Quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde.

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Quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde.

Dora Makenzie & Zola Dawson

Voilà quelques semaines que j’étais revenue dans cette ville maudite, mais en même temps ou est ce que j’aurais pu aller ? Je ne savais pas pourquoi j’avais choisi de revenir ici plutôt que de prendre le premier billet d’avion pour une nouvelle destination, une nouvelle aventure… Mais dans le fond peut être que je le savais, peut être quand revenant ici, j’avais envie de voir ma mère et de lui montrer la femme froide et invincible que j’étais devenue. Où est-ce que revenir ici, c’était une façon de me torturer encore plus l’esprit ? Comme une punition pour avoir perdu l’amour de ma vie ?

Je n’en savais franchement rien et pour être honnête rien ne c’était passer comme j’avais pu me l’imaginer. Rien. Ma génitrice était morte, incapable de faire du mal a quelqu’un. Je n’avais aucune envie d’aller me recueillir sur sa tombe, elle m’avait laissé une lettre ou plutôt une bombe. Ma sœur, je savais ou elle travaillait et elle osait me demander de veiller sur Zola alors qu’elle n’a pas était fichu de la chercher après que j’ai pris la décision de l’abandonner, elle n’a même pas était fichu de s’occuper d’une de nous deux et elle me demandait de veiller sur ma petite sœur.

Pourtant après quelques semaines planquées ici et là, me voilà où ? Au Zoo. Dans le but de voir à quoi ressemblait ce magnifique bébé blond que j’avais autrefois laissé a un avenir prometteur. Première sortie officielle et a découvert depuis mon arrivée. Je savais que personne ne me reconnaîtrais après tout Dora Green était morte il y a longtemps. Mais j’avais la vague impression d’être un de ces animaux enfermé derrière les barreaux, tout le monde me regarder. Pourtant, j’étais vêtu sobrement, tout en noir, mes tatouages était certes visibles, mais je n’étais pas la première femme tatouée qu’il voyait. Au fond je savais qu’il voyait une femme froide, potentiellement dangereuse à l’allure d’un voyou, d’une biker ce que j’étais.

Plus je me promenais dans le parc a la recherche de ma sœur et plus je sentais les regards sur moi, je ne pus que m’en amusé intérieurement. Surtout une fois arrivé dans la partie du Zoo qui contenait les fauves. C’est animaux majestueux et tellement dangereux qui règne sur le monde animal. J’approchais de la cage aux lions ou un certains mal dominant montrer ses dents et rugissement au public, sûrement, était-il énerver d’être pris en photo ? Où avait-il faim ? Je ne connaissais rien aux animaux, mais je savais ce qu’on pouvait ressentir lorsqu’on nous prenait pour des objets de foires. Les visiteurs semblaient en admirations et en même temps effrayer par ce mâle, c’est ce qui me décida à m’avancer devant lui bien que les barrières me protéger je fixer cet énorme fauve, lui lançant un regard glacial et c’est comme ça qu’un combat de regard commença. Je vous laisse deviner qui finit par baisser le regard en grognant légèrement avant de se coucher en signe de soumission ? J’avais appris ça en prison, dominer les gens rien qu’avec le regard et arriver à faire peur. Je pouvais sentir les gens derrière moi interagir pour montrer leur étonnement et leur fascination. Mais le lion et moi, on avait un point commun, la vie, c’est comme la jungle si tu ne domines pas les autres alors tu te fais bouffer.

« C’est bien mon gros, sage, repose toi maintenant. »
Dis-je d’une petite voix douce et réconfortante qui contraster avec mon apparence de glace.

Codage par Laxy Dunbar

nous sommes un

@Dora Makenzie

En ce moment, ta vie ne ressemblait plus à rien. Tu avais beau essayer de te dire que tout allait s'arranger, au fond de toi, tu ne savais plus vraiment si c'était possible. Jay était réveillé et cela t'avait perturbé bien plus que tu ne l'aurais parié parce que tu avais réalisé que tu n'avais pas tourné la page sur votre histoire. Enfin histoire était un grand mot, même si tu en avais été amoureuse durant plusieurs années, votre véritable histoire se résumait à une nuit. Une nuit qui avait changé ta vie puisqu'elle t'avait permise de devenir maman mais aussi de te murer dans un lourd secret. Un secret qui venait de voler en éclat et tu ne savais pas ce que tu devais faire pour te rattraper. Tous tes secrets n'avaient été révélés, le plus difficile était peut-être encore à venir mais ce que tu vivais avec ton frère, tu le vivais mal. Vraiment mal. Il était ton allié depuis toujours, l'un des piliers de ta vie et tu l'avais brisé sans le vouloir. Tu l'avais déçu, et aujourd'hui encore, tu ne savais pas si il serait capable de te pardonner un jour. Et ça te rongeait de l'intérieur, ça te bouffait littéralement. Mais tu n'avais pas le choix, il avait choisi de fuir la ville, de te fuir et tu ne pouvais que respecter son choix. Empiré les choses entre vous n'étaient pas une solution envisageable. Alors, tu essayais une autre méthode, tu te noyais dans ton travail. Les horaires de crèche de Kiara étaient fixe et tu dois avouer que tu ne voulais pas rentrer chez toi sans elle. Tu ne faisais que broyer du noir, pleurer et résister à l'envie d'appeler Jay ou d'appeler Marcus. Toi, tu avais ce côté solidaire, depuis quelques jours, il te pesait comme un fardeau et tu n'y arrivais simplement plus. Être au zoo, c'était veiller sur des animaux que tu connaissais par coeur, prendre soin d'eux. Penser à eux plutôt qu'à toi. C'était plus facile.

Tu étais installé tranquillement dans les arrières quand on t'avais signalé un comportement étrange. L'un des vieux lions semblaient être agacés par les visiteurs. Comme une mère avec ses petits, tu étais rapidement mise en action avant de constater que Miko était dehors, certes, dans sa cage mais devant le public. Et ton sang n'avait fait qu'un tour, tu n'avais pas interdit la sortie du lion qui m'était pas vraiment malade mais tu l'avais fortement déconseiller. Tu n'étais pas qu'une soigneuse de passage, avec les années, tu avais appris à connaitre tes bêtes et tu avais remarqué son comportement étrange depuis l'arrivée de son fils. Il n'avait pas encore été présenté au public mais les autres lions l'avaient sentie. Et Miko savait qu'il ne pouvait y avoir qu'un roi que face à un petit jeune, il était faible. Ce vieux lion était agacé, agité depuis la naissance du lionceau, c'était pour cela que tu ne voulais pas qu'il subisse le stress supplémentaire de la foule. Tes collègues t'avaient indiqué que c'était un ordre qui venait de plus haut et sans réfléchir tu avais téléphoné plus haut pour avoir des explications. Riant devant celle-ci, tu avais supplié ton responsable d'abréger les souffrances de l'animal en le faisant rentrer. Du haut de tes vingt ans, donner des ordres ne te faisaient pas peur. Tu n'en donnais jamais, les rares fois où tu élevais la voit, tes collègues savaient que ce n'était pas pour rien et étrangement, ils t'écoutaient. Devant la cage, tu voyais la souffrance de l'animal mais pas seulement. « Tout va bien ? » La jeune femme avait l'air étrange, c'était peut-être pour cela que tu avais été vers elle.

nightgaunt

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Quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde.

Dora Makenzie & Zola Dawson

J’étais en pleine contemplation du félin que j’avais réussi à dompter du regard, lorsque je sentis une présence non loin de moi. C’était différent, je ne me sentais pas seulement observé, mais j’avais l’impression qu’on essayait de m’analyser pour rentrer en contacte avec moi. Je tournais la tête aussitôt en direction de la voix presque mélodieuse a coté de moi. Mon regard l’analysa trois secondes avant que tout mon sang ne fasse qu’un tour, se pouvait il que ce soit elle ? Je tournais aussitôt la tête en direction du félin.

Zola ? C’était elle non ? On dit que les mères ont cet instinct pour reconnaître leur enfant, je n’étais pas sa mère, seulement sa sœur, mais c’était moi qui m’étais occupé d’elle pendant ces premiers mois. Et cette ressemblance avec notre mère était presque troublante ça ne pouvait pas être une coïncidence. Elle n’avait pas les mêmes yeux que moi et notre mère, mais ces cheveux, ce visage rosé, mais pâle, les traits fins telle une poupée. Elle avait un point commun avec notre génitrice, sa taille, j’étais légèrement plus grande.

C’est en fermant les yeux pour reprendre possession de mon esprit que je réalisais, de ne pas lui avoir répondu. Mais quoi répondre ? C’est toi Zola ? Hey Zola c’est ça ? C’est toi qui à enterré notre saloperie de mère ? Comment tu vas ? Tu te portes bien, tu as bien grandit depuis la dernière fois que je t’ai abandonné devant les pompiers. Notre génitrice ma charger de veiller sur toi, tu trouves pas ça drôle ?

« Bien ! … Enfin je me sens plutôt observer, je pensais que les gens venaient pour les animaux pas pour s’attarder sur les visiteurs. » Dis-je plus froidement que je l’aurais voulu en élevant un peu la voix pour que les gens autour de nous réalisent que j’étais contrarié par leurs regard insistant, je n’allais pas les bouffer.

Seulement quand tout le monde se remis a leurs occupations, la jeune femme blonde dont j’étais presque sûr que c’était ma sœur, était encore là.

« Désolé, j’ai eu des semaines compliqués. » Affirmais-je et c’est le peu de le dire, j’avais perdu mon mari, c’était la chose la plus dévastatrice à ma vie d’adulte dont je devais faire face, comme si de rien n’était.

Une pensée me raidit de l’intérieur, pouvait elle me reconnaître ? Elle m’avait jamais vu non ? Aucun risque ? Mais elle ne pouvait pas voir notre ressemblance ? J’étais plus grande et mes cheveux étaient noir, impossible et puis même si j’étais a 90 % sûr que c’était elle, il reste 10 % de chance que je me trompe ? Sans compter qu’elle ne connaît pas mon nom… Je tournais à nouveau la tête vers elle, en plantant mon regard dans le sien.

« Et toi ça va ? » Oui le vouvoiement ce n’est pas vraiment son truc.

Codage par Laxy Dunbar

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@Dora Makenzie

D'aussi loin que tu te souviennes, tu n'avais jamais eu peur des lions. Même quand tu venais au zoo étant enfant, tu les voyais bien plus comme des grosses peluches que comme des prédateurs, comme ce qu'ils sont. Il faut dire que le zoo n'est pas l'endroit idéal pour voir les animaux être eux-mêmes. Les lions sont souvent posés dans un coin de terre sableuse, ils dorment ou observent les humains. Rien de bien passionnant pour eux. Mais là, c'était un lion agité qui était dans la cage et tout le monde pouvait sentir l'agacement de la bête, c'était probablement pour cela que tout le monde avait préféré prendre du recul. Tout le monde, sauf elle. Une femme était restée proche de la cage, elle semblait même avoir parlé à l'animal même si tu n'avais pas entendu ses mots. Pendant que tes collègues lui indiquait le retour vers un endroit plus calme, tu t'approchais pour t'assurer que la jeune femme allait bien. Elle ne disait rien, elle te fixait simplement et tu commençais à te sentir mal à l'aise. Est-ce que c'était ta présence qui l'a dérangeait ? Ou est-ce qu'elle n'allait pas bien ? Tu allais opter pour la seconde réponse quand elle avait fermée les yeux mais très vite elle les avait ouvert de nouveau pour te répondre que tout allait bien. La vérité c'était que tu n'y croyais qu'à moitié. « Oh, vous savez les gens sont curieux de nature, je ne pense pas que cela soit volontairement contre vous » Tu étais perplexe et cela devait ce soir puisqu'elle avait sentie le besoin de te donner une explication. « Il y a des semaines comme ça, croyez-moi, je sais ce que c'est. » C'était peu de le dire puisque ses dernières semaines toute ta vie partait en cacahuète et même les choses que tu pensais les plus stables commençaient à s’effriter. Le couple de ton ainé, Marcus qui avait disparu de la circulation, Jay qui s'était réveillé et que tu fuyais et cette mère dont tu ne savais rien mais dont tu avais dû t coltiné les funérailles. Oui, ta vie était compliquée en ce moment e surtout elle était rempli de doutes. Mais tout cela, tu n'allais pas le confier. Pas à une inconnue. « Vous voulez un verre d'eau ? » Tu te voulais accueillante et sympathique avec elle mais tu sentais que quelque chose n'allait pas. Tu voyais à quel point son comportement te paraissait étrange et tu ne savais pas vraiment quoi faire. Tu ne pouvais pas l'abandonner ici et en même temps, tu n'avais aucune idée de ce que tu devais faire. Sa question te surpris, tu ne savais pas vraiment pourquoi elle te l'a posais, ni même pourquoi elle te tutoyait. « Bien, merci » Tu étais à des années lumières de deviner qui elle était. Et même si tu n'aimais le côté vieillot du vouvoiement, être tutoyé te faisait également un drôle d'effet.

nightgaunt

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Dora Makenzie & Zola Dawson

J’écoutais ce que la jeune femme me raconter pensant peut être pouvoir me rassurer ? Mais si c’était cela, elle avait échoué, je ne pouvais pas m’empêcher de tiquer, en mâchouillant ma lèvre inférieur comme j’avais l’habitude de faire, chaque fois que quelque chose me tracasser ou me mettais mal a l’aise.

« Curieux, je veux bien croire, on peut dire que je fais tache sur le tableau. Je ne corresponds en rien aux critères physique d’ici. » Affirmais-je, pour la seule et bonne raison, je savais de quoi parler après avoir vécu tant d’année ici, mais ça elle ne pouvait pas le deviner.

Seulement ce qui vient ensuite, me mit la puce à l’oreille, elle avait passé de sale semaine ? Avait-elle des ennuis ? Des ennuies qu’elle aurait pu partager à notre génitrice ? Et c’était pour ça qu’elle me charger de veiller sur elle ? Mais rien n’était sur la femme face a moi soit vraiment cette fille là.

« Toi aussi ? Tu veux parler de tes ennuis peut-être ? » Dis je le plus innocemment du monde, dans l’infime espoir qu’elle se confie à une parfaite inconnue. Même si je me doutais que la réponse soit négative, elle me tendait la perche d’une possible approche.

« Je veux bien de l’eau oui ! Enfin... s’il vous plaît ! »
J’avais plus vraiment l’habitude de remercier des gens depuis longtemps maintenant. « J’ai énormément roulé, je n’ai rien bu depuis ce matin ! » Avouais-je en réalisant que j’avais la gorge sèche, mais je me souvenais plus d’avoir mangé, mon chagrin me couper l’appétit, puis ces satanés nausées me couper clairement l’appétit, il faut bien l’avouer.

Je ne fis même pas attention de savoir si le fais de la tutoyer lui poser un problème ou non, c’était dans mes habitudes et je n’étais pas vraiment prête a changer ça. Je savais que j’avais beaucoup de travaille sur moi à faire, mais ça n’en faisait pas partie. Je décidais de m’accroupir quelques secondes au sol pour parler a nouveau au lion avant de me relever.« Ignore le monde, c’est toi le plus beau et le plus fort, ne l’oublie jamais. »voilà les quelques mots soufflés pour le lion.

Codage par Laxy Dunbar

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@Dora Makenzie

Habituellement, tu étais la femme qui avait de la facilité avec les gens. La petite blondinette qui attendrissait les gens sans le vouloir mais il était clair qu'avec la jeune femme en face de toi, rien ne fonctionnait. Tu étais maladroite dans tes mots, peut-être aussi dans tes regards, tu l'ignores, tout ce que tu sais c'est qu'en voulant la rassurer, il semblerait que tu l'es vexé. Personne ne pouvait dire le contraire, elle ne ressemblait en rien à quelqu'un de classique. Mais Melbourne était une grande ville, une ville habituée a avoir des centaines de personnes différentes avec des personnalités plus ou moins marqué. Cependant, la jeune femme en face de toi semblait ne pas avoir conscience de son originalité, sa peau couverte de tatouage, son allure assez dure. Sa réaction te faisait penser qu'elle n'était probablement pas du coin. Tu lui avais alors souri, c'était encore l'unique réponse où tu ne risquais pas de faire une gaffe. « C'est très gentil, mais ça va » Tu étais un peu gêné, tu avais déjà du mal à t'ouvrir à tes proches sur ce sujet alors à une inconnue. Certains diraient qu'un avis extérieur pourrait te faire du bien, mais tu sais très bien ce qu'on va te dire et tu n'as pas franchement envie de recevoir une énième leçon de moral. Alors tu avais rapidement décidé de changer de sujet en lui demandant si elle voulait un verre d'eau, les chaleurs de l'été étaient encore un peu présente en ville et sa tenue te donnait chaud, juste en la regardant. « J'espère que vous avez pensé à manger, avec les chaleurs, c'est pas le moment de jouer avec sa santé » Tu lui souriais, ce n'était en rien un reproche, juste un constat que tu avais fait. En ce moment, on ne pouvait pas dire que tu avais beaucoup d'appétit et le moindre repas sauté te donnait des vertiges. Tu lui indiquais ensuite le chemin de la réserve, normalement interdite au public mais tu ne pouvais pas te contenter de repartir et de l'abandonner au milieu de la foule. « Son fils grandit et il est malade, je pense qu'il sait qu'en cas de combat, sa vie est en danger » Tu haussais les épaules en te demandant pourquoi tu lui disais cela, elle en avait probablement rien à faire de l'état de santé de ton lion. Mais toi, ça te touchait. Ce lion, tu le voyais ici depuis ta plus tendre enfance et tu savais qu'il ne pouvait y avoir qu'un roi par cage.

nightgaunt

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