California Dream(Killian & Dylan)

Voila environs six mois que la collaboration de Dylan c’est soldé par la descente de la brigande anti gang dans les locaux des blood et que leur petit groupe se vie mettre un terme à leur affaires, les cobras virent leur territoire s’agrandir. Notre mensonge concernant la relation qui unissait Dylan et moi, avait formidablement bien marchait, je regrette juste que ce ne fus qu’un mensonge. Lors de l’arrestation des blood, j’avais réussi à faire en sorte que la brigade ne s’intéresse pas aux cobras, ais j’avais aussi que mon père biologique, ne faisait plus parti des membres actif du gang et qu’il avait pris une sorte de retraite en Californie. Il est en vie est j’ai pu grâce aux données du FBI le situé sans problème, il faut que je lui parle.

Je retrouve la jolie barmaid, dans un lieu neutre, le petit restaurant où on avait prit un café la toutes première loin de son territoire. Quand j’arrive elle déjà là, cinq minutes de retard, mais bon après tout ce temps ou on se connait elle habitué. Je commande un café et la rejoins à table :

« Salut, désolé pour le retard "

Je lui souris toujours avec se sourire charmeur et franc. Je lui demande si tout se passe comme elle veut. Si effectivement la brigade anti gang à laisser les cobras tranquille. Elle est pas sans savoir qu’ne demande cette faveur au chef de l’anti gang je joue ma plaque et ma carrière, je sais qu’elle va me dire qu’elle m’a rien demandé, ais j’espère qu’au fond elle, elle apprécie le geste. J’ai une question qui me brûle les lèvres, ais j’ai peur que m’a requête soit refusée :

« Dylan, j’ai localisé mon père en Californie, c’est une certitude. Je dois y allé, il y en a pour, un peu plus de cinq de route, il est à Los Angeles. J’aimerais que tu m’y accompagne, ca prendra pas plus d’une semaine grand maximum »

Je ne me sentais pas de faire ce voyage tout seul et d’affronter mon père seul. Elle est avec moi depuis le début de toutes cette histoire, je veux qu’elle soit là pour a conclusion, j’espère qu’elle[/font][/size] va dire oui.

Tu n'avais pas pour habitude de faire confiance à un flic, tu sais à quel point ils peuvent être avide de pouvoir et de reconnaissance. Et tu sais qu'avoir eu deux gangs auraient été une très belle prise alors tu étais resté très prudente dans les informations que tu avais pu lui donner. Assez pour qu'il est leur confiance mais pas assez pour mettre les tiens en danger et tu étais plutôt satisfaite de ce coup de maitre. Le territoire des Cobras s'était agrandit sans trop de grabuges suite à l'arrestation de quelques noms importants chez les Blood. Ceux qui été resté en ville se faisait discret, tu sais que c'est une question de temps pour qu'ils reviennent mais peu importe, les Cobras avaient besoin de cette victoire. Tu pensais que l'histoire était fini, que le joli flic allait reprendre sa vie et toi la tienne, alors tu avais été surprise de recevoir son message pour te demander de le rejoindre au restaurant. Curieuse, tu avais accepté et quand tu avais constaté ton retard, tu t'étais surprise à sourire parce que tu savais qu'il avait le même défaut et tu tombais juste. A ton arrivée, il n'était pas encore là, tu avais rejoins la table et c'était ensuite qu'il était apparu. « Salut, je viens d'arriver t'inquiète. » Vous échangez des banalités sur l'affaire que vous aviez en cours, il était évident qu'il avait eu un rôle important sur la paix que vous aviez. Tu avais beau avoir aidé un flic, la brigade antigang n'aurait pas raté d'elle même une si belle occasion de t'attraper. « Faut que je m'organise, je dois bosser au bar mais pourquoi pas. » Même si l'affaire était terminé, il restait des zones d'ombres sur cette histoire et tu étais bien trop curieuse pour ne pas chercher à en savoir plus. Les blood ont tués un cobra alors pourquoi les cobras ne l'avaient pas tués ? Il était clair qu'il y avait une bonne raison, ton père savait la vérité sur la mort d'une des siens et ne c'était pas vengé ? Ca parait enfantin mais oeil pour oeil et dent pour dent est une expression que vous utilisez encore. « Tu veux partir quand ? »
@Killian West

" Aux aurores demain. Je passe te prendre à ton bar vers le six-heures trente, on a de la route à faire. Prévois des vêtements pour plusieurs jours."

Je finis mon café, laisse un billet de cinq dollars sur la table, salue Dylan et quitte les lieux, elle en saura plus sur mon plan pendant le trajet. Dylan avait donc accepté de me suivre à Los Angeles. Ce qui est selon moi logique et normal. Elle était là au début de cette histoire, pendant six mois, on a travaillé ensemble et à chaque étape elle fut là, normale qu'elle soit présente pour la conclusion.

Je pense qu'elle a des questions pour cet homme, tout comme moi, peut-être que nos questions sont les mêmes. Mais si je vais à sa rencontre, c'est pour avoir des réponses et je suis trop proche pour faire marche arrière. Mes affaires sont vite prêtes, je n'emmène que le strict nécessaire dans un sac de sport. Mes années d'agent infiltré m'ont appris à ne pas me charger avec des éléments inutiles.

Le lendemain à l'heure dite, je récupère Dylan. On sort de la ville direction la cité des anges :

" On a cinq heures de route, je ferai qu'un arrêt, l'homme vit à Los Angeles. Dans la banlieue. Je pense l'observer pendant une journée ou deux. Voir ses habitudes et déterminer où l'intercepter. On évite la violence et dire que tu es une cobras qui plus est leur chef et moi un agent fédéral. On veut des réponses pas qu'il tombe dans le silence. "

Le plan est simple et claire, même si on passe deux jours à le suivre, il faut bien qu'on dorme quelque part et je savais où :

" Il y a quelques années, je suis venue pour une affaire sur L. A. Il y a un petit motel à l'entrée de la ville où on pourra s'installer. J'y ai réservé une chambre. Il est complet un congrès… c'est une chambre avec un grand lit, je te laisse, je dormirais par terre. "

Et oui même en mission, je reste gentleman. Ceci n'est pas une tentative de séduction détourné, mais de tous les motels, seul celui-ci avait encore une chambre libre. En six mois, j'espère avoir suffisamment gagné sa confiance pour qu'elle croie ce que je lui dis et ne passe pas son temps en ma compagnie à se méfier.

« Très bien, j'y serais. » Tu n'as pas pour habitude de quitter la ville. A vrai dire, c'est la première fois que tu va t'éloigner de Berkeley depuis que tu as pris la place de ton père et t'organiser en si peu de temps semble compliqué et simple à la fois. Pouvoir tout quitter en quelques heures est une preuve de plus que tu n'es pas à la tête de tout cela, même si la réalité est juste que tu n'es pas l'image de tout cela, autrement dit, tu peux gérer tes affaires importantes à distance et laisser Zeno et Auty gérer le quotidien. Vous vous séparez ensuite et tu préviens tes proches de ton absence en toute transparence. Tu te moques bien des jugements qu'ils peuvent avoir même si Zeno te conseilles de prendre des précautions, ce qui tu avais prévu de faire mais cela ne te surprends pas, il a toujours été beaucoup trop protecteur avec toi.

Le lendemain matin, tu es à l'heure à votre point de rendez-vous, un petit sac à la main que tu déposes à l'arrière de sa voiture avant de t'installer à l'avant. « En gros, tu veux jouer les flics en planque ? » Tu te moquais gentiment de lui, ce n'était pas tes méthodes. Toi, tu es plus sur le terrain que cacher derrière ta voiture même si l'idée n'est pas mauvaise, on ne sait rien de lui sauf ses drames et son passé de Blood. Tu ne saurais pas surprise de le connaitre dans un autre gang. « Et si tu te présentais simplement comme étant son fils ? Ou un membre de la famille de ta mère ? D'après ce qu'on a appris, il se planque ici donc il ne devrait pas poser de problème. » Tu ne relèves rien te concernant, tu as abandonnés l'idée de lui faire comprendre que tu n'étais qu'un simple membre, de toute manière cela n'est qu'une conviction, la vérité est trop bien caché pour qu'il puisse le prouver un jour. Et tu ne comptes pas retirer ton blouson, enfin tu ne sais pas encore, si il y a toujours une histoire de gang, il pourrait être utile. « Ok. » Tu ne savais pas trop quoi lui répondre, il était encore très tôt et tu étais bien loin de penser au moment de vous couchez même si tu appréciais le fait que lui, y est pensé. Toi, tu aurais été du genre à improviser une fois en ville. « Tu es sur que tu es prêt ? Désolé, mais ton plan est celui d'un flic qui retrouve sa cible, pas vraiment celui d'un homme qui retrouve son géniteur. »

@Killian West

Je relève la tête. Je bloque deux secondes et tourne la tête, afin de regarder Dylan bien en face. Nous étions dans la chambre du motel, en train de monter notre QG temporaire :

" Je suis agent fédéral. C'est normal que j’agisse comme un flic. J'ai été formé pour ça"

Certes, ce n'est pas une affaire qui relève du cadre officiel du FBI, mais bien une affaire personnelle. Mais pourquoi ne devais-je pas utiliser mes compétences et connaissances apprises à Quantico, au centre de formation du FBI, ici et maintenant ?

Dylan a bien choisi ses mots, ce n'est pas mon père, juste mon géniteur. Mon père était agent du FBI et il est mort il y a longtemps tout comme ma mère :

" Lui dire que je suis son fils de but en blanc… Mauvaise idée. On sait que ma mère est morte sur l'ordre des blood, mais on ne sait pas lequel lui a fait prendre du poison. S'il s'agit de cet homme, il risque de dissimuler les infos… De plus, si franchement, il avait voulu s'occuper de son enfant, blood ou pas, il aurait pu, mais voilà ce n'est pas le cas. "

Je n'avais rien à dire de plus sur le sujet et quelque part, le fait d'avoir été adopté, par du gens formidable, m'avait ouvert des portes que l'on ferme en général aux membres de gang :

" Tu veux garder ta veste cobras... Si il est toujours chez les blood ou un autre gang, il refusera de parler, fais comme tu veux, mais dans ce cas il ne doit pas savoir qu'on collabore"

Et oui si elle parle et que lui remarque que c'est une cobras, il risque de prévenir qu'une ennemie est là et je n'ai pas envie de déclencher une guerre des gangs dans la cité des anges.

Mais pour leur ont va voir s'il y a moyen de poser des micros et mini caméra chez lui. D'après mes infos le matin, il absent de huit heures à treize heures trente. Il est tout juste midi, on a une heure trente pour agir. Si elle m'aide ça ira plus vite:

" Tu veux bien m'aider à placer les écoutes et la vidéo. Dylan, pourquoi tu es venu, tu y gagnes quoi ?"

Je plonge mon regard au fond des siens en plus de six mois, je pense avoir suffisamment gagné sa confiance pour qu'elle me réponde sincèrement. Mais est ce le cas où malgré tout ce qu'il y a eu, je reste dans la catégorie : personnes à se méfier.

Entre toi et lui, il y a toujours cet affront qui t'attire autant qu'il t'énerve. Tu es une femme de pouvoir, une femme qui tape du poing sur la table dans un monde d'hommes. Tu n'aimes pas qu'on te dictes quoi faire ou comment le faire mais avec lui, c'est différent. C'est comme un jeu de deviner qui cédera le premier. Un coup lui, un coup toi, vous ne fonctionnez pas pareil et si votre duo a su se montrer complémentaire et redoutables, vous avez conscience que vous pourriez être explosif et dangereux. « Et le gars que tu cherches a été formé pour éviter les flics. » Tu comprends son choix, tu sais que ses méthodes sont rassurantes mais tu devines que si les Blood sont si difficile a attraper c'est parce qu'ils sont préparés comme les Cobras le sont. Ils savent être observateur, voir les indices qui ne trompent pas. Jouer comme des flics, c'est le faire fuir, tu en certaine mais tu sens bien qu'il n'est pas prêt à l'entendre, alors tu mesures tes paroles. « C'est ton histoire, tu as le droit de lui en dire ce que tu veux, je dis juste qu'arriver avec ce genre de méthode est une mauvaise idée » Le ton monte entre vous doucement, ce n'est pas de la colère, juste l'inévitable quand l'eau et le feu se croisent, cependant si tu peux plier sur les méthodes, tu ne renieras pas ta nature pour un homme. Peu importe ce que tu ressens pour lui, ton blouson fait partie de toi. « Ne joues pas à cela, Killian. Tu sais aussi bien que moi que tu as perdu d'avance. » Ton blouson n'est pas qu'un vêtement, c'est ton identité, ta fierté et tu ne l'as quitteras pas par crainte d'effrayer ou par peur des représailles. Tu es un Cobra et il le savait parfaitement au moment où il t'a demandé de l'accompagner. « Tu l'as dit, on ne collabore pas ensemble. Dans ma méthode, je n'utilise pas de gadgets. » Enervé ? Pas vraiment, plutôt provocatrice. Mais après tout, c'est son choix, non ? Tu acceptes de changer de peau, mais personne ne peut te retirer ta nature. « La vérité, je veux comprendre pourquoi il n'est pas mort alors qu'il a causé la mort de l'une des nôtres. Mon père n'était pas connu pour accorder de pardon. »

@Killian West

De mon point de vue son idée n’était pas la bonne, pourtant elle n’était dépourvu d’une certaine logique, je ne voulais pas me l’avouer. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sentais comme obliger de me justifier :

« Lui dire que je suis on fils, non, de un si il avait eu envie de savoir qui j’étais, il serait partie à ma recherche, et de ce qu’on sait il à pas fait, gang ou pas. De deux ce n’est pas mon père juste mon géniteur, il me doit rien et inversement, mon père est mort il y longtemps avec ma mère dans le cadre d’une mission, on y a… »

Mon téléphone vibre dans ma poche. Je décroche et écoute mon interlocuteur. Ce que j’entends me fais grimacer, le cinquantenaire qui était mon père avait changé ses habitudes et ne bouger pas de chez lui. Ce qui allait changer mes plans. Je raccroche et pose mon regard sur la jolie brune :

« Bien, il y à du changement, on va faire comme tu as dit. »

On monte en voiture et on roule jusqu’à destination. Je ne décroche pas un mot, je passe doucement devant la voiture des agents que j’avais mis en poste qui décide vu que je suis là de partir, on se gare non loin de la demeure. Je ne descends pas de suite, il me faut un petit temps, j’allais rencontrer l’homme à qui je dois la vie. Puis on va frapper la porte, un homme ouvre :[/justify]

« Agent fédéral Killian… »

« Killian West et je sais qui tu es. Et toi tu es Dylan Byrne, la fille du chef du gang des cobras décédé. Je vous attendez, entrée on à parler"

Je glisse un regard à Dylan et suivons l’homme dans sa demeure, je passe devant un miroir, l’homme se poste juste à côté de moi et la ressemblance est troublante, une copie conforme seul les années sont des signes distinctives, mais identique, ressemblance qui à as pas du échapper à ma joli compagne. On s’assoie sur des siège qui nous indique et prend place lui-même:

« Je me doute que vous avez de nombreuses questions. Mais laissez moi vous raconter mon histoire, elle devrait répondre à une partie de vos questions. Déjà contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas un Blood, mais je fis partie des Cobras. Ton père Dylan m’a libéré il y a quatorze ans de mes obligations envers le gang, me permettant de quitter Berkeley et de venir ici couler le reste de mes jours. Ton père avait vent que les Blood préparaient un mauvais coup, il à décidait d’envoyer quelqu’un les comme on dit les infiltrer… Je me suis porter volontaire, je n’étais pas tatoué et jeune dans le gang, mais ton père me connaissais depuis tout jeune et connaissais ma valeur. On j’ai fait ce qui faut pour intégrer les Blood et monter les échelons. Puis j’ai connus ta mère, et suis tombé amoureuse, c’étais une Cobras, ton père étais au courant et n’y voyais aucun problème. Elle tomber enceinte et les Blood on essayé de la tué, les cobras l’ont protégé, mais en t’abandonnant elle t’a donné la possibilité d’avoir une vie loin des guerres des gangs. Mais il y a quinze ta mère est revenue elle t’avait retrouvé et voulais qu’on vie notre vie à trois. Les Blood on tout apprit et l’on tué, le poison est leur signatures, j’étais le prochain alors avec l’accord de ton père je suis partis, avec le démantèlement des Blood je savais que je vous verrais… Killian sache que j’ai toujours veiller sur toi de loin, pour toi Dylan ton père avait déjà prévu quelqu’un. Tenez voici un document signé de ton père provenant es dire, tient Dylan tu devrais reconnaître l’écriture et la signature de ton père »

J’étais un peu assommé, par son long monologue qui répond à ma question de qui il est et plein d’autre, une seul m’intéressé, je relève sur lui mes yeux :

« Son nom ? »

« Anya Stern »

J’étais pas bien, je devais sortir de cette maison, prendre un peu d’air frais, mais une fois dehors, j’ai vomi, je ne sais pas pourquoi trop d’infos, peut être. Je n’étais pas sur au final que venir étais une bonne idée.

Il y avait toujours cette espèce de tension entre vous, celle qui faisait de vous un duo si parfait mais aussi un duo explosif. Vous avez du caractère et pas la moindre peur l'un envers l'autre, que ce soit pour ton blouson ou pour sa plaque et c'est une chose plus rare qu'on ne l'imagine. Tu l'écoutes sans rien dire de plus, tes relations avec ton père ont toujours été compliqué, conflictuel alors tu es mal placé pour donner des conseils sur ce genre de chose. Encore moins quand il s'agit d'une histoire aussi complexe. Tu ne dis rien, mais tu souris quand il te dit que vous allez suivre ton plan, victoire modeste mais victoire quand même. Et c'est armé de ton blouson noir que tu le suis jusqu'à une adresse bien précise. Une petite maison modeste, identique à celle de ses voisins, identique à celle de la moitié de la ville. « Il sait qu'on est là. » Tu ne veux pas le presser mais tu devines qu'il est loin d'être idiot si il est encore en vie. Ses agents n'étaient pas des plus discrets et si il avait changé ses habitudes c'était qu'il avait senti un truc. Pour toi c'était une évidence. Vous vous décidez à sortir de la voiture pour rejoindre la porte qui s'ouvre rapidement. Tu laisses échapper un long soupir quand il se présente comme un agent fédéral, pour toi, il n'y a pas de pire mot pour braquer quelqu'un. Mais pas lui, lui, il savait qui vous étiez et cela était encore plus intriguant pour toi. Tu ne dis rien mais ton regard croise le visage de l'homme qui ressemblent traits pour traits à celui qui se tient à tes côtés. Bien sûr, les traits sont vieillis, fatigués, usé par le temps mais tu pourrais parier qu'avec quelques années de moins, ils auraient été identique. Tu suis Killian dans le silence, observant les lieux, cherchant des indices avant de rejoindre le canapé de l'homme. Tu écoutes ses mots, tu écoutes son histoire et tu comprends le raisonnement de ton père, tu comprends aussi pourquoi personne ne sait ce qu'il est devenu. On voit souvent le côté sombre d'un gang et vous êtes avant tout une famille, ton père connait la souffrance de perdre la personne qu'on aime et malgré sa dureté, tu n'es pas surprise d'un tel comportement. Killian se lève et sort alors que tu interroges l'homme en face de toi, il a éveillé ta curiosité et tu devines que le jeune agent à besoin de quelques instants pour s'en remettre. « Pourquoi personne n'a entendu parlé de cela ? Je comprend que mon père cache votre fuite, mais pas l'infiltration chez les Blood. On jette pas l'un des nôtre ainsi sans avoir un plan B. » Tu n'accordes même pas un regard aux papiers dont tu ne crois rien, c'était la première règle que Zeno t'avait appris quand tu avais repris le trône : ne jamais laisser de traces. Et puis, tu ne connais pas l'écriture de ton père, c'est stupide quand on y pense mais tu n'as jamais eu l'occasion de prêter attention à ce genre de détails. Tu l'écoutes et tu sens que les secondes défilent sans que Killian ne revienne. Tu veux te convaincre que ce n'est pas ton problème, que ce qui compte se sont tes propres réponses mais tu as plus de coeur que cela Dylan. Tu t'excuses du regard avant de le rejoindre dehors. « Ca va aller ? »

@Killian West

Non ça n'allait pas vraiment, ça vraiment trop de révélation d'un coup. Dans mon métier les révélations, les aveux, les gens qui disent tout, son appréciables, même très recherchés. Mais en général dans les affaires que je traite elle ne me touche pas directement:

" Si tu as des questions à lui poser encore, fais vite. Je t'attends dans la voiture. J'ai besoin de digérer"

J'avais une petite bouteille d'eau dans le véhicule ainsi que des pastilles à la menthe qui me permit de me rincer la bouche et de rafraîchir mon haleine. Je sais que je devrais encore parler avec lui, mais pas aujourd'hui, pas maintenant. Je voulais rentrer au motel et me changer les idées, pensé à autre chose.

Une fois Dylan dans la voiture à mes côtés, on prend la direction du motel. Le soleil était encore haut dans le ciel. Il y avait une piscine au motel, j'achète un maillot de bain à une boutique vu sur le trajet, et fit des longueurs, je n'avais pratiquement pas parlé à Dylan, j'avais eu besoin de classer les informations.

Le soleil commence à baisser quand je rejoins notre chambre. Je pris une douche et sortit de la da bain avec une serviette sur les hanches :

" Je m'excuse pour aujourd'hui, je fus pas très bavard. J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi les Blood n'ont jamais été suspecté dans la mort de la mère et comment il peut vivre en sachant qu'il a le pouvoir de rendre justice"

Je plonge mon regard dans celui de Dylan, je sais qu'elle ne peut pas me répondre. Je me détourne d'elle et commence à étaler une couverture sur le sol en guise de matelas pour la nuit. Je lui laisse le lit, j'avoue que la moquette n'est pas de première qualité. Mais bon, il y a qu'un lit double. Soyons gentlemen.

Tu étais incapable de comprendre ce que ressentais Killian à cet instant, face à un père qu'il ne connait pas, fasse à une histoire probablement bien différente de celle qu'il avait imaginé. Il avait fini par fuir et tu avais vu en lui une faiblesse qui t'avait touché. Une faiblesse qu'il s'était toujours gardé de te montrer. Evidemment, toi, tu étais resté. Tu imaginais qu'il avait besoin de quelques instants pour lui, pour se remettre des mots de son père. Instants que tu n'allais pas gâcher alors tu lui posais les questions qui te hantaient. Ses réponses étaient vraies, tu le sentais dans le ton de sa voix mais aussi dans le plan qu'on lui avait demandé de respecter à la lettre. Un plan qui traduisait bien les méthodes de ton père, même si tu savais que ce n'était qu'une simple infiltration, il devait y avoir un enjeu plus grand qu'une guerre de territoire mais tu doutais que l'homme ne le sache. Après tout, ne pas tout dire était l'un des jeux favoris de ton père. Tu avais ensuite rejoins Killian a l'extérieur pour t'assurer que tout allait bien. Ce n'était pas le cas, il avait besoin de temps. Tu avais hochés la tete en guise de réponses avant de retourner à l'intérieur. Oui, tu avais des questions, beaucoup. Trop surement, mais ton ami avait besoin de toi, ça passait avant et l'homme le comprenait. Tu lui promettais de reprendre cette conversation plus tard et rapidement, tu avais rejoins le jeune agent dans sa voiture. Un silence de plomb c'était installer et il avait disparu pour le reste de l'après-midi. De ton coté, tu avais profiter des alentours du motel, c'était la première fois que tu étais dans cette ville. Et quand le soleil avait commencé à se coucher, tu avais rejoins votre chambre dont le seul bruit venait de la douche. Tu étais en train de ranger quelques affaires quand il était apparu, seulement vêtu d'une serviette. « La peur. Il est traumatisé par l'idée que les Bloods le retrouvent. » Et il a raison, si ils apprennent qu'il est en vie, il est mort. Tu le regardes ensuite installant son matelas pour la nuit à venir. Une nuit qui allait être longue vu l'épaisseur du matelas de fortune qu'il avait. « Laisse tomber ce truc. On a pas huit ans, on peut partager le même lit, non ? » Vous étiez des adules humains et non des animaux alors cela devait être dans vos cordes, non ? « Tu as mangé aujourd'hui ? »
@Killian West

Dylan propose de passer la nuit dans le même lit, en tout bien tout honneur. Comme elle le dit on est plus des enfants, on est adulte et capables de passer une nuit sans que rien ne se passe. Cela fait un peu plus de six mois qu'on collabore, et rien ne s'est passé.

Malgré tout, sa réaction me fit me retourner. Elle sait bien que c'est surprenant pour moi, surtout quand on sait qu'elle m'attire, et ça, elle le sait :

" Merci, c'est gentil, un matelas sera moins dur que le sol."

J'esquisse un petit sourire et disparaît dans la salle de bain revêtir une tenue adaptée pour la nuit. Un t-shirt et un boxer faute de mieux, je me suis rapidement glissé sous les couvertures. Pourquoi m'avait-elle proposé cela ? Le fait que je dorme par terre l'a peiné un peu, ou vu les révélations que j'avais eu, et l'effet qu'elle avait eu sur moi l'a touchée ? Je ne sais pas :

" On y retourne demain. Du moins moi. Tu fais comme tu veux, mais il ne nous a pas tout dits, moi aussi, j'ai des choses à lui dire."

Oui, je voulais lui dire ce que je pense de tout ça. Lui dire que malgré ce qu'il a dit, il n'est rien de plus qu'un géniteur. Immobile dans le lit, je fixe le plafond :

" Je suis un cobra en fin de compte. Je veux dire qu'au début, on passait, qu'une partie de mon sang était un cobra et une autre blood. Mais non je suis cobra à cent pour-cent. J'aurais pu naître et vivre au sein du gang. On aurait grandi ensemble… Peut-être même sorti ensemble hahaha. Tout aurait été différents Dylan. "

Oui, le monde serait le même, mais ma vie non, je ne peux pas dire que j'aurais préféré. Je sais juste que je ne serai jamais devenu agent fédéral du FBI. Ma famille adoptive est super avec moi. Je n'ai jamais manqué de rien. J'étais heureux jusqu'à leur mort. Puis sans cette vie, je n'aurais jamais connu ma défunte femme, mais si tout avait été différent serait elle encore vivante.

Beaucoup de questions, beaucoup de si, mais peu de réponses comme toujours. Je sais que Dylan n'a pas les réponses, mais elle a une opinion sur le sujet. J'entends sa respiration et je sais qu'elle ne dort pas. Je roule sur le côté et la regarde

" Aurais-tu déjà imaginé ta vie si tu n'étais pas né chez les cobras, dans une famille… Sans gang ?"

Sa réponse peut être intéressante à voir surprenante où au contraire prévisible.

« J'y retourne aussi, je suis d'accord avec toi, soit il ne nous a pas tout dit, soit j'ai des choses à apprendre sur mon père. » Ta mère était sa faiblesse et tu le savais, mais en dehors d'elle, tu ne l'avais jamais vu ce comporter comme le père de Killian semblait le dire et cela te perturbais. Est-ce que c'était parce qu'ils étaient proches ? Parce qu'ils se reconnaissaient en lui ? Ou alors, il y avait une autre histoire là-dessous, quelque chose que tu n'imagines pas. La situation était plus étrange que tu l'imagines, tous les deux, dans le même lit. Vous sembliez un peu mal à l'aise, un comportement qui ne vous ressemble pas. « Je t'aurais probablement détesté durant longtemps. » Tu riais légèrement en repensant à celle que tu avais été. A la petite Dylan qui détestait ce bar, ce gang et tout ce qui pouvait s'y passer. A l'adolescente rebelle qui avait choisi des études de droit pour partir loin, pour se sentir "juste". Et puis même avec du sang de Cobra dans les veines, il y avait encore l'initiation à passer, un moment assez particulier. Un moment difficile mais le meilleur moment pour faire ses preuves et prouver qu'on est prêt à tout pour notre gang. « Il m'a fallu du temps pour comprendre et accepter tout ce que le gang représente. » Comprendre pourquoi ton père les plaçaient sur le pied d'égalité que toi. Pourquoi ses parfaits inconnus étaient "notre" famille. Killian te demandes si tu avais déjà imaginer sa vie sans le gang, il ignore que tu l'as fait des centaines de fois. « Souvent. Surtout quand ma mère nous a quitter. » Ton père était inconsolable et il s'était renfermé en se concentrant sur le gang. Tout le temps. Tu passais ta vie sur les tabourets du bar jusqu'à ce que tu es l'âge de sortir seule. L'âge de vivre seule. « Je n'ai pas toujours dans le gang, tu sais. Avant la mort de mon père, je ne voulais pas en entendre parler. J'avais quitté la ville, j'avais un bon job dans un cabinet d'avocat, je ne voulais pas cet héritage. Mais Zeno est ma famille, quand mon père lui a laissé les rennes, il a eu besoin de piliers pour remettre les Cobras sur le bon chemin. Je ne pouvais juste repartir. » Et c'était la meilleure décision de ta vie, ce n'était pas toujours facile mais tu te sentais bien avec le gang.

@Killian West

Nous étions arrivés à se faire des révélations. Mais nous en étions pas pour autant à l’aise à partager se lit. Sa dernière révélations me surpris, elle n’a pas toujours fait parti du gang. Elle avait même était avocate, elle avait fait bien plus que d’imaginer une autre vie elle l’a vécu. Elle à eu le courage de faire ce que j’imagine à peine imaginer : changer de vie. Elle fait preuve d’une grande force qui la rend encore plus désirable :

« Et tu m’aurais détesté simplement parce je serais né dans un gang, si tout avait était différent, non on serait devenue amis je pense, tout comme maintenant »

Malgré la pénombre de la pièce, le peu de lumière permettait de voir que je souriais en lui disant cela, et le ton de voix avait celui de l’amusement. Je me demandais si elle s’était livrer ou révéler à d’autres personnes, comme le fameux Zeno ou si j’étais le seul :

« Tu as l’air proche de Zeno, je ne sais pas qui il allait est ce ton petit amis, sinon ton cœur est il déjà prit, bat il ou a-t-il déjà battu pour une personne, si oui qui ? »

Oh oui j’étais curieux, déformation professionnel, j’avais l’habitude de poser des questions et avoir des réponses, mais elle aussi avait cette habitude. Nous n’étions pas si différent u final, je pense que sa formation d’avocate, prend le dessus parfois et son envie de savoir était à comme avec notre homme rencontrer ce matin elle avait soif d’en savoir plus.

Je me faisais un plus charmeur et séducteur, en gardant malgré tout, une distance entre nous, une distance que si elle était d’accord je réduirais, mais je ne tente rien, e ne veux envahir on espace, je n’ai pas envie de dormir parterre. Oui j’ai chaud et sent la chaleur émanait de son corps. Peut être aurions nous mieux fait d’aller dans un autre motel et prendre deux chambre. Certes on fait rien de mal, mais j’ai un peu de mal en la voyant là couché à mes côté à rester concentrer sur l’affaire, j’ai était agent infiltré j’ai déjà dû jouer les amoureux transi, faire semblant, mais avec elle je ne joue pas, je suis sincère, délicatement j’approche ma main et remet une de ses mèches derrière son oreille, plongeant on regard dans le sien...

« C'est même une évidence, avant de revenir en ville, je détestais chaque membre du gang. » Parce qu'avant de les voir comme ta famille, tu les voyais comme ceux qui t'avaient volé ton père. Et si aujourd'hui, tout le monde voit une femme forte travaillant pour un gang, tu ne l'as pas toujours été. Durant longtemps, tu n'étais qu'une petite fille comme les autres, une petite fille avec des couettes et des robes roses qui voulaient devenir une princesse ou sauver le monde. Et puis, tu avais grandi et tu avais découvert que notre monde était bien plus cruelle qu'il n'y paraissait. Parfois, tu le regrettais. Parfois, tu te disais que tu aimerais revenir en arrière et changer les choses. Sauver ta mère, apprendre à comprendre ton père, assumer ton héritage mais c'est impossible et tant mieux. Sans ce passé, tu ne serais pas celle que tu es. Alors oui, tu n'es pas parfaite, tu en es loin, tu es une râleuse, qui a un gros soucis avec ses sentiments et avec l'ouverture aux autres mais tu le sais et tu le vis bien. « Zeno est le frère que je me suis choisi, il y a déjà de nombreuses années. » Depuis toujours en réalité, il a toujours fait partie de ta vie et sans trop que tu comprennes comment, il t'a toujours comprise. Il t'a laissé haïr le gang qu'il a toujours adoré, il t'a laissé la haïr d'en faire parti tout en s'assurant que tu saches que tu pourrais toujours compter sur lui. Quant au fond de sa question, tu l'ignore simplement parce que tu n'en sais rien. En théorie, ton coeur est libre de battre comme il l'entend mais en réalité, il y a ce lien entre vous que tu es incapable de définir. Incapable de dire clairement. A son mouvement, tu ne dis rien mais rapidement, tu perds une partie de ta confiance en toi. Tu as compris que tu t'étais ouverte à lui, peut-être un peu trop. « Nous devrions peut-être dormir. La journée de demain risque d'être fatigante. » Quelques minutes avec son père avait été compliqué alors plusieurs heures, est-ce que c'était possible ?

@Killian West

Avant que ça n'aille trop loin, Dylan propose de dormir, la journée de demain serait tout aussi intense. Je me remets sur le dos, le sommeil ne venant pas, dans la pénombre, je contemple le plafond. Dans ma tête, les infos recueillies tournent en boucle.

Maintenant que j'en sais plus sur d'où je viens, je veux connaître le fin mot de l'histoire et tout comme mon amie, découvrir pourquoi toute cette affaire fut secrète. Et si pour Dylan, c'est important, c'est donc important pour moi. Elle est là pour moi et je compte bien être à ses côtés. Dans cette histoire, je ne suis pas le seul à en apprendre sur mon passé.

Elle venait de me confier, ne pas toujours avoir fait parti du gang, je comprends pourquoi elle m'aurait détesté si j'avais fait partie du gang. Mais si on s'était rencontré à l'époque où elle n'était pas dans ce groupe, aurais-je été autant attiré par elle.

Cette proximité, dans cette chambre, dans ce lit, me donne chaud et me sent terriblement tendue. J'entends la respiration de la belle, dors t'elle, je ne saurais pas le dire, elle me trouble bien que je veux bien le dire. Un mot d'elle, je suis prêt à lui faire montrer mon amour. Mais elle, c'est une carapace qu'il est dur de passer. Je sais qu'en se livrant à moi, et en collaborant sur cette affaire, sa carapace s'est ouverte un peu.

La fatigue s'empare peu à peu de moi, avant de sombrer, j'avoue mes sentiments :

" Je t'aime Dylan."

Après trois heures de sommeil, je me réveille, Dylan et moi sommes lovés l'un contre l'autre. Elle dort, sa respiration lente le confirme. Sans la déranger, je sors du lit. J'ai réussi à ne pas la réveiller. J'allume un petit pc portable. D'où je suis, je peux veiller sur elle, par réflexe, je pose mon neuf millimètres à portée de main. Et relis les informations récupérées la veille. Il fait encore noir dehors.

Je me plonge dans mes notes si bien que quand Dylan se réveille, plusieurs heures, se sont écoulé sans m'en rendre compte.

Est-ce que ça valait le coup de s'acharner sur le passé ? De vouloir découvrir le plan de ton père pour celui de Killian ? Il était vrai qu'il y avait de nombreuses zones d'ombres, vrai aussi que tu n'aimais pas ne pas savoir pourquoi il avait agi ainsi. Mais est-ce que tu étais le genre de femme à parcourir la moitié du pays pour cela ? Non. La réalité, c'était que tu étais là pour lui. Pour l'homme à tes côtés parce que tu as su à la seconde même où il est entré dans le bar que son histoire était aussi compliqué que douloureuse. C'était pour lui que tu étais là, malgré les apparences. Pourtant, lui parler d'effraie, justement parce que durant ces quelques minutes, tu n'as pas peur. Tu oses te confier à lui, tu oses lui montrer qui se cache derrière le blouson de cuir. Il a ta confiance, plus que certains membres de ton gang mais il l'ignore. Ou du moins, tu te rassures ainsi. Tu n'aimes pas te sentir si vulnérable, cela n'est pas dans ta nature et c'est pour cela que tu lui propose de dormir. Tu lui souhaites bonne nuit avant de lui tourner le dos, fermant les yeux rapidement. Mais pas aussi vite qu'il semble le croire puisque tu entends ses quelques mots qui te vole un sourire dont tu n'as pas conscience. Pourtant, tu ne bouge pas, tu ne réagis pas et tu en viens à te poser une question assez simple : Est-ce qu'on te l'a déjà ? Et pire encore, est-ce que tu l'as déjà dit ? C'est sur cela que tu t'endors pour plusieurs longues heures de sommeil. Quand tu ouvres les yeux, le soleil commence seulement à se lever mais tu constates bien vite que tu es seule dans les draps. Tu te redresses et tu l'aperçois. « Bonjour. » Tu lui souriais. « Tu as l'air d'être là depuis des heures, tu as dormi ? »

@Killian West

Dylan s'inquiète de savoir si j'ai dormi. Trois heures me suffisent. Adolescent pour me tirer de mon lit, il fallait vraiment s'y prendre tôt. Je ne compte plus les retards dus à des pannes d'oreiller ou de réveil comme on dit. Mais en grandissant, j'ai laissé derrière moi le mode marmotte. Les traits de mon visage s'assombrissent furtivement. Mon sommeil et passés à trois heures peu après la mort de ma famille, quand j'ai traqué l'assassin de ma famille en vain.

Je sais de qui il s'agit, un homme au service d'un cartel de la drogue mexicain : Dirosa. Mais n'ayant aucune preuve à charge, hors de ma portée juridictionnelle, il avait échappé à la justice, mais bientôt, il fera à ma justice. Je souris à Dylan et approche d'elle, une fois de plus, je glisse une de ses mèches derrière son oreille :

" Il semblerait que tu aies eu du sommeil à récupérer. T'inquiètes pas, tu ne m'as livré aucun secret compromettant "

Je souris de plus belle. Même au réveil elle est belle. Il devient de plus en plus difficile de rester auprès d'elle. Une fois de retour à Berkeley on devra mettre un terme à notre collaboration. Je sais que je devrais me lever, quitter cette chambre, aller chercher le petit déjeuner… mais non, je plonge dans le sien. Lentement j'approche mon visage du sien. Je sens son souffle, une chaleur irradie mon corps et pose mes lèvres sur les sienne, la faisant retomber en arrière sur le lit, ai je tort ?

Dylan, va-t-elle enfin baisser sa garde, avec moi, elle ne risque rien ? Elle peut avoir confiance en moi. Je crois lui avoir prouvé que nous pouvions se fier l'un de l'autre, et j'ai du mal à croire, qu'elle est venue avec moi à Los Angeles juste pour rencontrer mon géniteur et avoir des réponses, j'ai envie de croire qu'elle est venu pour moi, je décolle mes lèvres et lui dit :

" Dylan… C'est dur d'être juste ami."

Et reprend mon baiser. Soit elle mer repoussée comme tant de fois, soit elle accepte ce moment charnel et décide de s'accorder un moment de plaisir…

On dit que le stress empêche de dormir presque autant que la culpabilité et il serait une erreur de croire qu'étant la chef d'un gang tu as ce genre de problème. Bien au contraire, tu n'es pas stupide, tu flirtes avec l'illégalité et tu tombes à l'intérieur à chaque fois mais cela n'est qu'un détail pour toi. Tu accuses bien plus un loi trop étroite d'esprit qu'une réelle danger. Tu as grandi dans un monde bien plus noir que la plupart des gens et tu as vu de l'intérieur un gang bien moins droit que ce que tu as fait aujourd'hui des Cobras. Alors oui, tu as bonne conscience au fond. Tu te redresses en lui demandais si il a penser à dormir, son visage semble épuisés, ses yeux usés par l'écran et tu devines qu'il n'est pas simple de trouver le sommeil après ses retrouvailles de la veille avec son père. Avec cet homme qu'il a dû haïr de l'avoir abandonné durant tant d'années qui remet tout en cause en jouant la carte de la protection. Comment haïr un père qui se sacrifie pour son enfant ? Tu l'ignores, le tien n'a jamais fait ce choix. Quand ta mère est morte, il s'est même rapprocher du danger, il s'est plongé dans le noirceur de la ville. Il s'est éloigné de toi pour d'autres raisons. Tu ne peux pas imaginer ce qu'il vit. Tu ne peux pas l'aider à mieux comprendre. A sa réponse, tu souris même si tu as bien conscience qu'il a éviter ta question. Puis il se produit une évidence que tu n'avais pourtant pas vu venir sur le moment. Un rapprochement qui semble naturel et impossible à la fois. Tu ne baisses jamais ta garde, surtout pas face à un homme qui te plais. Pourtant cette fois, tu ne le repousse pas, pas tout de suite. Posant ta main sur sa joue, tu recules légèrement son visage. « On ne devrait pas faire ça, Killian. » Tu lui souriais, tu aimes croire que tes gestes sont doux mais tu ignores si tu sais l'être. « Je ne suis pas le genre de femmes qu'on veut dans sa vie, crois-moi. » Certes, il n'est pas en train de te demander en mariage, ni même de te proposer autre chose qu'un instant furtif mais tu ne sais pas. Tu as le sentiment que ce moment ne serait pas qu'un coup d'une fois et tu sais qui tu es. Tu le sais parfaitement.

@Killian West

Ne pas vouloir d'elle dans ma vie ? Sans me reculer d'elle, je plonge mon regard de braise dans le sien. Mes yeux avaient une intensité qui exprime la sincérité :

" Dylan Byrne, ça fait plus de six mois, qu'on collabore, qu'on a vécu beaucoup de choses ensemble. Je sais quel genre de femme tu es."

Au fur et à mesure du temps qu'on a passé ensemble à bosser sur ma famille et sur la mise hors d'état de nuire des blood, j'avais pu l'observer dans plusieurs situations, j'ai découvert qu'elle style de personne elle est, et au fond de moi, ça me plaisait, elle soufflait sur ma vie. Un vent de nouveauté et de fraîcheur comme on dit :

" Tu es déjà dans ma vie, et je trouve ça super. Te rencontrer est une très bonne chose. Je ne te propose pas le mariage. Ni même de sortir avec moi. Ce qui se passe à Los Angeles reste à Los Angeles, sauf si…"

Sauf, si elle veut aller plus loin. On n'est pas à Berkeley. Ici, elle n'est pas le chef des cobras et je ne suis pas agent fédéral. On est juste un gars et une fille. Depuis plusieurs semaines, on a une pression sur nos épaules. Laissons retomber celle-ci. Profitons du fait qu'ici, on est des personnes qui peuvent lâcher prise le temps d'un moment fugace.

Je l'embrasse à nouveau et la renverse sur le lit. Mais je ne vais pas plus loin sans son accord. Elle est en droit de refuser, mais nos jours, dans la cité des anges, touchent à leur terme. C'est certainement notre dernière journée ici, peut-être même la dernière fois qu'on est aux mêmes endroits tous les deux :

" Dylan… Je t'a…"

Je ne finis pas ma phrase, mais les mots sont clairs, posant mes lèvres de nouveau sur les siennes, juste après avoir enlevé mon t-shirt…

Les choses étaient en train de devenir différente entre Killian et toi, tu le sentais. Son regard sur toi était différent, la douceur de ses mots aussi et tu te surprenais à être toute aussi douce. « J'aimerais que tu le saches. Vraiment. Mais les choses sont plus délicates que je le montre. » Sortir avec toi c'est vivre avec une épée Damocles en dessus de la tête. C'est entré dans un monde qui ne sera pas des plus accueillant même son nom traine déjà autour du comptoir. Un flic qui traine avec l'une des Cobras, forcément cela fait parler et beaucoup sont méfiants. Ils connaissent ton passé et tes doutes sur la famille, il ignore qu'aujourd'hui tu es la main de fer qui leurs évite des ennuis. Il pense juste que tu fais ce que tu veux parce que tu couches avec Zeno. Si il savait que la réalité était bien moins drôle, que ton corps était autant fermé que ton coeur face à l'amour ou ce qui y ressemble. Tu n'aimes pas te sentir faible, encore moins face à un homme mais face à lui, c'est différent. Tu n'es pas de glace comme tu peux l'être. « Sauf si ? » Tu devinais la suite mais tu avais besoin de l'entendre pour être certaine. Tu es une femme, tu sais que craquer pour quelqu'un peut te rendre faible et parfois même stupide alors tu ne voudrais pas imaginer autre chose que le font de sa pensée. Tu le regarde avec ton air défiant et sexy à la fois qu'il doit connaitre par coeur avant qu'il ne te renverse sur le lit. Les choses s'accélèrent encore suite et alors que vos vêtements disparaissent, tu poses ta main sur son torse pour le ralentir. « Promet-moi que ce n'est pas un piège ? Promet-moi que tu ne joues pas pour nous affaiblir ? » Une partie de toi trouve cela stupide. Il peut parfaitement te dire "oui" et vous trahir, te trahir à la fin mais tu lui fais confiance. Et poser la question est plus fort que toi.

@Killian West

J'embrasse encore et encore Dylan, avec fougue et passion. Mon corps tout entier brûle de désir pour cette jolie brune. Je lui susurre à l'oreille les mots qu'il la rassure :

" Fait moi confiance, je t'aime. Jamais je ne pourrais te trahir."

Mes paroles sont sincères. Je ne lui mens pas. Oui, je l'aime, ça date depuis plusieurs mois, elle m'a repoussé. Mais inlassablement, je suis revenu vers elle. On a travaillé main dans la main. On a été présent l'un pour l'autre à chaque étape de cette affaire, se soutenant face aux découvertes et aux révélations alors que nous touchions au but.

Bien vite, nos vêtements ne sont plus qu'un tas de tissus au sol, laissant nos corps vibrer à l'unisson.

**************************************

Allongé à son côté appuyé sur un coude. Je reprends une respiration normale, plus lente. Une fine pellicule de sueur s'est formée sur ma peau. Le lit est défait, on s'y réfugiait, faisant de ce dernier le témoin silencieux de nos ébats.

Je la regardais, lovée l'un dans les bras de l'autre. Je la trouve encore plus belle. Mais ses sentiments pour elle continuent à grandir pour elle. Oui, mais voilà, on repart dans moins de deux jours, il nous reste encore une journée et une nuit ici. Je compte l'aimer pendant ses moments-là.

Mais une fois de retour à Berkeley que se passera-t-il pour nous, là-bas ce n'est pas comme ici. On y vit, on y travaille, on est connue :

" Dylan, ce qui se passe à Los Angeles reste à Los Angeles où alors ce qui se passe ici, continue à Berkeley ?"

La décision lui appartient. Sa situation est plus délicate que la mienne. Elle est membre, si ce n'est la chef du gang des cobras, son tatouage et son blouson sont clair, mais moi, je suis agent du FBI. Que penserait son gang d'une relation entre elle et moi ?

Je leur ai prouvé que je ne suis pas une menace, bien au contraire. Je leur ai permis de se débarrasser des Blood et ainsi d'agrandir leur territoire. De part de mes parents biologiques, je suis un cobra et je sais que pour eux cela a de l'importance, mais jusqu'à quel point ?

Je sais, et même convaincu, que si on nous laisse une chance, je peux rendre Dylan heureuse et je le ferai, mais se laissera-t-elle faire, sa réponse à mes questions scellera la suite de notre aventure, mais tant qu'on est dans la cité des anges, je vais l'aimer, l'embrasser, laisser mon corps s'unir au sien.

Est-ce que tu allais craquer Dylan ? Est-ce ce que tu en avais le droit ? L'envie, c'était une évidence mais tu te connaissais assez pour savoir qu'une nuit n'était jamais qu'une nuit. Surtout quand les sentiments s'en mêle et le beau brun réveille en toi des sentiments que tu as toujours préféré taire pour des raisons évidentes. Les Cobras. Ils étaient là dans les pires moments de ta vie et ta loyauté envers eux étaient plus forte que tout, plus forte que toi. Tu te devais de les protéger et craquer pour un homme de loi n'était clairement pas un choix dans ce sens. Et pourtant, plus tu y réfléchissais et plus tu te disais qu'il pouvait comprendre. Comprendre tes choix, sortir de sa droiture, s'ouvrir l'esprit à un monde qui ne serait pas que noir ou blanc, voir le monde comme tu le vois. Le voir dans une nuance de gris où chaque chose à sa part sombre et sa part de lumière. Il te dit qu'il t'aime et tu veux le croire mais ce sont des mots que tu n'entends pas. Des mots qu'on ne t'a jamais dit alors comment savoir si tu dois y croire ? Tu l'ignores mais tu décides de le faire et vous laissez vos coeurs guider vos corps, ignorant demain. Vous vous laissez posséder par vos désirs, laissant vos mains découvrir vos corps durant plusieurs minutes qui paraissent si courtes et si intense à la fois. Puis tu t'installes dans ses bras, sans un mot. Dans un silence que tu ne trouves pas gênant mais qu'il fini par briser avec une question dont tu n'as pas la réponse. Avec l'envie de lui dire que tout vas continuer mais est-ce le bon choix ? Est-ce que cet instant de magie ne devrait pas rester unique ? « Je vais prendre une douche, on a rendez-vous avec ton père dans une demi-heure. » Tu déposes un baiser sur sa joue avant de disparaitre dans la salle de bain. Tu te défiles Dylan, une fois de plus. Comme un serpent qui s'échappe dans les herbes hautes par peur. Peur de ce qu'on dira ? Ou simplement peur de le laisser prendre du pouvoir sur toi ?

Tu reviens quelques instants plus tard, enroulé dans une serviette. Et oui, prendre la fuite comme dans les films, ça marche mais tes vêtements sont dans ta valise et puis, tu sais que ta réponse n'était pas convaincante. Tu sais que tu ne fais que repousser une conversation qui t'angoisse et comme souvent, tu ne fais pas dans la dentelle. « Il me faut du temps, Killian. Il faut que j'en informe Zeno avant que quelqu'un d'autre le fasse si tout cela doit se reproduire à Berkeley. Et il faut que je les rassure sur le fait que ta plaque ne sera pas un problème pour ma loyauté. »

@Killian West

Coup du destin

@Dylan Byrne & @Killian West

Coup de chance ? Ou de malchance ? Tel est la question mais le téléphone sonne et c'est le père de Killian, il doit vous voir en urgence.

A vous de jouer :h2:

Ma plaque, mon statut d'agent fédéral n'est en rien une entrave à la loyauté de la cobras envers le gang. Elle me dit qu'elle avertirait Zeno, comme s'il était le chef du gang. Mais une voix au fond de moi, me disait que la jolie brune, tenait un rôle de premier ordre dans le groupe, bien plus que la barmaid. Mon instinct ne m'a jamais trompé.

Dylan voulait donc que notre relation intime continue à Berkeley. Je n'avais rien contre ça. Depuis la disparition de ma famille, Dylan et la seule femme qui m'attire réellement, et je ne parle pas que du physique.

J'étais heureux de ce qui venait de se passer dans cette chambre et si ça tenait qu'à moi, je recommencerais de suite. Mais comme l'avait justement dit la jeune femme, on a rendez-vous dans une demi-heure, j'avais oublié. Quand elle revint juste avec une serviette autour d'elle, le rendez-vous pouvait attendre, je me fis violence pour me sortir du lit nu, et allais prendre une douche.

Puis une fois habillée plaque à la ceinture, arme dans l'étui et lunette de soleil sur le nez, j'étais d'attaque pour une nouvelle journée. J'avais laissé le costume cravate dans la chambre en optant pour un jean. Un t-shirt blanc avec une chemise bleu jean, ouvert par-dessus le pantalon. Tout en conduisant, je dis à Dylan :

" Tu es forte. Je vais essayer de faire sans vomir cette fois. Tu vas enfin avoir peut être des réponses, mais celle-ci pourrait amener des questions dont jamais personne ne pourra y répondre."

La remarque n'appelle pas une réponse, juste à la faire réfléchir. Mon téléphone vibre, c’est mon père il demande à ce que l’on vient de toute urgence. En arrivant chez mon père, quelque chose cloche, la porte est ouverte, pas un bruit et un peu de sang :

" Ce n'est pas normal. Tu as une arme ?"

Je sortis mon neuf millimètres de son étui, mon père allongé au sol tenait un pistolet qu'il haletait, prudemment, j'approche de lui. Il est blessé, ils sont partis, m'assure-t-il avant de s'évanouir, le prend mon portable et compose le 911 :

" Agent West du FBI envoyé une ambulance au 1252, West avenue, homme âgé avec une blessure par balle"

Je relève la tête, il y a une inscription écrite avec du sang sur le mur. Comment ne l'ai-je pas vu de suite ? J’interpelle Dylan qui semble avoir vu l'inscription sur le mur :

" Il y a un autre corps quelque part ici. Les Blood, l'on retrouvé… Dylan quitte les lieux, retourne au motel, la police va plus tarder, ils ne doivent pas te trouver ici."

Traître voilà ce qui était écrit, si l'on retrouvé lui, notre présence dans la cité des anges, n'est pas passé inaperçu aux yeux des ennemis des cobras ici. Après un tendre et rapide baiser à Dylan, je lui mets les clés de ma voiture dans sa main :

" Vas-y maintenant, file !"

Zeno n'est qu'une excuse, est ce qu'il le sait ? Est-ce qu'il le devine ? Il se contente de ne rien dire et c'est encore la meilleure réponse pour le moment. Tu as besoin de temps pour savoir ce que tu veux, pour savoir si le risque vaut le coup. Quant au gang, tu sais très bien ce qu'ils vont en penser mais comme toujours, tu ne comptes les laisser guider tes choix. Pas si tu es sûre de toi. Killian disparait dans la salle de bain pendant que tu t'habilles et que tu sèches ta chevelure brune. Comme souvent ta tenue n'a rien de particulier, un jean qui sait te mettre en valeur et un caraco de couleur sobre pour l'accompagner. A son tour, Killian s'habille et vous prenez la route pour la maison de son père. Le trajet se fait dans le silence, ton regard est perdu à travers la ville qui défile derrière le fenêtre. « Je ne connaissais pas mon père. Je crois que je veux juste entendre qu'il a préféré le gang à moi pour les bonnes raisons et pas juste pour une question d'argent. » La carte de la franchise, un aveu qui te pinces le coeur mais la stricte vérité. Ton père avait toujours fait passer le gang avant tout, avec toi alors tu avais juste besoin de savoir que tout cela avait du sens. Vous êtes interrompu par le téléphone qui se met à vibrer et quand vous arrivez, vous savez tous les deux qu'il se passe quelque chose. « Toujours » Tu sors de la voiture avant de prendre l'arme attaché à ta ceinture, ton amie la plus fidèle. Certes, elle n'est pas légale mais c'est une question de sécurité et cela passe bien avant la légalité pour toi. Tu observes la scène rapidement, et il ne faut pas longtemps pour que tu comprennes ce qui s'était passé. Vous entrez dans la maison et découvrez l'homme en sang, alors que Killian le rejoins, tu fais le tour de la maisonnette pour t'assurer qu'ils sont partis. Tu t'arrêtes ensuite face à l'inscription et tu vois rouge, Dylan. Tu n'aimes pas qu'on te suive, pas qu'on te traques et une partie de toi s'en veut de s'être laissé distraite. Tu aurais dû les voir, tu aurais dû trainer au bon endroit pour savoir ce qui se passait au lieu de rester sage. "Traite", c'était signé mais pas des Blood, ce n'est pas leur méthode mais tu devines que les Cobras doivent avoir des ennemis par ici. Comme des alliés. Killian te demandes de partir et tu t'exécutes. Tu sais bien que ceux qui vont être retrouvé ici seront les coupables. « Parle-lui, ne le laisse surtout pas s'endormir et essaye de faire une compression sur l'entrer de la balle, ça va lui faire mal mais ca va contenir l'hémorragie. » Ce n'est malheureusement pas la première fois que tu as affaires à ce genre de scène et Kat t'avait expliqué quoi faire en attendant son arrivée quelque chose. Tu t'éloignes ensuite mais bien moins loin que ce qu'il espérait. Tu sais que si ils sont venus pour le père, ils viendront pour le fils. Et tu ne comptes pas les laisser jouer à cela. L'ambulance arrive, suivi des voitures de police, tu observes la scène de loin et tu connais la suite de la chanson. Une fois que tu es certaine que Killian est en sécurité, tu rejoins l'hôtel et troque ton haut pour une chemise, tes cheveux libre pour une chignon et tu rejoins le commissariat. « Maitre Byrne, je crois que mon client est ici. Je travaille avec l'agent West. » Surprise, tu ne sais pas si tu as déjà eu l'occasion de lui dire mais l'avocate des Cobras : c'est toi.

@Killian West

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