C'était une journée comme les autres, je venais de terminer les cours et il me restait quelques heures avant de débuter mes heures de boulot. Je suis au centre commercial afin de patienter un peu. Assis sur une table d'un petit café, je continus à réviser mes cours. Je souhaite avoir de bonnes notes afin de pouvoir entrer dans une belle université. J'ai de grands rêves et je vais tout mettre en oeuvre pour pouvoir les réaliser. À la paille je bois mon café glacé pendant que je révise mes cours de math. J'aurais bien besoin de Lewis, mais il est déjà fort occupé, alors je me débrouille toute seule. Je regarde l'heure plus que deux heures afin de ne pas arriver en retard. Je ne supporte pas cela, à mes yeux, il n'y a rien de plus important que la ponctualité. Je lève mes yeux de mes cours et j'aperçois une jeune femme. Elle ne semble pas allez bien. Je remarque qu'elle respire de plus en plus vite, ses yeux expriment de la peur et j'ai bien l'impression qu'elle va tomber dans les pommes. Je range mes affaires le plus vite possible et tenant mon café dans une main je me dirige vers la jeune femme. "Bonjour, excusez-moi vous allez bien?" Je ne connais pas la jeune femme, mais elle ne semble pas aller très bien. "Asseyez vous un petit moment, vous êtes très pâle." J'aide la jeune femme à s'asseoir et je reste à côté d'elle pour savoir si elle a besoin de quelques choses. Il serait plus simple de dire que je ne suis pas le genre de femme à faire ça, mais si. J'aime aider mon prochain et je n'ai peur de rien, enfin presque. J'ai une peur bleue des aiguilles, mais cela n'est pas le sujet. "Vous souhaitez un chocolat ? Un peu de sucre, ne peut vous faire que du bien." Dis-je avec un grand sourire.

Quand j'ai vu la jeune femme paniquée, la seule chose que j'avais imaginé c'est qu'elle était claustrophobe. Une peur de la foule est une chose bien plus probable qu'une vie dans un ranch. Mais à cet instant j'ignore encore tout de la vie de cette dame. Elle venait de s'asseoir en suivant mes instructions. Je ne pensais pas qu'en suivant mes cours de premier secours que j'allais en avoir besoin aussi vite. Quand la jeune femme me demande si c'est toujours étouffant, je ne peux m'empêcher de regarder tout autour de moi. Le centre commercial est étrangement vide pour une heure aussi tardive de la journée. Je connais bien ce lieu, j'aime beaucoup m'y promener, j'aime le shopping, mais aussi y traîner avec ma soeur ou ma meilleure amie. "Vous n'êtes pas une habitué, l centre commercial est connu pour être toujours en activité et pourtant aujourd'hui c'est assez calme." J'ai tellement l'habitude de vivre dans le bruit que je n'avais même pas fait attention au monde autour de moi. Soudain, je me souviens que la jeune femme aimerait prendre l'air. "Vous voulez qu'on aille s'asseoir dans le parc à l'arrière?" Lui demandais-je et avant d'avoir sa réponse, nous partons toutes les deux en direction du petit parc derrière le magasin. C'est un lieu calme avec beaucoup de verdure et une fontaine au milieu. Je m'assois sur un banc en posant mon sac au sol. "Au faite, je ne me suis même pas présenté, moi c'est Chiara." Dis-je en gardant un grand sourire. Je regarde tout autour de moi, car je ne suis pas habitué à venir ici. Quand je traîne au centre commercial je finis toujours par me perdre chez le disquaire. Comme une grande enfant au rayon bonbon, moi j'aime être dans l'odeur vieux vinyle et du cd neuf. Soudain mon téléphone se met à sonner, je souris bêtement quand je vois un message de mon Lewis d'amour. "Excusez-moi, c'est mon petit ami". Il est drôle pour moi de pouvoir l'appeler ainsi, je dois tellement mentir à mes proches, que cela sonne presque faux dans ma bouche et pourtant, il a bien ce rôle, il est bien mon petit ami.

Il était pour moi impossible qu'une jeune femme ne connaissent pas le centre commercial. Il était même évidemment que comme moi chaque femme aiment y passer du temps et pourtant j'avais en face de moi la preuve du contraire. C'est légèrement cliché ce que je pense, mais hélas c'est le cas. Je ne comprends pas cette femme, mais je suis incapable de la juger. Malgré l'éducation un peu à l'ancienne de mes parents, on m'as toujours appris à ne pas juger les autres. Je ne me pense pas meilleure qu'elle et je ne permettrais pas de la juger. "Il vous faut un peu bon guide, j'ai un peu de temps, je peux vous aider si vous le souhaitez." Mais pour le moment nous prenions la direction du parc du magasin. Je m'étais dit qu'un peu d'air ne pourrait faire que du bien à cette dame. Je laisse échappe un petit rire quand elle me dit que je dois certainement à la trouver un peu folle. "Je ne vous qualifierais pas de folle, mais d'étrange, mais après c'est assez agréable d'être en contact avec des personnes différentes." Il est toujours enrichissant d'apprendre des choses que des inconnus peuvent vous offrir. Et malgré que cette dame ne soit pas comme les autres, malgré qu'elle ne connaisse pas le centre commercial, il y a quelque chose chez elle qui me dit que c'est une bonne personne. Et mon instinct ne m'a jamais trahis. Je me présente à la brune en face de moi et elle commence à me poser plein de questions. Je refléchis pendant un court instant afin de ne pas lui dire de bêtises et puis je reprend la parole. "Il me semble qu'ils aimaient simplement ce prénom, en toute honneté, je ne me souviens plus si un jour j'ai posé cette question. Mais maintenant que vous avez éveillé ma curiosité, j'irais poser à la question à mes parents." Je continus à sourire à la jeune femme, maintenant je sais qu'elle s'appelle Malya. Un joli prénom également. Mais avant que je puisse dire quelque chose mon téléphone se met à sonner. C'est mon petit ami, mon Lewis, Malya me dit que je peux lui répondre, en guise de réponse je lui souris. Je prend le téléphone et je reste le moins de temps possible afin de ne pas être impoli. Je l'aime tellement mon Lewis, mais si mon père était là, il aurait prit mon téléphone et l'aurait balancé dans la fontaine. Quand je raccroche, je retourne vers Malya. "Encore désolé, mes parents n'approuvent pas ma relation, alors quand je suis dehors, j'aime l'avoir au téléphone". J'ignore pourquoi je raconte ma vie à la jeune femme, mais je venais de le faire.

J'apprécie pour me confier à Malya, c'est tellement agréable de pouvoir lui parler simplement et pouvoir enfin mettre mon coeur à nue. Il était si difficile d'avoir ce genre de conversation avec ms parents. Ils n'essaient pas de comprendre ce poids que j'ai sur le coeur, j'aimerais tellement qu'ils apprennent à connaître Lewis. Qu'ils sachent qu'elle homme fabuleux, il peut être. Qu'ils puissent voir comme je suis heureuse quand je suis avec lui, qu'il puisse apprendre à le connaitre. Mais j'ai comme l'impression que sur ce terrain là, je ne devrais être trop gourmande. "Merci et avec tout ça j vous ai pas demandais s'il y a un homme dans votre vie?" Je ne connais pas cette histoire de ranch, excepté ce que j'entends sur eux, simplement des rumeurs. Ils pourraient nous faire peur avec leurs façons différentes de faires les choses. Mais ce n'est pas le cas, ils ne sortent que très peu et nous n'avons pas la chance de les connaître. Je me demande comment font les adolescente comme moi vivant une belle histoire d'amour interdits. "Quelques mois, ce n'est pas très long, mais c'est mon premier amour et j'aurais tellement souhaité que ça se passe mieux." Dis-je en faisant une petite moue triste, j'avais tellement de rêves, d'espoir sur ma première histoire d'amour. Comme toutes les petites filles. Je rêvais d'amour, de prince charmant et d'un amour inconditionnel. J'ai presque tout ça sauf que mes parents ne sont pas d'accord. Je regarde la femme en face de moi qui semble avoir repris ses aises. "On va chercher le magasin de bricolage ?" Demandais-je, je la regarde continuant à sourire, elle se lève et ses côtes à côte que l'on rejoint le tableau central. "Si vous allez mal vous me le dite on ressort direct. Il suffit de ce concentrer que sur moi et vous allez voir tout vas bien ce passer." Avec mon doigt tu images le sentier à suivre, il fallait déjà trouver le fameux, je suis là. "Deuxième étage à droit! Vous avez déjà pris un escalier roulant ? Demandais-je en rigolant doucement.

J'étais particullièrent admirative, quinze ans de mariage. Ce n'est pas rien, je ne l'avoue pas, mais je peux être particulièrement romantique. Et comme toutes femmes de dix sept ans, je rêve moi-même du grand amour. Quand je regarde mes parents ensemble depuis plus de vingt ans, je les admire. J'admire le fait qu'ils sachent ce réconcilier à temps, qu'ils sachent se pardonner et reprendre leurs vies en mettant leurs égos de côté. J'admire que malgré tout ce temps, il arrive encore fréquemment à mon père de voler un baiser à ma mère dans la cuisine. J'admire que malgré toutes ses années de mariage ma mère prépare encore son petit déjeuner chaque matin. Ce sont de petites choses qui me prouve au quotidien la force de l'amour. "Quinze ans! Je suis impressionné. Et vous faites si jeune! Quinze ans c'est tellement fou, j'étais qu'un bébé!" Je me concidères encore comme un bébé. Dormant avec une peluche, ne buvant pas de café et ayant besoin de mes huit heures de sommeils. J'étais bien du même avis que Malya et c'est bien ainsi que je le ressentais. Ils avaient beau m'empêcher de le voir cela ne faisait que renforcer l'amour que j'ai pour lui D'une façon inexplicable plus je ne devais pas le voir et plus j'en avais envie. Quand je dis que je dois bien aimer m'attirer des ennuies. "Je n'aurais pas dit mieux, cela fera une bonne histoire à raconter plus tard. Enfin, si mes parents ne m'ont pas tué." Je ris jaune, je sais très bien que le jour ou la vérité va exploser au grand jour cela va faire mal. Je sais que je vais perdre la confiance de mes parents, mais après avoir fait le pour et le contre Lewis en vaut la peine. Et si ils ne voient pas le bonheur qu'il me procure, c'est qu'ils ne sont pas de bons parents. Je me sens tellement mieux quand il est à mes côtés. C'est un peu comme-ci ma vie reprend un peu de stabilité. Nous avions pris la direction du panneau central avec le plan. Nous devions donc nous rendre à l'étage de dessus. Nous prenons donc les escalators et je remarque bien que Malya n'est pas tellement à l'aise. "Rien n'est pas spécialement difficile quand on sait ou quand on a de l'aide." Je connais le terrain c'est même tout à fait normal que je me sente si bien, c'est mon élément, mais je ne ferais pas autant ma maligne si j'étais dans un endroit que je ne connais pas. En forêt je ne m'éloigne jamais trop loin du sentier prévus, j'ai trop peur de ne pas retrouver mon chemin. "Je passe beaucoup de temps ici. Cela me permet d'éviter les parents et étrangement pour vous, c'est bien plus calme par ici." Mes parents étant toujours sur mon dos, je suis bien mieux ici avec les écouteurs dans les oreilles.

Il y a t-il quelques choses de plus que l'amour. Je regarde Malya ses yeux s'illumine quand elle parle de son mari. Un homme avec qui elle partage sa vie depuis quinze ans. Pour moi cela me semble une éternité, certainement dû à mon jeune âge. J'ignore si mon amour pour Lewis pourrait durer aussi longtemps. Évidemment, je l'espère c'est mon premier amour et aujourd'hui il a une grande place dans ma vie. Je ne souhaite pas vivre un seul instant sans lui, il est bien trop important pour moi. "C'est ça la clef d'un mariage parfait. Ne pas voir le temps passer cela veut dire que c'est toujours aussi magique du début. Enfin, je présume. Je joue les sages, alors que je n'ai que dix-sept ans." Je rigole de moi-même, il y a des jours où je peux me la jouer sage et patiente. Mais je ne suis pas toujours comme ça. Pour le plus grand malheur de mes parents. Ils auraient bien préféré que je sois un peu plus docile comme ma soeur. Mais s'était loin d'être le cas, bien au contraire. "Je l'espère tellement. La vie serait tellement plus simple, si je n'avais pas besoin de vivre cette relation en cachette." Avouais-je en faisant une grimace. Moi qui n'aime pas le mensonge, je suis servi en ce moment. Ce n'est pas mon souhait, j'aimerais tellement pouvoir vivre ma relation au grand air et ne pas avoir peur de croiser mes parents au détour d'une ruelle. Je rigole à la reflexion de Malya, c'est vrai que ce n'est pas le bon mot. Le centre commercial et loin d'être endroit très calme. Mais ça l'est beaucoup plus que chez moi. Je n'aurais pas dû dire ça. "Oui, j'aurais peut-être pas dû dire ça comme ça." Dis-je avant de rigoler puis elle te demande si elle peut te poser une question et tu acquiesces du visage avant d'écouter ce qu'elle a à te dire. "J'aime la plage, les forêts, les champs, mais plus pour courir ou me promener. Je préfère réviser ici sur la petite table avec un petit latte et sans mes parents derrières le dos. Ils ne viendraient jamais ici, c'est peut-être pour ça que je suis si bien." Je ne suis pas une adolescente pour rien, si je peux être sans mes parents cela ne me déplaît pas le moins du monde. J'entends le mot soldes dans un micro et je vois un groupe de femmes courir dans la direction du magasin en question. Je sais exactement ce qu'il va se passer. J'attrape la main de Malya et on se met à l'abri proche de la porte des toilettes. "Désolé, mais les femmes peuvent se conduire comme des animaux quand elles entendent le mot soldes." Dis-je avant de rire aux éclats.

Il y a une part de moi qui comprends l'inquiétude de mes parents. Ce garçon plus grand et certainement plus mure que leurs petites filles, mais ce qui me rends folle c'est qu'il ne me fasse pas confiance. En ne me donnant pas cette confiance c'est en eux qu'ils en manquent. Ils m'ont élevé et donné de valeurs dont ils n'ont même pas conscience. Je ne suis pas une des filles qui se lance dans le bras d'un mec juste pour rire. Avant Lewis, je n'ai pas eu de réelle histoire d'amour. J'ai eu des amourettes, des histoires que je pensais vraie, mais qui n'était que des brouillons devant l'amour que je ressens pour cet intelo à lunette. Jamais je ne pourrais penser me retourner devant lui, devant cet homme ordinaire et pourtant quand j'ai posé mes yeux sur lui. Mon coeur à su, ce que j'ai longtemps essayé de contré, j'étais déjà folle de lui. "Ça donne de l'espoir, peut-être qu'un jour ça m'arrivera à moi aussi. Mes parents sont eux aussi en couple depuis longtemps. Mais est-ce que j'ai réellement envie de finir comme eux, j'ai un doute." Dis-je en souriant. Je les trouves trop étroit d'esprit. Je ne suis pas parfaite, mais j'ai l'avantage d'avoir un esprit libre et ouvert. J'essaie de comprendre avant de juger, ce que la génération de mes parents n'essaient même pas de faire. La génération ou seulement mes parents. Pour le coup ça je l'ignore. Je rigole à ma remarque de la jeune femme. Je suis moi-même honteuse de leurs comportements. Je suis une femme, j'aime les soldes, j'aime faire de bonnes affaires, mais j'espère ne jamais me retrouver dans ce genre d'état général. Courir dans le magasin, pourquoi pas, j'ai dû le faire. Mais de là à bousculer les gens, je ne me souviens pas. Ou peut-être bien pour la sorti d'un bouquin, quand j'étais encore qu'une enfant. "Bah, je n'aimerais pas être là . Peut-être que c'est important." Je regarde le nom de la boutique et j'éclate de rire. "Elles sont simplement folles et en plus ce sont même pas des bons produits. Vous verrez toutes les saloperies que l'on peut voir écrit au dos de leurs produits. Je suis certaine que leurs folies vienent de là."

Une vie remplie d'aventure cela me fait bien rêver. Je n'ai pas l'habitude me comparer à ce genre de personne, mais la vérité c'est que je n'aimerais pas m'encroûter dans une vie monotone. Mais c'est aujourd'hui que je décide pour mon futur et dans la musique, il n'y a pas de routine. Écouter de la musique, découvrir des talents, c'est la vie que je souhaite m'offrir, la vie que je pense méritais. Je mettrais tout en oeuvre pour pouvoir avoir la vie que je souhaite. Après tout quand on veut on peut comme dis le dicton. Contrairement à ma vie en général, ma relation amoureuse n'avait rien d'aventureux. Je ne vis pas dans le danger. Ma relation avec Lewis à beau être interdite, elle reste tout de même routinière. Pas d'escapade, pas de truc fou, nous nous baladons même pas main dans la main. Mais je sais que notre amour est sincère et si il es assez fort pour réussir à dépasser les frontières de mes parents, il est assez costaud pour plus grand. "Et vous avez fait des choses folles par amour?" L'amour peut emmener à des gestes les plus farfelues. L'amour que j'ai pour mon petit ami à étrangement renforcer les liens que je peux avoir avec ma grande soeur. Forcé de m'aider, elle me couvre et me permet de passer du temps avec l'homme que j'aime. Je souris en continuant mon chemin vers le magasin de bricolage. "Est bien, contrairement à ce qu'on peut penser. Il y a des gens qui aiment acheter des produits quand ils savent que ça peur partir très vite." Le regarde de Malya est remplit de questions, je lève les épaules pour lui répondre. "Les femmes peuvent être étrange surtout quand on leurs parlent de solde. Là où vous viviez vous n'avez pas besoin de ce genre d'affaire, il me semble ?"

Je suis comme déçu de ne pas entendre les folles aventures qu'on pu vivre Malya et son mari. Elle n'a pas l'air d'être une femme qui est sage. Elle me donne l'impression d'être une bonne vivante, un de ses femmes sûre d'elle, douce, mais incroyablement forte à l'intérieure. Peut-être que je me trompe, on dit souvent que l'habit de ne fais pas le moine. Mais je reste tout de même sur ma faim, j'aurais tellement voulus en savoir plus. Je suis une incroyable romantique, je ne me lasse jamais d'entendre ma mère me raconter la fois où mon père a parcourus quarante kilomètres en vélo simplement pour lui donner un baiser. Quand elle me raconte cette histoire, elle a toujours des étoiles dans les yeux et cela donne beaucoup d'espoir et de rêve. Je reste tout de même souriant quand elle me dit qu'elle est certainement trop sage. "Peut-être que les aventures vont seulement commencer." Je reste convaincus que l'amour est une grande aventure. Mais puisque la jeune femme a déjà pris son courage pour venir jusqu'ici pour acheter des matériaux pour faire du bricolage, elle est désormais prête à tout. "Après tout vous venez de survivre à une attaque de détraquer." Continuais-je en me moquant de ses femmes. Elles l'ont bien cherché en même temps. C'est avec la grande attention que j'écoute Malya m'expliquer comment ils fonctionnent dans leurs communautés. Je suis curieuse, j'aime tout savoir avant de dire ce que je pense. Cette façon de vivre n'est pas la mienne, mais je la trouve assez juste. Une pièce pour une pièce, si la vie était ainsi faite peut-être qu'il y aurait moins de différences de classe en se monde. "Intéressant. Du coup c'est vous qui avez fait vos vêtements?" Je suis impressionné, je n'aurais jamais crus que ce haut qu'elle porte soit fait maison. Je ne suis pas tellement manuel, je pourrais même mettre le feu à un tissu si je voulais me faire une tenue. "Désolé pour toutes mes questions, je suis trop curieuse." Pendant un instant, j'avais oublié que je ne parlais pas à une vieille connaissance, mais à une inconnue. Je sourie un peu gênée par la situation.

Il est drôle d'imaginer qu'à quelques minutes de chez nous, une petite ville vie complètement différent de vous. En réalité, il était totalement fou d'imaginer que partie des citoyens vivent avec un mode de vie différent. Complètement à l'opposé du mien ou de la plupart des gens. Ces personnes vivent en petit groupe, j'imagine qu'ils doivent avoir une relation très fusionnelle pour ne manquer de rien. Ils doivent pouvoir compter les uns sur les autres, une chose que vous avez oubliée. Je crois bien que je ne connais même pas le prénom de mon voisin, alors qu'eux, ils sont obligés de se connaître. C'est fascinant pour moi, tout comme la musique, un autre monde, un autre univers, cela me passionne. "Si on suit votre logique, il ne vaut mieux pas que je m'y mette." Ma mère n'est tellement habile de ses mains. Pourtant, elle est médecin, mais pas manuelle pour un sous. "Je me souviens qu'un jour, elle a voulus me raccommodé un pantalon et le trou s'est agrandit." Le souvenir me fait rire, je me rappelle très bien comme elle avait été mal à l'aise, elle qui réussis presque toute se qu'elle entreprends. Cela t'avait fait très rire, ce n'est pas très gentil, mais ma soeur et moi avions passé plusieurs jour à l'imiter. "Merci d'être aussi ouvert d'esprit, j'ai tendance à me laisser emporter par ma curiosité. On dit que c'est un vilain défaut, mais je ne suis pas totalement d'accord avec ça." Après tout la curiosité m'avait emmené en des lieux ou à des rencontres que je n'aurais jamais imaginés auparavant.