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I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis

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WELCOME TO BERKELEY ৩

Anonymous
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Sujet: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Mer 10 Avr - 14:16


I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis
Lori + Lewis
Quand tu crois avoir tourné la page et que d'un seul coup tu ne comprends plus rien. Parfois les choses ne sont pas aussi claires et simples qu'elles ne le paraissent.
Matinée de repos pour moi ce mardi là, ou presque. Presque parce que j’étais chargée d’accueillir notre nouveau colocataire et que j’avais donc passé deux heures, dès 7h ce matin à tout récurer pour que tout soit parfait. Tout était nickel, vaisselle rangée, sol aspiré et serpillé, cheveux retirés de la douche. WC désinfectés, bref rien n’avait été laissé au hasard.

Noah n’avait pas voulu nous dire le nom du nouveau coloc même si avec Cristal on avait essayé d’être persuasive il n’avait pas lâché le morceau et ça me stressait un peu. Je m’étais pour ma part habillée simplement, un jean et un top vert d’eau plutôt « lâche », cheveux attachés comme bien souvent. Alors que le rende-vous avait été donné pour 9h30 j’étais posée sur le canapé lisant un magazine quand on sonna à la porte. Je le reposai sur la table basse et alla ouvrir, remettant mon t-shirt machinalement.

Je baissai la poignée et ouvrit la porte avant de me prendre une claque en pleine figure.

- Lew… Lewis ! Qu’est-ce que tu fais là ?

Je regardai à ses pieds et vit des cartons. Je me reculai alors et mis mes mains sur ma tête.

- C’est pas vrai ! Pas toi ! Lui lançai-je sans réfléchir. Lewis et moi avions été de très bons amis, des meilleurs amis même jusqu’au jour où nous avons franchi le pas de la relation amoureuse, un bien grosse erreur. Une relation de quelques mois où nous avions fini par nous rendre compte que cela ne nous menait à rien, que nous étions de très bons amis rien de plus. Suite à cette rupture rien ne fut comme avant, pire même puisque cela faisaient deux ans que nous ne étions pas vu. L'idée de le voir venir vivre ici me bouscula tout de même même s'il n'y avait aucune ambiguïté entre nous, c'était tout de même étrange. Pour l’heure, je ne pouvais pas le laisser sur le palier.

- Entre ! Lui dis-je en me poussant de la porte.

(c) princessecapricieuse


@Lewis Walker
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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: Re: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Ven 12 Avr - 11:24

Ce jour-là, il y a un peu moins de six mois de cela, un événement s'apprêtait à changer radicalement ta vie. Depuis ton retour à Melbourne après tes cours à Liverpool, tu avais squatté chez les uns et chez les autres, parfois même dans un local désaffecté où le froid avait fait office d'unique compagnon. Plusieurs longues semaines depuis ton retour où même prendre une douche avait été un véritable parcours du combattant. Heureusement, tu avais quelques amis qui étaient ravis de ton retour et qui t'avaient mis en offrande leur eau chaude - tu n'aurais pas survécu sans cela, très probablement. Et puis, tu avais miraculeusement renoué avec Noah, ton meilleur ami. Sans lui, tout cela ne serait jamais arrivé. Il s'était mis en mission pour te trouver un endroit où dormir, un endroit avec des charges partagées. En somme, une colocation où tu serais le bienvenu et où trouver un emploi ne poserait pas de problème. Tu ne pouvais plus tout à fait compter sur tes parents, qui avaient pris jusqu'au dernier cent de la vente de la maison familiale pour partir sillonner le monde. Deux égoïstes, oui ! En ce qui les concernait, tu avais la rancœur tenace, et tu remerciais fortement les organismes d'études dans lesquels tu avais été lancé plusieurs mois auparavant pour t'avoir financé ta formation et ton logement à Liverpool. Enfin, la moitié de ton logement, l'autre, tu l'avais payée en étant l'assistant de professeurs qui n'en avaient rien à faire : résultat, tu avais été payé à rester debout et soit te faire humilier soit te faire ignorer. À la recherche d'un emploi jusqu'à deux mois à partir d'aujourd'hui, tu n'étais à l'époque, pas une grande source de revenus, mais c'était en ça qu'une colocation pouvait grandement t'aider... En prenant bien évidemment en compte que toi, tu n'aiderais pas beaucoup, ou tellement peu. Enfin, en tant que jeune diplômé, en recherche d'emploi après avoir travaillé quelques temps, tu touchais quand même quelques pièces de chômage, une véritable misère, mais suffisamment pour te permettre de manger sans pression. Ce à quoi tu ne t'attendais pas, c'était que Noah se débrouille pour que tu finisses avec un journal où seule l'annonce de colocation notée soit la sienne. Une manigance qui, disons-le, t'avait bien amusé lorsque tu avais reconnu son numéro comme étant celui inscrit. Une petite blague, tu t'étais fait passer pour un inconnu avant que lui aussi ne te reconnaisse. Une anecdote qui resterait certainement plusieurs années encore, vous connaissant tous les deux.

Accompagné des cartons qui t'avaient suivi tout du long, tu avais fait l'effort d'être là quelques minutes avant l'heure fixée par ton futur colocataire. Tes cartons n'étaient pas nombreux et ne recensaient que l'essentiel. Ce que tu avais traîné jusqu'au Royaume-Uni pour finalement faire revenir avec toi à Melbourne. L'Australie t'avait bien manqué, il n'y avait, après tout, qu'ici que tu connaissais du monde, que tu étais toi-même. Sac à dos rapiécé sur l'épaule, il fallait sérieusement que tu le fasses changer. Dans un état pitoyable. En fait, dans le même état que toi, ou presque. Mais après un peu plus de de mois où tu dormais quasiment sous les ponts depuis ton retour, aucune affaire ne pouvait sérieusement en état d'utilisation. Fort heureusement, ton sac à dos était bien davantage solide que ce qu'il n'en avait l'air et tu avais pu ranger une bonne partie de ton linge dedans, roulé comme te l'avait montré une de tes camarades de classe à Liverpool, obsédée par l'optimisation de la place dans sa penderie. Un point qui t'avait fait bien marré et sans lequel tu serais resté complètement isolé, sans aucune personne avec qui passer du temps. Du coup, deux cartons, un gros et un plus petit, ainsi qu'un sac à dos rempli, bien qu'il avait surtout l'air d'être au bord de la rupture.

Tu avais tapé à la porte, tout naturellement. C'était comme ça que tes frères et ta sœur t'avaient élevé. Non, pas tes parents. Tu ne leur devais strictement rien et restais campé sur cette position. Rien qu'ils ne pourraient faire ne les feraient remonter dans ton estime. Ils avaient décidé de prendre la poudre d'escampette plutôt que de prendre soin de leur famille, là se trouvait la scission définitive entre toi et eux. Sans doute ne leur pardonnerais-tu jamais, mais à tes yeux, c'était là tout ce qu'ils méritaient. Vidant ta tête de toutes ces pensées, tu attendais sagement qu'on vienne t'ouvrir, t'attendant à voir la tête de Noah à l'ouverture. Et finalement... La seule chose que tu fis, ce fut froncer des sourcils. Tu réalisais que ton meilleur ami avait omis de te signifier quelques détails tout ce qu'il y avait de moins anodin concernant cette colocation. Tu avais eu du mal à déglutir ta salive face à elle. De toutes les personnes que tu connaissais à Melbourne, s'il y en avait bien une que tu n'imaginais pas revoir dans de telles circonstances, c'était bien ton ex. Tu avais essayé tant bien que mal de faire passer le choc, mais rien à faire. Il ne passait simplement pas. Pourtant, tu n'en montrais pas la moindre trace.

Comme toute réponse, tu avais regardé tes cartons, puis elle, l'air entendu. Ce que tu faisais là avec des cartons ? Non, tu ne faisais pas de vide grenier, même si tu avais désespérément besoin d'argent, tu n'étais pas prêt à vendre les quelques affaires qu'il te restait et qui pouvaient encore t'être utiles. Tu te contentais de maudire Noah intérieurement. Tu n'aurais jamais pensé qu'il puisse te penser si désespéré au point de vivre sous le même toit que Lori... et pourtant tu l'étais. Impossible de faire demi tour, même si l'envie ne te manquait décidément pas. Tu avais soupiré, fané par ce genre de réflexion.

- Eh bien, sympa l'accueil ! Merci Lori, je vais bien, c'est gentil de demander. Comme tu vois, je tricote actuellement une petite laine pour cet hiver, il paraît qu'il va faire très froid en juillet.

Ta situation était déjà suffisamment compliquée pour que tu n'y ajoutes pas quelqu'un qui n'avait clairement pas l'air d'être ravi de te voir ici. Et l'ironie restait ta meilleure alliée dans ce type de situation. Tu t'exécutais aussitôt qu'elle t'avais suggéré d'entrer, poussant le gros cartons avec tes pieds, prenant le plus léger des deux dans tes bras. Et puis, une fois entré, tu appréciais d'être dans ce qui devenait ton nouveau "chez toi" bien que tu l'avais déjà visité une fois, avec Noah, et qu'il était entièrement vide.

- Eh bah vas-y, cache ta joie surtout ! Lui avais-tu dit en voyant sa tête, sourire sur tes lèvres. Si les prochains jours s'annonçaient comme cet accueil, des heures très "funky" s'annonçaient...

//je mettrais plus tard un code RP//
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Sujet: Re: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Ven 12 Avr - 13:59


I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis
Lori + Lewis
Quand tu crois avoir tourné la page et que d'un seul coup tu ne comprends plus rien. Parfois les choses ne sont pas aussi claires et simples qu'elles ne le paraissent.
Le revoir m’avait fait un choc tout de même, Noah aurait pu me prévenir, à quoi jouait-il ? Je lui enverrai un SMS dès que possible, on ne me fait pas des coups comme ça. La surprise ne me rendit d’ailleurs pas vraiment aimable et Lewis su gentiment me le faire remarquer, ou presque. Sa réaction me laissa échapper un petit sourire quand même. Il entra dans l’appartement après que je lui ai laissé de la place sans omettre de lancer un « Eh bah vas-y, cache ta joie surtout ! »

Je refermai la porte derrière lui avant de lui répondre. « C’est pas ça, mais Noah s’est bien caché de nous dire que c’était toi ! Je m’attendais pas à te voir débarquer avec des cartons ! » Je me sentais un peu nulle d’avoir réagi de manière aussi impulsive mais bon, Lew’ avait l’habitude avec moi, je n’étais pas la pro de l’expression « tourner sept fois sa langue avant de parler ». La fille qui pense à voix haute c’était moi et ça nous avait valu des fou rires parfois d’ailleurs. Des disputes pas tant que ça, car je redescends aussi vite que je monte dans les tours. Si on me fait remarquer que je suis maladroite je me remets très vite en question et je sais m’excuser quand il le faut.

Alors que je commençai à envoyer un texto à Noah, je me rappelai ce qu’il nous avait dit au sujet du nouvel habitant. Je fermai mon téléphone aussitôt et levai les yeux une nouvelle fois vers mon ex. « Noah nous a juste dit que le nouveau coloc était un mec en pleine galère, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » lui demandai-je alors, peut-être indiscrètement. J’espérais qu’il allait bien quand même, que ce n’était pas trop grave. Et l’idée que je n’avais pas pu être là pour lui parce que nous ne nous parlions plus depuis quasiment deux ans maintenant me mis les nerfs. Nous avions gâché une si belle amitié en tentant de vouloir plus entre nous.

La colocation serait au moins le moyen de recréer un quelconque lien, même si cela ne serait sans doute pas simple au départ. « Je te fais visiter ? » lui dis-je ensuite. Il fallait bien qu’il pose ses cartons quelque part et il avait certainement envie de s’installer chez lui aussi. Et puis, à son regard quand j’avais ouvert la porte, lui aussi avait l’air surpris de me voir ici. Je n’avais aussi pas envie de rester plantée là au milieu du salon. Même si l’appartement n’était pas très grand, il était toujours agréable d’avoir une vue d’ensemble avant d’y poser ses fesses. Et n’oublions pas que mon rôle du jour était d’accueillir le nouveau, pas de le faire fuir.

(c) princessecapricieuse


@Lewis Walker
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Sujet: Re: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Mar 16 Avr - 10:38

Quelque part, la situation t'amusait grandement. C'était typiquement le genre de choses que Noah était capable de faire pour toi. Et rien que pour ça, tu ressentais un immense élan de gratitude à son égard. Vu la réaction de Lori, il avait carrément bien fait. Elle aurait sans doute refusé de le voir s'installer ici si elle avait eu son mot à dire. Mais Noah t'avait laissé comprendre qu'ils avaient besoin de ce quatrième colocataire... seulement, toi aussi, si tu avais su, tu n'aurais pas pris la peine de t'engager... ton ex. Mais n'importe quoi quand même ! « C’est pas ça, mais Noah s’est bien caché de nous dire que c’était toi ! Je m’attendais pas à te voir débarquer avec des cartons ! » Tu roulais des yeux. Mais bien sûr, toutes les excuses sont bonnes à prendre après tout.

- Je peux encore partir si je te dérange quand même. T'étais pas vraiment d'humeur à discuter. Tu avais surtout envie d'une douche chaude et d'un vrai lit où dormir. Parce que tu savais qu'ils en avaient un dans la chambre qu'ils avaient aménagée spécialement pour un (ou une d'ailleurs) quatrième colocataire. Et dieu merci parce que c'est pas dans tes squats que tu avais pu trouver un lit où paisiblement te laisser aller à Morphée. Et tu n'avais aucune envie de tomber dans des explications : tu comptais sur tes quelques cartons, tes quelques feuilles de cours pour te poser tranquillement et préparer tes cours : ceux que tu prenais mais aussi ceux que tu donnais. Tu savais bien que Lori n'était pas forcément le genre de personne à réfléchir. Il lui arrivait de ne pas avoir de filtre, mais tu la préférais quand même quand elle faisait attention à ce qu'elle disait. Et visiblement, ça n'arrivait plus aussi souvent qu'avant.

Tu entrais tout de même jusqu'au bout, prêt à t'affaler sur n'importe quelle chaise qu'elle te proposerait. Ce qu'elle ne fit pas. Tu restais donc bêtement debout, tes jambes douloureuses de tous ces moments où elles n'avaient pu se reposer maintenant qu'elles le pouvaient. Jusque là, tu avais pris l'habitude, mais  l'idée du confort était plaisante, elle était même tout à fait réconfortante. Tu remerciais finalement Noah de ne rien t'avoir dit mais surtout de ne rien avoir dit à Lori. Tu n'aurais jamais franchi la porte sinon, ni par Lori et sa surprise, ni par toi et ta fierté.

« Noah nous a juste dit que le nouveau coloc était un mec en pleine galère, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Aussitôt qu'elle avait parlé, tu maudissais Noah à nouveau. Il avait eu le culot de leur dire que ça n'allait pas ? Ca t'étonnait un peu, c'était pas son genre d'étaler la vie privée des autres, même avec des petits détails aussi insignifiants mais bon... Tu soupirais tout de même. Qu'est-ce qu'il t'était arrivé ? La même chose que depuis ta naissance, les choses n'avaient pas changé, sauf que tu étais dans la merde seul de ton côté, pas avec toute ta famille.

- Je suis né dans la galère. Rien n'a changé. Elle ne pouvait pas être au courant. Leur relation s'était faite manger par la distance et l'amitié qui les liait avait subit un coup de cette distance qui les avait éloignés. Lewis n'avait gardé comme contact que Noah, peut-être d'autres, mais que des garçons. Pour comprendre sa galère, il n'avait pas besoin de la pitié de son entourage féminin. Rien que de lire la compassion, la pitié, appelez ça comme vous voulez, dans le regard de Lori, ça lui donnait envie de vomir. C'était pour ça qu'il refusait de parler de sa situation. Cette situation de merde qui le suivait depuis toujours. Il ne souhaitait pas davantage s'épancher. Tout finit par se savoir, il en avait fait les frais. Le départ de ses parents, leur vente de la maison familiale, ne laissant rien à leurs enfants pour qu'ils puissent sillonner le monde... l'Angleterre... les échecs, le manque d'argent. Rien d'inhabituel. Même l'absence de ses parents n'était pas choquante quand on savait qu'aucun d'eux n'avait jamais véritable éduqué un de leurs enfants.

« Je te fais visiter ? » Tu la regardais, un sourcil levé. Pensait-elle réellement que tu débarquais dans un endroit que tu ne connaissais pas pour y vivre ? Certes, tu n'avais pas véritablement eu le choix, mais Noah avait tout de même eu la délicatesse de te laisser l'appeler pour que tu viennes visiter son appartement. Tu connaissais donc d'ores et déjà l'appartement, un peu comme se voulait la "tradition" de tout un chacun qui voudrait s'installer dans un appart. Et même si le choix s'offrant à toi n'était pas vraiment grand, tu avais aimé ce qu'il t'avait montré, même ta chambre.

- C'est gentil, mais non merci. Je connais déjà. Je n'ai pas dit oui au pif, je sais que j'en ai l'air mais je ne suis pas désespéré à ce point. En fait si, tu l'étais. Mais l'affirmer c'était l'accepter et tu n'étais pas encore prêt à le clamer haut et fort à qui voudrait l'entendre.
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Sujet: Re: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Mar 16 Avr - 14:10


I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis
Lori + Lewis
Quand tu crois avoir tourné la page et que d'un seul coup tu ne comprends plus rien. Parfois les choses ne sont pas aussi claires et simples qu'elles ne le paraissent.
« Je peux encore partir si je te dérange quand même. » Je reconnaissais bien là son ton grincheux, il n’avait pas changé sur ce point et ce n’était pas la partie de sa personnalité que je préférais. Certes, je n’avais pas été cool mais je pense que cela était largement compréhensible au vue de la situation dans laquelle nous nous trouvions. Et puis, avouons que lui non plus n’avait pas l’air emballé par la chose. Je lui demandai ensuite ce qui lui était arrivé, par rapport à ce que Noah nous avait dit sur lui. Je le sentis une nouvelle fois énervé et sa réponse fut assez sèche et brève.

Je mis quelques secondes avant de répondre, ayant l’envie d’aller m’enfermer dans ma chambre plutôt que de subir sa mauvaise humeur. Je savais que dans ces moments là il ne fallait pas trop lui en demander. « Je suis désolée pour toi... » répondis-je sincèrement. Je ne voulais pas le laisser sans réponse ni pour autant en faire trop. Nous n’en étions pas encore là tous les deux. Je comprenais maintenant pourquoi Noah s'était excusé mille fois de devoir s'absenter et n'arriver que plus tard, en même temps que Cristal pour accueillir le nouveau. Il connaissait mes maladresses même si je n’étais pas méchante. Et même si je ne me confiais pas à lui sur le manque que je pouvais ressentir face à la perte de notre amitié, il savait très bien la relation que nous avions eu Lewis et moi.

Hésitant entre proposer à boire ou lui proposer de voir l’appartement je pris une nouvelle fois la mauvaise décision, bien trop perturbée ce matin là. Qui visitait un logement après l’avoir choisi ? Sérieusement, il fallait vraiment que je travaille sur moi. Lewis ne manqua pas de me le rappeler d’ailleurs et je ne pus qu’être d’accord avec lui. Noah nous l’avait dit en plus, je m’agaçai à ne plus savoir être cohérente quand le stress m’envahissait. Je m’adossai au bar de la cuisine pour lui répondre. « Tu préfères peut-être aller poser tes affaires tout de suite, si tu veux à boire ou manger quelque chose, le frigo est plein. » lui dis-je mal à l’aise. Je n’aurais pas imaginé des retrouvailles aussi froides. Certes on ne se parlait plus mais c’est le temps et la distance qui avait eu raison de nous deux, du moins pour ma part.

Quant à moi, je commençai à me diriger vers ma propre chambre avant de m’arrêter. Il fallait que je lui dise, je n’avais pas envie qu’on se claque la porte comme ça. Je me retournai vers mon ex, et, la boule au ventre lui dis : « Lewis, même si je n’ai pas bien réagi, je suis contente de te revoir, crois le ou non. » Je n’allais pas le cacher, même si la cohabitation serait certainement difficile, cela me faisait plaisir de le voir et d’avoir de ses nouvelles même si pour le coup, elles n’avaient pas l’air bonnes.

(c) princessecapricieuse


@Lewis Walker
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Sujet: Re: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Dim 5 Mai - 18:15

Si Lori ne comptait pas t'épargner, tu n'étais pas le genre à attendre qu'on te frappe sur l'autre joue. D'ailleurs, le simple terme "tends l'autre joue" te rendait malade. Tu étais plutôt le genre à rendre à la personne ce qu'elle te donnait, que cela soit positif ou négatif. Ca te semblait logique de rendre ce qu'on te faisait ressentir à l'autre, peu importe s'il s'agissait de la colère, de la haine ou tout au contraire, de la tendresse. Et pour Lori, tu avais beau avoir encore un peu de tendresse pour elle, tu ne comptais aucunement faire exception. Tu ne te rappelais pas d'elle aussi grinçante, aussi désagréable, mais visiblement, le temps avait fait son petit effet sur son caractère. Soit. Ca ne lui donnait aucune excuse pour autant.

« Je suis désolée pour toi... »Tu avais envie de s'énerver, de s'emporter, pourtant tu voyais bien que dans ces trois mois, il y avait au moins un peu de sincérité de la part de Lori. Ce que tu ne comprenais pas vraiment, après tout, ce n'était pas comme si ta vie s'était subitement effondrée, tu avais toujours vécu dans la galère, même du temps où tes parents étaient encore là pour imiter leur propre rôle. Alors, non, clairement, tu n'avais aucune envie de te faire prendre en pitié, surtout qu'elle ne l'avait jamais fait auparavant, elle n'avait aucune raison de le faire maintenant, puisque rien n'avait changé pour toi.

- Je ne vois vraiment pas pourquoi, c'est pas comme si ça m'était tombé dessus juste après avoir eu une vie de rêve. Ma vie est la même depuis toujours, je ne suis vraiment pas à plaindre. Tu commençais à t'impatienter. Noah n'était pas le genre à prendre les gens au piège de la sorte, il avait dû avoir un véritable empêchement, quelque chose suffisamment important pour partir alors que tu étais à l'heure. Ou alors, tu étais trop à l'heure par rapport à ses habitudes. Te retrouver seul face à une Lori perdu et tout sauf compréhensive, ça te donnerait envie de taper dans un mur tant ça t'agace. C'était tout suf ce qu'il te fallait, sincèrement.

Et puis aussitôt, ta colère avait disparu. Tu comprenais bien que Lori essayait quand même de faire des efforts même si à tes yeux, elle n'en avait pas besoin. La situation avait sa dose de stress à assimiler, et tu comprenais bien qu'elle faisait ce qu'elle pouvait. Alors que toi, tu te comportes comme un gamin capricieux, ça ne te ressemble pas beaucoup, mais tu es lassé de tout ça, et même de cet air surpris sur son visage. Tu n'as jamais beaucoup apprécié ce type de surprise sur le visage de Lori, de toute façon. Même du temps où tu étais prêt à lui laisser plus de place encore dans ta vie alors même que vous n'étiez pas fait pour vous en laisser tant.

« Tu préfères peut-être aller poser tes affaires tout de suite, si tu veux à boire ou manger quelque chose, le frigo est plein. » Tu te grattes l'arrière de la tête. Tu ne sais plus, tu ne sais pas. Je veux bien tout déposer et prendre un petit moment, si tu es d'accord. Tu avais beau t'installer, tu n'étais pas vraiment chez toi, pas tant que tu n'avais pas tes marques. Et t'enfermer dans une chambre pour éviter de discuter avec elle était tout sauf une réaction mature. C'est vrai que j'ai assez faim, en y réfléchissant bien. Puis ce n'est pas ce que tu manges en ce moment qui est suffisant pour te ravitailler non plus. Tu voudrais manger un peu avec moi ? Tu espérais qu'elle remarque ton effort. Tu avais déposé les armes, pour cette fois du moins. Et cela faisait un petit moment que tu n'avais pas partagé un repas avec qui que ce soit, même si c'était un simple goûter ou une simple tartine de beurre.

Tu pris tes cartons avec toi, prêt à les amener dans ce qui allait bientôt être ta chambre. Avant quoi que ce soit, tu te retournais vers elle en l'entendant parler « Lewis, même si je n’ai pas bien réagi, je suis contente de te revoir, crois le ou non. » Tu soupires en la regardant puis tu te détournes pour aller dans ta chambre, non sans difficulter. Ne t'en fais pas, je te crois. Je suis content de te revoir aussi.
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Sujet: Re: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Dim 5 Mai - 21:29


I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis
Lori + Lewis
Quand tu crois avoir tourné la page et que d'un seul coup tu ne comprends plus rien. Parfois les choses ne sont pas aussi claires et simples qu'elles ne le paraissent.
- Je ne vois vraiment pas pourquoi, c'est pas comme si ça m'était tombé dessus juste après avoir eu une vie de rêve. Ma vie est la même depuis toujours, je ne suis vraiment pas à plaindre. Je ne comprenais pas pourquoi Lewis se montrait aussi agressif. Certes, j’avais été maladroite mais cela pouvait aussi se comprendre. Il n’était pas né avec une cuillère en argent dans la bouche non plus mais je pouvais quand même trouver ça triste qu’il soit dans cette situation aujourd’hui. Je n’avais pas pitié de lui, je le connaissais depuis longtemps et je ne l’avais jamais pris en pitié mais je restais désolée pour lui qu’il se retrouve sans rien aujourd’hui.

Je préférais cependant passer à autre chose, c’était le mieux à faire. Je lui proposai alors d’aller s’installer ou de boire ou manger s’il le souhaitait. En bref, j’essayais surtout de le mettre à l’aise chez lui. Il commença alors à s’adoucir ce qui me soulageait un peu, il fallait l’avouer. Il semblait cependant indécis, souhaitant d’abord poser ses affaires puis finalement manger avec moi. Je ne savais pas vraiment comment agir avec lui et préférai lui dire tout de suite que j’étais contente de le revoir. Je n’allais pas m’excuser une nouvelle fois, cela ne servirait à rien. Nous allions vivre ensemble, et, l’un comme l’autre, nous n’avions rien à nous reprocher. Notre relation « amoureuse » n’avait convenu à aucun de nous, personne n’avait été malheureux dans cette rupture, c’est peut-être d’ailleurs la seule chose que nous ayons réussi. « Ne t'en fais pas, je te crois. Je suis content de te revoir aussi. » J’esquissai un sourire à sa réplique avant de lui proposer :

« Tu veux manger quoi ? Vas poser tes affaires et je nous prépare un truc si tu veux. Des gâteaux et un café ou un thé ? Ça t’irait ? » Nous étions en milieu de matinée, je ne voyais pas vraiment d’autres options que le sucré à cette heure-ci. Je n’avais pas spécialement faim pour ma part mais je n’aurais pas dit non à un café et un ou deux cookies. « Noah et Cristal ont eu des empêchements, ils viendront à midi pour manger avec nous. » lui dis-je me rendant compte que j’aurais pu commencer par ça, chose que j’aurais faite d’ailleurs si je n’avais pas été aussi surprise de tomber sur Lewis.
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Anonymous
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Sujet: Re: I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis   
posté Lun 20 Mai - 20:01

Franchement, tu faisais de gros efforts pour ne pas lui sauter à la gorge avec des vacheries plus grosses encore que toi. En fait tu avais l'impression qu'elle le faisait exprès, qu'elle voulait t'énerver. Oui, c'était ça. Elle voulait t'énerver. Ce n'était pas possible autrement, tu ne te rappelais pas d'une Lori autant à côté de la plaque, qui met autant les pieds dans le plat. Là, elle te donnait simplement l'impression de le faire exprès pour t'agacer. Elle te connaissait, elle savait qu'il en fallait beaucoup plus que cela pour venir à bout de tes nerfs, mais tu te posais tout de même la question savoir si elle se rendait compte qu'elle agissait comme une réelle inconnue et qu'elle faisait preuve de tout ce que tu détestais le plus au monde : de pitié. La compassion, tu connais. Mais il n'y en a pas une once dans son regard, seulement cette pitié qui te donne envie de vomir. Surtout que, comme tu n'arrêtais pas de lui dire rien n'avait changé dans ta situation. Aussi, elle ne t'avait jamais plaint, t'avait toujours accepté comme tu étais sans te poser de question, il n'y avait aucune raison pour que cela change.

Mais même quand elle t'agaçait, elle restait la Lori aux petits soins que tu aimais. Cette amie qui t'avait manquée même si elle savait exactement sur quelle plaie appuyer pour te rendre fou de colère. Tu ne l'avais jamais aimée comme tu l'aurais dû, comme on aime sa petite amie lorsqu'elle l'était encore. Tu l'avais toujours aprpéciée pour ce qu'elle était mais vos sentiments ont toujours été réciproques : poussés par ce couple idéal que les gens voyait en vous, amicaux comme toujours. Et il n'y avait aucune raison qu'ils ne restent pas amicaux encore aujourd'hui. Tu avais confiance en ce lien qui vous unissait, même si tu réalisais que ce moment de couple qui vous avait uni était aujourd'hui plus qu'absurde. Même si tu n'avais plus été en couple depuis.

« Tu veux manger quoi ? Vas poser tes affaires et je nous prépare un truc si tu veux. Des gâteaux et un café ou un thé ? Ça t’irait ? » Tu la regardes, un brin d'étincelles dans les yeux. Tu as toujours eu des goûts étrange en matière de nourriture.

- Des petits beurre et du saucisson... enfin, si tu as. Tu es certain que Noah, connaissant tes goûts étranges, ne t'aura pas laissé sur le carreau en ce qui concerne le ravissement de ton palais capricieux mais plutôt marrant pour ton meilleur pote. « Noah et Cristal ont eu des empêchements, ils viendront à midi pour manger avec nous. » Tu haussais un sourcil. Tu n'avais pas eu les mêmes indications sur tes SMS. Noah était retardé, mais il ne tarderait pas, c'était son dernier message. Celui que tu avais regardé depuis le moment où tu t'étais retrouvé nez à nez avec Lori... Quant à Cristal, tu n'en avais rien à faire du tout. Et en entendant son nom, tu eus un léger hoquet. Tu aurais dû t'en douter. Lori ne va pas sans Cristal. Mais toi, tu ne la méprises ni ne l'apprécies. Résultat, tu ne regrettes peut-être pas, mais tu n'as pas particulièrement envie de passer ton repas en sa compagnie. Pourtant tu lui réponds. Noah m'a dit qu'il arrivait dans quelques dizaines de minutes, du coup il sera peut-être là avant ? L'espoir dans ta voix voulait clairement tout dire : au moins, tu ne serais pas juste en compagnie des deux comparses de toujours, à regretter d'être là.
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I'll be there fo you - Quand la coloc était bien trop parfaite / Lowis

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