Notre tornade rousse n'est pas toujours facile à comprendre. Avoir un rendez-vous avec son petit ami dans ce genre d'endroit, s'était une première. Un musée ? Pourquoi as-t-il crus que cela aurait pu lui plaire. Elle n'aime pas le silence, elle aime les endroits remplient de monde, de bruit. Certainement pour combler un genre de manque affectif. Mais il fallait faire bonne impression, elle n'avait pas le droit de l'éviter. Il est son petit ami et même-si elle doute de plus en plus de son orientation, elle sait qu'il faut sauver les apparences. Elle l'attendait dans le hall du musée, mais il n'était pas là. Après vingt minutes à l'attendre elle comprend grâce à son compte instagram, qu'il a quelques choses de mieux sur le feu. Elle grogne et finit par se lever, mais elle était loin de se douter qu'elle serait embarquée dans une drôle de soirée dans le musée.

Elle n'est pas commode, Peyton. Personne n'arrive à percer sa carapace ou ils sont peu. Une coquille de méchanceté derrière laquelle elle aime se cacher, pour se protéger. Avec son petit ami, c'est une histoire plus compliquée. Elle est bien avec lui, mais elle ne le suffit, il ne l'a suffi pas, elle demande toujours plus. Elle n'est pas triste de le voir avec d'autre femme, simplement déçus d'être désormais coincé. Les lumières ce tamise et elle sait qu'elle ne pourra plus sortir d'ici avant d'avoir fait le tour du musée. Elle lève les yeux de nouveau. Un homme à lunette portant une chemise bleue fait son apparition et vous demande de vous mettre en binôme. Évidemment, personne n'est seul. Ça la désespère, elle n'aime pas récupérer les restes et en même temps, elle ne veut pas être seule, alors qu'il faut être deux. C'est là qu'elle l'a repère, Paige, seule, également. Elle s'approche d'elle en soufflant, elle sourit et elle finit par lui dire. "Je présume que tu es seule, aussi." Dire que tout comme elle, on lui a mis un vent.

Être une vipère, c'est simple. Un mode de vie que la rousse à créer pour rester en sécurité. Cela fonctionne plutôt bien puisque la plupart des gens hésitent toujours à converser avec elle. Détester Paige, c'était facile, bien plus que devenir avec elle. En s'approchant de la jeune femme, elle ne s'attendait pas à être reçus avec amabilité. Elle le mérite, elle est loin d'être charmante, encore plus quand il s'agit de la musicien. Cette fille qui a rien, mais qui à tant, qui a toutes ces choses que la tornade n'aura jamais. "À qui le dis-tu !" Elle lèverait bien les yeux au ciel, mais elle sait qu'elle va avoir besoin de Paige pour sortir d'ici. Elle ne supporte pas les musées et à cet instant précis, elle en veut énormément à son petit ami. Soudain l'homme en bleue "Travis" écris sur son badge, arrive vers elle afin de lui donner un carnet et un stylo. La rousse le regarde de haut ne comprenant pas ce qu'il se passe. Il y a des questions et avec les réponses, un code d'accès pour pouvoir quitter le musée. "Et dire que je pourrais être au bar et je me retrouve ici, avec la ... la populace" Avec un air de dégoût. "Tu dois t'y connaître en musée?" Avec son look datant de la préhistoire

Elle ne fait pas exprès d'être d'une grande méchanceté. Elle n'a pas toujours été ainsi, il y a une époque où elle semblait avoir du coeur. Il est facile de prétendre que sa méchanceté lui provient de sa mère. Mais hélas, cela ne serait pas forcément un mensonge. Il est plus facile d'être craint que d'être aimé. À force d'entendre ce dicton, elle a fini par y croire. D'une certaine façon, ce n'était pas faux. Elle ne se plaint pas de son train de vie, l'amour, l'amitié et l'argent, que demandez de plus à la vie? Elle devait malheureusement bien se l'admettre son petit ami préfère amplement traîné les bars que d'être avec elle, donc le dicton n'était peut-être pas si vrai. "Il manquerait quelques choses de merveilleux, pourtant." Cela lui faisait du mal de l'admettre, mais il fallait bien se l'avouer Paige avait raison. Elle fut prise par une nausée rien qu'en partageant cette idée. Mais si elle voulait sortir d'ici, si elle voulait reprendre une soirée normale, il fallait s'allier à la pire femme qui soit. "Si c'est le seul moyen de sortir d'ici, mais te méprend pas, nous ne sommes pas amis et jamais ça n'arrivera." Hautaine, sarcastique, prétentieuse qui voudrait d'une amie pareille ? Heureusement qu'elle a une haute opinion d'elle-même.

Elle avait simplement rigolé pour lui répondre. Elle ne méritait pas mieux, mais elle devait bien se rendre compte que Paige n'avait pas tout à fait tort. Elle ne dirait qu'elle a raison, cela lui ferait mal à l'estomac. Est-ce que notre tornade parler latin, elle a simplement les bases, des restes de l'école, mais sans plus. "Pas couramment, en tout cas, c'est une langue morte, au cas où tu ne serais pas au courant". Elle attrape la papier tendue par la brune et elle réfléchie, ce n'est pas du latin, mais en effet ça semble être du grec. "Il faut se rendre au pied de poséidon" à voix basse, notre jolie rousse à un certain goût pour la compétition. Le regard de Paige est suspicieux. Peyton finit par secouer la terre et se lance dans la traduction. "Je suis un dieu grec et mon frère me délivra du ventre de mon père. Donc poséidon et il me semble qu'ils ont une jolie statut de ce dieu à quelques mètres d'ici." Elle n'est pas une habitué, mais Peyton à une grande mémoire, on ne peut pas avoir tous les défauts du monde. Attrapant son ridicule sac à main, elle se met en route vers la salle d'à côté. "Tu comptes venir avec moi ou te transformer en statut." Elle pouffe et se remet en marche sans prêter attention à la serveuse.

Elle n'est pas étonnée de voir que ses connaissances peuvent surprendre Paige. Elle a tellement passé de temps à faire l'idiote. Mais la réalité à toute autre. Notre tornade a toujours été dans l'obligation d'avoir des bonnes notes, car c'est ça être parfait. Il y a des avantages à être une McCallister, il y en a beaucoup, mais ce n'est pas toujours parfait. Elle a dû apprendre plusieurs langues couramment et surtout avoir un comportement exemplaire. "Je sais." Puis quand Paige l'a laisses entrer, elle lui sourit. "Tu serais presque charmante avec ce sourire hypocrite." La jeune rousse décide d'avancer la première. Elle entre dans la salle avec ses talons aiguilles et s'abaisse pour attraper la fameuse enveloppe qui fut bien cacher. Elle ne se courbe pas aussi facilement devant les hommes d'habitudes, mais là c'est un Dieu. "Cette fois, c'est une autre charade." Elle finit par lire la charade à son ennemie. "Mon premier sert à ouvrir les portes. Mon deuxième sort du robinet. Mon troisième garde les moutons. Jules César aima mon tout." Elle marque une petite pause avant de dire. "Déjà, il faut qu'on se dirige vers la salle sur rome." Elles prennent le chemin de la salle, cette fois, c'est elle qui suit Paige. Il faut qu'elle avoue, elle pourrait se perdre, elle ne connait pas très bien le musée. "Qui sort du robinet? L'eau, évidemment."

Elle lui avait demandé a voir le papier ceux à quoi elle n'avait pas riposté. Peyton n'est pas foncièrement méchante, malgré ceux que tout le monde veut croire, ce qu'elle veut que tout le monde puisse croire. Elle sait simplement qu'il est plus simple de se faire haïr qu'aimer. "Allons voir ce Jules César." Paige avait raison dans sa main ce trouver une lettre et les inscriptions sont très clair. Avouez-vous une vérité tout en vous dirigeant vers la salle de la préhistoire. Elle montre le papier à Paige, aucune n'a envie d'avouer quelques choses à l'autre. Elles ne s'aiment, elles ont même fini par l'avouer en public. Notre tornade est une bonne joueuse et en arrivant près des dinosaures, elle finit par ouvrir son coeur, ce qu'elle ne fait pas souvent. "Très bien, je vais commencer. On a fait une trêve ce que l'on dit à cet instant restera entre nous." Elle attend l'acquiescement de la brune avant de continuer. "Il m'arrive d'être jalouse de toi." Devant le regard étonné de Paige, elle termine sa phrase. "Les gens t'aiment vraiment, ton père et tes frères sont toujours là pour toi. La dernière fois que j'ai pu avoir une parole sympathique de ma mère c'est quand elle m'a dit que malgré mes deux petites leçon de danse classique, je pourrais très bien interprété la lune en carton du décors." Elle est honnête Peyton et étrangement cela lui ferait presque du bien.

Il est toujours difficile d'ouvrir son coeur a une personne et encore plus quand celle-ci est une ennemie. Peyton a toujours fermé son âme a double tours, elle a toujours fermé les portes de son coeur. Elle avait fini par jouer le jeu et dire une vérité houleuse à Paige. Elles ne pourront jamais être amis, elles ne s'aiment pas, mais pour une fois, elles avaient enterré la hache de guerre. "Tu as ton père pour combler ce manque, je ne peux pas compter sur lui. Il est toujours en adéquation avec les idées de ma mère ou il ne s'exprime pas pour dire le contraire." Peyton a longtemps cru pouvoir avoir le soutien de son père, mais cela n'est qu'un mensonge. Il a toujours fait bonne figure. "Ne confond pas ce que tu penses être vrai et ce qu'il est. Je t'assure que je suis loin d'être libre. Le seul avantage c'est que j'ai de l'argent, mais je n'ai aucun mérite là-dessus et je t'assure qu'on me le rappelle au quotidien." Si notre tornade avait ouvert son propre commerce si jeune ce n'est pas pour rien. Si notre tornade est aussi souvent énervée c'est pour cacher des sentiments bien plus profonds.

Cette soirée n'est pas si mal que ça. Peyton se sent presque utile d'avoir pu ouvrir les yeux à Paige. Elle n'a pas tort, non plus. Peyton sait qu'elle a de la chance, qu'elle peut avoir l'avenir dont elle souhaite. Du moment que ça reste dans les codes. Notre jolie rousse ne pourra certainement pas être avec la personne pour qui elle a de l'affection, mais elle a toujours l'argent, la puissance et un nom qui veut dire beaucoup. "Je suis plutôt fier de mon club, en effet." Ce petit bout de monde qu'elle a construit de ses mains. Pas vraiment de ses mains, mais un endroit sortis tout droit de son imagination. Un lieu de fête, de classe et de musique, c'est ainsi que la rousse voit sa vie. "On continue sinon on va finir par s'apprécier et je ne suis pas sûr que Berkeley soit prêt à ça!" Peyton sait qu'elle aurait pu apprécier Paige. Dans d'autre condition, elles auraient pu être amis. Elles ont des points communs, elles sont loyales et juste. Un point assez important aucun des deux ne ce laisse faire. Peyton retourne l'enveloppe qui lui indique le dernier point de la soirée. "Un dernier défi, nous attends à côté des escaliers, tu es prête ?"

C'est avec le coeur ouvert qu'elle s'était livrée à son ennemi. Elle avait été tellement déçue de ne pas avoir son petit ami avec elle durant cette soirée. Elle sait qu'elle n'est pas sa priorité, mais elle l'espérait. S'ils ne pouvaient pas ce consumer d'amour, ils pourraient au moins être amis. Mais encore une fois, elle fera comme-ci cette histoire n'était pas arriver. "Je te l'accorde, je me demande pourquoi j'ai accepté de venir pour ce genre de jeu." Mais vous êtes plusieurs à avoir accepté puisqu'il y a pas mal d'équipe en jeu. Vous cherchez chacun de votre côté et vous ne trouvez rien. "RAS." Ça l'a rend folle, la tornade rousse n'aime pas perdre. "C'est normal cette pomme dans les bras de notre fausse Joconde." Elle arque les sourcils en quête d'une possible idée. "Vient je te porte et tu me dis, j'ai l'impression qu'il y a un truc d'écrit dessus."

La rousse a toujours ressentis une profonde jalousie pour Paige et il est bien plus facile de montrer pour elle de montrer sa haine que de l'éviter. Puis elle a toujours été, la reine des glaces, la méchante, l'affreuse, la peste que tout le monde veut être. Elle n'avait pas le droit d'être sympa, ni même avoir une petite culture générale, elle devait être méchante et stupide. "Il a eu de bons arguments!" Peyton n'avait pas la moindre envie de rester dans le musée et encore moins toute la nuit. Comme tous les enfants elle a déjà rêvé d'être enfermé dans un magasin de jouet, mais sinon elle évite les endroits clos. Elle avait proposé à Paige de la porter et évidemment celle-ci fut un peu surprise. "Évidemment, tu es déjà maladroite avec un plateau de nourriture, je n'ai aucunement envie de tomber et de me casser quelques choses." Pour le coup Peyton ne se voulait pas méchante, mais simplement réaliste. Quand Paige retrouva appuie sur ses pieds, elles furent intrigué par la dernière devinette. "Succomber comme pour un péché ? La gourmandise ? pour la cafétéria ?"

La rousse n'avait aucune idée pour ce dernier indice, mais elle n'avait qu'une envie que tout cela cesse. Étrangement ce n'est pas la compagnie de Paige qui l'a met mal à l'aise, mais le contexte. Puis notre tornade est une femme impatiente et devoir chercher, tourner en rond est un supplice. Cela lui demande de faire énormément d'effort et elle commence à fatiguer. "Pourquoi pas, allons-y!" L'exposition qui doit se passer deux étages en dessus colle plutôt pas mal à l'énigme donner par la joconde. Si Peyton n'aime pas perdre, elle n'aime pas non plus perdre son temps. C'est avec un rythme soutenue qu'elle se dirige vers l'ascenseur, mais il reste bloqué, elle lève donc les yeux au ciel. "On va devoir prendre les escaliers." Mais évidemment Paige l'avait déjà compris et elle avait déjà descendus quelques marches. "Claustrophobe ?" Pour la rousse c'est la seule raison possiblement valable de ne pas prendre l'ascenseur et encore ... elle trouve cette peur totalement absurde, mais quand cela ne l'a touche pas, elle ne se sent pas concerné et elle n'essaie pas de comprendre.

Elle n'aurait jamais pu croire, qu'une soirée avec la simple serveuse pourrait être agréable. Cela faisait très longtemps que la magnifique rousse n'avait pas passé une soirée de ce style. Une soirée sans avoir besoin d'en faire des caisses, sans avoir besoin de tenter de se mettre en valeur. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle pouvait simplement être elle. Elle ne se plaint de sa vie et encore moins de ses conditions de vie, mais de temps en temps, pouvoir être une jeune femme comme toutes les autres, ce n'est pas mal. Quand Paige lui montre le panneau en panne, la jeune rousse regrette presque ses talons de quinze centimètres. "Parfait." Montant toujours avec classe sur ses échasses, elles arrivent enfin sur le toit du musée. "Ce n'est pas faux." Encore une fois Peyton n'avouera pas que Paige puisse avoir raison, cela lui demanderait beaucoup trop d'effort. Arrivant sur le toit, les lumières des logements de la ville, des magasins vous offre une vue des plus splendide. "Tu avais peut-être raison, Berkeley est une merveilleuse ville." Un compliment pour autre chose qu'elle, Peyton se relève être remplis de bonté en ce moment.