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I do whatever it takes [Samaël]

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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
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Sujet: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Dim 27 Oct - 22:54


Samaël Stradivarius
« La violence n'est pas le but. La violence est le moyen. »

SON PTIT SURNOM  ➺  Sam, il n'y a que ses proches qui ont cet honneur. N'ayez pas la bonne idée d'essayer de diminuer son prénom si vous n'entrez pas dans cette catégorie de gens. Sa réaction sera sans doute... Glaciale. SON ÂGE  ➺  35 ans. SON ORIENTATION SEXUELLE  ➺  hétérosexuel, il ne s'est jamais réellement posé la question, étant attiré seulement par les courbes féminines. SON STATUT CIVIL  ➺  célibataire. Il fut fiancé une fois, mais il a tout fait pour la faire fuir, avant que les choses échappe a son conrôle. SA NATIONALITÉ  ➺ franco-italienne.  SON CARACTÈRE  ➺  Ambitieux, froid, violent, colérique, obstiné, protecteur, intelligent, rusé, persévérent, capable d'empathie a de rares occasions, joueur, n'a pas de limite, solitaire, sarcastique.SA PROFESSION  ➺  Lieutenant de police SON REVENU MENSUEL (en $$$)  ➺  98 000 / an SON GROUPE  ➺  Les crocodiles.



Plutôt "mieux vaut seul(e) que mal accompagné(e)" ou "plus on est de fous plus on rit" ? Je préfère être seul, la plupart du temps. La solitude est quelque chose qui m'a toujours assez bien caractériser. Ne supportant que mal les idiots, les ignorants, ou bien ceux qui pensent tout savoir mieux que tout le monde, pour leur propre bien, laissez-moi seul dans mon coin. Il n'y avait qu'avec ma famille que j'étais plus chaleureux, plus ouvert, plus accessible, mais aujourd'hui, l'ombre de ma soeur disparut pèse lourdement sur nous et les rires, autrefois si sincères, si chaud, si vivant ne sont plus que l'ombre d'eux-même. Même au travail, je fais cavalier seul, m'accommodant assez mal d'un équipier, bien que l'expérience est été tentée à de multiples reprises. Je ne suis pas quelqu'un de sociable ni bavard et faire confiance à un autre pour faire sa part du boulot est bien que trop me demander. "On est jamais mieux servis que par soi-même". Cela s'applique parfaitement bien dans mon cas.
Si vous deviez vous décrire avec une chanson et/ou un film, vous choisiriez lesquels ?
Nightcall, Kavinsky, sans la moindre hésitation. Parce qu'il m'arrive souvent de l'écouter, sans que je ne sache réellement moi-même pourquoi. Sans doute parce qu'au fond, elle me parle bien plus que je ne pourrais le dire. Je pourrais également citer Thunderstruck, de AC/DC qui me caractérise assez bien aussi.
Pour le film, je dirais l'Histoire sans fin, juste par nostalgie, par souvenir. Parce'étant gosse, je regardais souvent ce film avec le reste de ma fratrie. Et parce que toute cette histoire depuis la disparition d'Odie, n'a pas de fin. Du moins pas encore.
MINIMUM 10 CHOSES A SAVOIR


৩ Je suis l'aîné de notre fratrie, ayant toujours eu à cœur de protéger les miens. Je n'ai pas toujours été un grand-frère exemplaire, mais les deux autres savaient qu'ils pouvaient compter sur moi pour tout et n'importe quoi.
৩ Je n'ai jamais eu l'âme d'un artiste et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mes parents m'ont fais apprendre le piano durant ma plus tendre enfance et croyez moi, c'est un miracle si j'arrive encore à jouer "Sonate au clair de Lune" sans me tromper à la moins une quinzaine de fois au passage. Ils ont abandonné cette idée quand j'avais douze ans, me laissant un peu plus libre de faire ce que je voulais. J'ai donc enchaîné les sports de combat, judo, karaté, boxe, je suis vite devenu assez doué.
৩ Mon parcours scolaire a été assez chaotique dans l'ensemble, n'aimant pas l'école, je suis partie dans l'armée dès que cela me fut possible. J'y ai appris l'Ordre et la Discipline. Revenu au bout de deux ans, je me suis inscrit à l'école de police, contre l'avis de mes parents. Et c'est réellement à ce moment-là, que j'ai enfin compris qui j'étais.
৩ Comme le reste de ma famille, je suis trilingue. Je parle le français et l'italien, qui sont mes langues maternelle et paternelle. Et l'anglais également. Au moins une chose pour laquelle j'étais doué sur les bancs de l'école.
৩ J'ai été fiancé une seule fois, mais ça, c'est assez mal terminé. Katia bossait au café du coin où j'avais mes habitudes, étant plus que dépendant à la caféine. Il a fallu du temps a la petite blonde pour percer ma froideur apparente, mais elle a réussie. Nous avions plein de projets, c'était si facile, si simple, que même moi, je me demandais souvent si c'était réel. Puis tout a volé en éclats suite à la disparition de ma sœur. Je me suis renfermé, je suis devenu plus violent verbalement, je l'ai poussé à partir et c'est ce qu'elle a fini par faire un matin de juillet. Laissant juste un mot et sa bague de fiançailles sur la table. C'est mieux comme ça, je suppose.
৩ La disparition d'Odie, nous a tous brisés. C'était si soudain, si inexpliqué. J'ai cherché et je n'ai pas trouvé la moindre piste à l'époque. C'est aussi à ce moment que j'ai commencé à partir en sucette. Même au travail. J'étais un bon lieutenant, sans doute l'un des meilleurs. Tout le monde pensait que j'allais me reprendre, que mes excès de violence pourraient être canalisés si j'allais voir le psychologue, mais rien n'y faisait. Et puis j'ai franchi la limite que je m'étais toujours imposé. J'ai tabassé un pauvre type qui prostituait sa femme pour se procurer sa came. J'ai été suspendu, puis muté.
৩ Je n'ai jamais pu me résigner comme mes parents et mon frère. Je veux savoir ce qui s'est passé, je veux savoir où elle est, ce qu'elle devient. Les pires idées me passent par la tête quand je laisse mon esprit divagué. Je suis flic et je sais parfaitement que le monde n'est pas tout noir ou tout blanc. Peut-être qu'elle est morte, peut-être qu'elle vit toujours, mais une chose est sûre, je n'arrêterais pas tant que je n'aurais pas la réponse à cette question. Sans compter que j'ai promis à mes parents de la ramener chez nous, et vivante si possible.
৩ Je déteste l'Australie. Il fait trop chaud, trop de monde, trop de kangourous. Mais au moins, j'ai beaucoup plus de travail que je ne l'aurais imaginé. Et je suis bien payé. Et les gens ne sont pas trop regardant sur nos actes tant que le résultat est là. Mais c'est le prix a payé pour avoir tabassé un pauvre type.
৩ Ma consommation de café n'a jamais été aussi forte que depuis mon arrivée dans ce pays, mais pas que... Je bois aussi plus souvent et en plus grande quantité. Cela m'aide pour oublier l'espace d'un instant, de quelques heures, cette blessure béante, cette absence qui devient de plus en plus insupportable au fil des années. Nous étions proches, aujourd'hui, je vis avec des souvenirs. L'alcool aide pour tout. Pour oublier, pour paraître plus ouvert. Mais le retour à la réalité est toujours aussi violent, comme si je me prenais une claque en pleine gueule à chaque réveil.
৩ Depuis mon arrivée en Australie, je suis resté à la criminelle, chaperonné par un vieux lieutenant assez sympathique et dans le même genre que moi. Il m'a juste conseillé de ne pas me mêler des différents trafics qui semblent avoir cours en ville, mais forcément, nous avons des homicides qui y sont liés. Principalement des dealers et des prostituées. Je sens que ça ne va pas être de tout repos.




20 décembre 1991." Te voilà grand-frère, Samaël." Je regarde cette petite chose, si minuscule, c'était étrange, mais en même temps, du haut de mes six ans, je n'arrivais pas à détaché mon regard d'elle. De ma sœur, de celle que je devais protéger, désormais. J'étais l'aîné, papa m'avait dit tout au long des derniers mois, que désormais, je devrais montrer l'exemple, que je devrais être attentif. Elle paraissait si fragile, que je n'osais même pas la toucher. Un sourire se dessina pourtant sur mes lèvres, tandis que mon regard se posa sur ma mère, fatiguée par cette naissance, mais qui souriait, elle aussi. " Odette, moi c'est Samaël, mais tu peux m'appeler Sam, enfin quand tu sauras parler. Je suis ton grand-frère et je veillerais sur toi, tu verras !" Mes parents eurent un éclat de rire et je tendis la main pour toucher le minuscule bébé. Et elle attrapa un de mes doigts et le serra. Oui, je le promettais. Il ne lui arrivera rien.

1993. Me voilà de nouveau grand-frère. Cette fois-ci, c'est un garçon et j'en suis content. Non pas que je n'étais pas content d'avoir une sœur, mais avoir un frère, c'est aussi bien. Bon même si je suis beaucoup plus âgé que lui du coup. Icare. Et le moins que je puisse dire, c'est que cette naissance a bien changé le fonctionnement de notre famille. Pendant que maman et papa étaient occupés avec le bébé, je devais surveiller Odette et la faire manger parfois. Inutile de dire que quand elle n'était pas décidée, c'était la croix et la bannière et il m'arrivait souvent de finir par crier. Et elle se mettait à pleurer. Je n'ai aucune patience, mais cette petite sœur, je l'aime, alors je lui demandais pardon et elle me faisait de grands sourires aux travers de ses larmes.

1996. J'ai treize ans lorsque le premier renvoi de mon collège tombe. On disait de moi que j'étais un cas désespéré, pourtant, je suis dans le meilleur collège de la région, mes parents étant riches, je bénéficiais de la meilleure éducation possible. Mais l'école, c'était comme la musique, ce n'était pas fait pour moi. Élève indiscipliné, insolent, parfois violent envers les autres. Je ne baissais pas les yeux lorsque le directeur expliqua à mon père que le renvoi de trois jours était nécessaire. Une mise à pied, qui, il l'espérait, allait me faire réfléchir. Et je vous épargne tout le blabla sur le fait que je gâchais ma vie, que j'avais une chance inouïe de pouvoir bénéficier d'un enseignement supérieur et tout le reste. En sortant du bureau, je n'ose pas lever les yeux vers mon père, de peur d'y voir de la déception. " Que vais-je faire de toi, Sam ? As-tu une idée de ce que ce renvoi veux dire ?" " Je n'aime pas l'école." " Tu n'as pas le choix. Ecoute... Je sais que ce n'est pas ton fort, mais tu es obligé d'y aller encore quatre ans. Fais un effort, d'accord ?" Je grogne, mais hoche la tête. Quatre ans, c'est long.

2000. " Je me suis engagé dans l'armée, je pars dans trois semaines." Je lève les yeux sur mes parents devenus blancs tous les deux. Le silence règne autour de la table, on entendrait presque une mouche voler. J'attendais l'orage. Ne quittant pas des yeux mon père, je sentais la main d'Odette sur mon bras et je l'entendais me souffler de ne pas faire ça, de ne pas partir. J'y pensais depuis des mois. L'école, je n'y allais même plus et quand j'y allais, c'était le bordel. Mes parents étaient résignés, déçus également, je suppose. Je suis l'aîné de cette famille et je ne prendrais pas la succession de mon père si d'aventure, il devait se passer quelque chose. " Sam, tu ne peux..." " Très bien. Tu veux partir, pars. L'armée est peut-être ce qu'il te faut après tout. La discipline qui y règne ne pourra pas te faire de mal." " Mais enfin ! Richard ! Ne l'encourage pas ! L'armée ?! Et s'il ne revenait pas ? Tu y a pensé ?" " Tout ira bien maman, c'est promis." Trois semaines plus tard, je disais au revoir à ma mère et à ma sœur sur le quai de la gare. Mon père, étant resté, a la maison, mais je lui avais déjà dit tout ce que j'avais à lui dire et inversement. C'était mon choix et j'étais certain que je n'allais pas le regretter.

2003. Après deux ans de bons et loyaux services, je décidais de quitter l'armée. Une bonne nouvelle pour mes parents, qui accueillaient mon retour avec plaisir. Durant quelques mois, je restais à la maison, profitant de ce jeune frère qui avait bien grandi, rendant visite à ma sœur à Paris. Je faisais aussi beaucoup de soirées avec mes amis d'enfance et c'est au cours de l'une de ses soirées qu'on me conseilla d'essayer le concours pour rentrer dans la police. Au début, j'en avais rit, mais l'idée fit son chemin et force est de constater que je ne trouvais pas l'idée mauvaise. Une fois de plus, je me heurtais à la peur de ma mère et à la résignation de mon père, qui avait bien compris que je n'étais pas comme les deux autres. J'étais plus solitaire, plus violent, plus distant. Je n'étais pas l'héritier qu'il aurait voulu, mais je reste son fils et je suis majeur, il sait que je suis en âge de faire ce qu'il me chante. Au fond, je sais moi, que j'ai trouvé ma voie et j'irais jusqu'au bout.

2004: J'avais patienté durant des mois, le temps que mon dossier et mon inscription soit accepté, mais j'étais en route pour Reims. Une formation de vingt-deux mois m'attendait et je savais que ça allait être intensif. La vie militaire ne me faisait absolument pas peur et mes deux ans passé dans l'armée de terre me furent profitable. La discipline, je l'avais, le maniement des armes également. Seulement, je ne pouvais pas m'empêcher par moment d'ouvrir ma gueule, ce qui m'attira à la fois les foudres de certains de mes instructeurs et la sympathie de mes camarades. Pourtant, je m'en suis tiré haut la main, et ai la fin de ma formation, je fus diplômé. Décidant de rester à Reims pour commencer, je fus vite un élément prometteur. J'avais enfin trouvé un but à ma vie.

2010: Après avoir fais mes armes à Reims et être grimpé dans les échelons pour devenir lieutenant, je fus muté à Paris. À la criminelle au 36 quai des Orfèvres. Ainsi, plus proche de ma sœur, cela rassurait mes parents de me savoir pas loin d'elle. Ils avaient fini par accepter l'idée que je fasse carrière dans la police. Comme toujours, j'avais demandé à travaillé seul, me trouvant plus efficace quand je n'avais personne dans les pattes.

" J'étais en train de vous demandez si vous étiez nouveau dans le coin ? Je relève la tête pour voir la jeune femme en face de moi qui venait de poser une part de tarte devant moi. La blondinette me regardait en souriant à pleine dent ce qui m'arracha un sourire également. " Non, je viens d'arriver en ville." " Moi c'est Katia, ravie de faire votre connaissance, monsieur le lieutenant de police." " Samaël." " Je note." Les semaines suivantes, on se tournait clairement autour, enfin elle, la plupart du temps. Ce qui me faisait doucement sourire. Trois mois plus tard, j'ai fini par l'inviter à dîner. " Je n'y croyais plus ! Mais oui avec plaisir." " J'passe demain soir, vingt heures ?" " Ne sois pas en retard !" Je haussais les épaules, ne connaissant pas à l'avance ce qui se passait dans mes journées. Mais j'étais bel et bien à l'heure le lendemain soir et c'est après un bon repas et une nuit partagée qu'on décida d'entamer une relation.

Katia fut vite acceptée dans la famille. Mes parents l'adoraient, ils aimaient sa bonne humeur, sa candeur, sa naïveté. Ce qui tranchait clairement avec mon caractère, mais avec elle, c'était plus simple. Elle avait emménagé chez moi quelques semaines plus tard, ce qui ne me posait pas de problème. Elle savait que j'avais un travail difficile, mais que j'aimais, que j'étais peu présent, mais quand j'étais avec elle, elle avait toute mon attention. J'avais trouvé un nouvel équilibre qui me satisfaisait pleinement.

2013. " Sradivarius ! Une jeune femme te demande en bas. Jeune, jolie, Katia a du soucis à se faire." Il rit et je soupire. Katia était ma fiancée depuis quelques mois déjà et elle savait parfaitement que je n'étais pas ce genre d'homme. Soupirant, je descendis dans le hall et reconnus une amie de ma sœur. " Jade ?!" Et ce regard qu'elle me lançait ne me disait rien de bon. Elle était agitée, trop sans doute. " Tu as eu des nouvelle d'Odie ces jours-ci ?" " Non, pas depuis deux voir trois jours. Elle était supposée être avec toi." " Je ne l'ai pas vue depuis la soirée qu'on a fait ensemble." Une alarme se déclenche dans ma tête, sans que je ne sache à quel point ça allait être le bordel.  " C'était où cette fête ? Et qui il y avait ? REPONDS-MOI !" Balbutiante, elle me donna quelques noms et l'adresse ou c'était passée la fête.
Mais rien, elle avait simplement disparu. Les gens se souvenaient d'elle, mais personne ne savait où elle se trouvait.

Les jours suivants, je me consacrais uniquement à la recherche de ma frangine. Sans résultat. Et j'eus cette angoisse, cette peur de l'annoncer à mes parents. La peur au ventre, je me suis rendu chez mes parents à Chambéry. Icare était là. " J'ai quelque chose a vous dire. Maman, assieds-toi." Elle protesta, mais obtempéra. " Odette a disparue, il y a une semaine." " Comment ça disparut ?" Et j'ai dû leur expliquer ce que je savais. C'est-à-dire pas grand-chose. Et j'ai lu la détresse et le désespoir dans le regard de mes parents. Et je me suis juré de la retrouver, quoi qu'il puisse se passer.

2014. La descente en enfer avait commencé quelques mois plus tôt. Et c'était de pire en pire chaque jour. Je continuais de bosser sur mes dossiers en cours, mais mes pensées étaient tournés vers ma sœur. Un mélange de peur et de frustration. Je m'accrochais à chaque piste, chaque petite chose, parce que je ne pouvais pas abandonner. Je n'en avais pas le droit. Je lui avais promis à sa naissance que j'allais veiller sur elle et qu'il ne lui arriverait rien. Et j'ai failli. Si je me sens responsable ? Oui en partie. Mais les semaines, les mois passèrent sans que rien ne vienne me donner la solution à ce mystère.

2015. La disparition de ma sœur me bouffait de l'intérieur. Me rendant insupportable, colérique, violent. Même avec ma fiancée. Une énième dispute éclata ce soir-là. Toujours la même rengaine, j'avais changé, même si elle comprenait, même si elle était autant touchée de moi, mes mauvais côtés prenaient de plus en plus le pas sur le reste. Ce côté sombre de ma personne, celle qui ne ressortait que rarement. Nous avions fait chambre à part cette nuit-là. Je n'ai presque pas dormi, assis sur le canapé, une bouteille de vodka à moitié vide à ma gauche, une pile de dossiers à ma droite. Mais toujours le même putain de sentiment m'envahissait: le désespoir, l'envie de jeter l'éponge. J'avais envie de croire qu'elle pouvait être en vie, mais je n'en savais foutrement rien et ça me rongeait.

Le réveil fut assez difficile. La gueule de bois était bonne, mais avec deux bonnes tasses de café et de l'aspirine, ça passera. Je repousse la couverture et me traîne dans la cuisine. Mon regard tomba sur une lettre et son alliance posée dessus. Ce n'est plus possible, Sam. Je refuse de te voir te perdre. Je t'attendrais le temps qu'il faudra. Reviens quand tu seras prêt. Je t'aime, Katia."  Assis à la table, je laissais quelques larmes couler. C'était mieux comme ça. La déchéance était totale. Mais je n'avais pas encore touché le fond.

2018. " Mais arrête man ! Sérieux ce n'est rien !" " Man, tu prostituais ta femme pour de la came. Sans compter que t'es pas là pour ça, tu es là pour meurtre." " Meurtre ? Wow non ! Et puis sans déconer, ce n'est pas ma femme c'est juste une nana comme une autre ! Qui s'en tamponne d'ailleurs ? Toutes les mêmes ces..." Perdant patience, il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se mangea mon poing en pleine gueule. Mon dieu que ça faisait du bien ! Et les coups continuaient de pleuvoir. Je ne sais pas combien de temps les autres ont mis pour réagir, mais le résultat était là. J'avais les jointures en sang et probablement quelques doigts de casser, mais lui... Il avait gagné un aller simple à l'hôpital le plus proche. Et je me sentais bien. Cette violence m'avait soulagé. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Si c'était à refaire, je le referais, sans la moindre hésitation.

Suspendu pour une durée indéterminée. De retour chez mes parents, je n'y restais que quelques jours. Ils étaient résignés, Icare aussi. Et j'étais en colère contre eux pour ce motif. Cette colère nous empêchait d'avoir un dialogue posé. Peut-être que je m'obstinais, c'était même probable. Elle devait certainement être morte à l'heure actuelle. Officiellement, elle n'allait pas tarder à l'être et rejoindre une pile de dossiers qu'on ouvrira une fois par décennie et qui finira au fin fond d'un vieux tiroir.

Quinze jours plus tard, je fus convoqué par le capitaine, qui m'informa que j'étais muté à l'étranger. En Australie. Sérieusement ? Dans le cadre d'un échange, apparemment. Je n'écoutais même plus ce qu'on me disait. Si j'étais en Australie, qui allait enquêter sur la disparition d'Odette ? Personne. Je soupire et quitte le bureau. Le soir même, j'étais dans un bar en train de me prendre la cuite du siècle. Je renonçais. Cela m'avait coûté beaucoup trop.

2019. Je hais ce pays. Je hais ce climat. C'était pire qu'une punition d'être là, mais je n'avais pas le choix. On m'avait flanqué un équipier de dix ans mon aîné. L'entente ne se passait pas trop mal étant donné que lui aussi était du genre ours mal léché, ce qui facilitait grandement les choses. Les semaines et les mois passèrent et je prenais mes repères dans cette ville. Je pouvais prendre un nouveau départ, mais en avais-je vraiment envie ? J'avais perdu ma fiancée, ma sœur, ma réputation. J'étais devenu alcoolique, violent et j'étais plus près du gouffre que jamais auparavant. " Stradivarius ! Tu es attendu par une jeune femme, qui demande après toi" Je soupire et secoue la tête. Je termine d'écrire ma phrase et me lève pour aller à la rencontre de cette femme dont j'ignorais tout. Et j'eus du mal à en croire mes yeux quand je vis Katia, tranquillement assise, une valise énorme à ses côtés et son sac à main tranquillement posé sur ses genoux. Elle n'avait pas changé, toujours aussi jolie, aussi radieuse. " Katia ?!" Elle se lève et passe les bras autour de mon cou.  " Oh, j'étais si inquiète après ton coup de téléphone ! Tu avais l'air tellement mal ! Je suis contente de voir que tu va bien." Je ne me souviens pas de l'avoir appelé, mais soit. " Tes parents aussi sont affreusement inquiets, ils..." " Pas ici, viens, allons boire un verre et tu m'expliqueras ce que tu viens faire dans ce pays de malheur." J'avais du mal à y croire et pourtant, elle était là. Et vu la grosseur de sa valise, je doute que ce soit pour quelques jours...



PSEUDO/PRÉNOM  ➺  Jenn' ÂGE  ➺  31 ans dans 3 semaines PAYS  ➺  France DISPONIBILITÉ ➺ assez régulièrement, je passe au moins une fois par jour et je rp presque quotidiennement. L'HISTOIRE DE COMMENT TU NOUS AS CONNU  ➺  C'est la faute a Dezaia, aka ma soeur sur le forum. Je ne sais pas lui dire non   UNE PETITE ANECDOTE A TON SUJET ➺  J'suis vieille et maman  JE SUIS  ➺  un scénario {} un inventé {x}  AVATAR CHOISI ➺  Ryan Gosling le Magnifique  CRÉDIT  ➺  Blondie (avatar) et hunteress (gif)

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Dernière édition par Samaël Stradivarius le Mar 29 Oct - 18:24, édité 19 fois
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
Invité
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Dim 27 Oct - 23:22

Mon cher frère :shy:
(Je t'ai pas donné le lien c'est faux c'est faux.)

Courage pour cette fichette 🔥
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Anonymous
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 0:03

Ma petite soeur I do whatever it takes [Samaël] 234577142  allons faire nos joyeuses retrouvailles va comment ça non ? I do whatever it takes [Samaël] 1774294757  
(alors c'est tout ta faute, mais tu commence à envoir l'habitude et moi aussi. Allez bisous, du love, du drama et jotem mon ptit nem (oui ça rime et oui c'est naze)) :biglove:
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
Invité
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 0:46

Bienvenue :potte:
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Alexis Dawson
Alexis Dawson
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Célébrité : chri wood
Age : 34
Métier/Etudes : Tu n'as plus la tête à l'emploi, mais ça va, tu es un Dawson
Localisation : à Melbourne derrière la télé

Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 6:46

Oh le beau Ryan!! Merci poser Smile
Bienvenue et n hésite pas à contacter le staff si tu en ressens le besoin
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Anonymous
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 6:58

Bienvenue et bon courage pour ta fiche. :please:
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Zola Dawson
Zola Dawson
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Célébrité : La sublime Lili Reinhart
Age : 26
Métier/Etudes : Soigneuse félins au Zoo

Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 8:26

Ce duo, vous êtes beaux dans la famille :bave:

Bienvenue ! :h2: Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas ! Et merci a Proserpina de t'avoir conduite jusqu'à nous 🙂
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Anonymous
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 10:20

Bienvenue sur le forum !
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Anonymous
Invité
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 19:34

Ho ho. Les problèmes approchent!
Il faut se débarrasser des problèmes avant qu'ils arrivent. :punition:
Bienvenue à toi et bonne rédaction !! Very Happy
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
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Invité

Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 19:43

Bienvenue! Amuse-toi bien avec ton personnage. :bullove:
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
Invité
Invité

Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 20:18

Bienvenue ♥
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
Invité
Invité

Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Lun 28 Oct - 22:04

Merci à vous tous vous êtes adorables I do whatever it takes [Samaël] 234577142 I do whatever it takes [Samaël] 234577142

@Lorenzo Flores t'as quand même pas cru que j'allais te laisser ma soeur sans broncher, frère ? I do whatever it takes [Samaël] 687655371 la tu va avoir un sérieux problème et assez tenace :shy: allez c'est d'bonne guerre. Puis RDJ comment t'en vouloir #teamironman I do whatever it takes [Samaël] 234577142
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WELCOME TO BERKELEY ৩

Jay Davies
Jay Davies
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Célébrité : Cole Sprouse
Métier/Etudes : Militaire. Il vient de reprendre son travail suite à son coma, il est reparti sur la base militaire

Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Mar 29 Oct - 21:10

Bienvenue parmi nous :potte:
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Anonymous
Invité
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Ven 1 Nov - 9:54

merci bien ! Et merci pour le délai, sauf que ma fiche est bien terminée et que je l'ai signalée comme tel il y a quelques jours (juste avant Proserpina Arrow ), mais je ne peux pas restée de toutes manière, je pensais avoir le temps mais non et j'ai bien assez avec mes forums actuels. Et la motivation est passée.
Bonne continuation à vous.
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Anonymous
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Ven 1 Nov - 18:05

Bienvenue !
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Zola Dawson
Zola Dawson
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Age : 26
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
posté Ven 1 Nov - 21:22

Samaël Stradivarius a écrit:
merci bien ! Et merci pour le délai, sauf que ma fiche est bien terminée et que je l'ai signalée comme tel il y a quelques jours (juste avant Proserpina  Arrow ), mais je ne peux pas restée de toutes manière, je pensais avoir le temps mais non et j'ai bien assez avec mes forums actuels. Et la motivation est passée.
Bonne continuation à vous.

Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir vu que ta fiche était terminée .. Sache que si un jour, tu as le temps et l'envie, tu seras toujours le bienvenue par ici :h2:
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Sujet: Re: I do whatever it takes [Samaël]   
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I do whatever it takes [Samaël]

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