Soeur et frère

Dana & Dario

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Dana & Dario

Frère et soeur

Dario & Dana

Je comprenais les rêves de Dario, de nous voir voyager tous ensemble puisque les voyages c'était son truc, c'était ce qu'il aimait et il voulait nous le faire découvrir. C'était touchant, tout autant que l'envie de retrouver une véritable famille, une envie que je comprend même si ce n'est pas facile d'être une famille sans parent. Nous n'avions plus la maison où nous avions grandie, les coups de crayons sur le mur que Sean faisait pour nous mesurer, les posters qui nous rappelle nos rêves de gosses qu'on oublie parfois en grandissant. Tout ses souvenirs avaient été triés, ranger dans une boite, vendu pour les choses à vendre et jeter pour les objets abimés. « D'ailleurs, j'ai ton carton chez moi. » Je lui souriais avant de reprendre en réalisant qu'il ne lisait pas dans mes pensées et que du coup, ma phrase était probablement étrange pour lui. « Quand papa et maman ont vidé la maison pour la vendre, je suis allée récupérer quelques trucs dans ma chambre et comme tu n'étais pas dans le coin, je me suis permise de faire pareil avec des affaires.» J'espérais que le fait que j'ai un peu fouiller sa chambre d'adolescent ne me coute pas des remontrances mais à l'époque, je voyais plus cela comme un sauvetage. Je n'imaginais pas tomber sur des magasines, disons typiquement masculin. Je riais en l'écoutant et en constatant que malgré les années, malgré la distance, Dario était toujours ce petit frère qui voulait me protéger même si c'était mon rôle de faire cela. Enfin surtout à l'époque, aujourd'hui, c'est un grand garçon. « Oui, mais c'est différent ! J'adore les enfants, les écouter me parler du monde est toujours très drôle et ils ont une envie d'apprendre qu'on ne retrouve chez aucun adultes. » Je pourrais parler de mon métier durant des heures, de l'amour que j'avais pour ses enfants qui n'étaient pas les miens et qui me quittait au bout d'une ou deux années. De ce que j'aimais chez eux même si bien entendu, il restait des enfants, parfois fatigué, parfois pleurnichards. « L'école c'est différent, sauf à la récréation où ils crient parfois mais ils ne sont jamais autant déchainés » En les regardant, j'avais le sentiment de voir des animaux. L'école, c'était le zoo, ils étaient plus calme, plus doux et une fois remis en liberté, c'était la folie des jeux enfants. La savane, ça joue, ça crie, certains enfants poussent les autres, un véritable carnage. Je grimaçais en écoutant Dario qui avait probablement raison, ce genre de jeux était un nez à microbes idéal. Quand on voit comme ils s'agitent, ramasser du vomi devait être le quotidien de ses pauvres employés. C'était répugnant. Heureusement pour les enfants, ils ne pensent pas à tout ses détails, le monde est bien plus simple pour eux. Puis je riais en l'écoutant parler de la piscine à boules, et surtout en l'imaginant à l'intérieur. « Je n'ose même pas imaginer ce que tu vas trouver là dedans, mais je suis curieuse, fais-toi plaisir ! » Je lui montrais d'un geste de la main la piscine en souriant, bien consciente qu'il n'irait jamais.. Quoique ...

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Au départ de la cadette, personne n'aurait pu deviner a quel vitesse nos parents allaient tourner la page sur leur vie de famille, sur nos souvenirs d'enfances et sur notre maison. Bien entendu, nous savions tous qu'ils rêvaient d'aventures, de voir le monde et j'ignorais si le reste de ma fratrie avait été aussi naïf que moi. Si eux aussi, ils avaient penser que rêver de voyage voulait dire partir mais également revenir. Je les imaginais vendre la maison pour prendre un petit appartement en ville, partir dès que possible en avion dans différents coins du monde, envoyer des cartes postales aussi. Mais ce qu'il s'était passé réellement était tellement différent. Ils avaient vendus la maison très vite, ceux qui n'étaient pas en ville à ce moment précis, n'avait pas eu le temps de venir dire aurevoir à cette maison qui nous avait vu grandir. Personne n'avait vraiment eu le temps. Vendre une maison d'une famille de cinq enfants pour un camping car, je vous laisse imaginer le changement et surtout le peu de souvenirs que nos parents avaient conservés. Si nos premières créations d'écoliers avaient terminés dans une poubelle, ce qui pouvait se vendre avait été vendus pour investi dans le fameux camping car. Avant cela, pour ne pas paraitre totalement inhumain, nos parents nous avaient tous appelés pour nous dire de venir récupérer ce que nous souhaitions dans la maison. Seul Sean et moi étions en ville à ce moment-là alors j'avais récupérer quelques trucs dans la chambre de mes cadets sans trop savoir si c'était des souvenirs qu'il avait vraiment envie de revoir mais consciente que de toute manière, j'allais oublier quelques choses. Nos parents n'avaient probablement pas conscience de l'importance de ses choses, ils ne sont pas très matériels, ils vivent d'amour et d'eau fraiche. « C'est sur .. Par contre, ne m'en veut pas, mais tes machins morts sont restés à leur place ! » Dario était un peu le scientifique de notre famille et il adorait sauver des animaux ou garder des choses étranges qui avaient toujours eu le don de me donner des frissons. « C'est normal, vu la vitesse des choses, tu n'aurais jamais eu le temps de rentrer, j'espère juste avoir récupéré les bonnes choses, que tu ne sauras pas déçu. » Je lui souriais. Étrangement, j'avais récupéré assez peu de chose de ma chambre d'adolescente. L'adolescence c'était synonyme de mauvais souvenirs pour moi et il y avait peu de choses que je voulais retrouver dans ma vie actuelle. Même si comme tout le monde, j'avais ses petits objets d'enfance dont on ne se sépare jamais. « quelques trucs, ma boite à musique, des livres et mon bureau, il m'en fallait un, autant récupérer le mien » Et nos empreintes de main, ce n'était pas vraiment à moi, c'était un cadeau de fêtes des mères que nous avions fait. Je devais avoir un peu moins de dix ans mais je me souviens que ne pas faire bouger les deux plus petits pendant plusieurs minutes avait pris bien trop de temps pour que ce cadre finisse aux oubliettes. Il était bien mieux dans mon salon mais sans trop savoir pourquoi, je n'avais rien dit. Peut-être pour ne pas le blesser ou alors pour ne pas paraitre encore plus fragile. « C'est sur que tu ne dois pas les voir sous leurs meilleurs jours » Le moindre bobo étant un drame pour les enfants alors je supposais que le moindre trajet devait être interminable. « ah non,fini le muret, maintenant nous avons des sublimes chaises en plastique vert !» Le genre de chaises premier prix qui faisait très bien l'affaire. Même si j'aimais m'y poser je dois bien avouer qu'il m'arrivait souvent de me dégourdir les jambes en me baladant dans la cour avec l'une de mes collègues. « Je serais curieuse de savoir si j'ai des élèves la dedans qui vont me raconter lundi matin qu'un fou a sauté dans la piscine. »

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Le monde de la science n'avait jamais été mon élément. Je faisais partie de ses personnes qui étaient mal à l'aise en voyant du sang, de celle qui vomissait en voyant les gens vomir, vous voyez le genre ? Par chance, en devant institutrice, j'avais appris à me contrôler. Vous n'imaginez pas le nombre de petits bobos qu'on voit dans une école, entre les enfants qui chahutent, ceux qui se poussent parfois. Si souvent ce sont plus des contrariétés qu'autre chose, ils avaient rapidement peur du moindre bobo alors la maitresse qui tombe dans les pommes, ce n'était clairement pas l'idéal. Alors que Dario, c'était son truc, les posters de squelette, les livres qui détaillent le coeur, les poumons ou n'importe quel organe et surtout les animaux. Je m'étais toujours dit qu'il allait finir dans la medecine mais je dois avouer que j'aurais pu parier sur vétérinaire. Je ne compte plus le nombre d'animaux qu'il avait rapporté à la maison et à quel point je haissais mes parents de le laisser faire. "Il doit découvrir sa voix" c'était ce qu'il me répétait, heureusement qu'il ne voulait pas de venir policier, il aurait pu tous nous enfermer dans une prison fictive des semaines sans problèmes. Mais même si je râlais, j'aimais cette sensibilité qu'il avait et qu'il montrait contrairement aux autres Walker. Comme tout les membres de notre famille, j'ignorais quand ils partaient et quand ils allaient revenir en ville. J'ignorais même si il allait revenir un jour. Pour réussir à me reconstruire, je m'étais enfermé dans une bulle et en voulant me protéger et ne pas montrer mes faiblesse, j'avais fermé la porte à mes cadets sans m'en rendre compte sur le coup. Alors, au fond, je ne pouvais que me blâmer pour leurs silences. Malheureusement, je ne l'avais pas compris avant aujourd'hui, avant que Dario ne me le dise. « Alors pourquoi rentrer si vite ? Tout vas bien ? » Il ne fallait pas plus de mots pour que mon côté grande soeur poule n'entre en jeu. Il faut dire aussi que sa phrase n'avait rien de très rassurant. Bien au contraire, elle laissait sous entendre un problème, une obligation de rentrer. Je l'écoutais me parler de son expérience avec les enfants et il avait tellement raison. Les enfants sont souvent les reflets de leurs parents. Avec un parent "cool", ils pourraient presque leurs arriver n'importe quoi avant qu'ils ne s'inquiètent. Rien ne pourrait leur faire peur mais le plus souvent, les parents sont rapidement et beaucoup trop inquiets quand il s'agit de ce qu'ils ont de plus précieux. De ces petits êtres qui sont à la fois leur force et leur faiblesse. « Je t'imagine tellement jouer avec eux, ça doit aider les parents aussi .. Parce qu'en même temps, on ne peut pas leur reprocher d'être inquiet .. Si un jour je deviens maman, je pense que je serais horrible dans ce genre de situation. » Même en ayant conscience de ce qu'il faut faire, se tromper est tellement facile quand on nous prend par les tripes. On agit avec instinct, on agit parfois mal par amour. Et le pire, c'est que la plupart des parents n'ont pas conscience de l'influence qu'ils ont sur leurs enfants dès le plus jeune âge. Ne serait-ce que dans le cadre de l'école. Mes élèves n'ont que 4 ou 5 ans et pourtant, ils sont si différents. Il y a ceux qui essayent, qui échouent et qui recommencent, ceux qui pleurent à la moindre difficulté, ceux qui subissent et qui se mettent une pression incroyable pour de petites choses. Il y a de tout et dans chaque enfant, on peut deviner le parent qui s'y cache. Je riais à sa remarque, tristement vrai. « Tellement, même si j'aurais préféré garder le muret et avoir plus de trucs pour les enfants, parfois c'est un peu limite mais bon, ça fait travailler l'imagination des maitresses. » Récupérer des pots de confitures pour en faire des pots à crayons n'était qu'un exemple et ce n'était rien mais si je ne l'avais pas fait, ma classe aurait ses crayons rangés dans un carton. Je regardais le parc pour enfant en souriant, bien entendu qu'il y avait des élèves la dedans même si il y avait bien trop d'enfants pour que je les repère. Melbourne est une grande ville mais il est assez rare que les gens sortent de leurs quartiers, surtout le soir. « Même pas Lewis ? »

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Dana & Dario

Frère et soeur

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Oui, tu étais curieuse, mais surtout tu étais inquiète pour ce petit frère que tu avais déjà abandonné une fois. Tu ne savais pas grand chose de son histoire d'amour, mais quand tu voyais ce regard lorsqu'il parlait d'elle, tu sentais que c'était sincère. Tu ne l'a connais pas, tu ne sais rien d'elle et tu espères sincèrement qu'elle ne jouera pas avec lui parce que même si vous venez de vous retrouver, tu vois qu'elle pourrait le briser en un claquement de doigts. Au fil de la conversation, tu as vu ses yeux amoureux te parler d'elle puis tu as vu son regard s'attrister quand il t'avait expliqué elle n'était pas dans son assiette. A son histoire ton regard n'avait pas pu cacher la surprise, cette histoire semblait clairement sortir d'un roman. Le genre de romans que tu adores lire mais que tu n'aurais pas envie de vivre. Tu pensais à cette femme qu'on avait arrachée à un monde. En plus de perdre son pays et ses traditions, elle avait également perdu sa famille. Et on ne pouvait pas dire qu'en arrivant à Melbourne, elle allait vraiment en retrouver une. Votre famille ne ressemblent à aucune famille, elle a toujours été un peu étrange pour tout le monde alors pour elle, vous deviez être des extraterrestres. Tu imaginais une famille europeenne à la Roméo et Juliette, une famille avec de l'argent qui avait dû lui inculpé des manières de vivre et des valeurs bien loin des vôtre et de votre éducation "chacun suit son instinct". Et puis l'argent. On dit qu'il ne fait pas le bonheur mais tu connais son importance et si tu devines que passer de pauvre à riche peut-être simple, tu imagines le contraire être beaucoup plus compliqué. « Cela doit être horrible pour elle .. Je n'ose pas imaginer ce qu'elle ressent. » Tu lui souriais, cette phrase n'était pas contre lui, bien au contraire, il était tout ce qu'elle avait aujourd’hui. Ton frère et toi, vous ne faites pas le même métier, vous ne vivez pas le monde de la même manière mais quand il te parle de sa relation avec les enfants, tu as l'impression de te voir. Il est humain, il est sympathique et naturel avec les enfants et avec leurs parents, pour toi, c'est important. Mais tu ne connais pas ce métier, tu ne sais pas ce que c'est d'être dans l'urgence, tout le temps. D'avoir parfois la vie et la mort entre les mains. Tu serais incapable de gérer et tu es très fier de voir que ton frère, lui, en est parfaitement capable. En parlant, tu réalises que le manque d'argent et partout. Régulièrement tu rales sur celui de l'école mais en écoutant Dario, tu comprends que l'hôpital aussi est touché et une part de toi te dis que c'est le pire. « A ce point ? Ca craint quand même de voir qu'on doit en arriver là pour des choses si futiles quand on y pense. » Puis vous regardez autour de vous, vous regarder les enfants jouer et vous imaginez le pire dans cette piscine à balles. Un mélange de microbes en tout genre accompagné de quelques morceaux de nourriture et de vomis mal lavés par un personnel qu'on comprend peu motivés. Tu riais avec ton frère en imaginant votre cadet en train de sauter dans la piscine à balles comme si il avait huit ans, traumatisant les autres enfants. Tu finis ton burger et tes quelques frites tout en souriant. Ce n'était qu'un petit repas entre frère et soeur, mais tu étais ravi d'être là. « Si tu veux, j'habite pas très loin, tu pourras récupérer ton colis ce soir ? Enfin si ta douce travaille, je ne voudrais pas vous séparer trop longtemps. »

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« Je ne l'a connais pas mais c'est normal de douté. Dans n'importe quel relation il y a des moments de doutes alors dans une histoire comme la vôtre, c'est presque obligatoire » Tu lui souriais, tu voulais le rassurer, tu aimerais lui dire que c'est normal même si au fond tes connaissances sur l'amour sont limités. La seule personne que tu t'es autorisé a aimer c'était au lycée, c'était une amourette que tu devinais impossible et pourtant tu y avais cru et Dario savait très bien comment cette histoire avait terminé. Toi aussi et si tu avais peur d'oublier, tes poignets ravivaient ta mémoire en un coup d'oeil. Mais malgré tes mésaventures et le peu d'histoire que tu avais eu suite à cela, tu savais une chose : douter c'était survivre en amour. Un couple qui ne doute de rien ne survit pas. Parce que c'est un couple qui ne traverse rien, c'est un couple qui n'a pas de difficulté et c'est dans la difficulté qu'on voit qui reste et qui part. En famille, c'était un peu pareil quand on y pense. « Puis bon, on est sûrement pas la famille idéale mais on est là, enfin en partie » Tu connaissais ses différents avec Sean, tu savais que se tourner vers lui était la dernière chose que Dario ferait. Mais tu savais aussi que Sean ne le rejetterai pas. Que malgré tout, votre famille était bancale mais tu l'espérais solide. Sans trop savoir comment, la discussion avait viré sur les difficultés financières de la ville et tu étais scandalisé d'entendre que même l'hôpital les subissait. L'hôpital était pour toi un endroit bien loin des soucis d'argent, bien entendu tu devinais que c'était l'argent qui le faisait tourner mais la maladie, la santé, c'était au dessus de toutes ses choses non ? Est-ce que les quelques semaines qu'un gant était si important face au sourire d'un enfant souffrant ? Tu était probablement trop sensible, on te l'a souvent reprochés. « c'est un métier avec des humains, le côté humain devrait être la base, le plus important. A l'école mais à l'hôpital encore plus, quand tout va mal, un simple sourire ou un bonjour de quelqu'un qui vous a prit en charge a beaucoup d'importance. » Tu le savais parce que la malade tu l'avais été. Même si tu étais inconsciente quand on t'avait transporté. Ne pas être invisible était important, échanger quelques banalités avec les infirmières aussi. Mais tout cela prenait du temps et à notre époque, le temps, c'est de l'argent. Le repas se termine et cela te rend triste. Tu avais l'impressions que tu venais de le retrouver et tu n'avais pas vraiment envie que la soirée s'arrête aussi vite. Alors tu lui proposes de récupérer ses affaires, supposant son impatience de revoir des petits choses passées. Mais tu ne veux pas t'imposer dans sa vie et encore moins  dans son couple. Il regarde son téléphone et tu vois sa mine triste avant qu'il ne t'explique que sa belle va rentrer tard. « Encore ? C'est une habitude ? » Tu lui offres un petit sourire réconfortant comme tu sais si bien le faire. « Un petit dessert pour finir ? Ou on peut emporter des glaces et la manger en chemin, si ça te dis ? Je n'habite pas très loin ? »

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Ce n'est pas comme-ci tu avais réellement un modèle de comparaison. Tu n'as connus que Charlotte. Évidemment, tu as d'autres petites copines à l'époque, mais ce n'a jamais véritablement ressembler à ce que tu ressens pour Charlotte. Il faut dire que tu n'as jamais collectionné les femmes non plus. Il y a bien eu Chloé au lycée et quelques-unes en france, mais rien de bien sérieux. Alors, savoir ce qui se fait ou pas dans une relation, ce n'est pas dans tes cordes. "Je te fais confiance. J'espère seulement que tout va rentrer dans l'ordre, ma petite Charlotte me manques." Tu sais que tu sembles faible en disant ça, mais tu l'es. Quand tu es avec ta petite amie, tu te sens bien, tu te sens heureux et là, cette distance, ce silence, ça te fait mal et tu penses qu'à elle aussi. Tu devrais certainement prendre la parole, lui demander ce qu'il se passe, mais tu n'y arrives pas. Tu as bien trop peur de sa réaction. Tu as bien trop peur de savoir la véritable raison de cet éloignement. Tu as peur qu'elle décide de prendre la porte. Tu as peur qu'elle puisse avoir envie de reprendre la direction de Paris. Loin de l'Australie, mais surtout loin de toi. "Oui, c'est étrange de pouvoir penser à vous. Cela fait tellement longtemps que je me débrouille seul, que j'ai presque oublié le sens du mot famille." Pour ta défense tes parents ne t'ont jamais non plus éduqués dans ce sens. Puis avec les années tu t'es éloigné, oubliant comment il était possible de passer de bons moments avec ta famille. Tu ignores ce que les autres puissent être devenu. Que fait Sean dans la vie ? Ou bien ta petite soeur? Tu n'as gardé contact qu'avec Lewis et encore ce n'était pas systématique. Vous aviez tout d'eux autre chose à faire. Des vies différentes comme-ci vous vivez dans deux univers complément opposé. Tu es bien d'accord avec le sens de la phrase de ta soeur. Tu penses comme elle et tu portes beaucoup d'intérêt à rester le plus humain et souriant que possible. Quand tu enfiles ta blouse blanche, tu n'es pas le même homme. Tu laisses tes problèmes aux vestiaires et tu souris. Tu veux apporter un peu de bonheur aux gens qui t'entoure. Car, dès fois un sourire, un compliment ça change tout. Déjà que tu estimes ne pas faire grands choses, tu ne te verrais pas en plus tirer la tronche toute la journée. "Malheureusement beaucoup commencent à l'oublier. La force des années, mais ça n'excuse rien. Je pense qu'une fois que la passion est partie il faudrait changer de métier. C'est plus facile à dire qu'à faire, mais tout de même." Tu n'as jamais compris ces personnes qui travaillent dans le social, mais ne supportant plus leurs métiers. Risquant de la maltraitrance sans même s'en rendre compte. Un mot de trop, un geste de trop, cela peut aller si vite. Tu le comprends, mais ne l'excuse pas. Quand des personnes comptent sur toi, c'est eux la priorité. Tu ne t'étais même pas rendu compte, que tu venais de dire le mot encore. Mais c'était la vérité, en ce moment toutes excuses sont bonnes pour rester tard au travail. Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas te croiser. "Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas bosser. Techniquement, elle coupe le show, Charlotte s'occupe de la première, deuxième présentation et la doublure fait la deuxième et le troisième show. Mais en ce moment elle est tout le temps absente. Pour des raisons différentes. Ça commence à être lourd. Charlotte est fatiguée, mais elle ne va pas s'arrêter pour autant." Chaques centimes comptes, chaques heures de travaille est de l'argent qui rentre. "Tu vas réussir à pédaler avec une glace ? J'aimerais bien voir ça." Dis-tu d'un ton moqueur.

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« Et j'en suis encore une fois désolé .. » Tu lui souriais légèrement. Votre famille n'avait jamais été idéale mais tu avais passés ton enfance à essayer de la maintenir souder. Malgré vos passions et vos caractères bien différent, vous restiez unis contre tous. Et puis, vous aviez grandis, Sean était parti, puis toi et après, après tu ne savais pas vraiment ce qui s'était passé. Égoïstement, tu avais pris le temps de te reconstruire sans penser aux autres. A l'époque, cela t'avait paru vitale, tu ne pouvais pas revenir à Melbourne sans repenser à ce fameux soir, rien que le nom de la ville provoquait un torrent de larmes alors tu trouvais toujours une bonne excuse pour ne pas rentrer. Et tu avais fini par détruire ce que tu avais passé ta vie à essayer de construire. Quoiqu'il en soit, c'était trop tard pour le passé mais pas pour l'avenir et tu comptais bien te rattraper. Tu voulais que Dario sache qu'il n'était plus seul, Lewis non plus d'ailleurs. Tes petits frères avaient toujours eu une place particulière dans ton coeur, ils t'avaient tellement fait rire sans le vouloir. Vous parliez de vos emplois comme si vous l'aviez toujours fais alors que la dernière fois que vous aviez parlé, il était encore au collège. Tu étais triste de voir qu'un métier comme le sien perdrait son humanité au profit de l'argent. Tu connaissais sa passion pour les autres et sans trop savoir pourquoi, tu croyais voir une souffrance dans ses mots. Dans ceux de son travail mais également quand il parlait de sa belle. Dans ses deux mots, tu voyais de la souffrance qui venait se mélanger au bonheur, c'était étrange et tu étais probablement en train de laisser ton esprit te jouer des tours mais tu avais osés la question sur le "encore" qui semblait l'exaspérer. Et à ses explications, tu comprenais ce ras-le-bol. « Ah oui quand même, du coup, elle a une représentation presque tout les soirs ? » Tu n'avais pas pu retenir un petit coup dans son épaule avant de rire, ton geste n'avait rien de violent, c'était juste une réponse à sa petite phrase moqueuse que tu avais bien pris. Il n'avait pas totalement tort la scène pourrait être mémorable mais tu ne comptais pas lui donner une nouvelle raison de se moquer de toi pour les dix prochaines années. « Non, mais je suis sur que je peux tomber avec panache » Tu avais fais mine de réfléchir avant de reprendre. « Je pense plutôt que je vais laisser prévenir le restaurant et laisser mon vélo devant l'entrée, je viendrais le chercher demain matin, je dois aller tôt à la plage » Comme la plupart des jours où tu ne travaillais pas, la plage était ton refuge et tu ne raterais pour rien au monde les premières vagues du matin. La plage est tellement belle sans touristes.

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Dana & Dario

Ta soeur te dit une nouvelle fois qu'elle est désolée. Tu sais, enfin tu penses qu'elle s'excuse pour toutes ses années passés sans elle. Huit longues années s'étaient passé depuis la dernière fois que tu avais vu ta grande-soeur. Mais dans le fond, tu sais qu'elle n'est pas l'unique responsable. Car, au final, vous êtes deux. Tu es tout autant responsable qu'elle. Tu aurais voulu, tu aurais cherché à la contacter. Tu n'aurais pas été le frère coincé, timide, tu aurais pris les devants. Tu aurais été lui celui qui ose, tu lui aurais directement demandé ce qu'il n'allait pas et vous n'auriez perdu toutes ses années. Mais il est impossible de remonter le temps, tu n'as pas le courage et la perfection de Sean. Tu n'es pas aussi drôle que Lewis. Tu n'es que toi, le frère, un peu chiant, mais gentil. Vous discutez de votre métier et vous semblez être d'accord sur certains points. Au final, c'est un peu comme-ci vous vous étiez jamais quitter. Tu retrouves ta grande-soeur, celle qui as toujours été là pour toi, celle qui t'a consolé durant ta première déception amoureuse. Celle avec qui tu partages de nombreux souvenirs. Tu ne peux qu'être reconnaissant en vers elle. Il faut dire qu'avec des parents absents ce sont les ainés qui ont pris soin des plus jeunes. Malgré cette rancoeur pour Sean, tu sais très bien qu'il est responsable des valeurs que tu as, aujourd'hui. Tu peux dire tout ce que tu veux, mais c'est lui qui a pris soin de toi alors que tes parents étaient plus occupés ailleurs. Puis tu venais de parler de celle qui fait battre ton coeur. Celle qui occupe le plus souvent tes pensées. Celle que tu aimes d'un amour plus que passionnel. Celle qui travaille beaucoup trop à ton goût. Mais tu ne dis rien, tu n'oses pas, tu devines que la vie loin de ses proches ça doit être compliqué, mais tu aimerais tellement pouvoir profiter d'elle. Tu aimerais pouvoir sortir avec la main de ta bien aimée blottis dans la tienne. Tu voudrais crier au monde entier que la sublime femme près de toi et ta petite amie. Mais tu ne peux pas. Avant tu ne pouvais pas, car votre amour devait rester secret et aujourd'hui tu ne peux toujours pas, car elle est trop occupée pour cela. Tu soupires et puis tu finis par répondre. "Quasiment, quand ce n'est pas une représentation, c'est des répétitions ou il faut faire de la publicité. Elle est très rarement là le soir et quand c'est le cas, elle est trop fatiguée pour faire quoique ce soit." Quand vous étiez dans les études s'était bien plus facile de vous trouver du temps. Mais à présent cela est presque impossible. Tu avais fait une petite remarque à ta soeur, elle avait dû oublier qu'elle était arrivé en vélo. Mais cela te fit sourire, toi et tes remarques sarcastique. Elle t'avait donné un coup d'épaule et tu surjoues la douleur. Toujours sur le ton de la plaisanterie. Malgré ton manque de sens de l'humour tu restes quelqu'un de taquin. "C'est le principal, tant que tu tombes avec classe, tu peux toujours prétendre que c'est fait exprès." Serais-ce une technique personnelle, peut-être bien. Il faut dire que tout comme ta soeur, ton physique n'était pas très sportif et le sport ne t'aimait pas trop. "Très bien allons chercher nos glaces, alors! Donc tu es le genre de femmes à inviter un mec chez elle dès le premier soir." Dis-tu assez fort pour que les voisins t'endentent et que ça te fasse rire.

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Si tu avais toujours su conseiller tes frères sur de nombreux sujets en ce qui concerne l'amour, il avait tous pris de l'avance sur toi. Que ce soit Sean et ses histoires d'un ou deux soirs, Dario et son amour à la Roméo et Juliette ou encore Lewis et sa nouvelle petite amie que tu ne connaissais pas mais dont tu avais eu l'occasion d'entendre l'âge. Tu étais de ceux qui se moquent bien des différences dans un couple, tant que les deux parties sont heureuses et amoureuses, le reste n'était qu'un détail dans tes yeux. Et encore une fois, sur ce terrain tes frères s'opposaient. On dit souvent que dans les fratries les membres se ressemblent, ils ont les mêmes goûts, souvent les mêmes avis et la même vision du monde. C'était tout ce que vos parents refusaient et quand tu regardais les différences entre les enfants Walker, tu réalisais qu'ils avaient réussis. Même en étant très peu impliqué dans vos vies, ils avaient réussis à faire de vous des êtres bien distincts, avec des avis assez peu influençables. Même si tu devais avouer qu'à côté de tes frères, tu avais la vie amoureuse d'une adolescente de quatorze ans, trouvant les hommes mignons sans jamais osé les aborder. Mais tout comme le célibat, l'amour était parfois plu compliqué qu'il n'y parait. Tu écoutais ton frère et tu voyais sa souffrance, une souffrance dont tu ne pouvais rien et que tu ne pouvais pas soigner avec des sucreries comme dans votre enfance. Quoique les sucreries n'ont jamais trop marché sur Dario .. Ou alors, ça marchait trop bien sur Lewis, tu ne sais pas trop au fond. « Je n'imaginais pas que la vie d'artiste était aussi difficile, je me doutais que cela demandait du temps mais pas autant.. je ne sais pas si c'est clair » Tu lui souriais avant de lui parler de ses affaires. Vous étiez en plein renouveau, tu comptais bien être là pour lui maintenant, oublier l'absence du passé et pour avancer, vous deviez commencer par en conclure avec le passé. C'était ce que t'avait dit ta psy à Sydney, ça avait fonctionné une fois alors pourquoi pas deux. « Oui, surtout que j'ai un ambulancier sous la main » Tu lui souriais. Tu savais très bien que tu étais venue en vélo mais dans la discussion, tu avais fini par oublier ton meilleur allié. Puisque tu dois bien avouer que tu ne vois pas beaucoup ta voiture qui ne te sert que pour faire des grosses courses ou de longs trajets. Le vélo, c'était ton truc, l'idéale pour t'offrir un peu de sport chaque jour et un geste simple pour aider la planète et ton compte en banque. Alors tant que tu peux te contenter de ton vélo, tu le fais. « Toujours quand j'ai eu l'honneur de changer ses couches » Tu riais légèrement. Il n'y avait que quatre ans entre ton frère et toi et tu n'avais pas le souvenir d'avoir eu cette corvée à faire. Mais cela n'aurait pas été impossible si tu avais été un peu plus grande, d'ailleurs, tu te souviens que parfois tu aidais ta mère en lui donnant les lingettes ou en tenant les mains de ce bébé trop curieux. Vous vous levez pour rejoindre le bar et surtout commander vos glaces. Tu avais envie de te faire plaisir alors il n'était pas question de compter les calories de toute manière, tu avais probablement exploser ce qu'un diététicien aurait conseillé. « Alors, tu te lances tenter par quoi ? »

Soeur et frère

Dana & Dario

C'est dur d'être sans la femme que tu aimes. C'est dur de ne pas pouvoir faire toutes les choses que tu avais imaginé. Mais tu sais que c'est pour son bonheur. Alors, quand souvent le soir, tu aimerais avoir une conversation, tu n'oses pas. Tu ne veux pas créer de conflit. Car tu en as horreur, tu as toujours su comme les déjouer. Mais en plus, souvent, tu te dis que c'est du temps perdus. Tu te dis que puisqu'elle est là, il serait bête de perdre votre temps à vous prendre la tête. Tu l'aimes ! Là n'est pas la question et tu es près à tout les sacrifice qu'il faut pour la voir sourire. Tu aurais été même capable de la voir mariée à un autre si tel était son désir. Mais par chance, tu es celui qu'elle a choisi. Tu souris, tu comprends tout à fait ce que Dana veut te dire. Avant de vivre ici, tu ne l'aurais jamais imaginé. Mais si ta femme faisait autant d'heure ce n'était pas que pour le plaisir. Évidemment, l'artiste en elle ne dit pas non à quelques heures en plus sur scène. Mais pour qu'un spectacle marche, il faut travailler et c'est en travaillant qu'on rapporte de l'argent. Le voyage, le déménagement et les premières factures, vous avez coûté toutes vos économies. Vous ne pouvez pas trop vous plaindre. Votre frigo et plus ou moins remplit, vous aviez un toit sur la tête et vous êtes ensemble, vous avez ce que beaucoup n'ont pas. Mais clairement, ta femme te manque. "J'étais comme toi, un peu surpris aussi. Mais quand je la vois heureuse sur scène, je me dis que ça vaut la peine." Tu es fier de ta femme, fier de son talent, heureux de te lever pour l'applaudir à chacune de ses représentations où tu peux aller. Tu rigoles à la remarque de ta soeur et tu reprends. "Brancardier, si il y a des soins, je ne peux rien faire. Mais ça veut dire aussi que si quelqu'un se blesse, je ne suis pas obligé de l'aider et c'est pas plus mal." Dis-tu ironiquement. En vérité, tu aimerais pouvoir aider les gens. Tu voudrais pouvoir sauver des gens. Tu voudrais pouvoir faire tellement plus. Mais malgré tes connaissances qui ne sont pas techniquement acquises, tu n'es pas apte à soigner qui que ce soit. Quand elle fait référence aux couches qu'elle a pu te changer, tu te frappes la tête. Rien que l'idée que la première personne qui ta vu nue et ta soeur te donnerais presque envie de te jeter au-dessus d'un pont. Heureusement, tu prends ça avec humour. "Heureusement que c'est restreins, sinon tu dois en avoir des mecs chez toi." Vous prenez la direction du bar afin de commander une dernière glace. Tu grimaces en cherchant ce que pourrait prendre. Tu regardes de haut en bas, de gauche à droite et tu finis par dire. "Moi je vais prendre une glace chocolat blanc, bueno .. Je vais faire la grosse bouffe, c'est pas tout les jours qu'on retrouve sa soeur." En vérité, tu n'as même pas faim, mais là c'est plus de la gourmandise qu'autre chose.

Frère et soeur

Dario & Dana

Tu savais que quand un métier était une passion, on avait vite fait de se noyer dedans pour en tirer le meilleur. Tu étais comme cela toi aussi, tu aimais ton métier et tu passais des heures à faire des recherches sur internet pour trouver des choses symapthique à faire faire aux enfants, autant pour les occasions que pour les motiver sur des travaux parfois compliqué pour leur jeune âge. Tu aimais aussi passer du temps à aller cueillir des fleurs ou du sable ou des bouts de bois, bref des trucs qui allaient alimenter ton cours, qui allait faire qu'ils allaient s'en souvenir mais également garder leurs attentions. Les enfants ont vite fait de se laisser distraire par un son ou même par une mouche. Au fond, être une artiste c'était un peu pareil, ta classe était ton moment de gloire, ta scène à toi et puis derrière, il y avait tout un travail minutieux et invisible pour que tout soit parfait. Celui que personne ne devine mais sans qui rien ne pourrait être fait. « Bon bah tu aurais dû me porter jusqu'à l'hôpital » Tu le taquinais. Ton frère avait ta confiance, tu savais qu'il avait tendance à se dévaloriser parce que même sans les diplômes, il avait des connaissances. Tu te souvenais qu'à 10 ans, il sauvait des lézards. Alors tu espérais tout de même que plus de 10 ans après, tu aurais le droit à un pansement. Au pire, tu aurais la compagnie de quelqu'un qui n'a pas peur du sang, c'était toujours ça de pris. Parce que contrairement à ton frère, tu étais capable de paniquer devant ce liquide rouge, même si depuis que tu avais commencé à travailler, tu avais appris à gérer les petits bobos. Tu riais à sa remarque sur ta compagnie masculine, même si tu n'avais pas beaucoup de conquête, tu n'étais pas prête de le raconter à ton petit frère, encore moins durant des retrouvailles. Puis bon, ce n'était pas non plus comme si tu avais quelque chose à raconter. Une choix au bar, vous pouviez contempler le nombre de parfum qui s'offrait à vous. Et il y en avait vraiment pour tout les goûts, des classiques chocolat, vanille au plus extravagant bueno, mojito. Tu laissais Dario choisir en premier avant de faire ton choix. Tu dois avouer que tu avais pas mal hésité pour finalement être sans surprise et te diriger vers le fidèle duo vanille, pistache auquel tu étais incapable de résister. « C'est moi t'invite ce soir » Vous attendez vos glaces et tu payes la note rapidement avant de prendre le chemin de ton appartement. Tout en mangeant ta glace, tu essayais de profiter du moment, tu observais la ville puis une question d'avait traversé l'esprit et c'était tout naturellement que l'avait posé à ton petit frère. « Au faite, tu vis dans quel coin de la ville, toi ? »

Soeur et frère

Dana & Dario

Si ta soeur se serait blessé, évidemment que tu aurais pu pouvoir l'aider. Évidemment que tu aurais pu faire les premiers soins. Tu te souviens d'une époque où tu n'attendais que ça. Tu faisais un peu peur avec ta trousse de premier secour, mais tu rêvais de pouvoir faire des pansements et autres ... Tu te souviens comme ta soeur faisait semblant de se blesser pour que tu puisses la désinfecter (...) Elle te faisait ce petit plaisir, car elle savait que ça te rendait heureux. Tu ne quitté que rarement une blouse beaucoup trop grande pour toi. Tu rêvais de devenir une personne importante, tu rêvais de pouvoir aider le plus de gens possibles. Tu rigoles. "Ça c'est dans mes cordes, faut simplement que je retrouve où jai gâré ma voiture." Tu n'as une bonne mémoire pour les choses futiles. Tu as tendance à te souvenir de truc seulement si cela te semble importante, quand tout homme qui ce respect, tu as tendance à savoir faire le trie dans tes informations. Vous vous levez et quand vous arrivez vers la caisse, tu sors ta carte, tu te demandes même-si elle va passer. Mais avant que tu puisses la donner au caissier ta soeur prononce les mots que les plus grands radins préfèrent, elle dit qu'elle t'invite. Tu lui souris un peu gêné tout de même. "Est bien merci, la prochaine c'est pour moi." Ce qui laisse présager que pour le moment il y aura une prochaine fois. Tu avais passé une bonne début de soirée. À présent vous alliez parler de votre enfance et cela va être très agréable. Car quand tu y penses cela fait tellement longtemps que tu n'as pas pris le temps d'y penser. "J'habite dans le centre, un petit appartement au-dessus d'un fleuriste peu aimable, je te déconseille de t'y rendre." Vous aviez eu de la chance de trouver ce petit appartement en arrivant en ville. Mais il avait beau être petit, mais il vous coûter cher. Pas très bien isolé, il vous fait consommer énormément. Et quand la régularisation arrive ça fait peur. Quand vos glaces arrivent vous prenez la direction de l'appartement de ta soeur. Ne connaissant pas le chemin, tu la suis, tout en commençant à manger ta glace. "Tu nous emmènes bien chez toi et pas dans un endroit louche ? Tu sais je n'ai rien de valeur sur moi." Tu te souviens une fois à Madrid, tu t'étais perdus et tu avais demandé ton chemin. Ne parlant pas très bien espagnol tu avais fini dans un bar louche de la ville. Tu as fait de chouette rencontre, mais s'était mal partit.

Frère et soeur

Dario & Dana

Tu étais impressionné par la facilité que tu avais eu ce soir à renouer contact avec ton petit frère après tant d'années. En sortant du restaurant, tu réalises que tu avais ce sentiment étrange de ne jamais l'avoir perdu, cette impression de n'avoir jamais été séparés. Pourtant, tu n'es pas stupide, tu sais que dans sa vie comme dans la tienne la petite dizaine d'années avaient été importante. C'était durant ce laps de temps que tu étais devenue la Dana forte que tu es aujourd'hui, la femme qui ne se cache plus, celle qui s'assume. C'était aussi durant cette séparation qu'il était passé de l'adolescent rêveur à l'homme qui réalise ses rêves. Aujourd'hui, tu voyais des soucis d'adultes perturber sa vie, l'amour parfois compliqué, l'argent qui fait défaut mais au fond de toi, tu sens que malgré cela, il est heureux, épanouie et cela te réchauffe le coeur. Aujourd'hui, tu sais que plus rien ne pourra vous séparez parce que même si tu n'oublieras jamais tes vieux démons, même si ils font partis de toi, ils ne peuvent plus te hanter avec autant de facilité qu'avant. Au moment de payer, l'inviter t'étais apparu comme une évidence, c'était une manière de le remercier, de l'aider discrètement peut-être aussi. Tu ne savais pas trop, et tu t'en moquais, tu voulais que la soirée se poursuive, tu étais impatiente de voir son visage quand il allait retrouver ses affaires. Tu espérais tellement avoir récupéré les bonnes choses mais dans le fouillis qu'était sa chambre, la mission n'avait pas été simple. Surtout pour un petit coeur fragile comme le tien et un collecteur de truc bizarre en tout genre dont tu ne comprenais pas l'utilité. Sur le chemin, tu lui posais une question assez banale et si on vous aurait entendu depuis le début de la soirée, on aurait pu croire que tu avais une mémoire de poisson, mais non, tu ne savais pas où vivait ton frère. Tu riais légèrement à sa remarque. « Moi qui étais persuadé du charme de ce type d'appartement, je vais peut-être garder mon immeuble » Tu lui souriais tout en marchant jusque chez toi.
« Tu as de ses idées toi, dis-moi pourquoi est-ce que je t’emmènerais dans un endroit louche ? Je n'ai pas vraiment envie de te faire fuir tout de suite » Tu lui souriais, tu venais de le retrouver alors l'idée de le faire fuir ne te traversait même pas l'esprit. Après cinq bonnes minutes de marche, vous arriviez devant ton immeuble, enfin immeuble, le mot était fort puisqu'il s'agissait plus de maison découper en mini appartement. « On est arrivés !»

Soeur et frère

Dana & Dario

C'est peut-être ça la force de la famille. Peu importe le temps de séparation les liens restent les plus forts. Huit ans ... c'est long huit années, il s'en passe des choses. Et pourtant ta conversation c'est comme-ci rien ne vous avez séparé. C'était comme-ci vous aviez toujours été là l'un pour l'autre. Et d'un côté cela t'énerve, car tu te dis que vous aviez perdus bêtement huit années de votre vie. Si seulement tu avais osé lui dire que tu te sentais coupable de tout ça. Si seulement tu avais réussi à mettre ton coeur à nu. Si seulement tu n'avais pas été aussi idiot. Tu ne peux pas mettre toujours la responsabilité sur tes parents. Même-si, ils sont certainement responsable à leurs manières. Pendant ses huit années Dana avait pris en assurance, elle n'était plus la jeune femme remplit d'insécurité que tu avais quitté. Mais toi tu n'étais plus un enfant. L'adolescence tu sembles tellement loin. Tu rigoles doucement quand elle te dit que tu as des drôles d'idée. Cela a toujours été ainsi. "Tu ne sais pas ce que j'ai vécus en arrivant en Espagne." Dis-tu sur le point de rire aux éclats. Aujourd'hui tu rigoles, mais sur le coup tu ne faisais pas le fier.

Il faut marcher environ cinq minutes pour arriver à l'appartement de la jeune femme. Toi tu ne faisais que de la suivre. Tu ignores où elle peut bien vivre. Tu regardes le joli petit immeuble à brique rouge. Tu aperçois un petit balcon avec des fleurs à moitié morte et tu devines que c'est celui de ta soeur. Elle n'a jamais réussi à tenir une plante en vie, mais elle essaie toujours. Tu la suis dans l'immeuble. "Toujours incapable de garder une plante en vie" Dis-tu pour l'embêter. Toi, tu as toujours eu cette capacité, tu parles aux plantes. C'est peut-être pour cela que tu aimes tans protéger la planète et l'environnement. C'est peut-être pour ça que tu passes tes nuits à taguer les panneaux publicitaires. Quand ta soeur ouvre la porte de son appartement. Tu souris c'est mignon, mais bien plus grand que chez toi. "C'est très joli."

Frère et soeur

Dario & Dana

Ce que tu ressentais étais assez étrange, tu étais partagés entre de nombreux sentiments. Une partie de toi était heureuse de voir la facilité de vos échanges. Une autre partie regrettait ses années de silence qui vous avait filé entre les doigts qui vous revenaient au visage à la moindre occasion. Tu n'avais pas su voir sa peine, tu pensais qu'il t'en voulait de l'avoir détruit, que tu lui avais fais fuir la ville alors qu'au fond, il n'était que ton petit frère. Il ne trouvais pas que tu étais un monstre, il a juste vu que tu avais pris la fuite. Mais tu voyais aussi que c'était quelqu'un de bien et ça te remontait le moral. Il était fort et cette force d'esprit, c'était la vie qui l'a lui avais appris. Tout n'avait pas été rose et tout ne l'étais pas encore mais le meilleur était à venir, tu en étais convaincu. Tu lui donnais un léger coup dans l'épaule, il est vrai que tu avais beau adorer les plantes, tu n'étais pas très douée avec elle. Pourtant, durant des années, tu n'avais jamais cessé d'essayer, suivant à la lettre les conseils des jardiniers ou des fleuristes que tu croisais. Mais rien n'y faisait alors tu avais fini par les adopter en tant que nature morte. De toute manière, tu étais presque certaine qu'il faisait bien trop chaud sur ton balcon pour qu'elles puissent survivre mais tu n'aimais pas le laisser nu non plus. « C'est toi qui à voler le don de la plante verte » Tu riais légèrement. Même de la nature en général, Dario avait toujours eu un truc avec l'environnement et la nature et toi, malgré tes efforts, tu avais toujours aussi peur des bestioles et tu n'avais toujours pas la main verte. A peine quelques pas et vous voilà devant ta porte. Tu l'avais ouverte avant de faire entrer ton frère. « Merci, fait comme chez toi, je vais chercher ton carton » Ton appartement n'était pas très grand mais il était suffisant pour toi et puis, tu t'y sentais bien, tu aimais le charme qu'il dégageait. C'était ton petit cocoon. Et l'avantage, c'était également que tu étais de retour en quelques minutes, les cartons de tes cadets étant stockés dans le fond d'une penderie, tu savais exactement où les trouver. En revenant tu avais déposé le carton de Dario devant le canapé. « Si je ne suis pas trop mauvaise, voilà tes trésors ! »

Soeur et frère

Dana & Dario

Tu sais très bien d'où te viens cette passion pour la nature. Tu n'as aucun doute là-dessus, ils viennent de ta mère. Tu n'as pas beaucoup de souvenirs d'elle, mais le peu que tu as, te ramènes à la nature. Tu vous revois créer un potager derrière la maison familiale avec elle. Porter des pancartes pour sauver des animaux dans des zoos, ou autre manifestation ou ta mère pouvait t'emmener. Quand tu y penses ce n'est pas un endroit où emmener un enfant et pourtant tu en gardes de bon souvenirs. Ta soeur te fait doucement rire. Il est vrai que tu n'as jamais pu laisser mourir une plante. Adolescent, tu passais derrière ta soeur, mais son don pour les faire mourir était bien plus fort que ton don pour les faire vivre. Tu sais qu'elle essayait, qu'elle demandait conseils au fleuriste ... Mais elle était incapable de pouvoir garder le moindre spécimen en vie. Même les plus résistantes. Mais malgré tout, elle essayait toujours. Car ce n'est pas la nature d'un Walker de baisser les bras. "Est bien, moi je ne serais pas garder ma patience face à trente élèves qui me regarde de haut en bas." Tu te demandes toujours qu'elle genre de vu peut avoir un enfant. Il doit avoir une belle vue vers nos trous de nez. Un petit être de moins d'un mettre. Le monde doit être terrifiant et pourtant ils sont constamment heureux.

Ta soeur t'invite donc à faire comme chez toi. Tu regardes de gauche à droite et tu finis par t'installer sur le sofa. Qui est d'une couleur complètement indescriptible pour toi. Tu caches a sous le fait de ton daltonisme. Tu essaies une position puis une autre, mais rien ne va. Tu es heureux d'avoir finis ta glace car sinon tu aurais trop peur de salir l'appartement de ta soeur. Vous avez beaux bien rigoler tu n'oublies pas que tu ne l'as pas vu depuis huit longues années. Soudain elle revient avec un carton et elle s'assoit à côté de toi. Tu es trop impatient, tu ouvres directement le carton à l'aide de tes clefs. La première chose que tu trouves c'est ton microscope, tu es heureux de le retrouver. Tu le sors et tu jetes un oeil dedans puis tu rigoles. "Il y a encore ta tâche de sang!" Tu te souviens de ce jour où tu lui avais piqué une goutte de sang afin de pouvoir étudier les hématies et les leucocytes. Puis tu te souviens que tu n'en étais pas servis depuis le fameux accident.

Tu le pauses de côté et tu retrouves pleins d'autre souvenir livre, photos, bandes dessinées et livres de médecines. Tu rigoles devant des photos de ta soeur et toi, une photo de Lewis et de Sean, vous étiez ridiculement mignon. "On faisait une sacré équipe, on devait nous entendre de loin." Dis-tu les souvenirs pleins la tête.

Frère et soeur

Dario & Dana

« J'ai eu le meilleur des entrainements avec vous trois » Tu riais légèrement en y repensant. La vérité c'était qu'à l'époque, tu ne trouvais pas cela toujours drôle, devoir jouer les mamans avec tes cadets était un poids assez lourd pour toi qui n'était pas encore une adulte. Même si tu adorais cela, tu pouvais passer des heures à les aider à faire leurs devoirs, à les écouter quand tout allait mal, ce n'était que des problèmes d'enfants mais c'était tellement important pour vous à l'époque. Tu aimais le rôle que tu avais eu dans leurs vies même si cela t'avait parfois demandé quelques sacrifices et tu te souviens que tu vous imaginais tous adultes, toujours aussi proche, toujours aussi unis. Tu étais tellement loin de pouvoir imaginer la réalité, imaginer que tu allais tout gâcher. Qu'une pseudo guerre de coqs allaient naitre entre Sean et Dario, que la cadette de la famille allait tous vous fuir elle aussi. Que votre famille allait voler en éclat et que tes parents ne feraient rien. Bien au contraire, ils ne sont même pas spectateurs de ce qu'ils ont en partis causés, bien trop occupé ailleurs. Alors devenir enseignante était quelques choses d'évident pour toi, tu avais cela dans les veines et dans le coeur depuis toujours. Tu étais impatiente de lui donner son carton. Même si une part de toi avait peur qu'il soit déçu, l'air de rien en vidant sa chambre tu avais réalisés que Dario stockait beaucoup de choses et tu n'avais pas eu la place de tout prendre, tu avais fais des choix. Des choix que tu espérais être les bons. A peine revenu, tu avais pu constater qu'il était encore plus impatient que toi, ce qui était parfaitement normal. Tu le regardais déballé le carton comme un enfant le matin de Noël et tu n'avais pas pu te retenir de sourire en voyant ce vieux microscope de malheur, tu te souviens des horreurs qu'il voulait absolument que tu regardes à travers. « Pardon ? Il y a quoi la dedans ? » Tu n'étais pas certaine de ce que tu venais d'entendre même si cela était parfaitement possible. Puisque le petit Dario faisait ses tests sur ce qu'il avait à porter de mains, autrement dit : vous. Le carton était pleins d'objets en tout genre et tu n'avais pas pu retenir une petite émotion nostalgique en revoyant les vieilles photos de votre enfance. « Tu m'étonnes, la vieille Johnson nous adorait un jour sur deux » Cette vieille voisine que vous trouviez bizarre, celle qui vous hurlaient dessus avant de vous noyer sous une tonne de cookies, une femme probablement malade mais à l'époque, cela vous importait peut. Vous aimiez vous amuser à la faire râler, autant que de dévorer ses cookies au chocolats. L'innocence de l'enfance et dans un coin de ta tête, tu te demandais si elle était encore vivante.