Ce soir, c'est soirée fille. Mais ce soir cela allait être particulier, car il n'y aura que ma Gin et moi. Nous allons passé un moment tous les deux, rien que toutes les deux et cela fait tellement longtemps. J'avais bien préparé la soirée, j'étais passé à la boulangerie achetée pleins de petites douceurs, j'avais fait le pleins d'astuce mode à tester et je n'avais pas oublié la tequila. J'avais déjà passé un coup de fil chez notre chinois favoris pour recevoir le repas avant d'être totalement ivre. Alors, que ma meilleure amie était encore à l'école. J'avais poussé tous les meubles du salon pour y mettre nos matelas côté à côté. J'avais construit une sorte de fort et j'avais mis des guirlande lumineuse afin d'avoir une lumière douce et pas trop agressive pour nos yeux. J'avais déjà enfilé ma mini combi de pyjama, quand soudain la porte s'ouvre.

Je me retourne pour faire face à la porte, je savais très bien que cela allait être Gin. Elle passe aussitôt la porte que j'accours dans sa direction avec un verre à la main pour elle. Je la prend dans les bras et l'embrasse doucement la joue. "Salut, salut beauté. J'ai tout préparé." Pour une fois que c'est moi et non Gin. Je sais que ma meilleure amie aime prendre les choses en main, je sais aussi qu'elle a déjà préparé sa tenue pour le soir sur sa table de nuit. "Aller vite va enfiler un truc plus confortable et raconte moi tous les potins de la fac" Je ne vais pas en faculté, même si je pratique la danse, l'école ça n'a jamais été mon truc. Tout mon argent part dans cette école de danse. Mais pour une fois j'avais envie de faire plaisir à ma Gin.

Ginny et moi cela fait tellement longtemps. On se connait depuis toujours. Elle est ma moitié, mon âme soeur, je ne serais rien sans elle. Je m'assoie dans le fort afin de trouver ma future place quand elle arrive à son tour habillé d'elle aussi d'un petit pyjama. "Alors, tu ne me rejoints pas dans notre forteresse de l'amitié." Petite nous avions souvent l'habitude t'en construire une. Avec l'aide de sa nourrice nous passions de nombreuses heures à tester notre maquillage l'une sur l'autre. Heureusement aujourd'hui nous n'avions plus de madame x pour nous aider.

La relation que j'entretiens avec Gin est terriblement fusionnel. A un tel point que les hommes de notre vie on souvent du mal à s'intégrer. Car, si tu m'acceptes dans ta vie, tu accepteras Gin aussi et vise versa. Nous sommes tellement proches qu'il n'y a aucun vise entre nous, tactile, il m'arrive très souvent de passer ma main dans ses cheveux lorsque nous dormons. En réalité, j'aurais été attiré par les femmes, je sais que Gin aurait été l'amour de ma vie. Alors, la voir rentrer de ses études me remplit de joie. J'étais heureuse qu'elle apprécie ce que j'avais préparé. Je ne suis pas très douée pour ce genre de choses, d'habitude c'est elle qui s'en charge. Elle me rejoint sous les couettes postés en tipi, je lui demande. "Comment vas-tu mon amour"? Tout en lui tendant son verre de tequila. Je ne suis pas le genre de femmes à faire confiance. J'ai eu mal surtout lorsqu'on m'a enlevé mon bébé. Mais heureusement pour moi, j'ai toujours pu compter sur ma meilleure amie. "Je t'ai pas dit, mon prof de danse moderne couche avec une élève! Je l'es ai surpris en pleine acte, ce matin." Dis-tu fière de pouvoir raconter les potins à ta moitié. Dans cette école, je suis affreusement surpris du nombre de coucherie prof/élève, il en était presque devenue normal, alors qu'il était fermement écrit dans le règlement que c'est interdit. Il a bien ce prof qui me fait de l'oeil, mais de là, à craquer. Je travaille bien trop dur pour ne pas faire de telle idiotie. "Et toi comment s'est passé ta journée ?" Toujours en joie quand je suis avec elle, je tends mon verre dans sa direction et je porte un toast. "La nuit est à nous!" Et je l'embrasse à nouveau la joue.

Elle avait bien raison, Ginny avait toujours de bonne notes et cela depuis toujours. Ce n'était pas qu'une question de chance, ma meilleure amie ne laissait pas la place à la chance dans sa vie. Elle se donnait l'opportunité d'avoir de bonnes notes en travaillant dur. Il faut dire que ses parents lui mettait souvent la pression et c'est peut-être la chose qui m'empêché de vouloir être elle. J'avais l'avantage de ne pas subir de pression de mon entourage. Peut-être que si j'en avais eu plus, je ne serais pas dans l'obligation de vendre mon corps chaque nuit à des étrangers. Même-si je commence a avoir des clients régulier, je n'aime pas ce métier, je pourrais facilement le faire, mais j'ai beaucoup trop d'amour propre. Tu as raison personne n'est aussi bonne que toi, je suis certaine que cette Sarah ne t'arrives pas à la cheville." Le pire dans tout ça c'est que je le pense. Je vois en Ginny l'incarnation de la déesse, à mes petits yeux ma meilleure amie est simplement parfaite. Je souris à mon amie et en faisant comme elle, je bois aussi dans mon verre. "Mais je n'en doute pas, j'ai simplement pas le même sens de l'observation que toi" Ginny était posé, réfléchis, moi je me plais dans la simplicité, dans la rapidité dans l'impulsivité contrairement à mon amie. J'étais plus qu'enthousiaste à cette idée de donner des cours. Je n'avais jamais imaginé qu'un jour cela puisse m'arriver et pourtant, c'est moi qui la prof avait choisis. J'étais plus qu'honoré, mais avec ma fierté, je me tu, mais Ginny me connait assez bien pour lire à travers les lignes. "Et si je peux lui montrer que je suis bien plus qu'une nana avec les bases, ça me ferait fort plaisir." J'avais pris cette remarque à coeur, dire que je ne dansais comme un robot, alors que la danse c'est toute ma vie. Mais il est vrai, je l'admets que certain matin, après avoir travaillé toute la nuit, j'ai beaucoup moins de passion à offrir.

J'aurais pu être jalouse de Ginny, mais ce n'était pas du tout le cas. Je sais qu'elle se donne les moyens d'avoir ce qu'elle a. Évidemment être naît dans une famille aisée cela aider énormément, mais cela n'était pas du tout. D'extérieur, Ginny a la vie que toutes jeunes femmes pouvaient rêver d'avoir. Un dressing gigantesque, elle n'a jamais levé le petit doigt pour les tâches ménagères et un compte bancaire bien remplit. Mais moi je sais, étant proche d'elle, que ce n'est pas aussi facile. Pour continuer ce train de vie, ce confort auquel je suis malgré tout également habitué, je sais qu'elle travail dur et qu'elle fait tout son possible pour rester le numéro un. "Et si on tentés ce masque à l'avocat et au miel ?" Je ne suis pas une professionel, mais j'aime essayer les trucs que l'on trouve sur le net. Je suis plusieurs nanas sur instagram et j'en apprends pas mal. Et puisque je n'ai pas peur d'essayer, je sais si cela fonctionne ou non. Ce petit masque est censé rendre la peau toute douce, mais il fallait le laisser poser pendant quelques minutes. Je me lève et file en cuisine pour faire cette mixture. "C'est tellement de chance de t'avoir." Lui répondais-je et j le pense sincèrement. J'ignore ce que je serais devenu sans elle. C'est ma meilleure amie qui me pousse à faire le meilleur de moi-même. En allant à la cuisine, je mets la musique et je commence quelques pas de danse, saut de biche quelques pointes et de pirouettes. J'ai la musique dans le sang cela me rend heureuse de danser. La danse pour moi et le véritable moyen d'exterioriser les choses. Que je sois heureuse ou triste, je me vide la tête en dansant. "Elle mériterait tellement qu'on la remette à sa place. Moi j'ai dansé dans les plus grandes scènes du monde" Toute en limitant. "Gni...salle conne."