qui lui faisait garder le moral, son couple n'était pas aussi féerique qu'il aurait pu le penser. Il s'était levé ce matin avec le sourire mystérieux de sa chérie en tête alors qu'elle l'avait encore une fois laissé après avoir passé une magnifique soirée. Elle ne voulait jamais resté, même si Thomas lui promettait d'être un parfait gentleman, de ne rien tenter qu'elle ne souhaite faire, pourtant, cela se soldait toujours par un au revoir au pas de sa porte. Si elle lui disait sans cesse que tout allait, pour Thomas, quelque chose clochait.
Oh, bien entendu il avait penser à pas mal de chose, au pire même, pourtant, il se résignait à lui demander une énième fois si tout allait bien. Mais, tôt ou tard, l'homme en aurait assez de s'inquiété...Encore ce matin, elle était dans ses pensées en se levant, perturbé par ce qu'il pense être un secret, sa bonne humeur est mise à rude épreuve. C'est le seul moment de la journée où il s'autorise à se regarder dans le miroir et à faire la gueule. Passer la porte d'entrée, il était certains que tout paraîtrait bien mieux.
Mais pas aujourd'hui...
Parce qu' aujourd’hui, il s'était levé plus tôt qu'à l'accoutumer pour aller acheter des provisions pour le restaurant. Ce n'était pas un lève tôt mais il se disait sans cesse qu'il faisait cela pour son métier ,alors cela passait, il restait toujours poli avec les marchands de poissons ou de fleurs - il aimait mettre de la végétation dans ses plats-. Quand le poissonnier lui annonça qu'il n'avait pas la même cargaison de d'habitude car un autre était passer avant lui, il n'avait rien dit, prenant simplement ce qu'on lui proposait. Quand il avait payer plus cher que prévu, il n'avait pas fait un scandale. Quand il s'était retrouvé dans la rue, après ses achats, avec la cargaison et qu'il trébucha, faisant tomber la moitié de ses cagettes, il avait bougonner mais pas exploser. Mais quand il avait fait un aller -retour dans le restaurant et qu'on lui avait dit que le poisson n'était pas à la carte de le semaine, il avait fait son regard noir et était partit en claquant la porte.
Il avait bien besoin d'un remontant et le fait que son estomac est grognait lui indiqua qu'un petit déjeuner ne lui ferait pas de mal. Ainsi, il se retrouva dans le café, devant son assiette de pancakes et d'oeuf brouillés, mais là encore, la serveuse de lui ramena pas ce qu'il avait commander, ou plutôt si, mais il retrouva l'assiette par terre, son bacon au pied d'une demoiselle qui déjeuner là-aussi. "Je crois que ce n'est vraiment pas mon jour!" avait-il dit en soupirant
"Grand mère sait faire un bon café (@cafégrandmère // beerus)
Coffee Falling
WELCOME TO BERKELEY ৩
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Sujet: Re: Thomas ❉ coffee falling
posté Mar 5 Mar - 21:04
coffee falling
Dana & you ?
Je sais, les muffins au petit déjeuner, c'est gras, c'est mal mais est-ce que c'est justement cela qui les rend aussi bon ? C'était une question que je me posais, assise devant ma tasse en me disant que l'été arrivait, je devrais être en train de culpabiliser et de compter les calories pour être certaine de rentrer dans mon maillot. Sauf que je n'avais jamais été ce genre de femme au grand désespoir de ma mère, enfin à l'époque où mes parents vivaient encore ici. Aujourd'hui, elle serait incapable de vous dire la couleur de mes cheveux, comme j'étais incapable de connaitre la sienne puisque nous ne nous sommes pas vu depuis plus de trois ans. Mes parents vivent leurs rêves, libre et surtout sans enfants, je me dis souvent que c'est ce qu'ils ont toujours voulus puisqu'aucun de leurs enfants ne semble mérités mieux qu'une carte postale tout les trimestres. Je n'étais pas une femme qui se nourrissait de choses toujours très saine, je ne suis pas une femme qui vit dans un régime permanent. Bien entendu, je suis consciente de l'importance de l'alimentation, de l'importance de choisir des bons produits et j'essaye de mieux manger mais je dois avouer que j'ai souvent des écarts de conduite. Comme ce matin avec ce muffin qui sauf le plaisir des papilles n'avaient rien de bon en lui. Les yeux un peu dans le vide probablement à cause du manque de sommeil, je partais dans mon esprit, dans des reflexions qui n'avait pas vraiment d'intérêt. Au bout de quelques minutes j'avais été sortie de mes pensées malgré moi. Ou alors sauver de mes pensées, c'est une question de point de vue. Un café sur les genoux, une tranche de bacon sur les pieds, une serveuse maladroite venait de m'attaquer malgré elle avec le petit déjeuner de l'homme installé sur la table juste à côté. Instinctivement, j'avais reculé ma chaise comme si il était encore possible d'éviter le café qui était en train de me brûler la cuisse. La serveuse s'excusait tout en me tendant les deux serviettes initialement prévu pour mon voisin que j'avais pris faute de mieux. Il fallait bien que je tente d'essuyer le café même si je ne comprendrais jamais l'intérêt de ses faux papiers qui n'absorbent rien. Et à la remarque de mon voisin, j'avais levé la tête avant de lui répondre sur un ton amusé. « Bienvenue au club » Il était probablement un peu plus âgé que moi et nous étions encore très tôt le matin mais il semblait que l'un comme l'autre n'avions pas eu le début de journée le plus simple. Et je me demandais si comme moi, il appréhendait le reste de la journée parce qu'en générale quand une journée commence comme cela, elle se dégrade encore plus au fils de la journée..
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